• "La voix des Oracles, T.01 : Thya" est un roman d'Estelle Faye.

     

    Synopsis :

    La Gaule, au début du cinquième siècle après Jésus-Christ.
    Cerné par les barbares, minés par les intrigues internes et les jeux malsains du pouvoir, l'Empire romain, devenu chrétien depuis peu, décline lentement.
    Dans une villa d'Aquitania, perdue au milieu des forêts, vit Thya, seize ans, fille du général romain Gnaeus Sertor. À cinq ans, elle a manifesté pour la première fois des dons de devin. Mais dans l'Empire chrétien, il ne fait plus bon être oracle, et à cause de ce secret qu'elle doit garder, Thya est devenue une adolescente solitaire, à l'avenir incertain.
    Lors d'une des visites en Aquitania, Gnaeus tombe sous les coups d’assassins à la solde de son fils Aedon qui souhaite s'emparer de son siège au sénat. Il est ramené à la villa entre la vie et la mort et Thya cherche dans ses visions un moyen de le sauver. Son don lui permet d’apercevoir la forteresse de Brog, dans les montagnes du nord, là où, autrefois, Gnaeus a obtenu sa plus grande victoire contre les Vandales. Elle comprend alors qu'elle doit s’y rendre et s’enfuit dans la nuit.

    Sa route sera pavée de rencontres, Enoch, un jeune et séduisant barbare, ou encore un faune, un être surnaturel issu du monde païen, et Thya va évoluer et découvrir un monde en mutation qui n'est pas exactement celui que lui décrivait son père…

     

     

    Avis :

    Un roman jeunesse que j’ai beaucoup aimé.

     

    J’avoue que je suis d’humeur faignasse et j’aurai presque envie de me limiter à dire : ce livre est vraiment super. Point. Mais bon, ce ne serait pas sympa pour le livre et pour l’auteure (qui est fort sympa au passage).

     

    Alors que dire ? Ça risque d’être décousu (voilà ce qui arrive quand on met trois plombes à faire une chronique).

    Déjà, j’ai beaucoup aimé le personnage de Thya. Des gamines comme ça, il en faudrait plus dans les romans. Bien que cachée et protégée par son père, elle n’hésite pas à se sauver quand ce dernier est à l’agonie : elle sait sa vie en danger. Et tout le long du livre, elle ne subit pas les événements bien qu’elle sache se laisser guider quand il le faut. Elle sait prendre des décisions et se montre entreprenante.

    Pour rester sur les personnages, le livre nous en présente une belle palette. J’avoue une petite touche affective pour Enoch qui est à mi-chemin entre le héros et l’antihéros. De plus, j’ai trouvé ça très intelligent d’en faire un maquilleur : non seulement je suis sûre que ça jouera un rôle dans les prochains tomes, mais j’ai trouvé ça très original. En effet, on montre peu les petits métiers du monde romain.

     

    L’auteure a bien travaillé son univers. Je ne pourrais pas forcément dire grand-chose sur l’aspect historique vu que ce n’est pas une période que je maitrise. Mais on sent que le travail de recherche est là.

    Là où j’ai été ravie, c’est dans le cadre mythologique. L’auteur sait habillement mélanger les mythologies romaines, grecques, celtiques et étrusques. Que du bonheur pour mon petit cœur.

     

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’intrigue est menée tambour battant. Pas une minute pour souffler. Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce livre, c’est que les intrigues personnelles se mêlent à l’intrigue principale sans que celle-ci en souffre.

    La plume de l’auteur est vive et rythmée. Perso, j’ai peu ressenti de passage superflu : l’ensemble est bien maitrisé.

     

    Vous voulez un point négatif ? Il y en a un, mais il n’étonnera personne (surtout si on me connait). Même si elle est assez bien faite, la romance… pfff… je trouve que c’est toujours hyper rapide. Les gens se rencontrent, ne s’apprécient pas, mais très vite ils ont envie de s’embrasser… pfff… et ils le font en plus… bref… je pense franchement que cet aspect aurait pu, non pas être évincer, mais plus étirer…

     

    Malgré ce petit point noir (Enoch, apporte ton maquillage !), j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre qui flirte entre l’historique et la fantasy.   

