• "Le petite guide à trimbaler de la Fantasy" est un petit ouvrage rédigé sous la direction de Jérôme Vincent et Marie Marquez avec la collaboration d'Eric Holstein et Charlotte Volper. Ont participé à ce guide : Charles Henry d'Avray, Pierre Demetz, Priscilla Duran-Mulas, Marie Le Yannou, Marie Marquez, Leïla Pichoir, Jean Rebillat, Tony Sanchez et Jérôme Vincent.

     

    Présentation :

    La fantasy a littéralement explosé ces dernières années au point qu'il est parfois difficile de s'y retrouver dans cette avalanche de titres et d'auteurs. Ce guide vous propose de découvrir ou de redécouvrir cinquante auteurs phares du genre et d'explorer la fantasy sous toutes ses facettes...

     

     

    Avis :

    Un petit guide bien sympa.

     

    Se lancer dans la lecture de la Fantasy quand on n’y connait rien, ça peut paraitre un peu compliqué surtout que les publications sont très nombreuses. Donc être les sorties récentes et les « classiques », pas toujours facile de s’y retrouver.

    Le petit guide à trimbaler de la fantasy, bien que non exhaustif, permet un premier débroussaillage.

     

    L’ouvrage propose des fiches auteur.e.s avec une courte bio, les ouvrages de référence ainsi que des renvois vers des ouvrages similaires. L’ensemble est assez bien foutu.

     

    Le livre que je possède est une seconde édition et le nombre d’auteur.e.s francophones à presque doubler en comparaison de la première. Mais, au jour d’aujourd’hui, je me demande si un petit guide de ce type ne pourrait pas être entièrement consacré aux auteurs francophones (incluant Belges et Canadiens).

     

    J’avoue qu’en dire plus sur ce titre est difficile, car mes connaissances dans le domaine sont très réduites. Mais les noms et les livres cités circulent régulièrement à mes oreilles : bref, pas d’illustres inconnus au bataillon.

     

    Juste une remarque : dans les livres « si vous avez aimé, alors essayez », il y a un titre dont je trouve la présence… douteuse dirons nous. J’ai lu le livre en question et dans le genre sombre bouse abyssal, j’ai rarement lu pire ! Bref…

     

    Quoi qu’il en soit, c’est un bon petit livre, facile à emporter partout !


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  • "Même pas mort, première branche" est le premier tome de Rois du Monde de Jean-Philippe Jaworsky.

     

    Présentation :

    Je m’appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père. Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s’agit de rois de tribus rivales… Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu’il n’est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés.

    Là-dessus, le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s’est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : mon frère et moi, il nous a envoyés guerroyer contre les Ambrones. Il misait sur notre témérité et notre inexpérience, ainsi que sur la vaillance des Ambrones. Il avait raison : dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril. Comme prévu, je suis tombé dans un fourré de lances. Mais il est arrivé un accident. Je ne suis pas mort.

     

     

    Avis :

    Comment dire…

     

    P*****, ce livre, c’est de la bombe !

     

    Cela fait longtemps qu’on me parle des livres de Jean-Philippe Jaworski et cela fait longtemps que je me disais que je me devais d’en lire un. Bon, j’ai débuté par celui-ci.

    On m’a souvent parlé des livres qui vous foutent une claque dans la gueule. Je n’avais pas encore connu de tel choc. Mais ça, c’était avant. Dans ma vie de lectrice (et d’auteure aussi), il y aura un avant et un après Même pas mort. Le héros du livre n’est pas mort, mais moi, ce livre m’a tué.

     

    Ceci dit, pour la première fois dans ma vie de blogueuse, je me retrouve coincée : je ne sais pas comment chroniquer ce livre. D’ailleurs, je pense que beaucoup de blogs l’auront mieux fait que moi.

    Alors je m’excuse par avance de l’aspect assez médiocre de ce que je vais écrire. Je pense que malgré mes efforts (cela fait bien deux à trois semaines que je réfléchis à cette chronique), je ne pourrai pas vanter comme il se doit les qualités de ce livre !

     

    Dès les premières lignes, on en prend plein la tronche tant l’écriture est puissante. Vraiment, j’avais l’impression d’être ce Grec à qui Bellovèse raconte son récit.

