• "Tale of Tales" est un film de Matteo Garrone avec Salma Hayek, John C. Reilly, Vincent Cassel, Christian et Jonah Lees, Toby Jone, Bebe Cave, Shirley Henderson et Hayley Carmichael. 

     

    Synopsis :

    Il était une fois trois royaumes voisins où dans de merveilleux châteaux régnaient rois et reines, princes et princesses : un roi fornicateur et libertin, un autre captivé par un étrange animal, une reine obsédée par son désir d'enfant... Sorciers et fées, monstres redoutables, ogre et vieilles lavandières, saltimbanques et courtisans sont les héros de cette libre interprétation des célèbres contes de Giambattista Basile.

     

     

    Avis :

    J’ai beaucoup hésité à parler de ce film parce que je ne suis pas sûre d’avoir tout bien saisi… puis bon, parler d’un film qu’on n’a pas compris, ce n’est pas correct hein ? Je pourrais vexer les acteurs et toute la chaine de production du film… Mais comme je suis une grande méchante, je le fais quand même ! Et toc !

    Bref…

     

    J’avoue ne pas trop savoir  quoi penser de ce film. En effet, je pense que je suis passée à côté de certaines choses, ce qui ne m’a probablement pas permis d’apprécier le film à juste titre.

     

    Le film se compose de trois trames assez différentes les unes des autres. Si je revenais sûr chacun d’être elles, j’avoue que j’ai eu du mal à saisir ce qui pouvait les relier les unes aux autres. En effet, j’ai passé une bonne partie de mon visionnage à me demander ce qui allait se passer pour que les trois « royaumes » forment un récit commun, même si cela ne se produisait quand dans le dernier quart du film. Mais cela n’arrive pas vraiment. Les personnages se retrouvent bien tous ensemble, mais sans que cela relève d’une imbrication d’intrigue : ce sont des princes/princesses qui se rendent à un couronnement.  

     

    La première « histoire » est celle d’une reine et de son désir d’enfant. La seconde celle d’une vieille femme qui par sa voix séduit un roi volage qui n’aime que les jeunes femmes. La dernière, celle d’un roi qui élève une puce avant de marier sa fille, cette dernière se retrouvant, hélas, mariée à un ogre (brisant son rêve de romantisme).

    Ce que j’ai beaucoup aimé dans ces trois récits, de ses leurs éléments fantastiques. Nous sommes dans des formes de conte puisque le fantastique n’est nullement une surprise pour les protagonistes. Mais ce fantastique ne se limite pas à des monstres, des nécromanciens ou des rajeunissements, il se dévoile par des choses plus subtiles, comme le jeune funambule ou encore les interactions entre les personnages.

     

    Quand on visionne le film, on a l’impression de voir trois courts métrages avec chacun leur déroulement. Mais là où j’ai peiné un peu, c’est dans leur finalité. Si je pense parvenir à saisir celle avec la princesse et l’ogre, j’avoue que j’ai du mal pour les deux autres…

    J’ai regardé le film en VOST (je ne l’ai que dans cette version). Il est donc possible que des subtilités m’aient échappé quand je lisais les sous-titres.

     

    Les jeux d’acteurs sont bons, même si je trouve que Salma Hayek manque de froideur pour camper une reine avide d’un enfant et très possessive. Je crois que de ce côté-là, il n’y a pas grand-chose à dire. Le casting me parait très bien choisi.

     

    J’ai apprécié les décors de ce film. Ils ont quelques choses d’épurées qui perturbent au premier abord (probablement pas l’habitude de voir des grandes pièces vides dans des films classés Fantastique/Fantasy). Cependant, on se rend vite compte qu’ils constituent un élément essentiel qui donne au film son aspect de conte ou de récit de fantasy. Par ailleurs, les amateurs d’architectures et de la période médiévale se plairont à reconnaitre un célèbre château italien.

    Les costumes aussi permettent cette immersion. Je ne suis pas hyper doué en date pour ce qui est de la mode, mais dans l’histoire de la reine j’avais l’impression d’être à la cour d’Isabelle de Castille ; dans l’histoire avec le roi, la puce, sa fille et l’ogre à une période genre Louis XIV ; pour la dernière j’aurai dit plus Renaissance Henri IV… Si certains sont plus renseignés à ce sujet…

     

    J’ai aussi aimé la manière dont le film est filmé. Les cadres sont assez larges, les plans assez longs. On est très loin des films de fantasy/fantastique qui vont à 200 à l’heure avec des combats et des explosions. Le réalisateur tourne son film presque comme on pourrait le faire avec une fresque historique. C’est un peu déstabilisant au début, mais la réalisation est d’une telle beauté qu’on prend plaisir à observer les plans comme des tableaux.

     

     

    Difficile pour moi d’en dire plus sur ce film. Je l’ai trouvé très bien réaliser, avec de beaux costumes et de beaux décors.

