• "Les aventures d'Aliette Renoir T.01 : la secte d'Abaddon" est un roman de Cecilia Correia.

     

    Synopsis :

    En arrivant à Paname, les Allemands s’étaient rendu compte qu’une menace plus dangereuse qu’eux sévissait déjà. Alors, en accord avec leurs autorités, ils laissèrent ma famille, les Renoir, continuer leurs petites affaires. Je vais vous dire : cela aurait été plus simple si j’avais dû zigouiller des rongeurs et encore… j’en avais horreur. Bon, je ne vais pas vous mentir plus longtemps, je déteste toutes les bestioles, qu’importe l’espèce animale. Sauf que la plus terrible de toutes, celle que je traquais chaque nuit demeurait mon pire cauchemar. Mais voilà, l’honneur de la famille restait ma priorité. Si bien que même si j’avais le trouillomètre à zéro, je devais quand même braver mes peurs en affrontant mon ennemi juré : le vampire.

      

    Aliette Renoir T.01

    Critique :

    Une agréable surprise.

     

    Il est vrai que des romans comme « Aliette Renoir » ne sont pas forcément ma tasse de thé (surtout au premier abord). Je pensais passer un bon moment, mais j’ai passé un très bon moment.

     

    Cecilia Correia a une belle plume, surtout pour un récit à la première personne. C’est très très drôle, léger et dynamique. Le vocabulaire est varié et très fleuri (sans être vulgaire ceci dit). On prend plaisir à découvrir des dialogues piquants ! Il y a tout ce qu’il faut d’action et de descriptions.

    Je pense qu’Aliette, le personnage principal, est une vraie force. Elle est petite, trouillarde, mais à la langue bien pendue et peut se montrer très déterminée. Ce n’était peut-être pas le genre de perso féminins auxquels je pourrais m’identifier, mais elle est très attachante. Mais elle a le mérite de casser un peu les « superwomen » de nombreux romans du genre.

     

    Je resterai vague sur le personnage de Sytry pour ne pas gâcher le plaisir de l’intrigue aux possibles futurs lecteurs. Mais c’est un vampire que j’ai beaucoup apprécié.

    Par contre, j’avoue être plus mitigé pour Lawrence. Je le trouve un peu trop effacé, un peu mou… Il n’en reste pas moins sympathique.

    Quoi qu’il en soit, l’ensemble des personnages est bien construit. Et le vilain nazi, ça marche toujours !

     

    L’intrigue est plutôt bien construite. Sans être énormément surprenante, elle tient bien la route ; elle est dynamique et avec quelques surprises. Bref, sans un certain chapitre bon je parlerai plus bas, le rythme de ce roman est très bien.

    On plonge sans problème dans le Paris sous l’occupation. Je n’ai rien trouvé à redire sur le côté historique. Il faut dire que ce n’est pas vraiment une période que j’apprécie en général.

     

    L’auteure nous propose un univers intéressant même s’il y a des petites choses qui m’ont un peu embêté. J’aurai bien aimé en savoir plus sur les vampires et leurs origines. Surtout en ce qui concerne leur lien avec Satan et Dieu.

    J’avoue que l’ouverture du monde à d’autres créatures légendaires ne m’a pas spécialement emballé. Mais bon, ce genre d'ouverture reste dans code du genre, je suppose.

    Hormis Aliette, je trouve que les autres personnages féminins manquent un peu de poigne. Certaines ont un côté grulasse qui passe bien, mais pour les autres, il aurait fallu plus de caractères.

     

    Il y a aussi eu des détails qui ne m’ont pas vraiment plus.

    Le chapitre sur la « première fois » d’Aliette avec son Jules est long… C’est bien écrit, rien à dire sur ce point… Mais c’est long… Ça casse la fluidité du récit, surtout que ça ne fait pas avancer le schmilblick !

    C’est probablement encore un élément du genre, mais je trouve qu’Aliette passe beaucoup de temps à baver sur les physiques des deux vampires principaux de ce tome… Bon, OK, on avait compris qu’ils étaient beaux ! Et qu’ils provoquaient quelques réactions dans le fin fond de son anatomie… Elle n’est quand même pas loin de penser avec… heu… ses ovaires (restons poli).

