• "Star Wars VII : The Force Awakens" est un film de J.J. Abrams d'après l'univers de Georges Lucas, avec Daisy Ridley, John Boyega, Oscar Isaac, Mark Hamill, Carrie Fisher, Harrison Ford, Domhall Gleeson, Adam Driver, Andy Serkis, Gwendoline Chisties....

     

     

    Synopsis :

    30 ans après le retour du Jedi....et bien c'est toujours le bordel dans la galaxie (résumé de moi vu qu'il n'y en a pas de disponible)

     

     

    Avis :

     

    C'était trop bien !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

     

    PS : la vraie chronique viendra en temps et heure...


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  • "Saru" est un manga de Daisuke Igarashi.

     

    Synopsis :

    Après sa formidable série en 5 tomes, Les Enfants de la mer (éditions Sarbacane), Daisuke Igarashi nous enchante de nouveau avec Saru. Dans ce beau et volumineux manga (450 pages), il change néanmoins de registre : l'histoire mêle ici une prophétie de Nostradamus et d'anciennes légendes chinoises liées au roi Singe. On retrouve la veine ésotérique qu'Igarashi avait explorée avec Sorcières (Casterman), mais dans un cadre à grand spectacle (et où une partie de l'action se passe – clin d'oeil de l’auteur – dans la capitale mondiale de la bande dessinée : Angoulême !).
    Les deux personnages principaux, une jeune fille japonaise et un garçon du Boutan, portent avec force ce fascinant récit apocalyptique...

     

     

    Avis :

    Un manga ésotérique très travaillé.

     

    C’est un vrai plaisir que j’abordais cet ouvrage, même si l’aspect ésotérique m’effrayait un peu : dans ce domaine, on a tellement de vus, revus et encore revus. Mais c’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai lu un livre très travaillé.

     

    En effet, l’auteur réussit un vrai coup de maitre à mêler les mythologies de très nombreux pays, des prophéties de Nostradamus et des croyances et rites actuel dans un récit où même la biologie et l’Histoire prennent part à l’aventure.

    Pour le néophyte, il ne sera pas facile de se rendre compte de la somme de travail que l’auteur a réalisé pour parvenir à ce résultat étonnant et sans à-coups ! L’intrigue coule de source et les liens entre les mythologies sont superbement entrelacés. Et encore, j’ai peu de connaissance dans le domaine des mythes et légendes asiatiques.

    Bref, j’ai aimé l’universalité qui se dégage de l’ensemble et qui, pour une fois, marche très bien.

     

    Je crois que la seule petite difficulté vient, au début, du dessin, très atypique dans mon monde visuel du manga. Mais très vite, le dessin apporte une force indéniable à cette histoire. De plus, on reconnait avec plaisir certains sites archéologiques.

     

    J’avoue ne pas trop savoir quoi dire de plus. Je pourrais parler de l’histoire, mais ce serait prendre le risque de vous gâcher le plaisir.

     

    Je pense que c’est l’un des meilleurs mangas que j’ai lu ces derniers temps (oui, je sais, j’en lis peu). Il y a un travail de recherches énormes qui sautent aux yeux des « connaisseurs », mais qui sera dissimulé à celles et ceux qui n’y connaissent rien sans pour autant gêner la lecture.

    Pour les amateurs d’ésotérismes bien foutus, ne vous privez pas !

     


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  • "L'épopée Irlandaise, T.01 : Le cycle de la Branche Rouge" est un livre de Roger Chauviré, traduit de textes irlandais mythologiques.

     

    Présentation :

    Dans ce premier volume de l'Epopée Irlandaise, nous découvrons sous la plume de Roger Chauviré un monde étrange et reculé, emprunt de bruit et de fureur : c'est le monde celtique primitif, régi par la règle stricte des lois tribales, où tout n'est que titanesque combats, furieuses courses de chars et merveilleux banquets. il y plane la présence du héros celtique plein d'ardeur guerrière, sujet aux métamorphoses fantastiques et que seuls arrêtent les interdits magiques.
    Dans le Cycle de la Branche Rouge, ce héros mythique est Cûchulainn, fils du dieu Lug et champion d'Ulster. Son destin unique le conduira à une existence sacrificielle et hors du commun.
    A l'instar du Cycle de Finn ou de la Légende du Roi Arthur, le Cycle de la Branche Rouge appartient aux grands mythes celtiques, fondateurs de notre civilisation.

