• "La Brigade des loups - épisode 2" est une série numérique de Lilian Peschet.

     

    Synopsis :

    2020. L'épidémie de lycanthropie sévit en Europe depuis près de trente ans. La Roumanie est l'un des pays les plus en pointe concernant la recherche sur ce rétrovirus, mais aussi l'un des rares où les lupins ont le droit de vivre dans la société.Sous certaines restrictions.Pour s'occuper des crimes lupins, des unités de polices spéciales exclusivement composées de malades ont été créées.On les appelle les Brigades des loups.Un attentat dans un centre commercial de Bucarest. Des revendications d'un groupe indépendantiste moldave. Une autre bombe qui doit exploser. Mais l'ennemi se trouve-t-il vraiment à l'extérieur de Bucarest ? La Brigade risque beaucoup à enquêter sur une affaire où elle n'est pas désirée... 
     

    La Brigade des loups - épisode 2

    Critique :

     

    Un second épisode haletant et dynamique.

     

    Nous retrouvons donc la Brigade sur la sellette après que leur Cap’ est pété un câble suite aux événements du premier épisode.

    Le monde proposé par l’auteur apparait plus sombre que le volet précédent, car on découvre les passés des personnages. D’ailleurs, il y a de nombreux échos aux massacres ethniques perpétrés dans cette région (je parles des Balkans), il n’y a pas si longtemps que ça mine de rien (j’en sais un peu de choses, car des archéoanthropologues sont de temps en temps réquisitionnés pour fouiller les charniers). Bref…

     

    Comme je le disais, on en apprend plus sur les divers « loups » de la brigade sans que cela ne casse pas avec le dynamisme du récit. J’avoue que c’est vraiment agréable de voir les personnages se dévoiler petit à petit avec leur peine et leur souffrance. Je pense surtout à Pavel.

    Ma préférence va tout de même à Mikai, le plus bestial de la brigade.

     

    Le récit est très rapide (peut-être un peu trop, mais je pense que le format explique cela) et dynamique. On ne s’ennuie pas une seule minute.

    L’intrigue est plus orientée politiquement que le premier et c’est intéressant. Cela donne une certaine consistance à cet univers sombre et violent. Bref, une très bonne histoire dont la fin de l’épisode ne peut que faire baver. J’ai hâte de voir la suite des événements !

     

    Un second épisode bien plus entrainant que le premier peut-être un peu mieux construit avec ce qu’il faut d’action, de réflexion et de psychologie.   

    Vivement l’épisode 3 !

     

     

    J’en profite pour adresser mon soutien aux Éditions Voy’el qui ont eu la mauvaise surprise de voir leur série proposée gratuitement par un site d’ebook gratos, en piraté, cela va s’en dire. Pour le prix que coutent les épisodes (surtout que le premier était gratuit), je trouve que c’est être gonflé !

    Je vous invite donc à avoir une démarche citoyenne et à ne pas céder à la gratuité. Voy’el est une petite structure, ne l’oublions pas !

     


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  • "City Hall, T.03" est un manga français de Guillaume Lapeyre et Rémi Guerin.

     

    Synopsis :

    La terrifiante vérité que la police de City Hall espérait étouffer se révèle au grand jour lorsque Lord Black Fowl déverse une pluie de papier sur la foule réunie à l'inauguration de l'Exposition universelle. Le dispositif de surveillance Big Eye a été réactivé ; Jules Verne et son père occupent désormais la tête du classement des ennemis de la couronne : l'avenir n'a jamais semblé aussi sombre… Pourquoi Black Fowl se laisse-t-il si facilement intercepter ? Quel lien obscur l'unit à Jules Verne ? Quel horrible souvenir est dissimulé dans la mémoire brumeuse de l'écrivain…? Découvrez enfin qui se cache sous le masque du corbeau et pour quel enjeu il est prêt à mettre Londres à feu et à sang ! Fin de la mission et révélations fracassantes pour ce tome 3 au rythme effréné.