    Le truc que j’ai détesté, c’est que l’auteure appelle Paris Paname ! Ah ! j’ai horreur de ça ! Ça fait parigot ethnocentré !

     

    Bref, Aliette Renoir fut donc une belle surprise qui m’a fait passer un très bon moment malgré certains éléments un peu rébarbatifs. Je suis curieuse de découvrir le tome 2.


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  • "Race et histoire" est un livre de Claude Levi-Strauss.

     

    4e de couverture :

    Dans ce petit opuscule, rédigé en 1952, Claude Lévi-Strauss, qui n'est pas encore un anthropologue renommé, nous livre sa conception du fait culturel. Sans polémiquer, le texte renverse bon nombre d'idées reçues : l'illusion ethnocentrique selon laquelle l'humanité s'arrête aux portes de sa propre culture est partagée par tous les peuples ; l'idée de sociétés primitives suppose la croyance naïve en un progrès général de l'humanité au nom duquel certaines civilisations sont jugées en avance sur d'autres. Quant à la notion de race, contestée par la biologie génétique, elle n'a pas davantage de pertinence pour l'anthropologue qui raisonne sur des cultures qui ne sont jamais homogènes du point de vue ethnique. Ce que l'auteur met finalement en question, à travers ces quelques pages, c'est le discours humaniste de l'essence humaine. Pour l'anthropologue, il n'y a pas une humanité mais des peuples, qui n'existent que par les diversités qui les distinguent. Une belle leçon de relativisme culturel. --Émilio Balturi

     

    Race et histoire

    Avis :

    Il est difficile pour moi de donner un avis sur ce genre d’ouvrage. Encore plus quand l’auteur est quelqu’un comme Levi-Strauss !

     

    Pour une critique plus complexe de ce livre, je verrai dans 10 ou 15 ans. Là, mes connaissances ne sont pas suffisantes. J’avoue que j’ai un peu de mal à tout comprendre. Ce n’est pas toujours facile d’aborder les écrits d’une telle « légende ».

     

    Quoi qu’il en soit, cet ouvrage est vraiment intéressant. Pour comprendre le racisme, il faut comprendre la culture de l’autre.

    L’auteur propose ici des réflexions sur les cultures, leur place les unes vis-à-vis des autres, les évolutions possibles de ces dernières. Bien que parfois les choses soient un peu compliquées à saisir, j’avoue avoir assez apprécié les idées développées.

    Je pense que mes soucis de compréhension viennent du fait que je suis encore une grosse novice dans le domaine de l’ethnologie/éthographie et dans l’anthropologie. Cependant, je pense que même avec de faibles connaissances, on peut aborder ce livre.

     

    Je vous invite donc à le lire (il n’est vraiment pas long).

     

    Juste au passage : il y a quelques fautes de frappe…


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  • "Le sommet des Dieux T.01" est un manga de Jiro Taniguchi pour le dessin et Baku Yumemakura pour le scénario.

    Synopsis :

    Un manga à vous couper le souffle! Dans une petite boutique népalaise, Fukamachi tombe sur un appareil photo qui pourrait bien être celui de George Mallory, le célèbre alpiniste qui fut le premier à essayer de vaincre l'Everest. Mallory disparût avec Andrew Irvine, lors de cette ascension en 1924, sans que l'on puisse savoir s'ils sont parvenus au sommet. Et si c'était seulement lors du chemin du retour qu'ils avaient eu cet accident fatal? Cela changerait l'histoire de l'alpinisme! C'est sur cette passionnante question que s'ouvre le chemin initiatique de Fukamachi qui sera amené à faire la rencontre de figures hautes en couleurs. Le dépassement de soi, l'aventure, la passion de la montagne sont les leitmotivs de cette formidable aventure signée Jirô Taniguchi!

    Le sommet des Dieux T.01

    Critique :

    Un manga vraiment très prenant.

     

     

    Je dois bien avouer que ça fait du bien de parcourir un manga avec un style « assez réaliste ».  Que ce soit dans les personnages ou pour tout le reste, cela a été un moment de plaisir.

     

    Pour ce qui est de l’intrigue, j’avoue qu’elle n’est pas énormément développée dans ce premier tome. Mais cela n’a rien de gênant. Tout au long de l’ouvrage, on découvre des histoires d’hommes très poignantes ! Les personnalités sont très bien travaillées.

