• "La porte des Limbes" est un roman d'Erik Wietzel.

     

    Synopsis :

    Beaucoup de mystères planent sur cette fin de XIXe siècle tourmentée, exsangue et décadente. Aurélien, peintre symboliste surdoué, met son art au service des Jumelles, une entité arrivée sur Terre il y a 4000 ans. Aujourd'hui, en 1891, le moment est venu pour elles de fusionner avec leurs semblables et de créer un passage vers leur monde grâce à trois tableaux. Mais d'autres êtres étranges, les Selenim, s'y opposent, et Jan van der Denckell est un spirite trop à même d'éveiller les forces occultes pour leur être complètement étranger...

     

    La porte des Limbes

    Critique :

    À la fin de ma lecture, j’avoue avoir un avis mitigé sur ce roman.

     

    Ce que j’ai adoré, c’est l’univers et l’ambiance !

    Le Paris du XIXe que nous livre l’auteur est génial : médium, peintre, bas quartier, monde de la prostitution. Bref, notre belle capitale n’a rien à envier à sa rivale anglaise ! Merci à l’auteur pour ce point !

    Ensuite, le contexte historique est bien maitrisé avec quelques petites remarques et détails (citation du journal "l’Aurore", les références à la Commune, l’ambiance antisémite)… Sans oublié les petits passages dans d’autres pays. Les événements en Égypte sont particulièrement bien remis dans l’ambiance de l’époque ! On s’y croirait !

    Les créatures, Selenim, Néphilim ou autre sont très bien maitrisés et offrent une belle originalité. J’avoue aussi que j’ai apprécié la manière dont le « vampire » est traité, même si pour moi on est plus proche du « parasite » que des suceurs de fluides vitaux. Mais encore une fois, le sujet est évoqué de manière originale et plaisante.

     

    L’histoire ne m’a par contre pas trop convaincu. J’ai trouvé la trame très classique et très linéaire. Il n’y a pas de gros rebondissement, de retournement de situation… Le combat final manque de dynamisme…

     

    Les personnages ne m’ont pas inspiré non plus, malgré certains comme La Trinité que j’ai trouvé très intéressant ! J’ai eu du mal à m’attacher à eux… Pourtant, ils sont tous bien différents les uns des autres et qu’il y a un vrai travail sur chacun.

    Une opinion mitigée sur les personnages féminins qui ne sont ni exceptionnels ni mauvais.

     

    Un roman avec un univers et un contexte historique maitrisé et très plaisant (vraiment, j’insiste sur ce point), mais avec une intrigue assez plate et des personnages auquel on ne s’attache guère.  

     

     


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  • "Oblivion" est un film de Joseph Kosinski avec Tom Cruise, Olga Kurylenko et Mogan Freeman.

     

    Synopsis :

    2077 : Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones. Suite à des décennies de guerre contre une force extra-terrestre terrifiante qui a ravagé la Terre, Jack fait partie d’une gigantesque opération d’extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Sa mission touche à sa fin. Dans à peine deux semaines, il rejoindra le reste des survivants dans une colonie spatiale à des milliers de kilomètres de cette planète dévastée qu’il considère néanmoins comme son chez-lui.

    Vivant et patrouillant à très haute altitude de ce qu’il reste de la Terre, la vie "céleste" de Jack est bouleversée quand il assiste au crash d’un vaisseau spatial et décide de porter secours à la belle inconnue qu’il renferme. Ressentant pour Jack une attirance et une affinité qui défient toute logique, Julia déclenche par sa présence une suite d’événements qui pousse Jack à remettre en question tout ce qu’il croyait savoir.

    Ce qu’il pensait être la réalité vole en éclats quand il est confronté à certains éléments de son passé qui avaient été effacés de sa mémoire. Se découvrant une nouvelle mission, Jack est poussé à une forme d’héroïsme dont il ne se serait jamais cru capable. Le sort de l’humanité est entre les mains d’un homme qui croyait que le seul monde qu’il a connu allait bientôt être perdu à tout jamais.

     

    Critique :

    Un film visuellement beau, mais totalement inintéressant.