    City Hall, T.03

    Critique :

    Un troisième tome palpitant, mais dont le principal défaut (qui sont déjà présent dans les deux premiers tomes) fait que ce volume a toujours un petit gout désagréable.

     

    Il n’y a pas à dire, ce tome va à 100 à l’heure ! Et là où les premiers tomes étaient parfois un peu brouillons dans les scènes d’actions et de combats, le dessinateur est parvenu à gommer une partie de ce souci. Hélas, c’est un autre souci que j’aurai voulu qu’il efface.

    L’intrigue suit son cours et nous offre moult rebondissements ! D’ailleurs, on ne peut qu’attendre la suite de cette aventure pour voir comment les différents protagonistes vont réagir… Je pense principalement à Verne.

     

    Comme pour les tomes précédents, on voit apparaitre de nouveaux personnages, dont Georges Orwell et H. P. Lovecraft. J’avoue avoir été conquis par ce personnage sombre et sadique qui, en plus, est très plaisant dans son design.

    Pour les rester sur les personnages, je dirais que les évolutions qui les touchent laissent pressentir de très bonnes choses pour la suite.

     

    J’apprécie toujours la présence de nombreuses références littéraires et même cinématographiques. Cependant, mes connaissances en littératures françaises étaient limitées, j’aurai vraiment aimé que les citations des auteurs soient plus clairement signalées. Personnellement, je suis incapable de déceler les références à Maupassant… Enfin bref.

     

     

    Hélas, trois fois hélas, comme pour ces prédécesseurs, ce tome souffre toujours d’un défaut de taille : les poitrines des héroïnes. Si je serais prête à pardonner pour Amélia, pour son côté pseudo Lara Croft, je ne m’en remets toujours pas pour Mary Shelley. J’irai même jusqu’à dire que c’est faire honte à cette jeune femme, à ses choix de vie, à sa vie et à son talent. Je dirais même que c’est faire honte à ses parents et en particulier Mary Wollstonecraft, grande féministe qui prônait la même éducation pour les garçons et les filles. On ne pourra que constater qu’aucun des personnages masculins (bien que certains sont très plaisants) n’a été doté de « parties » volumineuses : les muscles ne les étouffent pas, pas plus que leur entre-jambes.  

    Je comprends très bien le lectorat féminin qui a cessé de lire cette série à cause de cela. J'avoue que moi-même j'y ais pensé !

     

    Un troisième tome plaisant malgré tout, dynamique et avec une intrigue très bien mené.

    J’attends le tome 4 avec une certaine curiosité.

     


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  • "Le Monde Perdu, tome 1" est une BD de Christophe Bec pour le scénario, Fabrizio Faina et Mauro Salvatori pour le dessin et Andrea Scoppetta pour la couleur, librement adapté de l'oeuvre d'Arthur Conan Doyle.

     

    Synopsis :

    Au détour d’un voyage en Amérique du sud, Challenger, professeur quelque peu aventurier, fait l’acquisition de mystérieuses informations. Venu secourir un albinos agonisant au milieu d’une tribu cannibale, il obtient un étrange carnet de voyage qui semble le fasciner. Londres, Europe. Alors qu’une conférence du professeur Summerlee se tient sur l’extinction des dinosaures, Challenger, de retour d’Amérique, surgit et remet en cause les dires de la communauté scientifique et la disparition de toute vie préhistorique sur terre. Immédiatement réfuté et insulté par ses confrères, il défie Summerlee d’organiser une contre-expédition. Accompagnés par un chasseur de renom, Lord Roxon, et un jeune journaliste, Ned Malone, ils s’engagent dans un périple long de plusieurs mois. De Londres à Para, d’Obidos à Manaos, les quatre voyageurs vont parcourir l’Amazonie avec comme seuls repères des croquis, et comme seul aide Pablo, leur guide local. Et ce n’est pas là leur seul problème. Bien des dangers les guettent au delà de l’Amazone, et il faudra bien plus que du courage pour parvenir à franchir des obstacles insurmontables. Malgré les mises en garde, Challenger restera déterminé, prêt à tout pour prouver l’existence de ces monstres et de ce monde perdu !
     