    Selon la jaquette, ce sont des adaptations de contes italiens. J’avoue que je ne connais pas ces contes, ni même son auteur Giambattista Basile (je vais d’ailleurs me renseigner, après tout j’adore les contes). Peut-être qu’un connaisseur de son œuvre percevra mieux ce qui m’a échappé.

     

    Quoi qu’il en soit, c’est un film que je recommande de visionner au moins pour sa qualité visuelle. À noter que contrairement à un autre film, adaptation de conte, qui était « juste beau », je pense que Tale of Tales à plus à offrir qu’un simple ravissement pour l’œil.

     


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  • "Géographie de Sherlock Holmes" est un livre essai-beau livre de Xavier Mauméjean et André-François Ruaud.

     

    Présentation :

    Sherlock Holmes est une des plus grandes figures de la culture populaire et son seul nom est synonyme de mystère policier, de brouillard londonien et de crimes énigmatiques. De sa résidence de Baker Street à la gare de Paddington, des landes de Dartmoor aux montagnes suisses, de l’East End à Hyde Park, par les clubs et par les rues… Sherlock Holmes et son époque, retrouvés et commentés dans tous leurs lieux. Une géographie du grand détective, en photos rares, gravures, plans et documents inédits.

     

     

    Avis :

    Un livre très sympathique.

     

    Sans être une Holmésienne, on peut dire que j’aime bien Sherlock (et un certain Moriarty vous l’aurez compris). Je remercie donc mes camarades pour ce charmant présent.

     

    Il n’y a pas grand-chose à dire sur ce livre. C’est une sorte de dictionnaire qui présente de nombreux lieux – plus ou moins emblématique – que l’on peut découvrir au fil des lectures du célèbre détective. L'ouvrage se lit très bien.

    Chaque entrée possède une importante iconographie. D’ailleurs, je trouve que c’est une grande qualité de cet ouvrage : gravures, photos récentes et anciennes. La présence de ces nombreuses images donne de la chaleur à l’ensemble. Il faut bien reconnaitre que les ouvrages « à entrée » ne sont par forcément les livres les plus « passionnants » à lire en temps normal.

     

    Quand on connait un peu les auteurs, on sait très bien qu’il n’y aura pas de problème de contenus. Chaque entrée nous fait donc découvrir un lieu – très très souvent londonien — : un monument, une rue, une chute d’eau…, sans oublier de citer la nouvelle (ou le roman) où apparait l’endroit. Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est que les auteurs ne sont pas forcément juste limités au monde holmésien. En effet, ils font souvent à d’autres héros évoluant dans le même environnement, comme Hercule Poirot ou encore Blake et Mortimer.

     

    S’il devait y avoir un défaut dans ce livre, je dirais qu’il manque un plan de Londres. Tous les lieux ne sont pas dans la capitale anglaise, mais ils en constituent l’écrasante majorité. Bien que j’en reviens (enfin, il y a déjà plus de 15 jours), je ne saurai pas forcément situer les lieux les uns par rapport aux autres, car je ne maitrise pas assez la géographie de Londres (contrairement aux deux auteurs qui doivent la connaitre comme leur poche !). Mais bon, cette absence n’est pas non plus grave et ne gêne pas la lecture.

     

    Un ouvrage que j’ai donc trouvé fort sympathique. Et qui m’a donné envie de retourner à Londres pour me rendre au lieu cité… sans oublier un petit voyage en Suisse…


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  • "Djamilia" est un court roman de Tchinghiz Aïtmatov.

     

    Synopsis :

    Djaimilia était vraiment très belle. Élancée, bien faite avec des cheveux raides tombant droit, de lourdes nattes drues, elle tortillait habilement son foulard blanc, le faisant descendre sur le front un rien de biais, et cela lui allait fort bien et mettait joliment en valeur la peau bronzée de sort visage lisse. Quand Djamilia riait, ses yeux d'un noir tirant sur le bleu, en forme d'amande, s'allumaient... Et j'étais jaloux d'elle, comme les jeunes frères sont jaloux de leurs sœurs...

     

     

    Avis :

    Je vais résumer par  « pas mon truc ».

     

    Quand j’ai découvert ce petit livre lors du salon de la littérature russe. L’auteur était kirghiz et comme j’aime quand même bien découverts des auteurs de pays différents (surtout dans ces parties du monde entre Russie, Asie et Orient) je me suis laissée tenter. Mais je savais par avance que la lecture comportait des risques : Aragon l’a traduite et la décrit comme la plus belle histoire d’amour du monde. Autant dire que je ne suis pas spécialement le public type ou du moins sensible à ce genre de chose.

     

    Du coup, je ne sais pas trop quoi penser de la lecture. J’ai aimé parce que l’on se retrouve vraiment dans un autre monde, dans un autre temps (pourtant pas si lointain), avec forcément une vision du monde et une culture très différente de la nôtre. De plus, comme la narration passe par le regard d’un enfant, le récit dégage une certaine tendresse.

