• "L'étranger des Carpathes" est une nouvelle de Karl Von Wachsmann.

     

    Synopsis :

    Dans une forêt sauvage secouée de vents terribles, un convoi de nobles seigneurs est pourchassé par des loups affamés. Dans leur course folle, les fugitifs parviennent aux abords du château maudit de Klatka, où ils sont secourus par un homme aux allures étranges. Peu de temps après, la jeune Franziska commence à souffrir d'un mal mystérieux, qu'aucun médecin ne parvient à guérir...

     

     

    Avis :

    Un coup de cœur pour cette petite nouvelle qui aurait inspiré le Dracula de Bram Stoker.


    Personnellement, bien que j'ai pu y voir des points communs, je trouve que l'inspiration de Dracula est lointaine. Personnellement, j'ai plutôt pensé à La dame pâle de Dumas. Les comparaisons de la préface sont cependant assez pertinentes. Mais je ne suis pas pleinement convaincu.


    J'ai adoré la lecture de ce texte. Bien sûr, on retrouve ce que l'on pourrait des éléments « classique », mais c'est parce que « les autres textes plus récents » utilisent les mêmes ressorts. L'histoire reste cependant assez simple, mais très plaisante.


    J'ai trouvé la plume de l'auteur puissante. Un vrai plaisir à lire.


    Mais ce qui fait la force de ce texte, ce sont ces personnages très forts, profond et bien construit. Je n'ai pu que m'étonner de Franziska et Bertha qui sont deux excellents personnages féminins. On prend tout de suite Franziska en grippe, car elle se montre très désagréable. On finit pourtant par s'attacher à elle : elle rêve d'aventure et d'action, loin des cours mondaines ; au contraire de sa cousine Bertha qui est très « romantique ».


    J'ai aussi beaucoup aimé de voir que Franziska n'est pas passive dans sa « guérison », mais active. Si c'est un homme qui la guide vers le « remède », il n'y a qu'elle qui peut se sauver.


    Côté vampire, on retrouve les éléments « classiques ». Ces éléments sont cependant « originaux », liés à la date de publication de ce texte. Mais le personnage du vampire est très plaisant.


    Le seul bémol pourrait résider dans l'aspect happy end. Mais là, ce sont plus mes gouts personnels.


    Une nouvelle qui m'a vraiment emballé. Un coup de cœur !

    L'étranger des Carpathes


    votre commentaire
  • "Mr. Turner" est un film-biopic de Mile Leigh avec Timothy Spall, Paul Jesson, Dorothy Atkinson.

     

    Synopsis :

    Les dernières années de l’existence du peintre britannique, J.M.W Turner (1775-1851). Artiste reconnu, membre apprécié quoique dissipé de la Royal Academy of Arts, il vit entouré de son père qui est aussi son assistant, et de sa dévouée gouvernante. Il fréquente l’aristocratie, visite les bordels et nourrit son inspiration par ses nombreux voyages. La renommée dont il jouit ne lui épargne pas toutefois les éventuelles railleries du public ou les sarcasmes de l’establishment. A la mort de son père, profondément affecté, Turner s’isole. Sa vie change cependant quand il rencontre Mrs Booth, propriétaire d’une pension de famille en bord de mer.

     

     

    Avis :

    Un très beau biopic.

     

    Avant toute chose, je tiens à dire que j’ai toujours « plus connu » les peintures de Turner que l’homme. Donc, pas de commentaire particulier lié au côté « véridique » ou non sur les dernières années de vie du peintre.

     

    Comme je viens de le dire, je ne connaissais pas l’homme. J’ai donc été très surprise de découvrir… un ours ! Turner a un talent de fou (j’adore vraiment ses tableaux), mais c’est un ours, un peu rustre (qui vient de milieux sociaux bas), mais touchant.

    Timothy Spall (qui enfin accède à un rôle de premier plan, lui trop souvent cantonné au second rôle) livre une très belle prestation. Il n’a pas volé son trophée à Cannes.

