• Mademoiselle Christina

    "Mademoiselle Christina" est un roman de Mircea Eliade.

     

    Synopsis :

    Elle ôta lentement un gant et le lança par-dessus la tête d'Egor, sur la table de nuit. L'odeur de violette s'était faite encore plus pénétrante. Il sentit soudain une main chaude lui caresser la joue. Tout son sang se figea, car la sensation de cette main chaude - d'une chaleur irréelle, inhumaine - était effroyable. Egor voulut hurler de terreur, mais il n'en trouva pas la force, sa voix s'éteignit dans sa gorge. " N'aie pas peur mon amour, murmura alors Christina. Je ne te ferais rien. À toi, je ne te ferais rien. Toi, je t'aimerai uniquement..." Elle le regardait, insatiable, affamée.

    Mademoiselle Christina nous vient tout droit du folklore roumain. Une histoire de vampires dans un monde en proie au blasphème; pour l'exorciser, un jeune homme tue deux fois le vampire en lui transperçant le coeur. Le dialogue entre le monde des morts et celui des vivants n'est pas éphémère. Les deux camps se livrent un siège sans merci, à ceci près que les belligérants se disputent non des fortunes mais des âmes, et que leurs armes ne sont pas des armes classiques, mais des rituels magiques.

    Mademoiselle Christina

    Critique :

    Un vrai roman de vampire dans une ambiance horrifique !

     

     

    J’avoue que j’ai eu une grosse frayeur en débutant ce livre. Les premiers chapitres me sont apparus fastidieux à lire. La vache, me suis-je dit. Je vais passer pour une grosse con si je me retrouve à descendre cet ouvrage.

     

    Mais très vite, le style lourd passe à quelque chose de beaucoup plus fluide. Et là, c’est le tourbillon infernal ! Impossible de lâcher ce livre !

     

    Le point fort de ce livre, c’est l’ambiance ! Elle est terrifiante ! Une vieille bâtisse vide de tout personnel, des couloirs longs et sombres qui font frémir les invités, des moustiques agressifs, un drôle de jardin… Je crois que j’ai rarement autant été prise par une ambiance !

    Pour le reste, on a des personnages très étranges, sensibles. J’avoue que la petite Siminia a quelque chose d’épouvantablement flippant !

    L’histoire est, elle, assez classique, mais l’étrangeté de la narration, de l’ambiance, fait qu’il est facile d’apprécier l’intrigue. L’auteur a également su développer une certaine poésie de l’horreur. Si les deux personnages masculins principaux sont peintres et archéologues, ce n’est pas pour rien…

     

    De la part d’Eliade, je n’en attendais pas moins sur le thème du vampire. Il est roumain et on sent qu’il maitrise parfaitement son sujet. Cependant, je pense qu’un public lambda aura peut-être du mal à saisir l’essence même du vampire. Perso, je suis heureuse d’avoir lu « Où sont passé les vampires ? » de Ioanna Andreesco.  Car ici, le vampire est vraiment présenté comme monstre issu du folklore roumain, et pas dans le folklore vampirique.

     

     

    Bien que le début soit un peu bancal, ce roman est épouvantablement prenant. À lire sans modération, surtout pour les amateurs du genre !

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 23 Mai 2013 à 12:00
    Bon eh bien, je sais ce qu'il me reste à lire!!
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