    On découvre des personnages forts – aussi bien féminin que masculin —, avec du tempérament et avec une assurance déconcertante malgré les faiblesses dont ils font parfois preuve.

    Ensuite… ben, c’est une histoire d’amour qui n’a rien de simple évidemment. Mais sans tomber dans un pathos à la mords-moi-le-nœud (nous sommes dans une autre culture).

    Mais la lecture fut plaisante malgré tout, car l’histoire est bien construite (comme c’est un texte court, ça va plutôt à l’essentiel) et il y a l’aspect découverte qui m’a bien pris.

     

    Je ne peux pas dire grand-chose de plus sur ce livre qui ne m’a pas particulièrement plus, mais qui ne m’a pas déplu. Je ne suis pas le public cible, car je suis très hermétique aux histoires d’amour.

    À vous de vous faire votre avis.


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  • "La princesse de Montpensier" est un film de Bertrand Tavernier avec Mélanie Thierry, Gaspar Ulliel, Lambert Wilson, Grégoire Leprince-Ringuet et Raphael Personnaz.

     

    Synopsis :

    1562, la France est sous le règne de Charles IX, les guerres de religion font rage…
    Depuis son plus jeune âge, Marie de Mézières aime Henri, Duc de Guise. Elle est contrainte par son père d’épouser le Prince de Montpensier. Son mari, appelé par Charles IX à rejoindre les princes dans leur guerre contre les protestants, la laisse en compagnie de son précepteur, le Comte de Chabannes, loin du monde, au château de Champigny.
    Elle tente en vain d’y oublier sa passion pour Guise, mais devient malgré elle l’enjeu de passions rivales et violentes auxquelles vient aussi se mêler le Duc d’Anjou, futur Henri III.

     

     

    Avis :

    Et on reprend les avis de film avec une presque daube française !

     

    Oui, presque daube, car il y a quand même des trucs sympas dans ce film, mais les doigts d’une main suffit amplement !

     

    Les costumes sont très bien. J’avoue qu’ils apportent beaucoup de « lumière » à ce film et participe grandement à ravir les yeux.

    J’ai aussi beaucoup apprécié le jeu d’acteur de Raphael Personnaz qui sauve cette réalisation : parce que, soyons honnêtes, les acteurs sont froids et insipides ! Couplé à une diction très théâtrale — et souvent inégale –, le film devient d’une mollesse et d’une froideur qui ne fait qu’augmenter l’ennui.

     

    L’histoire est tirée d’une nouvelle. Je ne l’ai pas lu donc je ne ferai pas de comparaison.

    Nous avons donc Mary – future princesse de Montpensier – promise à Mayenne, frère du duc de Guize – dont elle est amoureuse, et que tout le monde le sait, même Mayenne —. Mais l’union n’était pas écrite, les plans changent et voilà la pauvre demoiselle mariée au prince de Montpensier. Ce dernier part à la guerre (nous sommes en pleine guerre de religion) et la laisse avec son « mentor » le comte de Chabannes.

    Je pense que vous voyez les trucs gros comme une maison : une femme, trois hommes. Bref, nous sommes en plein dans un drame romantique historique. J’adore La leçon de piano, j’adore Le patient anglais… mais je n’ai pas du tout aimé ce film fade et sans intérêt.

     

    Les acteurs, mon dieu !

    J’avoue que je vais être un peu s***** et on pourra m’en faire reproche. Mais je pense que Mélanie Thierry n’est pas l’actrice qu’il fallait. La princesse est désignée comme « la plus belle du royaume ». Je ne dirai pas que Thierry est moche (ce n’est pas mon opinion), mais je pense que le cinéma français pouvait proposer une jeune actrice au physique plus approprié (et quand on voit le jeu d’actrice, je pense que la chose était très faisable : on ne manque pas d’actrice sans jeu et vide dans le cinéma français).

    L’un des problèmes de ce film est le manque de sentiments des acteurs. Ils sont froids – hormis Personnaz qui donne un peu de chaleur à l’ensemble —. Nous sommes dans un drame romantique et aucun sentiment de transpire des personnages. C’était peut-être un choix que de ne pas mettre en scène des sentiments exacerbés, mais entre les excès (larmes et colères) et la froideur, il y a une marge.

    Je disais plus haut « la pauvre demoiselle » : quand on voit son mari, on peut comprendre. Le personnage est insipide et le jeu d’acteur mono-ton de l’acteur ne fait qu’accentuer la chose. D’ailleurs, c’est un personnage bien con : le mec épouse une meuf qui s’affichait avec celui qui aurait dû devenir son beau-frère, mais il s’imagine que tout va bien se passer et qu’elle oubliera Guize alors que lui-même n’est jamais là ! Pffff…

    J’ai déjà taclé Mélanie Thierry donc je ne vais peut-être pas enfoncer le clou. Mais vous l’aurez compris, elle est froide et insensible (dans le jeu) si bien qu’on se demande si elle a vraiment des sentiments pour qui que ce soit (y compris envers elle-même). C’était d’autant plus énervant que la princesse est présentée comme une femme brillante… Ca ne se voit pas vraiment… d’ailleurs, elle ne brille jamais par son intelligence ou de quelques autres manières que ce soit. J’avais l’impression d’avoir une niaise stupide qu’on faisait passée pour intelligence parce que bon, être juste belle pourrait être mal vu de nos jours… hélas, dire qu’une fille est brillante c’est bien, encore fait-il le montrer… et que cela ait un intérêt dans le film.