     

    Mike Leigh nous propose un film maitrisé où l’on prend plaisir à redécouvrir le mot « photographie ». Ça me fait faire une petite digression, mais la « photographie » au cinéma a perdu en importance au fils des décennies alors que c’est un élément essentiel pour la bonne réalisation d’une œuvre. Bref…

    C’est très bien filmé, avec des paysages magnifiques grâce à la lumière. Ces paysages permettent de voir pleinement ce qui a pu inspirer Turner.

     

    Comme de très nombreux biopic, le film est lent. Je vous préviens donc : ce n’est pas pour tous les publics. Il faut aimer ce type de réalisation.   

     

    J’avoue ne pas trop savoir quoi dire de plus à sur ce film. Pourtant, il m’a beaucoup plus et je ne pourrais que le recommander pour les amateurs du peintre, mais aussi pour ceux qui aiment les biopics.

     

    Un très beau film à voir et qui m’a donné envie de lire une biographie du Turner.


    votre commentaire
  • "Le Hobbit : la bataille des cinq armées" (en VO " The Hobbit : the battle of the five armies) est un film de Peter Jackson avec Martin Freeman, Ian McKellen, Richard Armiatage entre autres. C'est de le dernier volet de la trilogie du Hobbit, adaptation du livre de J.R.R. Tolkien.

     

    Synopsis :

    Atteignant enfin la Montagne Solitaire, Thorin et les Nains, aidés par Bilbon le Hobbit, ont réussi à récupérer leur royaume et leur trésor. Mais ils ont également réveillé le dragon Smaug qui déchaîne désormais sa colère sur les habitants de Lac-ville. A présent, les Nains, les Elfes, les Humains mais aussi les Wrags et les Orques menés par le Nécromancien, convoitent les richesses de la Montagne Solitaire. La bataille des cinq armées est imminente et Bilbon est le seul à pouvoir unir ses amis contre les puissances obscures de Sauron.

     

     

    Avis :

    Un dernier opus meilleur que le second, mais toujours moins bien que le premier.

    (je tiens à repréciser que je n’aie pas lu le livre, donc je ne ferai pas de commentaire sur bien ou mal adapté)

     

    Je me suis fait un petit plaisir d’aller le voir à minuit, en VO, mais « hélas » en 3D.

    Sur l’ensemble du long-métrage, la 3D apporte quelques moments sympathiques, mais apparait toujours comme un gadget sans grand intérêt.

     

    Il y a des bonnes choses dans le film, mais aussi des mauvaises.

    Pour commencer, la scène d’intro où Smaug s’en prend à Esgarot est franchement superbe. Si comme moi, dans « la désolation » vous ne compreniez pas la puissance de Smaug, vous allez en prendre plein la tête.

    Par contre, j’ai été assez surprise, car le dragon ne fait pas vraiment long feu (si je peux m’exprimer ainsi… oui, je sors). Du coup, je me suis posé la question sur le découpage entre la fin du 2 et le début du 3. Si la coupure à la fin de la « désolation » a de la gueule, la petite apparition de Smaug au début du trois laisse un peu perplexe… Perso, je me demande si Smaug n’aurait pas dû se faire expédier à la fin du 2 pour commencer sur le 3 sur le problème de la Montagne solitaire. Enfin bref…

     

    J’ai beaucoup aimé la transformation de Thorin qui sombre lentement vers la folie à cause du trésor et de l’Arkenstone. Richard Armitage assure très bien sur le coup. Par contre, la mise en scène de « son retour à un esprit sain » est peut-être un peu tout much. Le travail introspectif du personnage n’est pas assez poussé.

    Ça me conduit à parler d’un des défauts du film, le manque de travail de fond de certains personnages. C’est dommage, car, que ce soit Thranduil, Thorin et même Legolas, il y avait beaucoup de choses à faire de ce côté-ci, dans la création de profondeur d’esprit.