     

     

    Avis :

    Un livre sympa, mais sans plus.

     

    Cela faisait longtemps que je voulais me lancer dans la lecture de textes mythologiques irlandais. J’ai beau avoir des livres à la maison, c’est en furetant à la BU – section culture irlandaise – que je suis tombée sur ce livre – ainsi que « sa suite » que je lirai plus tard.

    Il était temps pour moi de lire les aventures de Cûchulainn et la fameuse Razzia des vaches de Cooley (parce que oui, à l’époque, razzier des vaches, c’est sport national en Irlande ! et c’est même l’origine d’une des plus grosses guerres du pays).

     

    Cûchulainn, le chien de Culain, est le plus grand héros de toute l’Irlande celtique. Enfant de Lug, dès son plus jeune âge, il accomplit des exploits qui le font vite remarquer à la cour de son oncle Conchobar Mac Nessa. Suite à un dire d’un druide, il fait le choix de mourir jeune, mais aussi dans la plus grande des gloires.

    Une grande partie des textes évoque les aventures de ce  jeune homme – que beaucoup ne veulent pas combattre, car ils le considèrent comme un enfant, car il n’a pas de barbe (vive le poil au menton !).

    La « seconde » partie des textes, bien que narrant aussi les aventures de Cûchulainn, nous font découvrir la Grande Guerre qui opposa la reine Mève et son époux Ailill du Connaught  au reste de l’Irlande – et principalement l’Ulster – pour une histoire de vache ! C’est là que notre héros brillera et surtout y laissera la tête.

    Quand à la fin de la guerre…je  ne vais pas dire qu’on frôle « Beaucoup de bruit pour rien »…mais pas loin… Les petits plaisirs des textes légendaires.

     

    Il n’est pas évident pour moi de dire ce que j’ai ressenti dans ma lecture. Les textes mythologiques irlandais sont issus de manuscrits écrits par des moines donc il y a eu une forme de « contaminations » et cela se ressent parfois.

    Appréhender des récits de ce genre n’est pas facile et je pense que pour parfois comprendre les différentes histoires il vaut mieux avoir un peu de connaissances dans le monde celtique irlandais.

     

    L’auteur propose une traduction assez « archaïque » et qui n’est pas toujours très facile à lire. Il a fait le choix de ne pas trop littéralisé le texte (dit dans l’intro). Par moment, l’utilisation de mot obsolète (pour nous) donne des passages assez cocasse et drôle à lire : « baiser » voulait dire « faire la bise » à une époque…

     

    Une des choses qui m’a un peu gêné dans les histoires, ce sont les noms des personnages. Non pas qu’ils soient faux (peut-on parler de « faux » dans des récits de ce type ?), mais parce que ce ne sont pas les traductions que j’ai l’habitude d’utiliser depuis mes cours de fac.

     

    J’ai beaucoup aimé ma lecture sans qu’elle me transcende vraiment. J’apprécie de type de récit mythique où l’on peut apercevoir le fond légendaire d’une culture malgré son « adaptation ». J’aime les exagérations, tout se fait souvent en trois temps. J’apprécie l’importance qu’est donné au Mot et à la Langue : certains personnages craignent plus d’être raillés et honnis que de mourir.

     

    Une découverte sympa dans l’univers mythologique celte et irlandais.

    Mais cette version est peut-être à conseiller à un public de prévenus et d’amateurs.


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  • Ce matin, je vous invite à découvrir cette émission des Lundis de l'Histoire sur Gilles de Rais, un personnage sur lequel j'ai fais pas mal de recherches pour un récit. En effet, sans nier les horreures commises, le Seigneur de Rais est un sujet passionnant.

     

     

     


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  • "Le dico féérique T.03 : Le règne végétal" est un ouvrage dirigé par André-François Ruaud.