    On en vient à se demander pourquoi tout le monde l’aime. Montpensier, c’est sa femme donc bon… De Guize, sûrement pour son cul (monsieur court après pas mal de choses pour servir ses intérêts). Mais Chabannes, incarné par Lambert Wilson, — le seul personnage un peu digne d’intérêt avec Henri d’Anjou — ? Parce que bon, La princesse de Montpensier, c’est un peu la Bella Swann historique française : tout le monde l’aime, mais on ne sait pas pourquoi…

    Bref… aucun intérêt, aucun sentiment, aucun enjeu (en pleine guerre de religion, un peu de politique et de jeux de pouvoir auraient été les bienvenus)… rien.

     

    Les combats d’escrime sont nazes. Sérieusement, on sent la chorégraphie. Bon OK, j’ai fait de l’escrime artistique et je vois peut-être mieux ces choses-là que d’autres, mais là c’est flagrant. Dans les scènes de batailles, la mise en scène a privilégié un certain « réalisme » (le combat à l’épée c’est pour tuer et non pas pour être jolie) avec des affrontements très courts et meurtriers. Ce qui est assez appréciable. Mais hélas, les affrontements plus « duellistes » sont minables. Je ne sais pas si la faute est due au chorégraphe ou aux acteurs.

     

    Que dire de la réalisation qui est sans intérêt ? Il n’y a aucune mise en valeur des personnages, des sentiments ou de quoi que ce soit… parfois, certains plans m’ont fait penser à ces plans réalisés par des équipes de tournages de mon lycée – qui avait une option audiovisuelle.  

     

    J’avais déjà essayé de mater ce film il y a un an et des brouettes. J’avais arrêté au bout de 20 min. Mais bon, j’ai pris mon courage à deux mains pour le finir (sait-on jamais, une bonne surprise peut toujours arriver). Hélas, ce furent plus de deux heures d’ennuis où presque rien n’est à sauver.

    Alors, c’est vrai, les romances ce n’est pas mon truc. Mais comme j’adore La leçon de Piano et Le Patient Anglais, il est toujours possible pour moi de me montrer sensible à des romances. Après, même si une romance est chiante, il peut y avoir d’autres enjeux qui permettent de porter un intérêt à une production. Ce n’est pas le cas ici.

    Je crois qu’on est typiquement dans un film français insipide où l’on se demande si certaines choses relèvent juste d’une mauvaise réalisation (et d’un mauvais scénar) ou bien de parties pris.

     

    Bref, à éviter.


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  • "La ligue des Gentlemen Extraordinaire, Intégrale 1" est un comics d'Alan Moore pour le scénario, Kevin O'Neill pour le dessin et Benedict Dimagmaliw pour les couleurs.

     

    Synopsis :

    De Sherlock Holmes au Capitaine Nemo, les principaux héros de la littérature policière et fantastique décident de s'associer pour sauver le monde. Un scénario original signé Alan Moore, auteur de Watchmen et From Hell.

     

     

    Avis :

    Une BD vachement sympa !

     

    Bon, je vais commencer en me faisant lyncher en place publique, mais peu importe. J’ai découvert LXG par le film. Film que j’adore, soyons clairs !

    Je sais qu’à l’époque de sa sortie, il avait fait hurler. Perso, je m’en foutais j’aimais bien.

    Aujourd’hui, j’ai lu la BD. J’adore toujours le film… mais je comprends pourquoi les fans de la BD ont hurlé au massacre ! Dans le genre adaptation ratée, le film en tient une bonne couche.

     

    Je crois que l’une des premières choses à dire sur cette BD, c’est que le terme « gentlemen » me parait légèrement… abusif. Le groupe est dirigé par Mina Harker, qui sauf erreur de ma part, n’est pas un « gentleman », mais une lady. Ensuite, à l’exception peut-être et parce que l’on fait un effort et qu’on est sympa, le terme de gentleman s’applique uniquement à Quatermain… et au docteur Jekyll quand il est là… et c’est pas souvent… Parce que ni Nemo, ni Hyde et ni l’Homme Invisible (surtout l’Homme Invisible) ne peuvent décemment pas être traité de gentlemen ! Et pourtant, vous savez à quel point j’aime le capitaine Nemo.

    Cette BD est politiquement incorrecte et c’est assez jouissif parce que l’on se retrouve avec une histoire très atypique où il est agréable de dire « merde » à la morale.