    Seul Bilbon semble bénéficier d’un traitement plus pousser.

    Ce manque de travail de profondeur entraine parfois peut-être un peu d’incohérence dans les personnages, mais surtout dans l’histoire. Les événements se déterminant par la volonté de personnages clés, certains semblent un peu « gros » ou « rapide ».

     

    J’avoue que quand j’ai entendu 45 min de bataille, j’ai eu peur !

    Fort heureusement, Jackson s’en sort bien. Il introduit beaucoup d’humour dans cette partie finale, ce qui allège les affrontements.

    Ceci dit, j’ai trouvé plusieurs choses dommages. J’ai trouvé que les traitements des batailles n’étaient pas aussi bien travaillés que dans le Seigneur des Anneaux. Je sais, la comparaison n'est pas forcément sympa, mais dans ce troisième opus, je les ai trouvé un peu… surfaites ? déjà-vu. Le réalisateur n’a pas essayé de proposer quelque chose « d’autre » (à défaut de nouveau) avec une recette qui marche. Dommage.

    En restant dans le domaine des combats, il y a une chose qui m’a plu parce que ça m’amuse et que je trouve ça fun, mais qui hélas en fait souvent trop (en quantité et en « spectacle ») : c’est Légolas. Oui, j’adore ses acrobaties pas possibles et virevoltantes, mais il y a un moment où il faut dire stop ! L’exagération est allée trop loin. C’est regrettable, car le côté fun finit par s’estomper par la surenchère.

    Bien que ce soit mieux que dans la « désolation », la musique se distingue par son « manque d’intensité ». Les thèmes dans les batailles sont trop connus et répétitifs pour que l’on prenne complètement gout à sa présence. Et je pense que ces problèmes de musique expliquent les raisons qui font que les deux derniers opus du Hobbit souffrent d’un manque d’élan épique. Parce que je le dis cash, pour le Seigneur des Anneaux et Un voyage inattendu, la musique joue beaucoup dans le succès de ces productions. Moins bonne musique, moins bons films.

     

    Le film a aussi des problèmes de réalisation. Il y a d’énormes faux raccords qui sautent aux yeux ! Oh la vache ! Si ces défauts techniques ne sont jamais vraiment absents, là c’est quand même énorme ! Je ne sais pas si les reproches doivent viser le réalisateur ou les monteurs, mais il y a eu bourde !

    Pour rester dans un côté « technique », je dirai que si certaines ouvertures vers le Seigneur des Anneaux sont bien, on reste pourtant perplexe. OK, cela fait longtemps que je n’ai pas vu les films, mais il me semble que nombre de personnages s’étonnent et découvrent le retour de Sauron dans la « Communauté ». Là, on va se retrouver avec un souci d’incohérence… À vérifier quand même…

    Toujours dans le même genre, j’ai trouvé la fin (c’est-à-dire) après la bataille, très rapide, bien que le lien avec la « Communauté » soit très sympa.

     

     

    Là, je vais être obligée de faire une sorte de Mea Culpa. Alors oui, je sais, Tauriel, ce n’est pas un personnage du livre. Dans le deux, elle ne m’avait pas particulièrement emmerdé, puisque je trouvais que son « histoire » avec Kili était chiante, mais surtout à cause du nain.

    Là, il faut en prendre un pour taper sur l’autre !

    Pourtant, au début du film, on se dit « ah, Jackson règle cette histoire, c’est cool ». Ha, ha, ha. Merci Jackson ! Cette histoire d’amour (et les discours de merde qui en découlent) plombe ce film, c’est atroce ! La niaiserie, non merci ! Sérieux, tu avais fumé quoi Jackson ? Bref, fais chier ! C’est vraiment la merde de ce film !  

     

    Après, j’ai quelques petites remarques comme ci comme ça.

    Ô Galadriel, que je te hais.