     

    Quand on parle d’alpinisme, c’est qu’on pense surtout à l’Europe et à la chaine himalayenne. On oublie vite que le Japon est un pays reste entièrement recouvert de montagnes. Cela a donc été pour moi une double découverte. L’alpinisme est un domaine que je ne connaissais pas du tout.

     

    Un manga qui a eu droit à un travail de fond énorme ! Tout au long du récit, on sent que le scénariste maitrise son sujet ! Une partie des faits relatés est d’ailleurs véridique : Georges Mallory et Andrew Irvine ont disparu en 1924 alors qu’ils tentaient d’atteindre le sommet de l’Everest. Malheureusement, ils ne sont jamais revenus et on ignore s’ils sont parvenus à leur but… Il faudrait retrouver leurs appareils photo…

     

    Un manga vraiment plaisant. J’ai hâte de savoir la suite pour savoir comment l’intrigue de base va évoluer et en apprendre plus sur les hommes de cette histoire.

     


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  • Comme n’importe quelle blogueuse, je reçois de temps en temps des commentaires sur mon blog. À 99,99 % des cas, cela me fait plaisir. Oui, je suis heureuse que ces gens passent quelques instants sur mon blog, lisent ce que j’écris et échangent avec moi.

    Jusqu’à maintenant, je n’ai vraiment jamais eu à me plaindre. Il y a bien eu quelques personnes qui laissent des commentaires pour leurs autopromos, mais ce n’est jamais bien méchant (même quand il n’y a même pas un bonjour).

     

     

    Hier, j’ai donc eu droit à mon vrai premier commentaire désagréable ! Bon, soyons honnête : comparer à ce qui s’est vu et lu sur d’autres blogs, c’est vraiment un petit message de rien du tout.

    C’est avec plaisir que je vous le fais partager : « Vu les nombreuses fautes d'orthographe qui émaillent votre article on comprend que vous soyez imperméable à un livre intéressant bien écrit et documenté. Il n'est que de voir vos goûts en matière de lecture pour comprendre que des livres culturels vous dépassent ». (au passage, j’ai corrigé ses fautes de frappe).

    Ce commentaire fait suite à un article d’un livre que j’ai lu il y a longtemps.

    Décortiquons un peu ce message.

     

    Alors oui, j’avoue ! L’orthographe et la grammaire ne sont pas mon fort. Je fais beaucoup de fautes. Et encore aujourd’hui, sans mon correcteur, j’en ferai beaucoup plus ! Et à l’époque où j’ai écrit cet article, je n’avais pas ledit correcteur… Donc bon, oui, il y avait probablement beaucoup de fautes !

    Ce commentaire m’aura au moins permis d’aller les corriger.

    Dans la critique du livre, je fais remarquer qu’il y avait beaucoup de fautes. Vu mon nouveau de nullité, si j’en ai vu c’est qu’il y en avait quand même pas mal…

     

    Si la première remarque peut-être justifiée, j’avoue avoir assez mal pris la seconde.

    La personne n’a probablement pas si bien regardé que ça mes lectures. Sinon 1) il aurait remarqué, sur la droite de mon blog, mes lectures en cours où se trouve un ouvrage de Mircea Eliade. Il me semble que cet homme n’est pas le dernier bitnik du coin ; 2) s’il avait parcouru l’ensemble des 10 derniers articles que j’ai posté, il y a un ouvrage d’archéologie.

    Donc les « livres culturels » ne me dépassent pas ! Pour tous lecteurs curieux, je vous invite à découvrir les ouvrages que j’ai critiqués dans la partie « autres lectures ». Vous y trouverez des avis de livres d’histoire, des livres d'ethnologies et d’anthropologie, des biographies… ces livres ne sont pas culturels, assurément.

    Bon, là je vais tendre le bâton pour le faire battre : j’ai abandonné la lecture du livre de Mircea Eliade, cité plus haut, car j’avais du mal à le comprendre. Probablement suis-je imperméable à un bon livre ?