     

    L’organisation du récit est étrange. Bellovèse, vieux, narre donc à un Grec les aventures de sa vie (enfin une partie, car l’ensemble de la narration se tiendra dans les trois [quatre] volumes). Il y a sans arrêt des retours vers le passé (et non vers le futur… oui, je sors). Cela est bizarre, car on se demande souvent où l’auteur veut en venir. Mais l’explication arrive toujours et c’est toujours surprenant. Le coup de l’île des jeunes, je ne l’ai pas vu venir !

     

    Comme archéologue, j’aurai pu vous parler plus longuement du monde celtique que l’auteur nous propose. Hélas, je ne suis pas celtisante et mes connaissances sont très limitées. Ceci dit, il est clair que l’auteur a fait des recherches plus que dignes de ce nom – les gens plus avertis seront ravis de voir l’ensemble des références. En effet, on ne se contente pas de lire une histoire, on évolue dans l’Histoire.

    Dans certains romans, j’ai l’impression que les auteurs nous décrivent un tableau (même s’il y a beaucoup d’action et que le livre est super). Là, on est dans le tableau !

    Ce qui est aussi étonnant dans ce livre, c’est qu’il est assez difficile de dire à quel genre il appartient. De l’historique ? Pas complètement puisqu’Ambigat est un personnage légendaire. Du fantastique ? Il se dégage quelque chose de « merveilleux », mais comment dire si c’est du fantastique ? Et c’est juste hyper plaisant ! Et je me dis que ce livre pourrait plaire à celles et ceux qui n’aiment pas la SFFF.

     

    L’aspect qui m’a le plus époustouflé – parce que je m’y connais un peu – c’est celui des contes, légendes et mythes celtiques. Les amateurs du genre vont se régaler ! Ce n’était que le premier tome, mais j’ai été sidéré par la quantité de références mythologiques, parfois assez flagrantes, parfois plus discrète, présente dans l’ouvrage ! Moi-même, je m’y suis laissé prendre !

    L’île aux Vieilles ne serait-elle pas une référence à Avalon où les femmes (Morgane et ses sœurs) règnent ? Le personnage de Suobnos me paraissait étrange depuis sa première apparition jusqu’à l’arrivée d’un autre personnage : les gros connaisseurs de légendes arthuriennes prendront une baffe en pleine tronche, comme moi. J’ai enragé avec la belle cavalière que les enfants et le vieux sauvageon poursuivent, car je connais la (ou l’une de ?) légende donc je vais ce « qu’il fallait faire ». Et donc je vociférais contre les personnages pour leur « inaction ».

    L’auteur maitrise aussi particulièrement bien les caractéristiques sur le chamanisme ! C’est juste excellent ! Il ne se contente pas d’en parler, il le met en scène de manière royale et somptueuse !

    J’ose me risquer à dire que Jaworski, avec les trois (quatre) tomes, fera ce que Tolkien a fait avec les légendes scandinaves.

     

    Pour finir, je dirais qu’il y a eu deux défauts pour moi dans cet ouvrage.  

    Quatre chapitres pour près de 300 pages  !!! J’ai horreur de m’arrêter au milieu d’un chapitre ! Argh !

    Ensuite, en terminant le livre, j’étais au désespoir : il n’y a pas de bibliographie !!! Normal, me direz-vous, c’est un roman. Mais c’est qu’il y avait tellement de références (surtout en mythologie) que j’aurai voulu les avoir !

    Après, j’avoue qu’il y a des petits points que j’avais relevés, pas parce que c’était mauvais, mais parce que ça m’interpellait. Par exemple, l’auteur utilise le mot « dragon ». Est-ce que ce mot correspond bien à l’époque du récit ? Il a une connotation très médiévale (qui ne pense pas à St Georges et le Dragon). Ou bien encore avec le mot « lémure », terme plus latin – romains — que celte. Non pas que ces deux mots ne correspondent pas à ce que l’auteur veut dire, mais je me suis demandé si cela correspondait bien à l’univers mental celte du récit.

    C’est vraiment pour chipoter !

     

    Bref, j’espère que vous l’aurez compris, ce livre est un p***** de coups de cœur ! Je crois que je n’ai jamais été autant marqué par un livre que par celui-ci (dans sa grande qualité hein, non parce que des bouses qui m’ont marqué, il y en a un paquet). Je me répète, mais il y aura un avant et un après Jaworski.