    Hâte de lire la suite !

     

     


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  • "A la pointe de l'épée" est un roman d'Ellen Kushner.

     

    Synopsis :

    Richard Saint-Vière est le plus fameux des tueurs des Bords-d'Eau, le quartier des pickpockets et des prostituées. Aussi brillant qu'impitoyable, violent à ses heures, ce dandy scandaleux gagne sa vie comme mercenaire en vendant ses talents de bretteur au plus offrant, sans trop se soucier de morale. Mais tout va se compliquer lorsque, pour de mystérieuses raisons, certains nobles de la Cité décident de se disputer ses services exclusifs ; Saint-Vière va dès lors se retrouver au cœur d'un inextricable dédale d'intrigues politiques et romanesques qui pourraient bien finir par lui coûter la vie... Au-delà du roman d'aventures mâtiné de mélodrame, au-delà de l'hommage savoureux rendu à Dumas et aux grands récits de cape et d'épée, À la pointe de l'épée est une œuvre forte, profondément dérangeante, sur la nature de la réalité et la moralité de la violence. Une inoubliable galerie de personnages plus grands que nature, désespérés au point de tout risquer.

     

     

    Avis :

    Un roman qui ne m’a pas emballé.

     

    J’adore le genre de cape et d’épée, ses actions, son panache… mais visiblement, pour les romans, j’ai du mal. Après Triumpf qui m’avait déçu, voilà un autre livre du genre qui n’a pas su me convaincre.

     

    C’est lent… Il ne se passe pas grand-chose dans ce livre où les intrigues priment sur les affrontements à l’épée (et vu le titre, c’est assez décevant). Alors, je vais ne pas dire que j’avais tout vu venir, mais vraiment, j’ai trouvé que les intrigues manquaient un peu de profondeurs et de punch. Je n’ai pas été emballée par les enjeux.

    Bref, l’ensemble de l’histoire ne m’a pas passionnée.

    Je regrette aussi le monde de duel et de combat, de courses-poursuites et de tout ce qui fait le panache de ce type de récit. Bref, ça manque d’aventure !

     

    Les personnages sont sympathiques et on s’y attache assez bien même si aucun n’est vraiment mémorable. Je regrette peut-être qu’il n’y ait pas eu plus de personnages féminins, mais ces dernières tiennent bien la route.

    Il y a un peu de romance dans ce livre. Et une romance homosexuelle ! Si c’est, certes, une très bonne chose et j’avoue que cela m’a beaucoup plus sur le papier, mais en réalité… Bin un couple hétéro, c’est souvent chiant… et bien un couple homo c’est pareil ! Bref, nos deux amoureux sont pénibles, surtout Alec que j’aurai bien égorgé moi-même.

     

    Cela me permet de rebondir sur ce que j’ai vraiment apprécié dans ce livre. Nous sommes dans un livre de fantasy : pourquoi se coller au modèle sexiste de notre monde et d’une époque donnée ? Ici, l’auteure fait fi de cela en ce qui concerne la sexualité. L’homosexualité ne pose pas de problème. Ou du moins, rien ne laisse entendre que c’est « un problème » pour les gens.

    Bref, un très bon point pour ce livre, surtout quand on sait qu’il date de 87 ! (si ça se trouve, je n’étais même pas née à sa sortie !)

     

    J’ai assez aimé l’ambiance et l’univers de ce roman. Le petit côté renaissant est vraiment sympa et on sent que l’auteure a réfléchi à de très nombreux points de son univers même s’ils ne sont pas forcément très mis en avant (commerce, agriculture).

    Beaucoup d’éléments font d’ailleurs référence à la France (les Bords d’Eaux).

     

     

    Malgré quelques bons points, je n’ai pas été convaincu par ce roman qui manque de dynamisme.

