• Le cheval et son écuyer

    "Le monde de Narnia, T.03 Le cheval et son écuyer" est un conte de C. S. Lewis.

     

    Synopsis :

    Shasta, maltraité par le pêcheur qui l'a recueilli et élevé, quitte le pays de Calormen en compagnie de Bree, un cheval doué de parole. Ils n'ont qu'un espoir : rejoindre le merveilleux royaume de Narnia... En chemin, ils rencontrent une jeune fille de noble naissance, gravis, qui fuit un mariage forcé. D'aventure en aventure, les deux héros perceront-ils le mystère qui entoure la naissance de Shasta ?

     

     

    Avis :

    Un troisième tome qui m’a un peu moins emballé que les deux premiers.

     

    L’histoire prend place dans un immense empire au sud de Narnia, du temps où Peter, Susan, Edmund et Lucy étaient rois et reines.

    Un jeune garçon s’enfuit avec un cheval narnien (donc qui parle) puis rencontre une jeune « princesse » en fuite, elle aussi avec un cheval parlant. Tous souhaitent rejoindre Narnia afin de vivre libres.

     

    Toujours sous forme de conte, l’auteur nous fait suivre les aventures de ces deux jeunes gens qui n’est pas sans rebondissements et sans complications (hein, sinon, ça ne serait pas drôle). C’est sympa, mais j’ai trouvé l’ensemble un peu convenu, surtout que Aslan joue les manipulateurs de destin (ce qui faire perdre un peu de charme à l’ensemble).

     

    On découvre une bande ribambelle de personnages et j’avoue avoir eu un petit faible pour le prince Corin qui veut toujours casser la figure des gens…

    Encore une fois, j’ai été heureuse de voir qu’il y avait pas mal de personnages féminins et que ces dernières soient assez sympa, même la grulasse qui ne pense qu’aux fêtes. Aravis, l’héroïne est très intrépide.

    Bien qu'on puisse penser que cela aurait pu être « mieux », il faut reconnaitre que pour l’époque, C. S. Lewis s’en sort plutôt bien avec ses personnages féminins, malgré quelques remarques « de son temps » dirons-nous…

     

    Ce qui m’a un peu embêté dans cet ouvrage, c’est l’aspect très négatif donné à l’Empire du Tisroc qui n’est pas sans rappeler l’Empire ottoman ou l’État turc… J’avoue que c’est parfois un peu gênant.  Ceci dit, Lewis ne serait pas le premier à « dénigrer » une population ou un territoire en comparaison de son pays idéalisé (Narnia est merveilleux, etc. alors que cet empire au sud est imparfait, blablabla…)

     

    Un troisième tome qui ne m’a pas autant plu que les deux premiers. À voir ce que réserve la suite : le Prince Caspian.

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