    Et pour tout dire, j’ai presque peur de lire un autre roman, de peur d’être déçu d’office.

     

    Alors, il n’y a pas à tortiller du cul (pardon pour la vulgarité), mais jetez-vous sur cet ouvrage. Je n’ai pas de top des 50 ou 100 livres à lire dans sa vie, mais je pense que celui-ci mérite d’être lu !

     
     
     
     
     
     

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  • "Le Maître des Ombres" est un roman de Roger Zelany.

     

    Synopsis :

    La Terre avait cessé de tourner. Sa face lumineuse était soumise à la Science, tandis que la Magie gouvernait le royaume de la Nuit. Et Jack le Voleur, le Maître des Ombres, cheminait en silence pour tirer vengeance de ses ennemis.

    Il avait rompu le Pacte et trahi le Seigneur du Haut Donjon. Décapité à Iglès, il était revenu vivant des Fosses aux Immondices de Glyve. Il avait avalé la pierre carnivore et bu le sang du vampire. Il allait édifier son immense pouvoir sur la ruine du Siegneur des Chauves-Souris et de ses affidés: Smage aux Oreilles d'Ane et le Colonel Qui Ne Meurt Jamais, le Borshin et Quazer, le vainqueur des jeux d'Enfer. Mais Jack devait tout d'abord retrouver Kolwynia, la Clé Qui Etait Perdue...

     

     

    Avis :

    Un livre qui commençait bien.

     

    J’avoue que j’étais très contente de lire mon premier Zelany. Et le début de la lecture m’a beaucoup plus. En effet, le style est assez direct, sans trop de fioriture ou de longueur descriptive.

    Le personnage principal Le maitre des ombres me plaisait bien, voleur un peu cynique et un peu moqueur. Et puis voilà, il meurt. Non, je ne spoile pas, c’est dit dans la quatrième de couv'  et il meurt dans les premières pages avant de revenir à la vie.

    Je ne savais pas trop où allait le récit, mais peu importe : le style me plaisait bien.

     

    Mais voilà, au fur et à mesure de la lecture, je n’ai pas réussi à accrocher aux malheurs du Maitre des ombres. Impossible pour moi d’apprécier ce personnage, que ce soit en l’aimant ou en le détestant.

    Les personnages féminins ne sont vraiment pas remarquables...et sont presque inexistants.

    J’ai trouvé l’intrigue un peu fade, car assez classique avec une histoire de vengeance.

    Puis si le style m’avait bien emballé au début, au fur et à mesure, cela m’a gêné : en effet, j’aurai voulu en savoir plus sur ce monde qui est assez intéressant.

     

    Car oui, j’ai trouvé l’univers de ce livre assez sympa : une planète qui ne tourne pas sur elle-même. Une partie reste constamment dans la Nuit et ses habitants possèdent des pouvoirs magiques ; une partie toujours en plein jour où la technologie domine (monde assez proche du notre d’ailleurs). Ces deux univers ne se côtoient pas, les uns craignant les autres.

    Puis il y a le bouclier qui évite que l’une des parties gèle, que l’autre brûle.

     

    Une petite déception pour cette lecture.

    J’espère pouvoir lire autre chose de cet auteur pour essayer de comprendre pourquoi il est une référence.


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  • "Le livre des potions" est un livre de cuisine de Thibaud Villanova et Stéphanie Simbo, avec des photos de Guillaume Czerw, des illustrations de Bérengère Demoncy, un style de Sophie Dupuis-Gaulier et un packaging éditorial de Le BDAG.

     

    Présentation :

    Montez à bord du vaisseau Gastronogeek et plongez dans une aventure culinaire incroyable.

    Le livre des potions est un ouvrage qui explore six univers classiques de la culture geek : la science-fiction, la fantasy, le fantastique, les comics, le manga et les jeux vidéos.

    Plus de 70 recettes créatives et gourmandes (cocktails, milk-shake, smoothies, soupes, sauces, etc.) accompagnées d'astuces de chef et de mixologues autour de 57 références incontournables de la culture geek. De The Legend of Zelda à Star Wars, en passant par Alien, un hommage gastronomique à des références cultes.