    Le Monde Perdu, tome 1

    Critique :

    Un premier tome qui se lit avec autant de plaisir qu’un roman.

     

     

    J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cet ouvrage. Il semble d’ailleurs assez fidèle au roman de Doyle (que je n’ai pas lu, mais dont ma sœur m’a beaucoup parlé ; oui, il va falloir que je réparer cette erreur de mon cursus littéraire !) : Challenger est assez proche de l’ours (et ressemble beaucoup à sir Richard F. Burton), Lord Roxton est roux et Ned… un peu bleu… Le déroulement de l’histoire parait également bien suivre la trame du livre. Il n’y a pas de scène d’action à la mord moi le nœud, mais plus un récit de voyage d’explorateurs. J’avoue que le côté « road-movie » (si je peux m’exprimer ainsi) rend la lecture dynamique et prenante.

    Le tout pas dénué d’humour et on appréciera les échanges tendres et affectueux entre Summerlee et Challenger.

     

    La réalisation graphique donne toute sa force à cette histoire. Les personnages ont des designs vraiment plaisants qui lui représentent bien. Cependant, j’avoue que je suis un peu moins fan de la coloration, mais elle reste très acceptable.

    Les environnements naturels sont vraiment grandioses !

     

    Le tout avec un petit cahier graphique à la fin. J’avoue y être sensible.

    Et la couverture est vraiment très belle. Son côté Jurassic Park me plait…

     

     

    Un premier tome qui se lit avec plaisir.


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  • "La Brigade des loups" est une série à épisode de Lilian Peschet.

     

    Synopsis :

    2020. L'épidémie de lycanthropie sévit en Europe depuis près de trente ans. La Roumanie est l'un des pays les plus en pointe concernant la recherche sur ce rétrovirus, mais aussi l'un des rares où les lupins ont le droit de vivre dans la société.Sous certaines restrictions.Pour s'occuper des crimes lupins, des unités de polices spéciales exclusivement composées de malades ont été créées.On les appelle les Brigades des loups.Un professeur massacré. Une mère de famille et son enfant dévorés vivants. De jeunes lupins sauvages en liberté. Pourquoi ces crimes ? D'où viennent ces enfants, et quel est leur but ? Les réponses pourraient bien bouleverser l'avenir de la brigade de Bucarest.
     

    La Brigade des loups, episode 1

    Critique :

    Un premier épisode intéressant, mais qui souffre de quelques défauts.

     

     

    L’univers proposé par l’auteur est vraiment intéressant : une ségrégation des gens atteint de lycanthropie, ici mêlant habilement aspect mythique et aspect psychologique.

    J’avoue avoir apprécié que cette histoire se déroule à Bucarest, en Roumanie, cela est une originalité. Ceci dit, le manque de description de cette ville et de son ambiance laisse une sorte de blanc dans la lecture. Certes, c’est écrit à la première personne donc la partie descriptive est limitée, mais je pense que là il y a un vrai manque. Surtout que la Roumanie a connu une histoire très contrariée (pensons seulement à Ceausescu). Surtout qu’il y avait un bon point jouer avec la misère laissé par les différents régimes ainsi que l’arrivée de la modernité.

    J’aime l’écho qui ressent de la lycanthropie, cette ségrégation qui rappelle celle des séropositifs, des homosexuel, des juifs… Une approche originale que j’apprécie. Je ne sais pas si c’était un souhait de l’auteur, mais j’aime le côté engagé de cette histoire.

     

    J’ai beaucoup aimé les divers personnages, aussi divers que variés. Ils sont bien développés et présentés dans ce début. Hélas, je reproche à la Brigade des loups de manquer de personnages féminins, que ce soit dans la brigade elle-même ou dans l’épisode. Les deux femmes présentes sont plutôt montrées comme des mères, ce qui m’embête un peu. Cependant, je tends à croire que ce n’est pas une volonté spéciale de l’auteur. La suite nous le dira.

