• Je vous souhaite

    une Bonne Année 2017,

    en espérant que vos projets, quelqu'ils soient, aboutissent !


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  • La nouvelle est hélas tombée hier soir. Carrie Fisher, mon inoubliable princesse Leia, est décédée des suites de son arrêt cardiaque survenu vendredi.

     

    Princesse Carrie a rejoint la Force

     

    Je pense que peu d'entre vous ont échappé à la nouvelle.

     

    Je suis effondrée. C'est une amie de 20 ans, une référence de mon existance qui est partie bien trop tôt à seulement 60 ans. Cette année 2016 a été terrible et j'ai presque envie de dire une chance car j'ai pu rencontrer Carrie à la Star Wars Celebration de Londres cet été. Un souvenir merveilleux.

    Princesse Carrie a rejoint la Force

    (bon ok, la photo est pourrie mais c'était des selfies express)

    May the Force be with you, always.


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  • "L'homme qui mit fin à  l'Histoire" est un court récit de Ken Liu.

     

    Synopsis :

    FUTUR PROCHE.
    Deux scientifiques mettent au point un procédé révolutionnaire permettant de retourner dans le passé. Une seule et unique fois par période visitée, pour une seule et unique personne, et sans aucune possibilité pour l'observateur d'interférer avec l'objet de son observation. Une révolution qui promet la vérité sur les périodes les plus obscures de l'histoire humaine. Plus de mensonges. Plus de secrets d'État.
    Créée en 1932 sous mandat impérial japonais, dirigée par le général Shiro Ishii, l'Unité 731 se livra à l'expérimentation humaine à grande échelle dans la province chinoise du Mandchoukouo, entre 1936 et 1945, provoquant la mort de près d'un demi-million de personnes… L'Unité 731, à peine reconnue par le gouvernement japonais en 2002, passée sous silence par les forces d'occupation américaines pendant des années, est la première cible de cette invention révolutionnaire. La vérité à tout prix. Quitte à mettre fin à l'Histoire.

     

     

    Avis :

     

    Un super court texte qui parle de l’Histoire et de notre rapport à cette dernière.

     

    Fichtre ! Que dire sur ce court texte dont tant de gens ont si bien parlé ?

    J’ai apprécié ce livre parce que l’auteur, outre une histoire intéressante, nous permet de nous questionner sur notre rapport à l’Histoire (avec le grand H, bien sûr) et sur sa retransmission.

     

    Œuvre de réflexion, mais aussi témoignage sur un sujet qui n’est « accepté » par tous, ce livre ne juge pas.

    Perso, j’ai découvert cette affaire par ce roman. Il faut dire que la seconde guerre mondiale en Europe ne m’intéresse pas des masses (peut-être parce que c’est encore très présent dans mon histoire familiale), alors le conflit entre le Japon et la Chine... J’avoue tout de même avoir été intrigué par cette affaire.

     

    Je suis navrée de ne pas pouvoir en dire plus, mais je pense que pour avoir un avis sur cette œuvre. Il faut la lire. Elle est très courte et la plume de l’auteur est très agréable. Car outre un fond plus que très intéressant, ce petit livre est un plaisir à lire.

     

    Un petit livre qui doit être lu pour être apprécié par tout à chacun.


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  • "Les aventures de Blake et Mortimer, T.24 : Le testament de William S." est une BD d'Yves Sente pour le scénario, André Juillard pour le dessin et Madeleine Demille pour la couleur.

     

    Synopsis :

    Nos héros les plus british mènent l'enquête sur le plus british des dramaturges : William Shakespeare of course !
    Mais qui est-il vraiment ?
    Entre l'Angleterre et l'Italie, Philip Mortimer et Elizabeth, la fille de Sarah Summertown, résolvent des énigmes plus ardues les unes que les autres.
    Entre-temps, Francis Blake enquête sur une bande organisée de Hyde Park.
    Une course contre la montre et des révélations en série : un très grand Blake et Mortimer signé Yves Sente et André Juillard !

     

     

    Avis :

    Un tome qui se lit bien, mais qui a des problèmes de scénario et de rythme.