     

    Je ne vais pas m’étaler sur la critique de ce film qui n’a qu’un but : exalter le courage et l’héroïsme de Tom Cruise, le sauveur du monde et des humains (scientologie, es-tu là ?) (oui, là j’abuse un peu, mais je rappelle que Hubbard, le fondateur de la sciento était à la base un écrivain de SF).

     

    Il y avait peut-être de bonnes idées à la base, mais elles sont très mal maitrisées. Résultat, il y a des choses incohérentes.

     

    Tom Cruise, c’est un peu comme Christian Clavier chez nous. Il joue du Tom Cruise, c'est-à-dire un jeu vide et sans intérêt (ceci dit, Cruise bien dirigé joue très bien, mais ce n’est pas le cas ici).  Tom Cruise n’étant plus tout jeune, donc plus tellement physiquement sexy, on remarquera bien que jamais on ne voit le torse nu du héros, alors qu’on voit assez bien la rouquine nue…. (oui, le film était tellement chiant que j’ai cherché tous les défauts).

    Le personnage lui-même est sans intérêt.

     

    Je ne parle même pas des personnages féminins qui sont d’une passivité pitoyable, pire que deux pots de fleurs conçus pour embellir le héros. Dans le genre, on ne sert à rien et en plus, on vous présente un « affrontement » de bonne femme pour bien montrer « à qui est l’homme », on est dans le pire du pire !

     

    L’histoire ? Prévisible ! Il n’y a, pour ma part, aucun rebondissement ! Aucune surprise ! On y retrouver tout un tas de clichés ! Et surtout, tout est fait pour mettre en avant Cruise ! Et puis, c’est l’amour qui sauvera la Terre et l’Humanité !

    Pour empirer les choses, il y a une pâle copie d’un passage de SW épisode 4 ! Mais Tom Cruise n’est pas Harrison Ford, la rouquine n’est pas Chewbacca, et le Tet une pitoyable reproduction tétraédrique de l’Étoile Noire ! Bref, minable !

     

    Il y a quand même de bonnes choses. Une esthétique assez agréable, une musique pas mauvaise, mais peut-être mal adaptée aux images… un beau blond… Morgan Freeman même s’il ne sert à rien, mais j’aime bien Morgan Freeman…

     

    Bref, un film mal maitrisé sans intérêt, bourré de cliché ; avec des personnages féminins pitoyables (on a le bon exemple de la femme-potiche) ; et surtout sans intérêt !

    À éviter !  

     


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  • Dracula Origin est un jeu d'aventure développé par Frogwares de type point & click à la troisième personne.

     

    Dracula Origin

    Une fois n’est pas coutume, je vais parler d’un jeu vidéo auquel j’ai joué. Je ne suis pas une « gameuse » mais juste une joueuse. Mon but ce n’est pas d’éclater un score ou vivre des sensations fortes ou je ne sais quoi, mais juste de prendre du plaisir à jouer. De plus, je n’y connais rien en réalisation de jeu, de design ou de tout ce que vous voulez, donc ce sera une critique assez simple.

     

    J’avoue donc avec été un peu déçu par ce jeu parce qu’il se finit trop vite!!!!! Même pas deux petites soirées de jeux. Bon OK, j’ai parfois un peu utilisé la soluce (surtout quand j’étais perdu). Mais quand même ! Et en plus, mon pauvre vieux PC (8ans !) ramait un peu parfois !

    On a rarement à faire à des intrigues « croisées » (genre : tu dois aider un tel pour pouvoir obtenir de machin un truc qui te permettre de délier la langue de bidule). Du coup, on avance très vite. Surtout que les environnements (Londres, Égypte et Transylavnie) ne sont pas vraiment des mondes ouverts.

    L’histoire est assez classique : Dracula veut se farcir Mina, mais Van Helsing ne le laissera pas faire. On incarne le célèbre professeur, docteur, philosophe et cie pour tenter de sauver la pauvre Mina mordue par le vilain vampire. On partira donc en Égypte pour tenter de stopper le comte qui souhaite acquérir un livre maléfique, on entrera par effraction dans un monastère viennois corrompu par les forces du mal et où les moines sont devenus des satanistes cannibales (maman, au secours, j’ai peur), on ira tuer du buveur de sang sur les terres de Transylvanie.