    Dommage.

     

    : p je ne sais pas si je dois ou non remercier Estelle Faye qui m’a fait découvrir ce titre et qui m’avait bien alléché avec.

     


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  • Comme l'année dernière, je suis bénévole pour le Festival Rue des Livres qui se tiendra dès demain et dimanche à Rennes au Complexe sportif des Gayeulles (près de la patinoire Le Blizz), 8 avenue des Gayeulles. L'entrée est gratuite !

    Le thème de cette année est "Histoire d'en rire". J'espère donc me fendre la poire durant ces deux jours !

     

    Je vous invite par ailleurs à venir passer un bon moment avec la horde d'auteur.e.s invité.é.s et la ribambelle de bénévoles, les conférences et toutes les activités possible de faire autour du festival !

    Je vous mets le propramme ici

     


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  • "Sable Noir : Vampyres" est une anthologie avec Brigitte Aubert, Caryl Ferey, Thierry Jonquet, Pierre Pelot, Ann Scott et Colin Thibert.

     

    Synopsis :

    C'est un village perdu au bout de la route. Un endroit paisible... Mais, à Sable Noir, la nuit est lourde d'angoisse et apporte, avec les gémissements du vent, son lot de meurtres et d'atrocités. Une maison au sommet de la colline, une soirée mondaine, une famille ordinaire... et d'étranges créatures au visage livide, à la grâce inquiétante. Six nouvelles déploient leur charme vénéneux, où les Vampyres sont, plus que jamais, déchaînés.

     

     

    Avis :

    Une anthologie qui ne m’a pas convaincue, mais...

     

    Je n’ai pas vraiment accroché aux six textes de cette anthologie.

    Le principe de cet ouvrage est sympa : une ville – Sable Noir —, une journée spéciale, un vampire. Et six auteurs différents. Le livre faisait partie d’un ensemble qui se composait de deux BD – adaptation des nouvelles — et des films.

     

    Je pense que mon principal souci lors de la lecture de ce livre, c’est que j’avais lu les bandes dessinées il y a quelques années. Donc, j’ai eu un sentiment de redite lorsque je lisais. La lecture n’a donc jamais été très passionnante. D’ailleurs, je n’ai pas fini de lire le dernier texte.

    Après, je trouve que c’est une bonne idée d’avoir demandé à des auteurs qui ne font généralement pas de SFFF (hormis Pelot) de se pencher sur le sujet du vampire. Le résultat sort des sentiers battus des romans fantasy (pour ne pas dire fantastique).

     

    Un livre sur lequel j’ai un peu de mal à me prononcer, car je connaissais déjà vaguement les histoires. Mais les plumes des auteurs ne m’ont pas convaincue complètement.

     

     

     


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  • "City Hall T.05" est un manfra de Remi Guerin au scénario et Guillaume Lapeyre au dessin.

     

    Synopsis :

    Le temps est compté pour Jules Verne, Amelia Earhart et Arthur Conan Doyle : il ne leur reste que quelques jours pour sauver la vie de Pierre Verne et confondre le machiavélique Lord Black Fowl ! Mais comment y parvenir, sans la description du corbeau, qui reste introuvable en ce monde ? Leur seule chance réside peut-être dans les secrets de Victor Hugo… Plus qu’une simple vie, aussi importante soit-elle, c’est l’avenir du monde tout entier qui dépend de cette quête.

     

     

    Avis :

    Heu…

     

    En fait, je ne sais pas trop quoi dire que ce tome 5.

    On continue de suivre les aventures de Jules Verne, de Arthur Conan Doyle et Amelia Eckhart qui cherchent toujours à retrouver la feuille originelle de Black Fowl et ainsi sauver Pierre Verne. Tandis que Houdini poursuit ses recherches pour sortir de « l’autre côté du miroir ».