     

    J’attends toujours avec impatience les nouvelles aventures de mes Britanniques (enfin, d’un Britannique et d’un Écossais) préférés. Mais depuis L’Onde Septimus, j’ai pas mal d’angoisse, car ce tome était très décevant. Bref.

    Cet album est franchement sympa et je l’ai lu avec plaisir. Cependant, il souffre de pas mal de problèmes de scénario, qui s’ils ne gâchent pas l’histoire ne lui donne pas la force qu’il aurait pu avoir.

     

    Le premier problème vient du rythme. Nous sommes dans un contre-la-montre, mais à aucun moment nous ne sentons la tension ou la tonicité que ce type de situation doit produire. Les personnages ne sont pas « speed ». Cette situation de calme malgré le temps qui passe est accentuée par le dessin (j’en parle après). Je pense que des chronomètres dans le haut des casses auraient été pouvoir donner de la vitesse (un peu comme dans le dernier tome du Secret de l’Espadon lors de l’attaque de la base secrète) à ce contre-la-montre bien mou.

    Ce problème de dynamisme se retrouve aussi dans le dessin. Quand je vois la scène de colère d’Olrik à la fin de l’Affaire du collier et sa colère à la fin de tome, j’ai envie de rire ! Que c’est mou ! Franchement, on change le dialogue de la bulle, on ne voit pas que le colonel est en colère. Les images sont assez statiques, et ce de plus en plus au fur et à mesure que l’intrigue avance. Ce qui devrait être le contraire, car nous sommes dans un contre-la-montre.

    Toujours sur le dessin, il y a parfois des manques de subtilités… comment que ça se voit que le mec, là, derrière, il est louche !

    Ensuite, il y a des choses inutiles qui n’apportent rien à scénario. Je pense principalement à l’évitement de l’accident avec Mortimer et Elizabeth qui ne sert à rien, si ce n’est peut-être de l’action et du dynamisme dans un moment de creux… ce qui ne démontre que plus le problème de rythme de ce tome.

     

    J’avoue une certaine déception pour les personnages féminins. Certains tomes ont très bien réussi à les intégrer, mais là je trouve qu’on tombe dans des clichés limites sexistes. Genre la nana, Sarah, qui se fait une entorse en courant pour fuir, ce qui 1) la met en position de femme à sauver, 2) permet de la remplacer par une demoiselle (la fille de cette dernière) (parce que oui, une femme de presque cinquante dans le feu de l’action, ça craint un peu…). D’autant plus désagréable que Sarah a déjà prouvé sa valeur d’aventurière dans d’autres tomes.

    Ladite demoiselle, Elizabeth, est une tentative un peu ratée de faire une femme de caractère. Elle ne sert pas à grand-chose dans l’intrigue – elle a beau être une experte de Shakespeare, on a l’impression que Mortimer pourrait se démerder tout seul. De plus, ce n’est pas parce qu’elle sait faire du karaté (oui, du karaté) qu’elle est une femme « forte », surtout qu’elle n’apporte rien.

    Cependant, on pourra reconnaitre au scénariste d’avoir fait un effort pour introduire plusieurs femmes dans le paysage même si elles n’ont pas de très grands rôles. Elizabeth et sa mère ne subissent pas de complexe de la schtroumpfette.

     

    Le scénario met en place un « autre méchant ». Ce n’est pas mal dans le principe, car il permet de donner un rôle à Blake (qui, soyons honnêtes, est souvent délaissé pour Mortimer). Cependant, ce « nouveau méchant » n’a pas le charisme d’Olrik qui, même en prison, est capable de mener ses affaires presque à bien.

    À ce sujet, j’espère que les prochains tomes réussiront à renouveler notre colonel préféré. Il est grand temps que monsieur se remette à ses propres affaires, comme dans la Grande Pyramide, et plus forcément d’œuvrer pour les autres.

     

    La recherche des origines sur Shakespeare est une idée sympa. En plus, elle permet de mettre en scène des affaires anglo-anglaises que j’ai bien aimées et, surtout, les petites guerres des clubs de soutiens, des sociétés de protections, etc. Et de voir comment un « simple » différend peut amener à certaines extrémités plus pour ne pas perdre la face plus que pour mettre en lumière la vérité. Bref, j’ai aimé cet aspect de ce récit.