    Un plaisir de (re)voir Elrond dans cet opus, ainsi que Saruman (Et à Christopher Lee qui a encore la patate à son âge kof kof [comment ça, c’est un doubleur ?]).

    Thranduil, tu étais un connard, et connard jusqu’au bout tu es resté un connard.

     

     

    Mais malgré les défauts, j’avoue avoir passé un moment sympa.

     

    En guise de conclusion, que dire sur cette trilogie du Hobbit ? Pour ma part, je pense que l’ensemble a souffert d’un manque de travail en comparaison du Seigneur des Anneaux.

    Je pense aussi qu’il y a eu un souci de public. Le livre est plus à destination des enfants. La production n’est pas vraiment parvenue à choisir son camp : film pour les jeunes, film pour les adultes. La tentative de mixer les deux n’est pas un total succès, hélas, sans être un pur ratage.

    Ensuite, le pense qu’il y a eu trop de « ponts » entre cette trilogie et celle du Seigneur des Anneaux. Le Hobbit n’est pas parvenu (ou on ne l’a pas voulu) à s’extraire du giron de la première trilogie. Que le Hobbit apparaisse comme une préquel (ce qui n’est pas complètement faux non plus dans les livres) est compréhensible, mais ici on a trop recherché à faire une sorte SDA bis.

     

     Quoi qu’il en soit, la trilogie du Hobbit m’aurait fait passer de bon moment malgré ses défauts. J’avoue que l’univers de Tolkien mis en place par Jackson (même si tout n’est pas parfait) va me manquer.

     

     


    votre commentaire
  • "Chez les Lapons, mœurs, coutumes et légendes de la Laponie Norvégienne" est une monographie de Rémy de Gourmont, édition présenté par Christian Mériot.

     

    Présentation :

    Ce curieux ouvrage illustré de Remy de Gourmont (1858-1915), Chez les Lapons. Mœurs, coutumes et légendes de la Laponie norvégienne, publié en 1890, propose une fascinante synthèse, souvent amusante, des connaissances dont dispose le 19e siècle français sur la Laponie. En invitant son lecteur à entreprendre avec lui un voyage " chez les Lapons " en douze brefs chapitres, Gourmont l'entraîne aussi dans une surprenante expédition livresque, puisque l'écrivain, proche du symbolisme et co-fondateur du Mercure de France, ne voyagea pas plus au nord que la Hollande. Ce texte est donc entièrement écrit à partir de lectures de récits de voyages anciens et contemporains. Ainsi se donnent à lire dans ce petit ouvrage à la fois la reprise d'un imaginaire du pôle déjà largement constitué, et la discrète résistance que lui oppose Gourmont en désamorçant, avec la verve qui lui est caractéristique, certains clichés et stéréotypes sur ceux qu'on appelle alors les " Lapons ", soit les Sâme.

     

    Avis :

    Un livre sympathique, mais qui date de son temps.

     

    Car oui, c’est ouvrage a été édité pour la première fois en 1890. Il ne faut donc pas s’attendre à un récit très détaillé, très précis (quoique) et surtout, même s’il n’est pas bourré de préjugé, il n’en reste pas moins une vision d’une époque.

     

    Ce qui est très perturbant dans cet ouvrage, c’est l’auteur : c’est-il oui ou non parti en Laponie pour écrire ce livre. D’après ce que j’ai compris non. Mais dans ce cas, il a fait un bon travail de bibliographie.

    Ceci dit, la préface de l’ouvrage est indispensable pour comprendre le contenu de cet ouvrage. Car comme je l’ai dit, l’auteur a fourni du travail, mais il n’a pourtant pas su se départir d’idées fausses ou d’aberration : les rennes attelés courent à 144 km/h, les Lapons ne se nourrissent que de lait de rennes, etc. De plus, la préface nous apprend que les illustrations ne représentent des Sâmes norvégiens, mais suédois (les Sâmes ont des différences culturelles selon le « pays » ou « région » qu’ils habitent. Mais c’est tout de même agréable d’avoir ses illustrations.