     

    Ce nouveau tome se lit bien, mais il s’y passe peut-être un peu trop de choses. J’avoue que ça manque un peu de temps mort et j’ai trouvé que l’intrigue n’avançait pas beaucoup.

     

    Les auteurs continuent de développer leur univers où la littérature tient vraiment une très belle place, mais aussi les sciences avec l’arrivée de Tesla.

    J’avoue que j’aime toujours autant ce jeu avec les auteurs mis en scène et dessinés de manière parfois… sympathique (j’irai bien lire du Maupassant moi tiens…Quoi ? on se motive comme on peut !). C’est aussi toujours très sympathique de voir des pontes du genre, comme Tolkien et Lewis, ou encore Agatha Christie.

     

    Voilà pour ce tome. C’est assez bref, mais comme je l’ai dit, je trouve que l’intrigue n’avance pas beaucoup.

    À voir comment se passent les deux derniers tomes.

     


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  • "Gilles et Jeanne" est un roman de Michel Tournier.

     

    Synopsis :

    Comment Jeanne d'Arc, si lucide, au bon sens si fort, a-t-elle pu accepter pour compagnon ce Gilles de Rais dont la monstruosité continue à révolter et à fasciner, un demi-millénaire après son supplice ? À cette question – toujours esquivée ou laissée pendante par les historiens –, Michel Tournier tente de répondre : et si Gilles de Rais n'était devenu un monstre que sous l'influence de Jeanne ? Et s'il avait remis son âme entre ses mains pour le meilleur et pour le pire ? Pour le meilleur : libération d'Orléans, victoire de Patay, sacre de Charles VII. Pour le pire : blessure, capture, procès, condamnation par l'Église, bûcher. Gilles de Rais a suivi Jeanne jusqu'au bout, jusqu'à la sorcellerie, jusqu'au bûcher sur lequel il est monté neuf ans après elle.

     

     

    Avis :

    Un petit livre qui m’a beaucoup plu.

     

    Gilles de Rais et Jeanne d’Arc, deux personnages qui ont l’air si différents. Et pourtant.

    Dans ce petit roman historique, l’auteur montre comment le destin de Jeanne d’Arc aurait pu conduire Gilles de Rais vers le monstre que l’on connait.

    J’avoue que j’ai complètement adhéré à l’idée. Les parallèles sont très bien conçus avec toutes les idées intelligentes qui vont avec.

     

    Pourtant, j’ai du un peu de mal en début de lecture. En effet, j’avais un peu de mal à retrouver le personnage de Gilles de Rais. D’ailleurs, à ce moment-là, je m’étais interrogé sur la vision que Tournier avait pu obtenir de ces recherches sur le Seigneur de Rais et la mienne. En effet, sans être une spécialiste du personnage, les informations à son sujet ont beaucoup évolué depuis l’écriture du livre. La nouvelle biographie de Cazacu apportait une vision nouvelle. Du coup, sans que celle de Tournier soit « mauvaise », peut-être était-elle celle de son époque (lié aux connaissances disponibles). Et moi, la mienne… Bref, paragraphe de digression assez intéressant…

     

    Bref, un court récit qui m’a beaucoup plus. Je ne peux que le recommander à celles et ceux qui aiment le sujet ou qui souhaiteraient découvrir en douceur cet auteur.


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  • "La route de la conquête" est un recueil de nouvelles de Lionel Davoust.

     

    Synopsis :

    En son cœur, en son âme, l’espèce humaine est déséquilibrée. Nous apportons l’équilibre, la durée, la stabilité. C’est juste, et indispensable. C’est notre mission. Mais… que se passe-t-il quand on rencontre un peuple déjà équilibré?