    Après, c’est au sein même de la brigade que les personnages féminins brillent par leurs absences. Dommage. Mais attendons la suite… qui sait…

     Mais là encore, il y a un problème de description. Physiquement, à part Mikaï, j’ai eu du mal à les imaginer, car il n’y a pas assez de détail. Par contre, comme dit plus haut, ils sont bien faits psychologiquement parlant.

     

    Le dernier défaut que l’on pourrait sur ce premier épisode, c’est sa fin qui n’est pas très haletante.

    L’histoire mise en scène est pourtant bien sympathique, bien qu’un peu rapide ! On a l’impression que tout se fait en moins de 24 h.

     

    Je ne suis pourtant pas grande amatrice de policier, même surnaturel, mais on peut dire que ce début était assez plaisant. Il va maintenant falloir voir où l’auteur va nous emmener et comment.

    Affaire à suivre avec intérêt.  

     


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  • C'est avec plaisir que je vous annonce que l'une de mes nouvelles, La Comptine, a été retenue pour l'appel à textes Contes de l'ombre organisé par les Editions Cyngen - Lune Ecarlate !

     

    Les résultats sont sur le site

     

    La recueil aura une sortie numérique et une version papier verra aussi le jour (si j'a bien tout compris).  Sa sortie est prévue pou Halloween !

     

    J'ai hâte, mais j'angoisse aussi, d'avoir vos avis sur ma nouvelle, ainsi que sur l'ensemble du livre !!

     

    Je tiens à remercier, chaleureusement, toutes celles et ceux qui m'aident dans mes travaux d'écriture. J'espère que cette publication n'est qu'un premier pas vers d'autres aventures !

     


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  • "La Comtesse sanglante" est un livre de Valentine Penrose

     

    Synopsis :

    La France de Gilles de Rais, la Hongrie de Erzsébet Bathory. Avec un grand talent d'écrivain, Valentine Penrose fait revivre cette histoire de sang, de mort et de délire.
    Son livre ne nous fait pas seulement pénétrer dans les sinistres chambre de tortures où périrent peut-être plus de six cents jeunes filles. Il ne nous montre pas seulement les malheureuses, nues et torturées. Et nous n'assistons pas seulement à ces hallucinantes scènes de démence au cours desquelles Erzsébet Bathory, aidée par de grimaçantes sorcières tortionnaires, hurle de volupté, tandis que sur ses épaules coule le sang encore chaud de ses jeunes et belles victimes.
    Valentine Penrose s'est penchée sur ce gouffre qu'est l'âme de son effroyable héroïne, sur cette âme obscure, tragique, possédée.

    La Comtesse sanglante

    Critique :

    Une livre très désagréable à lire que je n’ai pas aimé ni sur le fond, ni sur la forme.

     

    Le principal problème de cet ouvrage est de trouver la manière de l’aborder. Une étude historique ? Une biographie romancée ? Un roman ?

    L’auteure présente l’ouvrage plus comme un livre à vocation historique avec quelques références à des archives. Cependant, elle fait remarquer que ces dernières sont peu nombreuses, mais son récit est tellement croulant de détails qu’on se demande où elle est allée les chercher ? Je ne parle pas du contexte ou de ce genre de chose, mais vraiment des détails des exactions de Báthory. Donc du coup, on ne sait plus trop à quel type de livre on a affaire et j’ai trouvé cela très désagréable !

    Surtout qu’il n’y a pas de bibliographie à la fin…

     

     

    Ensuite ce livre est pompeux ! Ca croule de détail sur les costumes, les ambiances et sur tout ce que vous voulez ! Ça en devient vraiment gerbant, désoler de le dire ainsi. C’est lourd, c’est lourd ! Sans oublié que l’auteure répète parfois un peu les mêmes choses : oui, on a compris que Báthory est belle ; oui, on a compris qu’elle fait peur à tous le monde… haaaaaa !!!