     

    J’avoue que j’ai adoré l’univers. C’est crade visuellement parlant : on est loin de l’univers steampunk très « art déco » et lisse de nombreuses BD ou livres.

    Ensuite, l’auteur a su admirablement bien mêler les univers littéraires en chipant ici et là des personnages. L’ensemble donne une intrigue très sympathique (sans trop de surprise hélas, car je connais le film – à défaut d’être fidèle, il a gardé le méchant) rondement menée.

    Perso, je pense que je suis passée à côté de certaines références. Par exemple, tout ce qui concerne la pègre chinoise – il me semble avoir eu le même problème avec le Anno Dracula de Newman.

     

    Alors, il y a une chose que je n’aime par particulièrement dans cette BD, c’est son dessin. J’avoue, je ne suis pas du tout fan du trait, mais il faut bien reconnaitre que le dessin sert vraiment l’univers.   

     

    Quoi qu’il en soit, je suis vraiment contente d’avoir découvert cette première intégrale. J’ai vraiment passé un super moment (j’ai couru chercher l’intégrale 2).

    Je recommande vraiment la lecture de cette intégrale pour celles et ceux qui cherchent une très bonne aventure sans être gênés par le politiquement correct.

    À découvrir !


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  • "Mémoire de Lady Trent, T.01 : Une histoire Naturelle des Dragons" est le premier tome d'une série de Marie Brennan.

     

    Synopsis :

    « Soyez avertis, cher lecteur : les volumes de cette série contiendront des montagnes gelées, des marais fétides, des étrangers hostiles, des compatriotes hostiles et à l'occasion des membres de ma famille hostiles, de mauvaises décisions, des mésaventures géographiques, des maladies dépourvues d'attrait romantique et une abondance de boue. Vous poursuivrez votre lecture à vos risques et périls. »

    Les mémoires de lady Trent, mises en scène par Marie Brennan, racontent la vie et les recherches d'Isabelle Trent, naturaliste mondialement connue et désormais vieille dame, dont l'esprit et le style empreints d'humour s'avèrent sans pitié pour les imbéciles. Dans ce premier volume, Isabelle, petite fille puis jeune femme, brave les conventions de sa classe et de son temps pour satisfaire sa curiosité scientifique et accompagner son mari lors d'une expédition à la recherche des dragons de Vystranie...

     

     

    Avis :

    Un roman bien sympathique.

     

    J’ai eu la chance de gagner ce livre lors d’un concours. Et j’en suis bien contente.

     

    Ce premier tome constitue le premier tome des mémoires de Lady Trent, une grande naturaliste spécialiste des dragons ! Elle narre ici son enfance ainsi que sa première expédition en Vystranie afin d’en apprendre plus sur une espèce de dragons – d’ailleurs toutes les races de dragons sont méconnues.

    On découvre la naissance de cette passion, les moyens qu’elle se donne pour y parvenir ainsi que cette première aventure qui est loin de se passer « comme il faut ». D’ailleurs, les péripéties que les différents protagonistes (l’héroïne n’est pas seule, ce ne serait pas convenable pour une dame de sa qualité) se résolvent de manière un peu facile. Je ne parlerai peut-être pas de « deus ex machina » mais on le frôle tout de même.

     

    Ce que j’ai beaucoup aimé dans ces mémoires, c’est que l’autrice a su retranscrire de manière dynamique – et en fantasy — les récits de naturaliste du XIXe siècle. Par ailleurs, on sent très souvent que Marie Brennan sait de quoi elle parle (on sent aussi ses connaissances en archéo).

     

    La plume de l’autrice est agréable avec de très nombreux traits d’humour. Mais comme ce sont des mémoires, j’ai trouvé qu’il manquait parfois un peu de dynamisme : le récit traine un peu par moment.

    Bien que l’on soit dans un monde de fantasy, Marie Brennan évoque les problèmes matériels, voire éthiques, que les études naturalistes peuvent apporter. Par exemple, tuer son sujet d’étude. Cela pourrait peut-être barbare pour nous au XXIe siècle, mais les classifications se font principalement à partir de point que l’on ne peut observer qu’à la dissection… C’est moche, mais au XIXe siècle, les pratiques étaient courantes.

    De plus, l’autrice évoque toutes les difficultés qu’une femme peut avoir pour assouvir sa passion. Elle a très bien su transposer des problèmes du XIXe dans son univers.

     

    Ce premier tome m’a beaucoup plus malgré quelques petites lenteurs et un dénouement un peu facile. J’espère que la suite sera plus palpitante.

     


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  • "Les dits du Midgardr T.01 : Saga" est une nouvelle de Manuel Essard.