     

    Présentation :

    Q’est-ce exactement qu’une mandragore ? Une dryade ? Connaissez-vous le langage secret des sorcières ? Savez-vous quelle minuscule populations se niche dans les mousses ? De quel bois était fait le Cheval de Troie ? Savez-vous quels sont les trois bois utilisés pour la construction des balais de sorcières ? Quel rapport il y a-t-il entre l’érable et des mains coupées ? Si vous ne savez pas répondre à ces questions, nous vous recommandons la lecture de cette petite encyclopédie des plantes surnaturelles et magiques du folklore et de la mythologie mondiale. Il serait imprudent de la part des amateurs de féerie et de fantasy de s’aventurer en direction des vertes contrées de l’Autre Monde sans ce guide, qui vous détaille les particularités et les habitudes de ses nombreux habitants de type plus ou moins végétal. D’agtas (les esprits des arbres aux Philippines) à Yggdrasil (l’arbre-centre du monde), toutes les merveilles et toutes les terreurs des plantes et de la nature. Avec des illustrations originales de Michelle Bigot, Laurent Coupet, Frédéric Grivaud, Amandine Labarre, Patrick Larme et Morgan Thomas, ainsi que de nombreuses gravures anciennes. Plus cinq contes d’Andersen, Grimm, Lafcadio Hearn et Ovide, et des articles de Xavier Mauméjean et de Thomas Burnett Swann.

     

     

    Avis :

    Pas de surprise dans ce tome 3 qui reste dans la lignée du premier.

    (Je passe du 1 au 3, car le 2 était emprunté à la Bibliothèque).

     

    C’est sans trop d’illusions que j’entamais ce troisième opus du Dico Féérique. Après ma grosse déception du tome 1, je savais à quoi m’attendre. Le livre présente les mêmes défauts : bibliographie faible, bien qu’intéressante ; pas d’index des « créatures » et donc impossibilité de l’utiliser pour d’éventuels travaux de recherches ; des contes et récits, certes intéressants, mais qui gênent un peu la lecture.

    Une fois encore nous sommes en face d’un ouvrage qui a un peu le cul entre deux chaises : ni un dictionnaire scientifique ni un dictionnaire littéraire. Dans certaines entrées, il n’y a pas de référence sur la symbolique de la plante, seulement des courts contes ou récits. C’est un peu gênant.

     

    Pourtant, nous avions affaire à une idée que je trouvais super : un dictionnaire basé sur l’univers végétal. Plantes réelles ou fictives, arbres mythologiques, parfois quelques créatures : l’idée était excellente !

    Mais hélas, il y a ce problème de construction qui ne permet pas de répondre à nos attentes de lecture.

    De plus, j’ai été très étonnée de remarquer que certaines plantes n’étaient pas présentes. En effet, il n’y a pas d’entrée pour « Pomme ». La pomme d’Eden, la pomme de Discorde, les pommes d’Idunn, les pommes d’Or…

     

    Bon malgré l’ensemble des défauts, le contenu a été intéressant pour moi, car je n’y connais pas grand-chose en plantes ou arbres légendaires et fantastiques.

     

    Comme je savais à quoi m’attendre, je n’ai pas eu une aussi grosse déception que sur le tome 1. Mais je dois bien admettre, tout de même, une certaine contrariété, car l’idée de ce tome 3 du Dictionnaire Féérique était vraiment excellente.


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  • "La saga d'Eric le Rouge et Le récit des Groenlandais" sont deux sagas islandaises traduites et annotées par Maurice Gravier.

     

    Présentation :

    La Saga d'Erik le Rouge est une saga concernant l'exploration scandinave du Groenland et de l'Amérique du Nord. La version originale de cette saga a probablement été écrite au XIIIe siècle par un clerc islandais.

     

    Le récit des Groenlandais est une saga islandaise concernant l'exploration du Groenland et de l'Amérique du Nord par les Vikings. Il s'agit de l'une des sagas islandaises les plus courtes que nous ayons conservé.

     

    Avis :

    Deux sagas qui ne m’ont pas particulièrement emballé.

     

    Des sagas, j’en ai lu pas mal, mais pour la première fois, j’avoue que je ne me suis pas hyper éclatée à les lire.

    Les deux textes de cette édition bilingue français-islandais narre les voyages de deux personnages : Leif Ericson et Thorfinn Karlsefni vers le Vindland.

     

    Pour commencer, mon édition est un peu ancienne et il y a des choses dans l’introduction qui sont obsolètes. Car contrairement à ce qui est dit, nous avons aujourd’hui la preuve archéologique que des Scandinaves sont allés jusqu’en Amérique (Canada). Ce n’est rien de très méchant : cela illustre juste l’évolution des découvertes.

     

    Ensuite, pour les textes eux-mêmes, ce sont principalement des récits de voyage et les tentatives d’exploration du Vindland et des autres « terres » découvertes. C’est sympathique, mais parfois, c’est un peu long.

     

    Les deux sagas se lisent bien malgré tout. Elles sont assez courtes et ne présentent pas de difficultés particulières, si ce n’est parfois de s’y retrouver dans les noms et prénoms.