    Vraiment une lecture désagréable où il m’a parfois semblé trouver des incohérences (surtout sur la longévité de certains personnages).

    Bref, Bathory est vide, présentée comme une forme de larve qui ne prend qu’un plaisir froid (je n’ai jamais eu l’impression qu’elle s’amusait) à tuer… Vraiment, la présentation de ce personnage est déplaisante, surtout par le manque de source pour expliquer son comportement… Le mélange histoire – roman se fait très mal ! Surtout qu’on est dans l’excès, comme pour les descriptions. Des centaines de filles disparues en quelques années et personnes ne disent rien… Comme Gille de Rais… C’est encore une fois pompeux ! Surtout que l’auteure répète (tout comme moi d’ailleurs) les sentences des pauvres servantes maladroites, les descriptions des tortures… Pfffff

     

    Si je suis allée aussi loin dans la lecture de ce livre, c’était pour y voir la comparaison avec les exactions de Gilles de Rais. Mais au final, ce fut une grande déception ! Pourquoi ? Parce que l’auteure se contente de narrer (assez approximativement) les événements et les circonstances qui ont mené ce Maréchal de France vers sa perte. D’ailleurs, si le personnage vous intéresse, je vous conseille sa biographie rédigée par Matei Cazacu.  

    Il n’y a pratiquement aucune comparaison de faite par l’auteure entre ces deux personnages, hormis les remarques qu’ils ont tués des gens, qu’ils étaient de nobles naissances et qu’une aura de sorcellerie les entourent. Bref, une comparaison avec Vlad Tepes aurait été tout aussi judicieuse…

     

    Un livre pompeux – ni biographie historique, ni roman —, sans réel intérêt porté sur les excès en tout genre… Un véritable ennui !


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  • "Vidocq" est une biographie de Michel Peyramaure. C'est le troisième tome d'une série sur trois grands bandits (Cartouche, Mandrin et Vidocq).

     

    Synopsis :

    La nuit de sa naissance, à Arras, il grondait un tel orage qu'on prédit au fils du boulanger un destin hors du commun. La taille du nouveau-né elle-même laissait présager de grands exploits : un Hercule. Plus tard, ses camarades de jeu le surnommeront " Vautrin " (sanglier) - sobriquet sous lequel, grâce à Balzac, François Vidocq passera à la postérité littéraire. Le Jean Valjean des Misérables ne lui devra pas moins... Inépuisable source d'inspiration romanesque que cette vie sans concession ! Ancien forçat, Vidocq révolutionna la brigade de Sûreté de Paris par sa connaissance du milieu, ses talents d'infiltration. A chaque instant, l'ombre et la lumière se disputent cet homme double, impétueux et voluptueux. Si jadis on imprima sa légende, il se révèle, en ces pages, tel qu'en lui-même, crime après crime, femme après femme. Le dernier des grands bandits et le premier des grands flics...
     

    Vidocq

    Critique :

    Une biographie « romancée » très agréable à lire malgré quelques défauts.

     

     

    Ce livre se présente sous la forme d’un récit à la première personne : Vidocq y retrace sa longue, tumultueuse et trépidante vie entre les incarcérations, les cavales, son intégration dans « les forces de police » et ses relations avec les femmes.

    Le récit se lit très bien, avec un vocabulaire recherché et beaucoup d’argot, même si certains termes ne sont pas vraiment… d’époque ? L’histoire traine un peu par moment…

    Après, comme c’est une œuvre romancée dans sa présentation, il est difficile de savoir ce qui pourrait relever de la fiction et du réel. Surtout que, et c’est dommage, il n’y a pas de bibliographie à la fin. Cependant, je ne pense pas qu’il y ait trop de « fictionnel ». Les références historiques citées sont tout de même de qualité.