     

    Synopsis :

    « Il fut un temps où les Dieux de l'Ásgardr vivaient et marchaient sur la terre des hommes que l'on nommait le Midgardr. (?) Mais dans leur mystérieuse disparition, les Dieux emportèrent avec eux un morceau du Midgardr. Ce n'était plus vraiment notre terre, sans en être tout à fait une autre. Le ciel était continuellement gris et bas, le soleil voilé, et l'hiver régnait en maître d'un bout à l'autre de l'année. » Le début d'une fabuleuse saga nordique nous est contée dans ce livre. Manuel Essard, ancien auteur du Fleuve Noir, récompensé d'un prix du Public, revient enfin à la littérature de l'imaginaire.

     

    Avis :

    Une nouvelle que je n’ai pas du tout aimée.

     

    Pour commencer, je dirai que je ne comprends pas l’avertissement du début. Normalement, un bon auteur n’a pas besoin d’aller justifier ses écrits et encore moins à faire directement un renvoi à l’index de fin. Je pense donc d’emblée qu’il y a un souci avec le récit.

    Ensuite, je ne suis jamais contre une bibliographie, même dans un roman ou une nouvelle. Mais là, d’entrée de jeux (tout de suite après l’avertissement), j’ai beaucoup de mal. Je l’ai ressentie comme : j’ai lu ça pour faire mon histoire, ne venez pas me dire ensuite que je ne sais pas de quoi je parle, lecture inculte… Bref, ce n’est pas très encourageant. De plus, je trouve cette bibliographie bien courte… Le texte est peut-être une nouvelle, mais il s’inscrit dans un ensemble…

    Mais sur ces points, je pense que c’est plutôt l’éditeur que l’auteur qui a mal géré…

     

    Vient une présentation où nous apprenons que nous sommes dans un monde post-Ragnarok, dans un petit bout du Midgardr qui fut emporté par le désastre : la lumière est toujours grise et il y neige continuellement.

    Une jeune völva se rend dans la ville d’à côté pour avertir que son village (borg) a été attaqué par des Géants des Glaces.

     

    Pour ce qui est de l’histoire qui suit, j’avoue ne pas avoir été emballé. J’ai trouvé le récit très classique dans ses idées – presque du déjà vu. Il n’y a aucune surprise à attendre de l’intrigue. Bien que ce soit une nouvelle, je pense que l’ensemble aurait pu être plus étoffé.

    Les personnages ne sont pas très attachants. Ils n’ont rien de particulier : une völva (une devineresse), un guerrier type Berserk…

     

    L’univers comme je l’ai dit post-Ragnarok, n’est pas une mauvaise idée en soi. Au contraire. Cependant, ce dernier est tellement mal exploité que je n’y ai guère vu d’intérêt. Un monde de fantasy pur aurait très bien pu être mis en place que je n’aurais pas vu la différence. La société est, à mon sens, trop similaire à ce qu’elle était avant le crépuscule des dieux. Ce n’est pas l’ajout de quelques géants et de grands guerriers. Enfin, je dis « similaire », on parle d’hôpital à un moment… Bref, je ne suis pas sûre d’avoir tout bien suivi…

     

    Mais je crois aussi que cet univers est très mal exploité à cause du style de l’auteur : il se répète ! Oui, c’est bon, on a compris que le borg a été attaqué ! Pas besoin de le redire deux fois par pages ! Je pense vraiment que les motifs répétés auraient pu être éludés pour permettre d’approfondir l’univers sans pour autant allonger ou alourdir le texte. Au contraire, je pense que cela l’aurait allégé.

    De plus, j’ai trouvé que sa plume manque de dynamisme et de force. Combien de fois me suis-je dit que telle phrase était bancale, qu’elle n’allait pas. Par moment, je me suis même demandé si ce texte avait vraiment été retravaillé (aussi bien par l’auteur que par l’éditeur)…

    Enfin, l’auteur use et abuse des termes de l’ancien islandais ! C’est bien gentil de nous mettre « borg » toutes les deux lignes, mais je ne sais pas ce que c’est : pas de note de bas de page, pas d’astérisque. Et je suis désolée et même avec l’avertissement du début de texte, je ne vais pas courir à l’index de fin pour savoir ce que c’est ! Et si ma lecture ne me permet pas de comprendre un minimum ce que cela représente, c’est un échec de l’écriture. Et si « borg » était le seul mot ! Heureusement que j’ai un peu de connaissance en monde scandinave sinon c’était le naufrage assuré ! Ces abus de terme en vieil islandais alourdissent ce texte déjà pas hyper emballant.

     

    Je suis désolée, mais je trouve que ce texte est mal écrit. Il n’a pas eu le travail nécessaire pour lui permettre d’être un bon texte. Je veux bien passer sur l’intrigue facile, mais je ne comprends pas : y a-t-il eu un travail éditorial sur cette nouvelle ?

    Je l’ai acheté en version papier, le texte en lui-même dépasse à peine les 40 pages ! Ce n’est pourtant pas la mer à boire !

    Une grosse déception que ce texte.

    Vraiment, même pour les amateurs de mythologies, je ne vous le recommande pas.

     


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  • "La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde, T.01" est une compilation de quatre courts romans de Jacques Boulenger : Le Roman de Merlin, Les enfances de Lancelot, Les amours de Lancelot et Le roman de Galehaut.