     

     

    Avis :

    Un livre de cuisine très beau, mais peut-être plus pour un public de cuisinier que de geek.

     

    Il n’est pas évident de critiquer un livre de cuisine. Là, il s’agit principalement de boissons ou de plats « liquides ». Je dois avouer que je n’ai pu tester de recettes pour cette chronique, à mon grand regret.

     

    Pour débuter, je dois dire que les auteurs nous proposent un très bel objet ! Les photos sont très belles dans de superbes mises en scène.

    L’ouvrage propose donc des recettes de l’univers geek, de la science-fiction à la fantasy en passant par les mangas et les comics. Je pense que tout le monde y trouvera des choses qui lui plairont.

     

    Par contre, bien que je n’ai pas testé de recette, j’ai pu relever quelques soucis dans lesdites recettes. En prenant un exemple complètement au hasard, la bière corrélienne de Star Wars (oui oui, j’ai bien dit au hasard). L’un des ingrédients est un whisky à 53 € la bouteille (la marque du whisky est citée). Bon, pour un mélange avec une bière, j’avoue que ça me gêne un peu… Outre le fait que je n’ai pas les moyens de mettre tant d’argent dans une bouteille de ce genre. Ensuite, l’autre ingrédient est une bière Pale Ale, qui n’est pas une marque, mais un type de bière. La recette précise que c’est une ambrée, or sur le net ce sont majoritairement des bières blondes… Bref, un peu de confusion.

    Là, je cite un exemple, mais sur diverse recette prise au hasard (oui, au hasard) j’ai pu retrouver le même problème pour certains ingrédients.

    Pourtant, les auteurs proposent des « lexiques » à chaque fin de partis afin d’aider pour certaines choses.

     

    D’ailleurs ses index sont assez bien, j’ai trouvé que c’est une aide parfois non négligeable. On sent que les auteurs se sont doutés que ce livre atterrirait dans les mains de cuisinier amateur.   

    J’ai également apprécié qu’ils fassent un petit catalogue des ustensiles nécessaires pour les recettes (shaker, mixeur…).

     

    Il est difficile pour moi d’en dire plus en l’état. Il aurait fallu tester des recettes pour savoir si elles sont réalisables facilement : consignes claires, niveau de difficulté correspondant à la recette…

     

    Ce livre est un très beau livre qui propose des recettes très sympa. Mais hélas, à la lecture des recettes et malgré les « lexiques », j’ai quand même eu l’impression que l’ouvrage s’adresse plus à des gens déjà adeptes de la cuisine plutôt qu’à des geeks qui voudraient se faire des boissons ou plats issus de leurs univers préférés.

     


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  • Parce que j'ai pas beaucoup envie de blogguer aujourd'hui winktongue

     

     

    Vivement le 16 décembre ! A noter que je suis une grande folle et que j'ai déjà mes places pour la première séance en VOSTF mercredi 16 au matin.....

     

    Trailer 3 The Force Awakens


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  • "Le voyage de Saint Brendan" est un récit en anglo-normand de Benedeit, traduit, présenté et annoté par Ian Short et Brian Merrilees.

     

    Présentation :

    Le plus ancien texte narratif connu en langue française (début du XIIe siècle), le Voyage de saint Brendan se range dans la série de pèlerinages fantastiques dans l'Autre Monde, qui a tant obsédé le Moyen Âge celtique. Brendan, moine irlandais légendaire dont le prototype historique vivait au VIe siècle, navigue parmi les îles enchantées de l'Atlantique à la recherche du Paradis terrestre. Le texte-source du poème anglo-normand de Benedeit (Benoît) est la Navigatio sancti Brendani abbatis, qui remonte au ixe siècle, sinon plus loin encore. Les éditeurs présentent ce récit extraordinaire d'exploration et d'aventures dans le cadre d'une odyssée spirituelle, en le situant dans la longue tradition des poèmes de même inspiration, qui de l'Antiquité mène à la Divine Comédie.

    De la production littéraire du Moyen Âge français, le lecteur moderne ne connaît guère que quelques noms et quelques oeuvres, la plupart justement célèbres. Le pari de cette nouvelle collection est de leur donner une plus large diffusion en proposant des éditions remises à jour, assorties de traductions originales et de tout ce qui peut en faciliter la compréhension. Mais il a paru tout aussi important d'associer à ces valeurs établies des oeuvres moins connues, souvent peu accessibles, capables cependant de susciter à leur tour le plaisir de la découverte.