     

    Je suis bien avoué que je trouve la couverture dégueulasse ! Sérieux ! Elle est nulle de nulle ! C'est une des cases d'une planche, avec des couleurs et un rayon de soleil en plus ! Grosse déception ! Il n'y a eu aucun effort à ce niveau là.

     

    Je pense que ce tome, qui n’est pas mauvais à mon sens, manque d’ambition et surtout de travail. Il y a un goût d’inachevé et de superficiel qui vole sur cet album.  

     

    Un tome avec pas mal de défauts, mais que j’ai lu tranquillement. Il n’est pas mauvais, mais aurait pu être beaucoup mieux. Je ne suis pas sûre qu’annualisation des albums de Blake et Mortimer soit une bonne chose si ces derniers sont bâclés.


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  • "Les Indes Noires" est un roman de Jules Verne.

     

    Synopsis :

    Chaudière éventrée, pistons tordus, passerelles brisées...
    Les vieilles houillères d'Aberfoyle, en Écosse, sont bien mortes. De mystérieux événements continuent pourtant de s'y dérouler... Un terrible mystère semble dissimulé au fond de la mine ! Dans l'épaisse obscurité, les galeries résonnent encore de coups de pic. Les souvenirs, sans doute ! Mais ces lueurs éphémères s'éloignant sans bruit... Les fées maléfiques des légendes écossaises ? Une voûte qui s'écroule, le lac Katrine qui se vide...
    Et cette enfant terrorisée... Par quoi ? Par qui ? Pas de doute, un esprit malveillant hante les lieux ! Contre rumeurs et superstitions, James Starr, l'ancien ingénieur, viendra-t-il à bout de tous les secrets que referme la vieille mine d'Aberfoyle ?

     

     

    Avis :

    Un roman sans plus, mais qui m’a déçu.

     

    Jules Verne a produit beaucoup de roman, certains sont des chefs-d’œuvre et connus de tous, d’autres sont plus confidentiels. Il va s’en dire qu’ils sont bien moins.

    Pour celui-là, je dirais qu’il est sympathique, mais sans plus. Le récit se découle tranquillement, sans vraie surprise, mais sans être ennuyeux pour autant.

    Les personnages sont attachants parce que pleins de bons sentiments (oui, j’aime bien les bons sentiments, parfois ça fait du bien), mais on ne peut pas dire qu’ils soient très travailler niveau psychologie (il faut dire que ce n’est pas forcément la caractéristique de Jules Verne).

    Bref, un moment de lecture qui est venu, qui est passé et qui s’oubliera, mais qui fut agréable.

     

    Cependant, il y a eu de la déception. En effet, je crois que ce livre m’a été survendu pour son personnage féminin.

    Mais avant de revenir sur elle, je me suis autodéçue, car je pensais que le récit se passer aux Indes comme le laisse entendre le titre. Sachez donc que les Indes Noires désignent les mines de houilles d’Écossais… bon, c’est cool aussi l’Écosse, surtout qu’il y a des personnages en kilt et qui jouent de la cornemuse.

    Mais revenons à Nell, le personnage féminin. Tout commence aux Uotpiales l’année passée à un conf sur Jules Vernes. Je pose une question sur les personnages féminins assez absents ou insipides dans les adaptations de Jules Verne, par exemple dans 20 000 Lieues sous les mers (où l’otarie de Nemo a plus de personnalité que certaines nanas, bref).

    Un scénariste BD ou/et film (je ne me souviens plus trop) parle de ce livre et de Nell, ce personnage féminin très fort, qui fait honneur dans l’œuvre de Verne. Et bien si Nell est un personnage féminin fort, je comprends pourquoi certains films et BD ont des personnages féminins insipides. Alors, bien sûr, peut-être à l’époque de la sortie du livre, c’était le cas bien que je doute que la problématique intéresse les lecteurs du XIXe.

    Nell est passive, naïve et s’émerveille de tout, pauvre petite fille n’ayant que connue le fond de la mine. Bon, soyons honnêtes, sa psychologie n’est pas forcément plus développée que les autres héros masculins. Bien sûr, quand on découvre sa triste enfance, on pourrait se dire « ha oui, je comprends pourquoi c’est une fille forte »… Et bien franchement, je pense que cela veut dire que presque toutes les femmes du monde ouvrier du XIXe étaient des « femmes fortes »…

    Bref… Grosse déception pour moi sur ce point, point qui m’a poussé à lire ce livre.