     

    Il y avait dû déjà lu pour moi. L’ouvrage récent, « Mythologie des Lapons », c’est Imago, doit y être pour quelques choses.

     

    Ma partie préférée à concerner les contes à la fin de l’ouvrage.

     

    Un ouvrage à lire avec du recul, mais qui se lit facilement et rapidement.


    votre commentaire
  • "Wiggins et Sherlock contre Napoléon" est un roman jeunesse de Béatrice Nicodème.

     

    Synopsis :

    Wiggins est un peu déçu par la nouvelle mission que lui a confiée Sherlock Holmes : il aurait préféré enquêter sur le redoutable "Napoléon du crime" avec le détective plutôt que de filer Robert Petticoat, un jeune noble soupçonné d'appartenir à un réseau anarchiste. D'autant que Petticoat sillonne Londres en tous sens du matin au soir ! Un après-midi, Wiggins le suit dans les allées de la National Gallery, où tous deux restent jusqu'à la fermeture.
    Le lendemain, on apprend qu'un très célèbre tableau du musée a disparu...

     

    Avis :

    Et des nouvelles enquêtes pour Wiggins.

    Avec ce livre, j’avoue complètement mon amour pour cette série jeunesse.

     

    Wiggins est un gamin de Whitechapel qui aide souvent Sherlock Holmes dans ses enquêtes.

    L’univers de Doyle est très bien respecté, l’auteure connait son sujet.

    L’écriture est adaptée à son public, avec un vocabulaire approprié, car c’est Wiggins qui narre ses aventures.

     

    Pour tous les fans de Holmes, le « Napoléon » devrait vous inspirer pas mal de choses. Et vous comprendrez donc vite pourquoi cet épisode m’a particulièrement plus.

    Deux enquêtes (voire trois… ou même plus) s’entrecroisent : Wiggins qui voit filé un vilain anarchiste (ou pas), un tableau de Richelieu volé (non, je jure que ce n’est pas moi !) et Holmes qui poursuit le Napoléon. Si j’ai trouvé la partie avec l’anarchiste un peu surfaite, elle apporte un côté très drôle, surtout vis-à-vis de Holmes et Watson.

    Quoi qu’il en soit, l’intrigue mêle très bien enquête, aventures, réflexion.

     

    J’ai pris un grand plaisir à suivre cette nouvelle aventure. J’espère que je pourrais me procurer d’autres aventures de ce jeune détective en herbe ! Une série que je ne peux que recommander pour son public (et ceux qui sont restés le public type).


    votre commentaire
  • "Astérix - Le domaine des Dieux" est un film d'animateur de Louis Clichy et Alexandre Astier avec les voix de Rogel Carel, Guillaume Briat, Lorant Deutsh et Alexandre Astier (entre autres), d'après l'oeuvre d'Uderzo et Goscinny.

     

    Synopsis :

    Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Exaspéré par la situation, Jules César décide de changer de tactique : puisque ses armées sont incapables de s’imposer par la force, c’est la civilisation romaine elle-même qui saura  séduire ces barbares Gaulois. Il fait donc construire à côté du village un domaine résidentiel luxueux destiné à des propriétaires romains. : « Le Domaine des Dieux  ». Nos amis gaulois résisteront ils à l’appât du gain et au confort romain ? Leur village deviendra-t-il une simple attraction touristique ? Astérix et Obélix vont tout faire pour contrecarrer les plans de César.

     

     

    Avis :

    Un film très sympathique et drôle qui fait oublier l’oubliable Astérix chez les Vikings.

     

    Pour commencer, je dirais que j’aime bien Astérix (en BD) mais je ne suis pas non plus une grosse fan ; ensuite, je ne me souviens plus de la BD dont est tiré le film, je ne pourrais donc faire aucune comparaison ; enfin, je ne l’ai pas vu en 3D.