    Ensuite, si la majorité de mes lectures ne correspond pas à ce que d’autres lisent, je trouve ça un peu déplacé de dire que mes gouts seraient mauvais. Surtout que comme beaucoup de gens, je vais acheter des livres dont les sujets ne m’intéressent pas et qui ne sont pas dans mes gouts !

    Ce que je lis en majorité ? Du fantastique, un peu de fantasy et de SF. La fantasy, le fantastique ? De la sous-littérature ? Vous savez surement raisons ! Tolkien, Jules Verne, H. G. Wells, c’est bien connu, sont des auteurs de sous-littératures.

    Enfin, en quoi les articles que je publie sur mon blog sont-ils représentatifs de l’ensemble de mes lectures ? La preuve en est que je ne commente pas l’ensemble des magazines que j’achète. Je viens d’ailleurs terminer le dernier numéro de « Religions et Histoire », soit le n° 49, de mars/avril 2013 et dont le sujet principal est « des animaux, des hommes et des dieux ». Il m’arrive de lire aussi certains magazines d’archéologie et de science (les dossiers de l’archéologie, science et avenir…) et tous autres dont les sujets me paraissent intéressants. Sans oublier mes bulletins de la Société Préhistorique Française.

     

    Bref…

     

     

    Pour m’incriminer un peu plus, j’avoue que je ne suis parfois pas très délicate. J’ai une grande gueule et je dis ce que je pense ! C’est parfois peut-être un peu brutal, voire agressif. C’est vrai que je manque parfois de délicatesse !

    Quand je donne mon avis sur un ouvrage, 1) je ne suis pas là pour brosser l’auteur dans le sens du poil ; 2) je dis ce que j’ai ressenti à ma lecture, je ne cherche pas à faire un commentaire littéraire genre cours de français ; 3) je ne suis qu’une humble blogueuse sans prétention ; 4) à 26 ans, j’ai une culture G assez limitée.

    Dans la mesure du possible, j’essaie de n’attaquer ni l’auteur, ni la maison d’édition. Mais parfois, c’est obligé de faire des remarques. Quand on paie un livre, on a le droit de s’attendre à minimum de qualité. Cela veut-il dire que l’auteur est un mauvais auteur ? Je ne crois pas, surtout quand on a lu qu’un seul ouvrage. Cela veut-il dire que la maison d’édition est moisie ? Je ne pense pas non plus. Que ce soit un auteur ou une maison, ce sont avant tout des personnes. L’erreur est humaine ! La preuve en est que j’ai trouvé une faute de frappe dans un livre de Claude Lévi-Strauss publié dans une grande maison d’édition !

     

    Sans vouloir stigmatiser l’auteur de ce commentaire désagréable, je voudrais juste signaler que ce genre de message n’est ni bénéfique pour son auteur, ni pour le livre dont il pense prendre la défense. Et comme blogueuse, je pense que ce genre de comportement est surtout dommageable pour le lecteur. Quand on se renseigne sur un livre, avoir de bons et mauvais avis permet de se faire une idée de l’ouvrage.

    Or là, le lecteur ne découvrira qu’une remarque désagréable concernant l’auteure de la critique (moi). C’est juste génial ! Moi, ça me donnerait pas envie de découvrir cet ouvrage rien que cette raison.

     

     

    Vous tombez sur un de mes articles en vous baladant sur le net, vous n’êtes pas d’accord avec moi ? Mais tant mieux ! Heureusement que nous ne sommes pas tous d’accord !

    Je vous invite d’ailleurs à le faire savoir ! Mais pas par une remarque qui stipulerait que je serais une grosse conne. PAR UNE CONTRE CRITIQUE ! Genre : moi, je ne suis pas d’accord avec toi parce que… et vous présentez vos arguments !

    De l’échange !

    Surtout que je suis toujours curieuse de savoir pourquoi certaines personnes approuvent mes avis et d’autres non.

     

     

    Voilà ce que je voulais dire à la suite de ce « non incident ». Certes, cela ne m’a pas spécialement fait plaisir, mais il y a eu bien pire sur la blogosphère. Certains(-es) blogueurs(-ses) ont eu des remarques bien plus désagréables et agressives.

    J’invite donc toutes les personnes qui laissent ce genre de mot sur les blogs à revoir leur comportement pour que tout le monde (auteur de livre, blogueur, lecteur) puisse évoluer dans un monde d’échange avec des éléments de critiques construit.