     

    Comme vous l’aurez compris, deux histoires qui ne m’ont pas spécialement emballé sans me déplaire non plus.

    Je les conseillerais uniquement à qui souhaiterait découvrir les textes qui évoquent la découverte des Amériques par les Scandinaves.

     

    Divers

     

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  • "Le dialogue des deux sages" est un livre de Christian-Joseph Guyonvarc'h.

     

    Présentation :

    On a tant rêvé à propos des druides qu'on ose à peine y croire. Voici que brusquement un bref texte d'une vingtaine de pages, en apparence obscur, terne, incohérent, sort de l'ombre où il se cachait depuis le Moyen Age et nous livre, dans toute sa simplicité apparente et sa complexité profonde, une précieuse parcelle d'enseignement druidique.

    Le Dialogue des deux sages était connu depuis longtemps de tous les celtisants mais personne n'avait encore pensé à en étudier à la fois la langue, le contenu et la structure.

    Nous savons désormais, grâce à la présente traduction, à l'introduction et aux notes qui l'accompagnent, comment un candidat au grade de docteur" et son examinateur se comportaient, et de quoi était fait l'immense savoir oral qu'ils mettaient parfois quinze ou vingt ans à acquérir : innombrables métaphores ou allusions à peine voilées à un corpus de connaissances qui remonte au plus lointain passé celtique et ne trahit jamais la tradition primordiale.

    Le christianisme celtique lui-même n'a pas altéré la substance du texte, se contentant de la voiler parfois du très mince vernis de formalisme auquel nous a habitués le catholicisme irlandais au contact de l'«histoire» mythique."

     

     

    Avis :

    Je me suis attaquée à plus fort que moi.

     

    Ce texte, traduit ici par Christian-Joseph Guyonvarc’h, est rarissime. Il rapporte un échange assez inintelligible entre deux druides ou plutôt Filid (File au singulier). En effet, ces poètes « magiciens » pratiquaient parfois des joutes verbales avec plusieurs niveaux de compréhension. Mais encore faut-il pouvoir comprendre ces différents niveaux.

     

    Le livre commence par une introduction essentielle pour comprendre (ou du moins essayer) ce que nous allons lire par la suite. Hélas, cette présentation de l’auteur est parfois assez ardue à lire. Les nombreuses explications sur les traductions antérieures ou les choix de traductions sont parfois très dures à comprendre pour quelqu’un qui n’a aucune connaissance dans le domaine de linguistique et dans les langues celtiques.

    Là était la première difficulté de ce livre.

     

    Ensuite, on passe un autre problème. Les manuscrits qui ont transmis cette joute ont été de très nombreuses fois glosés (note de bas de page si l’on peut dire). Ces gloses ont été traduites pour éclairer le lecteur. Le souci, c’est que les « vers » glosés sont très très très nombreux et qu’il faut, à chaque fois, se rendre à la fin de l’ouvrage pour les lire ; ce qui est parfois très pénible quand tous les vers de la page sont annotés ! Et cela, ça rend souvent la lecture très pénible !

     

    Mais la plus grande difficulté du texte, c’est ça compréhension. Malgré l’introduction et les gloses, on saisit souvent très mal ce que les deux filid veulent dire. Peut-être que quelqu’un qui possède de très grosses connaissances y verra un peu plus clair (bien que les spécialistes restent eux aussi parfois « évasifs »).

    La première partie du texte (si l’on peut dire) explique les raisons de la joute entre les deux filid (une histoire d’héritage à une place importante auprès d’un souverain). La seconde partie est la joute elle-même. Les filid se mesurent l’un à l’autre pour savoir qui des deux possèdent le meilleur savoir et donc le plus digne de prendre le siège convoité.

    Si le déroulement de l’ensemble du texte est compréhensible, ce sont les paroles des filid qui le sont moins, même avec les gloses et les explications.

     

    Cet ouvrage critique a été très compliqué à suivre. Je l’ai lu deux fois. Un premier coup avec les gloses (donc saut vers la fin toutes les lignes) pour essayer de cerner le propos. À la seconde lecture, je me suis contentée du texte. Mais hélas, même comme cela, je suis restée un peu perdue dans ma lecture.

     

    Un livre que je ne peux pas recommander à tout le monde. Comme vous l’aurez compris, il est difficile d’accès. Si jamais l’envie vous en prend, pensez à vous assurer de solide base en culture celte.