     

     J’ai vraiment passé un très bon moment devant cette réalisation qui fait passer Astérix dans l’animation 3D et… en 3D… (Va falloir penser à revoir ce vocabulaire).

    Les réalisateurs ont très bien su reproduire l’univers d’Astérix. En effet, bien que je ne sois pas une grosse lectrice des BD, j’ai quand même pu retrouver de très nombreuses références (et autant dire qu’elles sont remontées de loin !).

    Beaucoup d’humour et d’allusion à d’autres productions, comme celle très visible à Gandalf.

    On voit de nombreuses fois César, c’est cool ! J’adore Jules ! C’est un super méchant comme je les aime ! Tout le monde le prend au sérieux, sauf le spectateur.

     

    Le passage en animation 3D est très bien. J’ai trouvé l’ensemble chouette, bien animé. D’après ce que je sais, c’est un studio français qui l’a réalisé. C’est vraiment chouette ! J’espère que d’autres productions de ce type se feront.

     

    Je l’ai trouvé très adapté à son public, plutôt les enfants et les jeunes, mais aussi pour les adultes.

     

    S’il y a avait un défaut, cela viendrait de la musique. Nouvelle époque, nouvelle musique, cela va de soit. Mais pour moi, elle ne sera pas mémorable, comme d’autres thèmes que l’on pouvait trouver dans les anciens dessins animés.

     

     

    Il y a cependant un truc m’a chagriné, mais je pense que sur ce point, même les réalisateurs n’auraient rien pu y faire : la voix d’Obélix. En effet, les deux doubleurs de notre enfance, Jacques Morel et Pierre Tornade, sont tous les deux décédés. Il a donc fallu une nouvelle voix. Hélas, je n’ai absolument pas réussi à m’y faire. Mais le problème est plus lié à moi qu’à autre chose.

    D’ailleurs, je tiens à signaler que Roger Carel est sorti de sa retraite pour ce nouveau doublage d’Astérix. Merci !

     

    Un film devant lequel j’ai passé un bon moment, un bon Astérix !


    votre commentaire
  • "Wiggins, un rival pour Sherlock Holmes" est un roman jeunesse de Béatrice Nicodème (issu d'une série).

     

    Synopsis :

    Deux enquêtes à la fois : un vrai casse-tête ! Le jeune Wiggins ne sait plus comment s'y prendre. Retrouver l'insaisissable Mr Charleston, c'est déjà un défi ! Mais la mission confiée par Sherlock Holmes se révèle encore plus périlleuse. Pour le petit vendeur de journaux, Londres devient un véritable coupe-gorge. D'autant que le célèbre détective ne fait rien pour l'aider.

     

    Avis :

    Un roman jeunesse simple, rapide, mais efficace.

     

    J’avais découvert les aventures de Wiggins avec « La nuit de l’éclipse ». Si ce tome était plus orienté ado (eh oui, Wiggins grandit comme tout le monde), celui que je vous chronique ici propose un héros plus enfant. Mais cela n’ôte en rien le plaisir de lecture.

     

    Wiggins est un gamin de Whitechapel qui bosse parfois (souvent) pour Sherlock Holmes. Nous le suivons dans ses aventures. Ici, une double enquête : une confiée par le célèbre détective et une seconde par un homme prétendant être un ancien ami de son père.

     

    Le livre est orienté avec un public 8-12 ans. Sans que cela soit négatif, les enquêtes sont simples, mais efficaces (c’est ce que j’attendais de ce livre) où l’on retrouve bien l’univers de Doyle. L’auteure connait son sujet !

    Le tout est servi avec ce qu’il faut de péripétie, de retournement de situation et d’actions.

     

    La plume de l’auteure correspond très bien à son sujet – c’est Wiggins qui parle —, c'est-à-dire un gamin des rues avec un vocabulaire parfois limité. L’ensemble se lit très bien !

     

    Un livre qui m’a bien plus, très bien adapté à son public, avec univers maitrisé.  


    votre commentaire