     

    Présentation :

    Si la civilisation grecque est à l'origine de L'Iliade et de L'Odyssée, celle des Franks de La Chanson de Roland, on doit au monde celtique la plus grande fresque de l'Occident : la saga du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde. Personnage intemporel et magique, Arthur est le reflet magnifié et désespéré d'un peuple vaincu. Que nous importe de savoir ce qui doit prévaloir de l'Histoire ou de l'épopée, le mythe arthurien fait partie des deux et d'aucun à la fois. Il est avant tout le fruit d'un grand rêve collectif, d'une unité impossible et, par lui, enfin réalisée. C'est cette épopée arthurienne qui nous est contée ici par Jacques Boulenger, grand spécialiste de littérature médiévale, qui a su donner à la légende une dimension moderne tout en lui conservant son sens mystique et naïf de merveilleux. Une œuvre majeure de la civilisation occidentale.

     

    La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde T.01

     

    Avis :

    Un ensemble de roman sympa, mais sans plus.

     

    Dans ces quatre livres, l’amateur de légende arthurienne ne découvrira rien de bien nouveau. Dans cette réécriture, l’auteur se focalise généralement sur un personnage bien qu’il se permette quelques digressions vers d’autres, surtout quand plusieurs chevaliers partis à l’aventure se séparent.

     

    Les livres se lisent assez bien, mais le style « médiéval moderne » (très 19e siècle peut-être) donne parfois à l’ensemble un aspect un peu pompeux. La lecture est assez particulière en soi et je ne pense pas que tout le monde apprécie ce type d’écriture. Il y a quand même pas mal de répétition (de genre), peu de description, mais tout le monde il est beau, il est grand, il est fort… bref, c’est très lumineux.

    Il y a un truc qui m’a amusé, mais qui devient pénible : nos chers héros passent leur temps à se pâmer. C’est agréable, au début, parce que cela dénote une délicatesse que j’apprécie. Mais il faut que ce soit dosé ! Lancelot, par exemple, passe son temps à se pâmer dès qu’il voit Guenièvre, dès qu’elle lui dit un mot, dès qu’elle lui fait la gueule… Gauvain, c’est pareil, tout le temps en train de se pâmer ! C’est pénible à la fin ! Je ne sais plus dans quel livre j’avais lu que les chevaliers passent leur temps à chialer… ben là, ils se pâment !

     

    J’avoue que je ne sais pas trop quoi dire de plus. Les « chapitres » sont très courts, ce qui permet une lecture fluide et sans accros…

     

    Peut-être pas un indispensable dans le monde des livres arthuriens bien que l’ensemble soit sympa.

     


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  • "Annie Sullivan & Helen Keller" est une BD de Joseph Lambert.

     

    Synopsis :

    Née en 1880 dans l’Alabama, la petite Helen Keller devient aveugle et sourde à l’âge de dix-neuf mois, probablement des suites d’une méningite. Elle devient alors incapable de communiquer avec son entourage, si ce n’est avec quelques gestes maladroits. Sa vie va être bouleversée à l’âge de six ans quand ses parents engagent Annie Sullivan comme gouvernante. Annie Sullivan, alors âgée de 20 ans, vient de finir ses études à l’Institut pour aveugles Perkins. Elle-même malvoyante, elle a appris à enseigner la langue des signes dans cette institution précurseur. Elle va prendre en charge l’éducation d'Helen Keller. Au fil des mois, elle va réussir non seulement à établir un contact avec l’enfant, mais à lui apprendre le langage des signes, puis l’écriture. Les deux femmes resteront amies à vie.

    Helen Keller deviendra une figure de la société américaine. Écrivain féministe, elle mènera également un combat politique, sera membre du parti socialiste américain et créera une fondation. Complémentaire des livres ou films existant à propos d’Helen Keller, cette bande dessinée est centrée sur l’histoire de cette extraordinaire rencontre et sur les nombreux obstacles contre lesquels va buter Annie Sullivan dans une famille très conservatrice du Sud des États-Unis.

     

     

    Avis :

    Une superbe BD !

     

    J’ai toujours gardé un bon souvenir du Roman d’Helen Keller lu au collège (l’un des rares livres qui m’aient passionné). C’est donc avec plaisir que je me suis lancée dans cette belle BD. Et la baffe !

     

    L’histoire raconte comment Anne Sullivan parvint à faire émerger le langage de la jeune Helen Keller, devenu aveugle et sourde à l’âge de 19 mois. En parallèle, on découvre la jeunesse d’Annie Sullivan. Et vingt » dieux que cette femme était brillantent ! Et quelle enfance de merde elle a pu avoir ? J’en chialerai !