    On la surnomme la Faucheuse. Débarquée trente ans plus tôt dans le sud, la généralissime Stannir Korvosa assimile méthodiquement nations et tribus au sein de l’Empire d’Asreth, par la force si nécessaire. Rien ne semble résister à l’avancée de cette stratège froide et détachée, épaulée par des machines de guerre magiques.
    Parvenue à l’ultime étape de sa route, elle est confrontée à un nouveau continent – un océan de verdure où vivent des nomades qui ne comprennent pas les notions de frontières ou de souveraineté. Elle doit pourtant affirmer l’autorité impériale car, dans le sous-sol de la steppe, se trouvent des ressources indispensables pour Asreth. Mais après une vie de conquête, Korvosa pourrait bien rencontrer la plus grande magie qui soit… et affronter un adversaire inédit : le pacifisme.

     

     

    Avis :

    Un livre que j’ai apprécié, mais…

     

    Houla, jamais facile de parler d’un livre d’une personne qu’on connait. Lionel, si tu passes par là, j’espère que tu ne m’en voudras pas (et ce message fait peur sérieux) !

     

    Vraiment, je crois que je parle rarement du style d’écriture des auteurs. Mais là, je dois bien avouer que je ne pouvais pas passer à côté tant j’ai été scotché. L’auteur parvient à narrer une histoire de manière dynamique tout en y mettant des pensées profondes et philosophiques à presque toutes les lignes. C’est juste impressionnant !

    On sent qu’il y a eu beaucoup de réflexion et de travail pour parvenir à ce résultat qui est assez déconcertant (moi aussi je veux écrire comme ça !!! ouinnnn). Bref, j’ai vraiment adoré !

     

    Toutes les histoires de ce recueil se passent dans le même univers à des moments différents de son histoire. Certains m’ont plus plu que d’autres.

    Je crois que mon coup de cœur va pour « Bataille pour un souvenir ». J’ai adoré le concept de ces guerriers qui sacrifient leur mémoire pour avoir plus de force au combat. De plus, sa position dans le livre a bien été réfléchie. Et cela lui donne encore plus de force, surtout après la lecture d’« Au-delà des murs » ! On ne peut que se féliciter des choix et placement des nouvelles dans le livre.

     

    Même si des nouvelles comme « La route de la conquête » ou « Le guerrier au bord de la glace » m’ont moins emballée pour ce qui est des histoires, je dois bien avouer que les idées développées par l’auteur sont toujours très intéressantes. Le prisme de la guerre est utilisé avec une grande intelligence : on ne tombe pas dans le militarisme primaire ; l’auteur apporte toute une réflexion sur ce qu’est la guerre, ses finalités, son moyen et méthodes, ses relations aux autres (populations, individus)… Mais pas que.

     

    J’aime les éléments ethnologiques des nouvelles de ce recueil. On sent que l’auteur maitrise la création de monde et de société, avec qualités et défauts, philosophie et conception du monde. J’avoue que sur cet aspect, c’est « La fin de l’Histoire » qui m’a le plus transporté. Surtout que la forêt vierge impénétrable, je connais bien et que j’ai pu y reconnaitre les problèmes.

     

    Si j’ai adoré les idées, les peuples et leurs modes de vie, j’avoue que j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’univers. J’ai du mal à accrocher avec les méca et leurs fonctionnements. Mais c’est plus une question de gout et de sensibilité qu’autre chose.

    Même si l’auteur use de cela avec une grande intelligence, j’avoue que la guerre n’est pas un sujet qui me plait particulièrement. Du coup, ce n’était pas toujours facile d’être dedans.

     

    Et un petit mot sur la couverture qui est quand même vachement classe !

     

    Quoi qu’il en soit, c’est un recueil de nouvelles que j’ai beaucoup apprécié.

    J’espère que j’aurai le plaisir de lire d’autres ouvrages de cet auteur (louche sur Port d’Âme dans sa bibliothèque).

     

     
     

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  • "Star Wars : Manuel du Padawan" est un livre jeu.

     

    Présentation :

    Pénétrez dans le Temple Jedi et suivez le parcours initiatique qui vous ménera du rang de Padawan à celui de Maître Jedi. Répondez aux quiz, résolvez les énigmes, identifiez les uniformes ou les vaisseaux... 100 épreuves pour aiguiser vos sens, pour connaître les planètes et les espèces qui les peuplent, pour maîtriser votre environnement et ainsi parfaire votre formation de Jedi. Le premier manuel à destination des Padawans de toutes les galaxies !