     

    Divers

     

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  • Ce week-end, c’est-à-dire à partie de 19h ce soir et jusqu’à dimanche minuit, je tente un challenge 1000 pages pour essayer de descendre un peu ma PAL.

     

    Ce challenge est organisé par Lili bouquine, vous pouvez vous inscrire sur son blog ici, et rejoindre le groupe facebook là.

     

    Pour le moment, je n’ai qu’une idée partielle de ce que je vais lire.

    Je débuterai par un manga, Saru de Daisuke Igarashi et ses 440 pages. Puis je resterai dans la BD avec Fog, intégrale tome 2 de Roger Seiter et Cyril Boninqui compte 224 pages et je terminerai dans le domaine de la BD avec Clues, T.04, de Mara, 48 pages. Je serai donc à plus de 710 pages…

    Après, j’aviserai selon mes envies… Peut-être un jeunesse ou un poche…

     

    Je vous tiendrai au courant de l'évolution de mes lectures ici.

    -Vendredi 21h40 : fini Saru, 440 pages

    -Dimanche 14h : fini Fog, intégrale 2, 224 pages

    -Dimanche 14h30 : fini Izumas tome 1 et 2 : 2*48 pages

     

     


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  • "La Mort parle tout bas. Jeanne de Langallec à la cour de François 1er" est un roman de Brigitte Coppin.

     

    Synopsis :

    A la cour du roi François 1er, un terrible poison fait des ravages. Les victimes, qui tombent les unes après les autres, portent toutes la marque du tueur : une étrange tache noire sur le cou. La jeune châtelaine Jeanne de Langallec, de retour du Brésil lointain et inconnu, est la seule à comprendre quel est ce poison qui tue sans bruit et sans douleur. Mais qui est le meurtrier ? Un homme habile et redoutable caché sous de multiples masques. Entre elle et lui, entre l’envie de vivre et le désir de mort, un véritable duel s’engage. Plus Jeanne s’approche du but, plus le danger s’alourdit. C’est au cours d’un somptueux bal à la cour de Blois que tombent à la fois le masque et la dernière flèche enduite de poison noir.

     

    Avis :

    Merci à Babelio pour ce Masse Critique.

     

    Un roman historique pour la jeunesse bien sympathique.

     

    J’ai su un peu trop tard que ce livre était une suite. Mais rassurez-vous, cela ne pose aucun souci à la lecture. Mais je dis cela avec un œil d’adulte. J’avoue que je ne sais pas comment un plus jeune pourrait percevoir la chute. Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais été perdu à cause de ça, car l’auteure a toujours pris la peine de replacer les événements.

     

    Des gens meurent à la cour de François 1er.

    Bien que l’intrigue en elle-même ne soit pas des plus révolutionnaires, elle est plutôt bien menée même si je regrette que nous, lecteurs, nous découvrions le tueur avant les personnages.

     

    Nous suivons donc Jeanne de Langallec à la cour à Blois après son retour du Brésil (aventure narrée dans le premier tome). J’avoue que j’ai adoré cette héroïne qui tout en sachant être à sa place dans son monde fait preuve d’audace et sait enfreindre les lois quand il le faut. Fragile, mais audacieuse, elle n’hésite pas à s’aventurer sur les chemins qui lui semblent bons. Elle ne manque pas de courage ! D’ailleurs, les personnages féminins sont très bien, même si elles font attention à la toilette et prennent plaisir à être belles. On peut avoir du courage et de l’assurance et aimer être bien apprêtée.

    On sent chez ces demoiselles la patte de l’auteure qui n’a pas sombré dans une dichotomie du genre : la nana doit être balèze, mais aussi bien sensible. Ici, on ne ressent pas cette séparation. Donc une belle réussite.

     

    L’écriture est simple et fluide, mais efficace. Je pense qu’elle convient très bien à son public.

     

    Jeunes filles, cours, danses, etc. on en vient au point que je n’aime guère dans les romans en général : la romance. Parce oui, ici, il y en a une.

    Et elle est assez bien foutue. Elle ne bouffe pas la narration. Jeanne ne passe pas son temps à se morfondre pour rien : avoir des nouvelles à cette époque, ce n’est pas toujours facile. Bref, la chose est bien faite et ne m’a pas gêné plus que cela. Et puis tout est bien qui finit bien.