     


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  • "Jurassic Park" est un film de Steven Spielberg avec Sam Neil, Laura Dern, Jeff Goldblum, Richard Attenborough.

     

    Synopsis :

      Ne pas réveiller le chat qui dort... C'est ce que le milliardaire John Hammond aurait dû se rappeler avant de se lancer dans le "clonage" de dinosaures. C'est à partir d'une goutte de sang absorbée par un moustique fossilisé que John Hammond et son équipe ont réussi à faire renaître une dizaine d'espèces de dinosaures. Il s'apprête maintenant avec la complicité du docteur Alan Grant, paléontologue de renom, et de son amie Ellie, à ouvrir le plus grand parc à thème du monde. Mais c'était sans compter la cupidité et la malveillance de l'informaticien Dennis Nedry, et éventuellement des dinosaures, seuls maîtres sur l'île...

    Critique :

    Enfin, j’ai pu voir ce chef d’œuvre au cinéma. En 1993, ma mère m’avait honteusement interdit d’aller le voir (et le pire, c’est qu’elle, elle était allée le voir en  douce avec une amie !). Bref, une décision injuste aujourd’hui réparée !

     

    Si je suis allée le voir, c’est vraiment pour le pur plaisir de voir l’effet au cinéma. Une certaine chaine de TV ayant trouvé malin de le passer au cours de l’après-midi il n’y a pas longtemps. Et ce n’est surement pas pour la 3D que je me suis également déplacée.  Car franchement, comme pour de nombreux films, la 3D est vraiment le gadget qui ne sert à rien et qui augmente le tarif de la place.

     

    Ah que dire de ce film (qui honteusement ne fait pas encore partie de la DVDthèque !)… C’est vraiment un chef d’œuvre… malgré la horde de défauts et de faux raccords qu’on peut lui trouver après un nombre incalculable de visionnages… Il y a de l’action, de la réflexion sur la manipulation génétique et le clonage (c’était d’ailleurs un de mes supports pour mon TPE en terminal sur ce sujet), de l’humour ! Beaucoup d’humour ! J’irai presque à dire qu’une phrase sur deux est une réflexion culte !

    La réalisation est impeccable, le tout servi par une musique de John William ! Et c’est du Williams des grands jours ! Les différents thèmes sont immédiatement reconnaissables (pour le plus grand désarroi de mes camarades lors des parties de blind-test).

     

    Y a pas à dire, un animatronique (et non anima-érotique comme le dit l’avocat dans le film) sera toujours mieux réussi qu’une création 3D. Certes, les dinosaures en images numériques sont très bien réalisés (malgré leurs âges), mais la vie qui émane d’un robot est beaucoup plus prenante ! Et du coup augmente le caractère effrayant de certaines bestioles…

     

    Un vrai moment de plaisir pour moi, car c’est vraiment un superbe film que j’ai enfin pu apprécier sur très grand écran et avec un super son !

    Par contre, si vous l’avez loupé, ne pleurez pas… Il n’y a, au final, pas grande différence entre une séance ciné et une séance grande TV/home cinéma. Surtout que la 3D n’a rien d’exceptionnel.


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  • "Bright Star" est un film de Jane Campion avec Abbie Cornish, Ben Whishaw, Paul Schneider.

     

    Synopsis :

    Londres, 1818. Un jeune poète anglais de 23 ans, John Keats, et sa voisine Fanny Brawne entament une liaison amoureuse secrète.
    Pourtant, les premiers contacts entre les deux jeunes gens sont assez froids.
    John trouve que Fanny est une jeune fille élégante mais trop effrontée, et elle-même n'est pas du tout impressionnée par la littérature.
    C'est la maladie du jeune frère de John qui va les rapprocher. Keats est touché par les efforts que déploie Fanny pour les aider, et il accepte de lui enseigner la poésie.
    Lorsque la mère de Fanny et le meilleur ami de Keats, Brown, réalisent l'attachement que se portent les deux jeunes gens, il est trop tard pour les arrêter. Emportés par l'intensité de leurs sentiments, les deux amoureux sont irrémédiablement liés et découvrent sensations et sentiments inconnus. " J'ai l'impression de me dissoudre ", écrira Keats. Ensemble, ils partagent chaque jour davantage une obsédante passion romantique qui résiste aux obstacles

     

    Bande-Annonce :

    Critique :

    De Jane Campion, j’avais adoré « La leçon de piano » et pourtant, c’est une romance. Par contre, je n’ai vraiment pas aimé « Bright Star ».

