• Lais Féeriques des XIIe et XIIIe siècles

    "Lais Féeriques des XIIe et XIIIe siècles" sont des lais anonymes, présentés, traduits et annotés par Alexandre Micha.

     

    Présentation :

    Après avoir été une composition musicale exécutée sur la harpe ou la rote, le lai est devenu un genre narratif, un court poème relatant une aventure, un évènement extraordinaire. On connaît bien les lais de Marie de France. Ceux des "Lais féeriques" ici présentés s'inscrivent dans la même lignée. Ils appartiennent à un monde de sortilèges ; les êtres et les choses y sont libérés des lois naturelles, l'insolite fait irruption à chaque instant, les amours sont improvisées mais presque toujours durables, le malheur et la religion n'ont pas droit de cité.
    Cet espace mythique, lieu d'apparitions, de métamorphoses et d'enlèvements, privilégie le merveilleux plus que le fantastique. En ouvrant la porte à l'imagination, il nous offre le plaisir sans prix du dépaysement.

     

     

    Avis :

    Des lais moins connus que ceux de Marie de France.

     

    J’ai découvert cette compilation de lais dans un autre ouvrage (une des monographies sur Mélusine) sur la littérature du Moyen-âge.

    Comme j’avais déjà lu ceux de Marie de France, les essais et les récits de Mélusine et pas mal de récits arthuriens, j’avoue que je n’ai rien découvert d’exceptionnel. Beaucoup d’histoire a donc des impressions de « déjà-lu » même si certains éléments changent, comme dans le lai de Mélion où l’on retrouve l’idée développée dans le Bisclavret de Marie de France.

     

    Le point comment de tous ces textes sont leur aspect féérique, bien que les deux derniers s’en éloignent. Pour les histoires ou les éléments, on retrouve beaucoup de choses typiques : les jeunes pucelles dans les fontaines, les rencontres dans un verger, les passages dans l’autre monde par une rivière ou une forêt, les chasses entrainant vers cet autre monde…

    Il y a aussi la fin’amor et tout ce qui me fait bien rire dans ce type de texte : tout le monde il est beau, grand, fort, valeureux, le meilleur chevalier du monde, etc.

     

    Hormis les deux derniers textes que j’ai trouvé « atypique » (avec un lai sur le con [le sexe féminin]) et un autre sur femme trop précieuse) car moralisateur, les autres lais sont assez « commun » dans leur élément et leur idée. Mais si vous n’avez pas lu les références dont je parle plus haut (Mélusine, Marie de France et légendes arthuriennes), la lecture de ce livre sera plus intéressante qu’elle ne le fut pour moi.

     

    L’ouvrage est bilingue en vieux français – français moderne. Il se lit donc très vite si l’on ne peut pas lire le texte ancien.  

     

    Un ouvrage qui ne m’a pas apporté grand-chose au vu de mes connaissances personnelles, mais ce livre pourra plaire aux amateurs du genre (approfondissement de sa propre culture) et pour les novices.

     

    Lais Féeriques des XIIe et XIIIe siècles

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