    Mais malgré tout, la lecture est restée sympa.


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  • "Les Robinsons de l'île Tromelin - l'histoire vraie de Tsumiavo" est un livre illustré pour la jeunesse d'Alexandrine Civard-Racinais et Aline Bureau.

     

    Synopsis :

    Le 31 juillet 1761, Tsimiavo est à bord de l'Utile. Elle a été embarquée clandestinement dans les cales de ce navire de commerce avec 159 autres esclaves malgaches.
    Au cœur de la nuit, leur destin bascule : l'Utile heurte un récif de corail et fait naufrage. Les rescapés échouent sur un îlot de sable blanc et de cailloux, perdu au milieu de l'océan Indien.
    Quand l'équipage blanc prend le large sur une embarcation de fortune, Tsimiavo et les siens se retrouvent seuls, oubliés de tous. Comment survivre sur cet îlot du bout du monde ? C'est le défi qui les attend. Pendant des jours, des mois, des années, leur courage et leur ingéniosité vont faire des miracles…
    Une poignante leçon d'humanité, complétée par un dossier sur les missions archéologiques menées par Max Guérout sur Tromelin, l'île des esclaves oubliés.

     

    Les Robinsons de l'île Tromelin - l'histoire vraie de Tsimiavo

     

     Avis :

    Un joli ouvrage illustré qui revient sur les oubliés du Tromelin.

     

    Pour commencer, j’aime beaucoup les illustrations de ce livre. Je ne suis pas douée en technique d’art, mais j’aime beaucoup les effets que donnent les coups de pinceaux (?). Je trouve que certaines planches (et surtout la première) ont un petit côté Gauguin dans la mise en couleur et la manière d’être peinte. Bref, une belle réussite servit par un grand format bien adapté.

     

    Pour le contenu, j’ai un peu de mal à juger. En effet, j’aime beaucoup cette triste histoire et j’ai déjà lu plusieurs ouvrages à ce sujet. Il me semble  cependant que le récit est bien adapté à son public.

    Le point de vue de la jeune fille, la mère du nourrisson qui sera sauvé à la fin de cette aventure, a déjà été utilisé, mais je pense que c’est un très bon moyen de mettre le jeune public dans le bain. La qualité d’écriture est bonne. De plus, l’auteur a fait des recherches puisqu’elle intègre du vocabulaire malgache, ce que je trouve très bien.

    Malgré tous les moments sombres que vit notre héroïne, l’ouvrage est positif. Il y a des moments de détresse, de colère, mais l’ensemble reste optimiste et ne sombre pas dans une forme de misérabilisme.

    Il y a juste un défaut pour moi, c’est la signalétique du temps qui passe. Juste mis en avant par les dates. Or je pense que ce n’est pas toujours évident entre deux chapitres de voir ce temps qui s’écoule. J’ai trouvé qu’on sentait plus les années passées par les paroles de la jeune héroïne. Une petite frise chronologique aurait pu être la bienvenue.

     

    À noter un sympa petit dossier « découverte » à la fin de l’ouvrage.

     

    J’ai apprécié ma lecture de cet ouvrage jeune très beau. Je pense que c’est un beau moyen de faire découvrir cette triste histoire aux jeunes publics


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  • Vers mai-juin, j'avais annoncé que je mettrais les podcasts du Salon Noir, l'émission de France Culture sur le blog. Ces émissions ayant lieu les vendredi soirs, elles arrivaient le samedi. Puis le trou des vacances. Et puis plus rien....

    Le super boulet que je suis n'a pas compris que le Salon Noir, c'était fini et que désormais l'Archéo avait sa petite émission au nom plus évoquant : Carbone 14 !

     

    Carbon 14 est diffusé tous les samedi entre 19h30 et 20h. Je les mettrais sur le blog donc tous les lundi matins.

    Je ne vais pas vous remettre tous les podcast que j'ai loupé... Voilà donc le dernier.