     

    Il y a, cependant, un défaut (selon moi), c’est le manque de repères historiques. Vidocq traverse les époques et les régimes, depuis la Révolution Française, où gamin, il était réprimander par un certain Robespierre, à l’avènement de Second Empire. Surtout qu’il y a du monde et des choses qui se passent ! Parfois, le récit revient un peu en arrière, donc on peut se retrouver un peu perdue. Surtout si l’on ne connait pas le XIXe siècle. Bien qu’ayant eu des cours à la fac, j’avoue que parfois, j’étais un peu perdue.

    Surtout que je pense qu’il y a quelques partis pris pour certains personnages (je dis cela en souvenir de mes cours d’Histoire de L1).

     

    Hormis cela, on découvre une vie vraiment incroyable, et surtout très longue accompagnée d’une santé de fer ! Vu l’histoire de cet homme, on pourrait s’étonner qu’aucune bonne série (on tente d’oublier le film avec Depardieu) ne se soit penchée sur son existence. Il y aurait facilement deux, voire trois, saisons à faire : sa vie de brigand, sa vie en « policier »… Bref, je m’égare…

     

    Un livre qui se lit bien et rapidement, même s’il a quelques défauts. Un récit romancé agréable pour découvrir ce personnage atypique.

    Une biographie « romancée » très agréable à lire malgré quelques défauts.

     

     

    Ce livre se présente sous la forme d’un récit à la première personne : Vidocq y retrace sa longue, tumultueuse et trépidante vie entre les incarcérations, les cavales, son intégration dans « les forces de police » et ses relations avec les femmes.

    Le récit se lit très bien, avec un vocabulaire recherché et beaucoup d’argot, même si certains termes ne sont pas vraiment… d’époque ? L’histoire traine un peu par moment…

    Après, comme c’est une œuvre romancée dans sa présentation, il est difficile de savoir ce qui pourrait relever de la fiction et du réel. Surtout que, et c’est dommage, il n’y a pas de bibliographie à la fin. Cependant, je ne pense pas qu’il y ait trop de « fictionnel ». Les références historiques citées sont tout de même de qualité.

     

    Il y a, cependant, un défaut (selon moi), c’est le manque de repères historiques. Vidocq traverse les époques et les régimes, depuis la Révolution Française, où gamin, il était réprimander par un certain Robespierre, à l’avènement de Second Empire. Surtout qu’il y a du monde et des choses qui se passent ! Parfois, le récit revient un peu en arrière, donc on peut se retrouver un peu perdue. Surtout si l’on ne connait pas le XIXe siècle. Bien qu’ayant eu des cours à la fac, j’avoue que parfois, j’étais un peu perdue.

    Surtout que je pense qu’il y a quelques partis pris pour certains personnages (je dis cela en souvenir de mes cours d’Histoire de L1).

     

    Hormis cela, on découvre une vie vraiment incroyable, et surtout très longue accompagnée d’une santé de fer ! Vu l’histoire de cet homme, on pourrait s’étonner qu’aucune bonne série (on tente d’oublier le film avec Depardieu) ne se soit penchée sur son existence. Il y aurait facilement deux, voire trois, saisons à faire : sa vie de brigand, sa vie en « policier »… Bref, je m’égare…

     

    Un livre qui se lit bien et rapidement, même s’il a quelques défauts. Un récit romancé agréable pour découvrir ce personnage atypique.


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  • "Lasser, détective des Dieux T.01, Un privé sur le Nil" est un roman de Sylvie Miller et Philippe Ward.