     

     

    Avis :

    Un livre dont je vais avoir du mal à parler.

     

    J’aime les récits médiévaux. J’avais entendu parler des voyages de Saint Brendan dans mon cours de civilisation celtique (quand j’étais encore à la fac, snif). J’étais donc contente de lire enfin une traduction d’un manuscrit.

    Mais ensuite, qu’en dire ? Pas facile.

     

    Nous découvrons donc cet abbé irlandais qui décide d’embarquer avec plusieurs compagnons pour aller apercevoir le Paradis de Dieu plus à l’Ouest. Il faut dire qu’à l’époque de la « vie » de Saint Brendan (un personnage qui a vraiment existé et qui a probablement voyagé) l’océan atlantique est une frontière. D’ailleurs, les îles mythiques celtiques, Thulé, sont à l’Ouest et au Nord. Les marins de Colomb redoutaient de partir…

     

    Le récit est ponctué d’aventures (comme les fêtes sur une île qui se révèle être le dos d’une baleine), de rencontre (des moines solitaires) ou encore de découvertes d’îles étranges peuplées d’oiseaux parlant. Mais Brendan et ses compagnons découvrent aussi l’Enfer et les supplices, avant, enfin, après près de 7 années de voyages, les murs d’enceinte du Paradis.

     

    J’ai trouvé ma lecture sympa et intéressante même si j’ai du passé à côté de nombreuses références aussi bien biblique que celtique. Le récit est assez court et parfois répétitif (comme souvent dans les récits du Moyen-Âge).

     

    Je pense que c’est une lecture à réserver aux amateurs de récits anciens et/ou médiévaux.

     

    Divers

     

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  • "Histoire des vampires : autopsie d'un mythe" est un essai de Claude Lecouteux.

     

    Présentation :

    Issu de faits étranges déformés par l'imagination populaire, le vampire - est-il nécessaire de le rappeler ? - est un défunt qui, à la faveur de la nuit, revêtant parfois une forme animale, s'échappe de son tombeau pour sucer le sang des vivants, seule " nourriture " à son goût...
    En historien des mentalités, Claude Lecouteux s'attache aux témoignages originaux relatant ces étranges phénomènes et dresse un inventaire des précurseurs de la redoutable créature, remontant à la plus haute Antiquité où abondent lamies, striges et goules, démons femelles la plupart du temps. S'appuyant sur des archives judiciaires, l'auteur étudie plusieurs cas de vampirisme jugés avec le plus grand sérieux, notamment au siècle des Lumières, où l'on n'hésitait pas à ouvrir les tombes pour décapiter les cadavres suspects et les rendre à jamais inoffensifs.
    Ainsi se trouvent retracées la constitution et l'évolution du mythe du vampire, qui s'épanouira, au XIXe siècle, dans le très célèbre et romantique Dracula de Bram Stoker puis connaîtra jusqu'à nos jours d'innombrables versions littéraires et cinématographiques.

     

     

    Avis :

    Un livre intéressant, mais peut-être un peu décevant.

     

    C’est avec cet ouvrage que je conclus mon « cycle Claude Lecouteux » (plus de livres à la BU ou BM).

     

    Comme toujours, c’est un livre très bien construit où l’on retrouve la manière d’analyser de l’auteur bien qu’ici, elle soit un poil différente, car il part parfois des caractéristiques du vampire à partir de la littérature.

    Ceci dit, j’ai senti le développement plus « faible » en comparaison des autres ouvrages que j’ai pu lire. Bien que les idées soient parfaitement cohérentes, j’ai eu l’impression que l’auteur n’y croyait pas forcément toujours. C’est une impression étrange pour ce type d’ouvrage.  

     

    Quoi qu’il en soit, le livre se lit très bien et est très compréhensible. La démarche est bien menée et l’on retrouve les idées de l’univers mental des gens de l’époque.

     

    Comme toujours, une très bonne bibliographie.

     

    Bref, peut-être un peu déçue par ce livre moins « poussé » que les autres livres sur les « créatures fantastiques » du Moyen-Âge, mais toujours un ouvrage de qualité.