     


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  • "La Reine Margot" est un film de Patrice Chéreau avec Isabelle Adjani, Daniel Auteuil, Jean-Hugues Anglade, entre autre.

     

    Synopsis :

    Elle est belle, elle est catholique, elle est la soeur du roi, elle s'appelle Marguerite de Valois. Son frère l'a surnommée Margot. Henri de Navarre est protestant, on dit qu'il est mal élevé, mal rasé, qu'il sent l'ail et la sueur. On les marie de force. C'est une manoeuvre politique : il faut réconcilier les Français déchirés par les guerres de religion. Six jours après le mariage célébré à Notre-Dame, ce sera la nuit de la Saint-Barthélemy. Au milieu de cette nuit d'horreur un jeune homme percé de coups d'épée frappe désespérément à la porte de Margot. La Môle est protestant, il doit mourir comme les autres. Mais Margot le cache, le soigne et se met à l'aimer. Cette nuit-là tout bascule.

     

     

    Avis :

    Un très beau film, mais destiné à une élite très savante.

     

    Je pense que sur de nombreux points, ce film n’a pas volé sa réputation de classiques. Les acteurs sont bons, les costumes sont très beaux, la musique s’accorde parfaitement aux images. Sur le plan technique et jeu d’acteurs et d’actrices surtout, c’est très bien.

    Je dirais presque qu’avec la Saint Barthelemy, nous avons notre Game of Throne modèle réduit : sexe (mesdames et quelques messieurs, si vous aimez Vincent Perez, n’hésitez pas à aller profiter de la vue), sang, complots, intrigues, chasses, meurtres, empoissonnements… Bref.

     

    Mais on va alors toucher à ce qui est pour moi les problèmes de ce film. Bon, OK, le film n’est pas un biopic ou un film historique puisque c’est en premiers lieux une adaptation du livre « La reine Margot » d’Alexandre Dumas. Bien que Dumas soit bon dans son domaine, il y a forcément des libertés historiques dans le roman, et donc forcément dans ce film. J’avoue que je ne suis pas assez calé dans ce moment de l’histoire de France pour vous dire ce qui est bien ou pas bien niveau véracité historique.

    Pour commencer, je trouve que l’ensemble manque cruellement d’enjeux. Il n’y a aucune tension narrative. Margot, amoureuse d’un jeune huguenot qu’elle a sauvé lors de la nuit de la Saint-Barthélemy, partira-t-elle avec lui ? Henri de Navarre, futur Henri IV sera-t-il assassiné ?

    Toutes ses questions, l’histoire y répond donc en théorie ont sait comment les choses vont finir et il est donc important au cours du film de mettre de la tension pour savoir si a un moment donné l’historie aurait pu basculer.

    Mais non… rien… Comme souvent pour les films français à vocations historiques, c’est contemplatif à mourir. Bref on se fait chier…

    Prenez Les Jardins du Roi de notre regretté Alan Rickman. Madame de Barra n’existe même pas, ces libertés sont plus que prises, mais le film marche avec des personnages profonds, des intrigues et surtout des enjeux ! Merde comment des Anglais peuvent-ils faite de meilleurs films que nous avec notre matière historique ? C’est triste.

     

    Second gros problème pour moi : ce film ne s’adresse qu’à une élite (très) cultivée.

    Je le redis, je ne suis pas la fille la plus cultivée en Histoire et j’avoue ne pas tout bien saisir de ce laps historique. Ceci dit, quand durant une grande partie du film, je me demandais, mais qui est un tel que l’on voit plusieurs fois et qui est actif, je ne parle pas du pelos là derrière qui fait jolie, ou celle-là qui c’est, je me suis dit qu’il y avait un vrai problème. Genre, il faut caler que la vielle en noir c’est Catherine de Médicis, genre faut caler que le mec en rouge, c’est le futur Henri III (heureusement que ce personnage a le même costume rouge que dans le film récent la Princesse de Montpensier sinon je n’aurai pas fait le rapprochement).

    Peut-être que cela ne gêne pas certains spectateurs, mais dans un film, j’aime que les personnages soient nommés quand ils sont actifs. Des noms !