    Synopsis :

    1935, Le Caire. Jean-Philippe Lasser, détective privé de seconde zone, hante le bar de l’hôtel où il a posé ses valises
    et ses bureaux, en attendant le coup qui rapportera gros. Pour le moment, il ne décroche que des petites affaires,
    celles que tous ses confrères ont refusées…
    La dernière en date pourrait bien changer la donne : la déesse Isis en personne vient lui demander de retrouver
    le très convoité manuscrit de Thot. Or, si l’opportunité peut le rendre plein aux as, elle peut aussi le laisser sur
    le carreau. Malgré ses réticences, il n’est pas en mesure de refuser : dans cette Égypte pharaonique où les Dieux
    marchent parmi les hommes, quand les premiers ordonnent, les seconds obéissent.
    Délaissant son précieux seize ans d’âge, il se lance dans une succession d’enquêtes rocambolesques
    qui le verra peut-être devenir le seul, l’unique, détective des dieux !

    Lasser, un privé sur le Nil

    Critique :

    Un roman à quatre mains hilarant qui nous transporte dans un monde fantastique en compagnie des dieux égyptiens.

     

    Mais pourquoi ai-je mis autant de temps avant de m’attaquer à ce livre ? *regarde sa bibliothèque et son énorme PAL*. Oui, je sais en fait…

    Dans ces temps moroses pour moi, j’avoue que ce roman m’a fait bien que du bien. Il est vraiment à se rouler par terre de rire avec des personnages bien construits et attachants.

     

    Pourtant, bien que ce soit drôle et que Lasser soit un looser de première, j’avoue que le prologue n’avait laissé un peu… mitigé. C’est pour moi la chose la moins bien de ce livre. Cependant, il permet de bien camper le personnage de Lasser et surtout d’expliquer sa présence en Égypte. Surtout que faire confiance à une fille dont le nom évoque les nichons (Ounénet), c’est douteux… OK, blague pourrie, je sors !

     

    Chaque aventure commence dans l’hôtel où notre héros boit son whisky. Dans cet univers où les dieux marchent parmi (et au détriment) des hommes, Isis vient demander de l’aide suite à la disparition d’un livre. Ah, Isis, belle et douce déesse adorée pour… C’est moi où elle vient d’atomiser un mec qui la regarder un peu trop… Maaaaaaaaa… J’ai peur…

    Bref…

     

    Bon, il est peut-être temps que j’arrête de dire des conneries moi.

    Le livre se compose de plusieurs enquêtes. J’ai été un peu surprise, car je ne m’y attendais pas. Mais ce n’est pas désagréable, car cela ne permet pas mal de péripétie. Cependant, j’ai trouvé que les fins des missions de Lasser avaient toujours un petit gout de précipitations et de bâclée, surtout pour la toute dernière.

     

    Pour rester sur les points négatifs, je dirais que ça manque un peu des descriptions des personnages humains, surtout Lasser et Fazimel.

    Après, c’est vraiment personnel, mais je n’aime pas trop l’évocation de marques, voitures, appareils photo… Mais je pense que cela permet de donner de la puissance à l’univers visuel.

    Et enfin, et pas des moindres, la couverture. Non pas qu’elle soit moche ou quoi que ce soit… mais… Lasser avec un flingue… c’est un peu loin du personnage qui semble apprécié les rencontres musclées, surtout avec Seth.

     

    Et si je redisais un peu du livre ?

    L’univers est vraiment sympa avec ses dieux odieux (ha haha). Ah, je les adore ceux-là ! Ils sont vraiment salops ! Après l’époque des années 30 m’inquiétait un peu, car ce n’est pas vraiment une période qui me fait rêver. Mais au final, l’univers et les ambiances sont tellement bien que je n’ai pas eu de problème… hormis celui que je ne suis bien incapable d’imaginer les bagnoles des dieux…

    Les personnages sont aussi géniaux, surtout Lasser le super-râté qui réussit presque tout. Un très très bon point pour Fazimel qui en a dans la culotte ! Sans oublier les dieux…

    Et puis l’humour ! Ah, vraiment, je me répète, mais à se rouler par terre !

     

    Un roman vraiment prenant qui possède tous les éléments pour plaire et passer un vraiment bon moment de détente !

    Vivement que j’aie le second tome !

    Coup de cœur !

    Lasser, un privé sur le Nil

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