     


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  • "La littérature fantastique en France ; Merveilleux, Surnaturel, Fantastique ; de Cazotte à Julien Gracq ; les techniques du fantastique" est un livre de Véronique et Jean Ehrsam.

     

    Présentation :

    (Je n'en ai pas trouvé... Mais c'est un petit livre et je pense que les sous-titres résument biel l'ouvrage)

    (Et je n'ai pas trouvé la couverture actuelle non plus)

    (Ce n'est pas mes habitudes, mais voilà l'édition : Hatier, Collection Profil Littéraire, 1989.)

     

    Avis :

    Un petit livre que j’ai trouvé très intéressant.

     

    J’avoue que je ne sais pas trop quoi dire. Cet ouvrage, qui se lit très bien et qui est très clair, nous propose une définition du fantastique, un historique de ce genre France, les techniques d’écriture et les thèmes récurrents du fantastique.

     

    Le livre est très bien conçu, avec de très nombreux exemples. Les auteurs analysent aussi des passages de nouvelles emblématiques.

     

    L’ensemble est assez court, mais très intéressant, avec des détours rapides par ce qui se fait dans les autres pays afin de contextualiser les évolutions du genre.

      

    Mon regret vient de la bibliographie qui se présente comme des lectures conseillées que comme des renvois à d’autres ouvrages.

     

    Un titre que j’ai beaucoup aimé et très accessible à tous les publics.


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  • "Mélusine, Fée, Femme, Dragon" est un ouvrage de Claudine Glot.

     

    Présentation :

    Aux côtés de Viviane et de Morgane, Mélusine est l'une de nos plus célèbres fées. Issue du fonds légendaire celtique, transformée par la littérature à la fin du Moyen Age, elle est particulièrement liée au Poitou et à la famille des Lusignan, mais sa renommée s'étend bien au-delà.

    Elle reste l'une des créatures fabuleuses les plus touchantes de la culture médiévale. Qu'elle déploie sa nature féerique comme une énigme absolue ou qu'elle se révèle en femme amoureuse et fragile, Mélusine a le rayonnement d'un mythe universel. Et c'est pourquoi elle inspire aujourd'hui encore écrivains et artistes...

     

     

    Avis :

    Un excellent petit ouvrage.

     

    Claudine Glot est une référence dans son domaine et je ne me faisais pas trop de soucis sur le contenu de livre malgré sa taille : à peine 70 pages en petit format.

    Pour toutes personnes qui souhaiteraient aborder le thème de Mélusine, je crois qu’il faut absolument commencer par ce titre. Il y a tout ce qu’il faut pour débuter l’approche de ce personnage de la mythologie française : les origines, les versions, le fond légendaire, les variantes dans le monde…

     

    J’avoue que ce petit livre est très beau et très bien conçu. Il y a nombreuses illustrations de qualité, savamment agencées.

     

    Si je devais parler de défauts, c’est peut-être au niveau de la bibliographie. Certes, cet ouvrage n’a pas vocation à être une étude approfondie, mais j’aurai peut-être aimé plus de références. Ceci dit, les ouvrages proposés très bons : les principaux livres anciens où découvrir les récits de base sur Mélusine, ainsi que quelques études de qualité.

     

    Un livre certes petit, mais très bien fait.

    Je le recommande chaudement au débutant.


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  • Pour celles et ceux qui me connaissent, ils savent que j'ai de nombreuses passions, dont celle des récits de voyages et d'explorations.

    J'ai donc décidé, avec ma frangine Salyna, de me lancer dans l'aventure d'un nouveau blog sur les récits de voyages :

    Voyages & Explorations - Récits de voyages.

     

    Co-administrée avec ma soeur, nous tenterons de vous présenter des ouvrages - livres, BD-, des reportages, des émissions radios, des vidéos, des DVD. Nous tenterons de l'alimenter au fur et à mesure des mois.

     

    Rassurez-vous, je ne délaisse pas ce blog-ci pour autant ! En effet, Voyages & Explorations sera plus comme un site/base de données, et non pas un blog de critique littéraire.

     

    En vous invite à vous inscrire à la newsletter de ce nouveau blog pour de nouvelles aventures !


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