    L’intérêt d’un film « sérieux » sur fond historique, c’est d’avoir un minimum de pédagogie pour que le spectateur, une fois le visionnage effectué, ait un éclaircissement sur le bout d’histoire mis en scène. Bin là, on peut se gratter. Même moi, qui était dans les pages de la Saint-Barthélemy il n’y a pas un mois, je n’ai pas tout capté !

    Ça, on le ressent aussi dans d’autres détails. On se doute que ça se passe à Paris et l’on parle de la forteresse du Louvre. Mais quand débute le massacre et que le personnage de Vincent Perez fuit : on est où ? Je pensais qu’il était dans une auberge pourrie, or j’ai plus eu l’impression qu’était dans un bâtiment type hôtel particulier voir même un palais ? D’ailleurs, il arrive bien à un moment dans les appartements de Margot…

     

                Si ce film a été fait pour être beau et bien conçu techniquement, il n’y a pas de soucis. Mais franchement son visionnage n’a ensuite aucun intérêt. Je me suis fait chier et en plus il y a plein de choses que je n’ai pas comprises.

    Personnellement, je n’ai pas trouvé d’intérêt pour film bien que ce soir un classique du cinéma français. On est dans le même genre que La Belle et la Bête de Christophe Gans : beau à voir, mais c’est tout ; un scénar naze sans profondeur ni enjeux.

     

    J’ai même pas envie de dire au cinéphile de le voir par principe parce que c’est un classique tant l’élitisme puant de ce film m’énerve.

     

     


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  • "Starships Troopers" est un film de SF de Paul Verhoeven, avec Casper Van Dien, Dina Meyer, Denise Richards.

     

    Synopsis :

    Au XXIVe siècle, une fédération musclée fait régner sur la Terre l'ordre et la vertu, exhortant sans relâche la jeunesse à la lutte, au devoir, à l'abnégation et au sacrifice de soi. Mais aux confins de la galaxie, une armée d'arachnides se dresse contre l'espèce humaine et ces insectes géants rasent en quelques secondes la ville de Buenos-Aires. Cinq jeunes gens, cinq volontaires à peine sortis du lycée, pleins d'ardeurs et de courage, partent en mission dans l'espace pour combattre les envahisseurs. Ils sont loin de se douter de ce qui les attend.

     

     

    Avis :

    Un film que je trouve chiant.

     

    J’avais vu ce film pour la première fois dans la jeunesse et j’avais trouvé le film chiant. Des gens qui se font déchiqueter par des Arachnides de manière bien dégueu, franchement, ce n’était pas dans mes gouts.

     

    Je l’ai revu il y a quelques semaines dans le cadre de la nuit du fantastique avec le festival Court Métrage.

    Et bien c’est toujours chiant.

     

    Ceci dit, ce film possède de nombreuses qualités. En effet, on peut s’étonner que dans un film de 1998, la représentativité des femmes soit aussi importante. Surtout aujourd’hui où ce type d’égalité semble ardu à mettre en place. Sans parler des rôles principaux qui sont assez incroyables de ce côté-là – Carmen qui veut être pilote de vaisseau et qui préfère cette carrière à son petit copain ; et Dizz qui est une grosse batonneuse (même si son envie de sauter Rico me sort par la tête) —, les femmes sont présentes à divers postes militaires. Bref, ce film est féministe ! Pour un film militaire et de démembrage, c’est plus que louable.

    Ensuite, le film aborde nombre de sujets intéressants, mais que je n’ai pas envie de traiter plus en fond parce que comme l’ensemble est chiant, je ne suis pas allée chercher plus loin. Mais que penser d’une guerre où, au final, les vétérans sont de jeunes adultes de moins de 25 ans ; et les nouvelles recrues ressemblent à des gamins ?  

    Il y a aussi des réflexions sur la guerre, l’utilité de la guerre, le rôle de la piétaille dans les guerres – qui se font massacrer pendant que d’autres « pensent » la guerre. Bref.

     

    Les effets spéciaux sont corrects pour l’époque. J’admire le service des FX qui ont dû passer des heures et des heures à créer des bras, des jambes, des troncs, des têtes coupées ; des corps transpercés ou découpés.