     

    Techniquement, le film est parfois. Les costumes sont beaux, les décors et les environnements parfaits, un jeu d’acteur sans défaut. Bref, la réalisatrice nous prouve une fois de plus ses compétences.

     

    L’histoire en elle-même n’est pas forcément mauvaise. Après tout, je savais sur quoi j’allais m’engager : une romance contrariée. Cependant, je ne m’attendais pas à autant de mièvrerie ! Surtout qu’il n’y en avait pas dans « La leçon de piano ». Et ça bave, et je t’aime mais c’est pas possible, emmène-moi avec toi, ne me laisse pas ! Vingt ‘Dieux que c’est saoulant !

    C’est encore plus décevant, car la demoiselle de la romance se montre très effrontée et à la langue bien pendue. Je m’attendais donc à une personnalité plus endurcie. J’ai moins été perturbé par le côté mielleux du poète : c’est un romantique (sans le sens du genre littéraire). Donc son comportement se comprend plus facilement.

     

    Un film qui m’aura donc ennuyé, malgré une très belle réalisation. Grosse déception !


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  • "Chamane : Kyss, jeune fille dse glaces" est une monographie archéologique dirigée par Eric Crubézy.

    Quatrième de couverture :

    En juillet 2006, une expédition franco-russe met au jour en Iakoutie, entre le lac Baïkal et le détroit de Behring, une tombe gelée d'une chamane parfaitement bien préservée. Transportée en hélicoptère dans la capitale Iakoutsk, elle fera l'objet d'une enquête scientifique associant médecins légistes, archéologues et historiens. Partant de cette découverte exceptionnelle, les auteurs ont réunis une équipe internationale qui s'interroge sur ce qu'est et ce que fut le chamanisme et qui replace la découverte dans son contexte historique et ethnographique, celui du peuplement de la Sibérie et de sa conquête par les Russes au XVIIe siècle, époque qui vit les Européens se heurter à la Chine et à la Mongolie sur fond de commerce international des fourrures.

    L'étude archéologique de plus de soixante tombes, comportant des gelés et un mobilier extraordinaire, apporte un regard étonnant sur cette région, où les chevaux sont élevés par des températures de -50°C, et sur les hommes qui y habitent, fruit d'une adaptation originale au milieu. La mise en œuvre de technique jamais développées à cette échelle sur le plan international éclaire d'un regard nouveau les relations entre l'Asie centrale et ces confins de l'Asie qui restent, encore aujourd'hui, à découvrir.

    Chamane : Kyss, jeune fille des glaces

    Avis :

    Un livre très intéressant, mais assez dur à lire, même pour une archéologue.

    Cette monographie se compose de trois grandes parties : la première sur la tombe de la probable chamane Kyss Ounouogha, la seconde sur les tombes gelées de Sibérie et la dernière sur le peuple Shaka (les Iakoutes).

    Sur la forme, c’est un très bon livre d’archéologie. Les détails des découvertes sont faits avec précision ; les hypothèses claires et argumentées. Le problème, c’est que le vocabulaire est vraiment trop précis. C’est parfois un peu gênant. Cela rend cet ouvrage difficile à lire. Un public néophyte risque d’éprouver beaucoup de difficulté. Je pense notamment à toutes les informations sur les conditions et les périodes climatiques, ainsi que tout ce qui touche au médico-légal lors de l’étude des corps gelés. Même moi j’ai parfois eu du mal !

    Certains passages sont aussi un peu ennuyeux, comme de nombreuses informations sur l’évolution du climat. Je pense que toute la partie sur la formation des « alaas », bien que nécessaires pour la compréhension de nombreux points, aurait pu être abrégée.

    Quand on est novice dans le domaine de l’histoire de la Sibérie, de sa géographie, des peuples qui y vivent, on a aussi du mal à tout suivre… Une petite connaissance au préalable semble nécessaire pour apprécier pleinement le contenu de ce livre.