    Plus qu’Helen Keller, c’est Annie Sullivan que j’ai découverte et les difficultés qu’elle a rencontrées pour faire émerger sa jeune apprentie. En effet, l’enfant, privée de très nombreuses sensations, est violente (normal) et n’a pas l’habitude d’être soumise à une autorité (ses parents lui passent tout, comment les blâmer ?). C’est un vrai combat que mène l’enseignante, pas toujours aidée par la famille Keller, son cadre de travail (le Sud après la guerre), mais aussi par son caractère. Anne Sullivan est une femme tête, qui supporte mal beaucoup de choses. Mais par sa persévérance et son courage, elle parviendra à faire un « miracle ».

    Une seconde partie du récit évoque l’affaire de l’histoire d’Helen Keller. L’enfant a écrit un court récit pour le directeur de l’Institut Perkins qui a été publié dans un journal. Problème : le texte est peut-être un plagiat. Helen n’a pas souvenir qu’on lui ait lu (ou aie pu lire) une histoire semblable à celle qu’elle a écrite. Bref, une affaire compliquée. Encore plus à cause du directeur qui misait beaucoup sur le couple Sullivan-Keller pour promouvoir son établissement.

     

    Cette BD est tout en émotions. L’auteur, même si je ne suis pas très adepte de son coup de crayon, parvient parfaitement à rendre les émotions et surtout celle de la tristesse.

    J’avoue que j’ai été bluffé. Comment rendre visible l’univers d’Helen Keller ? Avec son changement de style graphique, dans ce monde noir et confus, l’auteur parvient à nous faire entrevoir le néant où la petite fille se trouve.

     

    Vraiment, je trouve que je parle très mal de cette BD que j’ai juste trouvé géniale et très belle. Je pense que l’auteur a parfaitement su retranscrire cette histoire et ses émotions.

     

    Un seul regret : que la BD soit celle de la bibliothèque et non ma possession.

     

    Une BD à découvrir en urgence !

    Coup de cœur !  

     

    Annie Sullivan & Helen Keller


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  • "Huit jours aux Indes" est un récit de voyage d'Emile Guimet.

     

    Présentation :

    En 1876, le ministre de l’Instruction publique charge Émile Guimet d’une mission en Extrême-Orient, qui l’entraînera de l’Inde au Japon, en passant par Shanghai, en compagnie de son ami le peintre Félix Regamey.
    Huit jours aux Indes, publié dans la célèbre revue de géographie Le Tour du monde en 1876, est caractéristique de l’esprit encyclopédique du futur créateur du musée Guimet. Tissé d’exposés archéologiques, de réflexions d’historien, d’esthète et de philosophe, ce classique du voyage orientaliste et humaniste est emblématique du regard porté sur l’Inde par le visiteur occidental du XIXe siècle.

     

     

    Avis :

    Un livre que j’ai beaucoup apprécié.

     

    Quand j’ai reçu ce récit de voyage, j’ai eu un peu peur. Émile Guimet (créateur du musée Guimet de Paris) est un érudit et ministre de l’Instruction publique. Je craignais un texte assez lourd et pompeux avec des phrases à rallonges et des jugements de valeur d’un homme de son époque.

     

    Mais il n’en a rien. Le livre est assez court (180 pages) et se lit tout seul. Guimet n’est pas un simple voyageur qui décrit ce qu’il voit et qu’il tente d’interprété. On ressent que l’homme, bien qu’il ne soit jamais allé aux Indes auparavant, connait le pays. Ce n’est pas une longue suite de description. Par moment, il se livre à des comparaisons avec les mondes égyptiens et grecs sur l’architecture, les mythes et légendes, la statuaire. Il passe aussi beaucoup de temps à narrer des extraits des récits védiques (Ramayana par exemple). Il sait d’ailleurs de quoi il parle pour avoir lu les textes.

    Comme le texte est un récit de voyage, Guimet nous livre aussi ses aventures pour trouver des hôtels, les conditions de vie dans ces derniers et toutes pleines de petites anecdotes.

    Par ailleurs, ils invitent à plusieurs reprises les archéologues à venir travailler. J’avoue, j’ai bien aimé ces petits passages.

     

    Si le contenu m’a plu, j’avoue avoir quelque déception autour du livre. Il manque une introduction au récit : qui est Guimet, sa vie, son œuvre ; les raisons de son voyage. En effet, dès la première ligne, on se sent jeté au milieu d’un voyage dont nous ne savons rien. Guimet est à Ceylan. Pourquoi ? Qu’est-il allé faire là-bas ?

    Le début est abrupt, mais la fin aussi. J’ai comme eu l’impression qu’il manquait la suite de son voyage.

    Une dernière frustration vient du fait que Guimet voyageait avec un ami dessinateur, Félix Regamey. À plusieurs reprises, l’auteur parle des réalisations de son ami. Hélas, le livre ne contient pas de reproduction de ces dessins (mais existent-ils encore ces dessins ?).

     

    Malgré quelques défauts qui n’ont rien à voir avec le récit en lui-même, j’ai beaucoup aimé ce livre qui se lit tout seul.

    À découvrir.


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