     

     

    Avis :

    Une grosse déception.

     

    Mais commençons par les bonnes choses. C’est un beau livre. La couverture en partie en relief est splendide et j’aime beaucoup l’aspect jaunâtre/manuscrit du papier à l’intérieur.

     

    Mais pour ce qui est du contenu, c’est une tout autre paire de manches.

    Après avoir fait toutes les activités, je me suis posé la question : quel public vise ce livre ? Des fans de Star Wars, bien sûr. Il faut avouer qu’un non-fan ou un léger connaisseur aura parfois du mal à y trouver son compte. Mais plus que le fan ou non fan, c’est l’âge du public qui m’interroge.

    C’est un manuel de Padawan, donc en théorie pour un public plutôt jeune. Mais j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de test, de jeux ou encore de devinettes qui demandaient des connaissances très poussées sur l’univers de SW. Des connaissances que l’on ne peut acquérir que grâce au « nouvel univers étendu ».

     

    Mais il y a pire que ce problème de public visé : il y a les erreurs, dont une dans le QCM final ! Ce qui fait qu’il est impossible d’avoir toutes les bonnes réponses (la preuve en photos).

     

    Star Wars : Manuel du Padawan

    La question (où vous constaterez que je me suis trompée : sachez que Yoda est "normal" et que Maitre Mundi a deux coeurs, il ne me restait qu'une solution)

     

    Star Wars : Manuel du Padawan

    La réponse

    Seulement, ce n’est pas le pire. J’ignore qui sont les concepteurs de ce livre ; j’ignore s’il s’agit d’une traduction, mais dans la partie 2. A, il y a une erreur qui relève du racisme, de la xénophobie, je ne sais même pas quel terme utiliser. Je m’explique.

    Le jeu consiste à relier des « animaux » à leur planète. Rien de bien méchant me direz-vous… si ce n’est que 6 des 8 « animaux » sont des peuples ! Les Wookies (comme Chewbacca) ou encore les Twi’leks (comme Héra dans Rebels) sont désignés comme des animaux. J’ai été très choqué !

    À titre de comparaison avec notre monde, c’est comme si on disait que les Dogons ou les Inuits sont des animaux…

    Si le livre un jeune public, je trouve ça très grave ! Et même pour les adultes, c’est terrible ! Encore plus dans un manuel qui, bien que conçu pour le divertissement, propose de devenir un Jedi…

     

    Pour le reste, les jeux sont sympathiques sans être transcendant.

     

    Une belle déception que ce livre ! Le plaisir du jeu a été occulté par les défauts.

    D’ailleurs, je recommanderai aux parents de ne pas se procurer cet ouvrage vu les messages bizarres que l’on y trouve…

     


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  • "Les moomins sur la riviera" (en VO "Muumit Rivieralla") est un dessin animé de Xavier Picard avec les voix française de Emmanuel Garijo, Céline Ronté, Anne Plumet, Pascal Casanova, Bernard Alane, Dorothée Pousséo.

     

    Synopsis :

    La famille Moomins s'engage dans une aventure par delà les mers et arrive à La Riviera, luxuriante station balnéaire. Très vite, Snorkmaiden s'éprend d'un playboy local, Moomin découvre la douleur de la jalousie, Pappa devient l’ami d’un aristocrate et adopte la particule « De Moomin », et Mamma se désole de voir les siens renier leurs valeurs. D'ordinaire unis et solidaires, les membres de la famille Moomins se déchirent, mettant ainsi en péril leurs relations.

     

     

    Avis :

    Un film d’animation qui ne m’a pas convaincu.

     

    Je garde un assez bon souvenir du dessin animé de mon enfance (dont le générique est toujours une source de réconfort dans les moments de déprime) et j’étais donc hyper heureuse de voir ce dessin animé.