     

     

    Les intrigues dans les différents environnements sont pourtant très bien. Certaines sont simples (même trop simple) et d’autres plus complexes. Par conte, j’avoue que les plus « chiantes » sont celles où tu ne sais pas quoi faire. C’est assez souvent dans les clic & points que tu te retrouves devant des énigmes sans savoir quoi faire… Mais bon, un petit coup dans la soluce et c’est résolu. Genre : comment tu sais qu’il faut casser une statue de sphinx (qui est dans l’inventaire) pour en tirer un papyrus alors que la statue n’est pas fissurée !

     

     

    Niveau réalisation, je trouve que le jeu à quelques défauts. Van Helsing a un vrai balai dans le c**. Ceux qui ont fait ce jeu sont ceux qui avaient réalisé les derniers épisodes de Sherlock Holmes, et ça se voit ! Je ne dirai pas que Van Helsing c’est Sherlock en blond, mais pas loin quand même.

    Les cinématiques sont bien. Par contre, les animations des personnages et des environnements laissent un peu à désirer… Cependant, c’est tout de même assez fluide (même avec mon PC qui ramait).

    Les meilleurs points du jeu, c’est les ambiances et les environnements qui sont sublimes ! Y a pas à dire : le cimetière de Londres est flippant, le château du comte est gothique et démonique à souhait ! Pourtant, certains éléments font vu et revu, mais ça marche toujours.

     

     

    Dracula Origin est un jeu très beau visuellement parlant, qui à quelques soucis d’animations et qui se terminent bien trop vite ! Cependant, j’ai passé un très bon moment.


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  • "Les vacances de Jésus & Bouddha" est un manga de Hikaru Nakamura.

     

    Synopsis :

    Après avoir œuvré au bonheur de l'humanité pendant 2000 ans, les deux amis décident de prendre quelques vacances en louant un petit appartement sur Terre. Ils vont découvrir un mode de vie bien éloigné du paradis et vous offrir un regard inédit sur notre quotidien. Vous apprendrez ce que ressent Jésus quand on le prend sur Johnny Depp, ou ce que pense Bouddha de ces statues à son effigie, qui ont tant de succès dans les magazines de décoration.

     

    Les vacances de Jésus & Bouddha, T.01

    Critique :

    Cela faisait longtemps que j’avais envie de découvrir ce manga. Je m’attendais à quelque chose de drôle et léger. Et je n’ai pas été déçu.

     

    Ce manga n’a rien de sérieux. Jésus et Bouddha sont un peu à la masse du monde réel, sans pour autant en être complètement déconnectés.

     

    Pas toujours facile pour moi d’appréhender le comportement ou les aspirations de Bouddha, car je ne connais pas beaucoup ce personnage, son culte, sa vie, son œuvre.

    Par contre, j’avoue une certaine tendresse pour Jésus, qui est d’ailleurs assez beau gosse (il est pris pour Johnny Depp par des lycéennes dans le premier chapitre). Il est un peu gauche, dépensier et aime bien s’amuser. J’ai hurlé de rire quand Bouddha essaie de lui apprendre à nager, et que, par peur, il ouvre les eaux de la piscine (comme Moïse).

     

    L’auteur a su placer des petits détails intéressants, comme la couronne d’épines de Jésus qui peut le faire saigner quand il est angoissé ou qui fleurit quand il est content. Pareil pour Bouddha qui s’illumine dans diverses circonstances. Bref, cet ensemble donne une vraie touche de fraicheur et d’humour.

     

    Le coup de crayon est sympathique et agréable. Les cases et les pages ne sont pas trop surchargées, ce qui rend la lecture très légère.

     

    Un manga bien sympathique qui m’a beaucoup fait rire ! Je lirai avec plaisir la suite des péripéties de vacances de Jésus et Bouddha.


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