     

    J’ai aussi trouvé qu’il y avait des petits points de scénarios limites. Vers la fin du film, Carmen se fait transpercer par une Arachnide. Elle s’en sort rudement bien vu que la patte aurait du transpercé son cœur… et que certaines piétailles sont mortes pour moins que ça. Mais bon, il faut bien que le petit couple soit ensemble à la fin non ?

     

    Personnellement, si je peux reconnaitre des qualités à ce film, je m’ennuie pendant le visionnage. Je ne suis pas amatrice de film où ça se découpe dans tous les sens.

    Après, ce film est un classique de la SF et je pense qu’il mérite d’être vu au moins pour se faire son propre avis.

     


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  • "L'or des Malatesta" est un roman de Laurent Ladouari.

     

    Synopsis :

    Tancrède et Julien ont grandi dans un orphelinat financé par la fortune de l’énigmatique Adamas. Le jour de leur vingtième anniversaire, ils apprennent qu’ils sont les enfants d’Alexandre Malatesta, un mafieux et trafiquant d’armes dont on les a tenus éloignés. À l’article de la mort, ce dernier demande à ses fils de porter son nom et d’honorer sa tombe en échange de quoi, ils hériteront d’un trésor fabuleux, fruit d’une vie de crimes.

    Tancrède accepte. Julien refuse.

     

    Avis :

    En premier lieu, je tiens à remercier HC Editions pour le SP.

     

    Un livre qui n’est pas mon genre de lecture.

     

    Ce livre est une « suite » à Cosplay (renommé Adamas, maitre du jeu). Je n’ai pas lu ce premier tome qui trône dans ma bibliothèque depuis bien longtemps. Ceci dit, L’or des Malatesta peut se lire individuellement sans soucis. Bien sûr, je pense que certains points ont été plus parlants pour les lecteurs de Cosplay, mais je n’ai pas ressenti de gêne particulière. En revanche, ce n’est pas dit que ce tome ne spoile pas le premier. À voir avec les lecteurs de Cosplay.

     

    Perso, j’ai eu quand même du mal avec ce livre. Déjà, je l’ai trouvé bien trop gros ! J’avoue que j’ai eu l’impression de trainer le livre pendant des lustres bien que l’écriture soit fluide et agréable sans difficulté particulière.

    Je pense qu’il y a un problème de rythme. J’ai trouvé l’intrigue assez linéaire dans son déroulement. Ça manque de retournement de situation spectaculaire, de scènes tendues, de retournement de situations. Je n’irais pas dire qu’il y a des choses « convenues », mais je n’ai jamais été surprise.

     

    Le livre possède cependant des qualités. Une écriture plaisante à lire. Mais aussi toutes les ribambelles de personnages d’horizon très différents. Niveaux diversités, il n’y a rien à dire ! Pareil pour les personnages féminins.

    Comme quoi, on peut faire des récits proches du « post-apocalype » et offrir aux lectorats des personnages de la diversité et des héroïnes dignes de ce nom. Quand on veut on peut dit le dicton.

     

    Les personnages sont tous bien construits et hormis le personnage de Julien que j’ai eu du mal à apprécier et à comprendre, je pense qu’il n’y a rien à dire à ce sujet. Par ailleurs, je me suis demandée sur les deux prénoms des protagonistes, Tancrède et Julien n’avaient pas un sens caché. Non que le livre soit cryptique, mais je pense qu’il joue sur des références.

     

    Pour ce qui est de l’intrigue, pas facile d’en parler sans en dire trop. Surtout que le livre traite des sujets auquel je ne suis pas familière. De plus, ce n’est jamais vraiment le type de récit que je recherche en général. Je ne suis pas le public type. Je pense aussi que l’aspect « ostentatoire » de certaines choses ainsi que la facilité avec Tancrède parvient à ses fins n’a pas réussi à me convaincre.  

    Le récit est engagé politiquement, je l’ai ressenti. Hélas, comme je l’ai dit plus haut, certains aspects presque « convenus » donnent une sensation de gros. Il faut dire que l’on est un peu dans un récit genre « complotistes ». Et ce n’est pas ma tasse de thé.

     

    L’or des Malatesta n’est pas un mauvais livre en soi. Mais sa lecture ne m’a pas emballé. Je ne suis pas le public type. De plus, je ne suis pas friande de ce type de récit.

     


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