    Les auteurs ont pourtant vu la nécessiter de préciser certaines choses, car le livre propose de nombreux encarts pour revenir sur des sujets particuliers (comme la dation au C14 et la dendrochronologie).

    Cet ouvrage est aussi très bien illustré !

    Sur le fond, difficile de donner un vrai avis, car le chamanisme le peuple d’Iakoutie, l’histoire de cette région du monde m’est inconnue. Cependant, ce fut très intéressant !

    Il est intéressant de voir que les Shakas sont des éleveurs de chevaux et de bovins au milieu d’autres populations éleveurs de rennes. Il a y aussi l’étude de l’ethnogenèse de ce peuple qui est passionnante, mais assez complexe.

    Concernant Kyss Ounouogha, car le livre est le sujet principal de ce livre, il est difficile d’avoir des « certitudes » sans connaitre le mode de vie, les croyances et les rites sur ceux qui l’ont mis en terre. Son identification, en tant que chamane, vient aussi des « écrits » des ethnologues du XIXe siècle, ainsi que des découvertes d’autres tombes. Mais là encore, les archéologues restent prudents. C’est là le problème de l’archéo et comme cela est dit, nous sommes les témoins d’un événement terminé. Et si certaines ne nous informent pas sur certains éléments, nous ne pourrions pas les « imaginer ».

    Un livre bien fait, avec un très bon contenu intéressent et complet, mais assez dur à aborder. Cela donne envie d'en apprendre plus !


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  • "Les nécrophiles anonymes T.01 : Quadruple assassinat dans la rue de la morgue" est un roman (une novella ?) de Cecile Duquenne.

     

    Synopsis :

    Népomucène, préposé à la Morgue, mène une vie tranquille et nocturne en compagnie de Bob, vampire d'environ 150 ans d'âge. Lorsqu'il manque devenir la cinquième victime d'un mystérieux assassin, son ami de longue date mène l'enquête. L?immortel est certain qu'une autre créature surnaturelle a commis le massacre.Népomucène reste à ses côtés, inquiet de la tournure des événements. Pour lui, le vampire va au devant du danger ; quel genre d'ami serait-il s'il ne surveillait pas au moins ses arrières ? Au fil des découvertes, sur la nature de l'assassin mais aussi celle de Bob, Népomucène sent que leur relation change?Quadruple assassinat dans la rue de la Morgue est un joyeux mélange d'influences vampiriques modernes et de littérature du XIXe siècle. Au rythme de l'enquête, les clichés sont retournés comme des gants. Car, ainsi que le dirait Bob : « Les humains en savent autant à propos des vampires qu'un organisme unicellulaire sur la mécanique quantique ».

    Quadruple assassinat dans la rue de la morgue

    Critique :

    Un livre qui nous fait passer un bon moment de lecture sans pour autant révolutionner le genre.

     

     

    Ce qui fait la force de ce roman, ce sont les personnages. Même si Bob le vampire reste classique, les autres sont plus proches des « beaufs » que de vrais héros ! Du moins, c’est ce que j’ai ressenti pour Edgar et Népomucène. Et ça, j'ai beaucoup aimé !

     

     

    L’histoire, dans son déroulement, reste très classique sans grandes surprises ni grand rebondissement, mais avec quelques bonnes idées ! Du coup, on suit avec plaisir le déroulement des événements.

    Qui dit bit-lit, dit romance. Ici, elle ne prend pas trop de place et est très bien traitée ! Elle est même très originale ! Sûr ce point, j’ai 100 % adhéré !

     

    Le style de l’auteure est fluide. On rentre très vite dans le texte avec de bonnes descriptions d’ambiance et la mise en place rapide des caractères des divers personnages. Il n’y a rien de superflu. Bref, ça se dévore rapidement.

     

    Un petit négatif pour moi, c’est la sous-représentation des personnages féminins. Il n’y en a qu’une et bien que ce soit une sacrée nana, c’est dommage qu’elle soit si seule. Bon, j’abuse un peu, il y a aussi Miss Cooper qui est rigolote, mais elle n’est pas assez présente à mon gout. On l’oublie assez vite. Ce point est vraiment décevant surtout de la part d’unE auteure.