    Hélas, je n’ai pas été convaincu.

    Avant toute chose, je n’ai jamais eu le plaisir de lire les livres de Tove Jansson, donc je ne ferai pas de comparaison avec ses ouvrages.

     

    Je pense que ce qui pêche le plus dans ce film, c’est le scénario parfois un peu brouillon. En effet, il y a des passages donc on se demande vraiment ce qu’ils font là, des personnages (comme le chat des pirates) qui apparaissent et disparaissent aussi vite que la lumière et sans que leur présence ait apporté quelque chose…

    J’avoue que j’ai aussi trouvé un très gros décalage avec le début et les pirates puis avec le voyage vers la riviera. Les deux éléments s’accordent assez mal à vrai dire.

    C’est assez dommage, car il y avait de bonnes idées.

    Il y a quelque chose qui m’a aussi gêné, mais je ne sais pas si ça doit être positif ou négatif. En effet, j’ai trouvé que le film manquait un peu de « moral ». Alors je ne voudrais pas qu’on s’imagine que j’aime les grands dessins animés moralisateurs « genre, ce n’est pas bien de faire ci » ou « il faut toujours écouter ces parents ». Mais il est vrai qu’une petite leçon, une petite nuance à tirer peuvent avoir du bon pour le jeune public. Or, dans notre cas, je n’arrive pas à savoir si c’est une bonne chose cette absence de « moral » (ou leçon, c’est moins réac comme terme non ?) ou si c’est un manque. Je dis ça parce qu’il y a quand même des choses qui auraient mérité quelques « nuances ».

    Je pense par exemple au marquis de Montgaga – riche aristocrate — qui rêve d’une vie d’artiste et de bohème. Mais quand il goute à cette vie, il réalise que cette vie n’est peut-être pas pour lui… mais entre une vie de riche insipide et face et une vie de bohème, il y a peut-être un juste milieu non ?

     

    Mais je crois que la chose qui m’a le plus choqué, c’est la relation de Moomin et de Snorkmaiden. C’est quand même super malsain. Entre Moomin qui devient jaloux (il va presque jusqu’à menacé Snokemaiden !) et Snorkmaiden qui se n’a jamais l’air de réaliser quelle tension elle créait entre Moomin et son play-boy… surtout que jamais, même à la fin, on n’a jamais l’impression que Snorkmaiden se rend compte de ce qu’elle fait.

    J’ai vraiment eu un problème avec ce personnage de Snorkmaiden. Elle aurait pu être intéressante (genre la jeune fille attirée par la jet-set, mais qui finit par s’en lasser, qui découvre la superficialité de la chose), mais hélas, elle est creuse et ne se pose jamais vraiment de question sur son comportement. On pourrait mettre ça sur le compte de sa naïveté, mais je trouve que ce n’est pas suffisant.

    Et c’est dommage, car Snorkmaiden est capable de se donner les moyens quand elle veut.

     

    Ce que j’ai aimé dans ce dessin animé, c’est l’univers. Je ne peux que me référer à la série de mon enfance, mais j’ai retrouvé visuellement plein de choses. Et j’avoue que c’était super plaisant.

    J’ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Maman Moomins, le seul personnage vraiment sensé de l’histoire. Sa naïveté première est vite dépassée pour se rendre compte de la superficialité des choses. Elle a presque quelque chose d’un Candide éveillé avec sa passion pour le jardin.

    Le personnage de Little My est assis génial ! Un démon cette petite, mais qui n’est pas méchante en fin de compte. Je regrette juste qu’elle ne soit là que comme décors.

     

    Bref, malgré un bon visuel et des idées pas bêtes à la base, ce film d’animation m’a paru assez brouillon et superficiel. Il manque beaucoup de profondeur. C’est bien dommage…

     

     
     
    Petit bonus ;)
     

     

     


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  • "Scotland Yard, T.01 Au coeur des ténèbres" et "Scotland Yard, T.02 Poupées de sang" sont un diptyque de Dobbs pour le scénario et Stéphane Perger pour le dessin et la couleur.