     

    Un très bon point pour les annexes à la fin du livre. J’aime beaucoup ce genre de chose qui permet de replacer certaines choses dans leur contexte.

     

    Un roman très sympathique qui m’a fait passer un bon moment.

     


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  • "Lasser dans les arènes du temps" est le quatrième tome de la série Lasser Détective des Dieux de Sylvie Miller et Philippe Ward.

     

    Synopsis :

    1937, Le Caire. Ils sont fous, ces Romains ! Quand la déesse Isis lui ordonne de partir à Pompéi récupérer une statue volée, Lasser se demande dans quel pétrin il va bien pouvoir se fourrer. Son instinct ne le trompe pas : là-bas, il doit tour à tour frayer avec la Mafia, travailler pour Jupiter, affronter la colère d’un volcan et… devenir l’assistant de Fazimel.

    L’affaire se complique encore lorsque, par accident, Lasser est propulsé dans les arènes du temps, là où les dieux eux-mêmes n’osent pas mettre les pieds.

    Tentatives de meurtre, complots en tous genres, poursuites échevelées, ces aventures vont faire émerger de nouvelles facettes des deux détectives.

     

     

    Avis :

    Enfin, mon Lasser 4 ! Et comme toujours, je n’ai pas été déçu. Bien au contraire.

     

    Pourtant, je me suis sentie au désespoir quand lors de la scène d’ouverture rituelle ne se déroule pas comme prévu. Mon petit cœur a fait plouf…

    Mais assez de sentimentalisme.

     

    Dans cette nouvelle aventure, le récit de découpe en deux parties.

    La première se passe à Pompéi où Lasser est mandaté par Isis de retrouver sa statue en or, car la déesse vient tout juste d’installer un de ces temples sur le territoire romain. Ce qui ne plait pas tellement à ses homologues locaux, bien que Jupiter soit favorable à un tel rapprochement.

    Une enquête que je qualifierais de classique dans un sens, mais qui est tout de même très plaisante, surtout que Fazimel nous fait découvrir de belle facette de sa personnalité… dont de se mettre dans des situations délicates, comme Lasser.

    Humour, belles voitures, Mafioso aux doigts boudinés et dieux romains kof kof pour diverses raisons, une histoire qui détend bien comme il faut.

     

    Dans la seconde histoire, c’est Zeus qui vient embaucher… Fazimel ! Eh oui, notre petite réceptionniste a fait si bon effet à Pompéi que le père des dieux romains s’adjoint ses services pour retrouver un objet volé (décidément, on vole les dieux dans leur temple comme du blé dans un moulin) qui pourrait bien mettre en danger l’Empire Romain et l’ensemble des dieux du monde !

    Lasser se retrouve donc à jouer les gardes du corps sur ordre d’Isis qui ne veut pas qu’il arrive du mal à se petite protégée Fazimel. Et on la comprend la déesse, hein ? Si nous, pauvre lecteur, nous pouvions taper Lasser s’il lui arrivait du mal à notre Fazimel, nous le taperions à défaut de savoir désintégrer les gens.

    S’il y a une chose que l’on conclue à la fin de cette enquête menée tambour battant, c’est que Lasser et Fazimel ont vraiment un don pour se coller dans des situations pas possibles. Mais surtout, c’est qu’il ne faut jamais laisser Lasser sans surveillance ! Il fait encore plus de bêtises !

    Mais dans cette deuxième enquête, le tip du top, ce sont tout ce qu’on apprend sur Fazimel. Je n’irais pas dire que je l’avais senti venir – ce serait mentir —, mais dès les premières révélations j’ai tout de suite vu où cela allait venir ! C’était fun ! Non, Fazimel n’est pas un jedi et c’est bien dommage (le fait que le prochain SW sorte bientôt n’a rien à voir avec cette comparaison).

     

    Ce que j’aime dans cette série, c’est le travail de recherche que les auteur.e.s effectuent pour développer leur univers. Même si parfois les descriptions sont un peu longues (pour moi qui connais un peu les choses), on arrive parfaitement à se voir dans les décors qu’ils nous dépeignent.

     

     

    Que dire de plus. La lecture est toujours aussi poilante avec ses remarques bien senties, ses aventures rocambolesques, ses personnages sympathiques…

     

    Comme toujours, ce Lasser a été un vrai plaisir à la lecture. Même si j’avoue que je suis un peu désespérée : il faut attendre le tome 5 maintenant !!!!! Ouinnnnnnn !!!!

     

     

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