    S’il devait y avoir un gros défaut dans ce roman, je pense que cela viendrait de l’humour. Pour moi, il est clair que cette histoire partait sur les bases « d’un trip » de l’auteure (on le sent en plus dans les remerciements), mais qu’au final le côté drôle (ou parodique ?) n’est pas assez prononcé malgré de petits éléments bien trouvés !

     

    Un roman agréable qui se lit bien et vite,  avec des personnages sympathiques et originaux, mais dont l’intrigue reste très classique.


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  • "La légende des nuées écarlates T.02 Comme feuilles au vent" de Saverio Tenuta.

     

    Synopsis :

    Les samouraïs n'acceptent pas les instruments de bambou pour leur entraînement, seules les vraies lames, parce qu'elles sont mortelles, peuvent atteindre la vérité. Et l'enseignement d'un guerrier est basé sur la recherche d'un instant crucial, cette étincelle fugitive qui au combat décide de la vie et de la mort. Le coup d'épée unique et foudroyant qui fait s'écouler le sang à terre et emporte la vie dans sa pluie écarlate. Peu importe qui sera le vainqueur et qui sera le vaincu. Seul compte ce moment décisif.

    La légende des nuées écarlates T.02

    Critique :

    Un tome deux tous aussi bien que le premier.

     

    Il n’y a pas à dire, c’est toujours un plaisir de feuilleter les planches de cet ouvrage. Qu’on le lise ou non se régale. Le jeu de couleur entre le rouge et le blanc est sublime et donne beaucoup de force à l’image.

     

    On retrouve encore une fois l’aspect sombre et horrible de la mythologie asiatique.

    L’histoire avance bien, sans temps mort, avec de superbes combats. Les affrontements sont dynamiques et clairs, mais aussi violents. L’intrigue, tout en proposant quelques énigmes, est toujours aussi prenante.   

     

    Les personnages (j’en avais peu parlé pour le tome 1) sont très bien travaillés. La psychologie des divers protagonistes est bien développée. On comprend bien leur inspiration, leur peine et leur colère.

     

    Vraiment une très bonne série. J’ai hâte de pouvoir les deux derniers tomes.


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  • "La légende des nuées écarlates T.01 La ville qui parle au ciel" est une BD de Saverio Tenuta.

     

    Synopsis :

      Les samouraïs n'acceptent pas les instruments de bambou pour leur entraînement. Seules les vraies lames parce qu'elles sont mortelles peuvent atteindre la vérité. Et l'enseignement d'un guerrier est basé sur la recherche d'un instant crucial, cette étincelle fugitive qui au combat décide de la vie et de la mort. Le coup d'épée unique et foudroyant qui fait s'écouler le sang à terre et emporte la vie dans sa pluie écarlate. Peu importe qui sera le vainqueur et qui sera le vaincu. Seul compte ce moment décisif.

    La légendes des nuées écarlates T.01

    Critique :

    Une très belle découverte que cette BD.

     

     

    Lors de cette première lecture, je pense ne pas avoir trouvé de défaut à cet ouvrage.

    Visuellement, cette BD se dévore. Les personnages, les paysages, les monstres, les décors sont travaillés et sont très beaux, le tout servi par un jeu de couleur merveilleux. Les scènes d’actions sont dynamiques.

     

    Le scénario est aussi très plaisant avec des personnages divers et variés aux inspirations différentes et parfois complexes. L’auteur a également su mettre en avant de l’horreur du monde asiatique avec ses monstres.

     L’un des personnages principaux Raido n’a qu’un bras et est borgne. J’avoue que j’apprécie de voir, pour une fois, un guerrier avec un handicap. C’est assez rare dans les œuvres qu’elles soient littéraires ou cinématographiques. Des personnages féminins très présents et très bien travailler bien qu’elles ne soient pas des guerrières.

    L’intrigue oscille entre le présent et le passé. Ainsi, on comprend les désirs, les aspirations et les motivations de chacun.

    L’auteur semble aussi assez bien maitriser la culture japonaise avec son théâtre de marionnette, ses monstres, ses costumes, les armes, les masques… Bref, beaucoup de chose qui rendent cette œuvre dépaysante (le trait de dessins aidant).

     

    Vivement la suite.


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