     

    Synopsis T.01 :

    Londres, 1890. L’inspecteur Tobias Gregson est une des valeurs montantes du Yard. Mais sa carrière serait accélérée s’il n’était pas considéré comme un humaniste trop sensible et avant-gardiste, et surtout s’il n’avait pas pour fonction principale d’être le défouloir quotidien de son supérieur Lestrade.

    Alors lorsqu’un transfert de prisonniers ne se passe pas comme prévu, Gregson se retrouve au placard.

    Un blâme qui va vite se transformer en opportunité afin de démontrer sa vraie valeur aux yeux du patron des patrons, le commissionner Fix.

    À la tête d’une équipe atypique réunissant un gamin des rues, ancien informateur de Sherlock Holmes, un médecin psychiatre aux méthodes atypiques ainsi que son étrange assistante, Gregson va faire alliance avec le diable : coopérer avec la pègre londonienne pour traquer deux fous extrêmement dangereux qui ont profité du fiasco de l’opération de transfert pour se volatiliser.

    Deux aliénés mentaux qui vont apprendre aux citoyens de Londres la signification du mot terreur. À leurs côtés, plongez à votre tour au coeur des ténèbres…

    Synopsis T.02 :

    À Londres, les jeunes femmes respirent de nouveau. Elles peuvent enfin sortir sans craindre de rencontrer celui que l'on nommait Carfax : ce tueur fou n'est en effet plus une menace, car il vient d'être mis hors d'état de nuire par les actions conjuguées de Scotland Yard et de la pègre. Malgré ce succès l'inspecteur Gregson et son équipe savent qu'ils doivent mettre la main sur l'autre monstre qui s'est échappé de la prison de New Gate, et qui se cache toujours dans l'ombre. Sa traque finale débute alors que l'alliance entre policiers et malfrats montre ses limites. Renfield, un nouveau cas clinique extrême pour le docteur Seward Un terrifiant buveur de sang ayant régressé de façon quasi-animale après une enfance traumatisée. Un aliéné qui faisait trembler jusqu'à la plus grosse crapule de la prison. Un chasseur solitaire en quête de la seule chose qui puisse lui rappeler sa part d'humanité : les poupées dune enfance brisée.

    Avis :

    Un diptyque sympathique, mais sans plus.

     

    Je crois que ce que j’ai le plus aimé dans cette œuvre, c’est le dessin et son encrage qui donnent de la vitalité et de la noirceur à l’ensemble.

     

    Pour ce qui est du scénario, on ne va pas se mentir, ce n’est pas hyper transcendant. Mais l’ensemble reste sympathique. L’ensemble reste réaliste et c’est peut-être ce qui fait le charme de cette série en deux tomes de chez 1800, où souvent le fantastique règne en maitre. Il fait dire que c’est aussi un peu le principe de cette collection : mélanger des œuvres gothiques, holmésiennes… et parfois réalités historiques.

    Les deux tomes sont complémentaires, mais narrent chacun la traque de deux criminels « légèrement » déranger. Si le premier tome m’a le moins plu – le dangereux psychopathe manquant de profondeur —, le second m’a beaucoup plus intrigué. En effet, j’ai trouvé que l’idée du personnage de Renfield très intéressante, bien qu’elle n’est pas sans rappeler quelques idées mit en place dans le film « Le silence des Agneaux ».

     

    D’ailleurs, le mélange se fait bien ici puisqu’on retrouve ces éléments.

    Je mentirai en disant que je n’ai pas été heureuse de voir le colonel Moran, bien que je n’ai pas accroché à son character design.

    Le mélange des divers personnages et personnages historiques fonctionne d’ailleurs assez bien. Et je pense que c’est ce qui permet à ces deux tomes de bien fonctionner.

     

    Un diptyque que j’ai lu tranquillement, qui reste sympathique, mais qui ne marquera pas les mémoires.

     

     


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