"Les Haut Conteurs, T05, La Mort Noire" est le dernier tome de  la série de Patrick Mc Spare et Olivier Peru.

Synopsis :

Rome, automne 1193. Humbles ou puissants, les gens meurent par milliers, foudroyés par la Mort Noire. De sinistres semeurs de peste y veillent, hantant les rues et
les collines de la ville. Les Haut-Conteurs semblent être les seuls à pouvoir arrêter ces créatures. Mais, accusés de sorcellerie, pourchassés par la foule qui les adulait hier encore, ils deviennent les jouets d'un ennemi fait d'ombres et de secrets.
Alors que le temps joue contre eux et le monde entier, Roland, Mathilde, Salim et Corwyn voient se réaliser les pires prophéties du Livre des Peurs. Ainsi, l'heure est venue de tout comprendre, comme Roland le pressentait, lui, l'enfant maudit piégé dans un combat inégal contre son destin. Pourtant, il n'abandonne pas et se battra jusqu'au bout de son ultime aventure. Car nul mieux qu'un Haut-Conteur ne sait quand une histoire doit trouver sa fin..

Critique :

J’avoue que ce dernier tome me laisse un avis mitigé.

Pour commencer, je dirai que l’on retrouve un peu les mêmes défauts que dans les tomes précédents. Les descriptions des personnages ne sont pas reprises ! Il y a presque eu une année entre la lecture de ce dernier tome et du quatrième… (qui déjà ne reparlait pas du physique des héros).

Après, j’ai trouvé l’intrigue assez brouillonne et qui partait un peu dans le sombre. Les trois premiers tomes posaient un univers sombre, mais qui restait aussi clair. Le IV était plus sombre, mais ça passait encore. Là, j’ai trouvé que c’était too much.

Et puis, l’un de mes personnages préférés meurt ! Nannnnnnn !!!

Le récit par un peu dans tout les sens et il se passe peut-être un peu trop de chose. J’ai parfois eu du mal à comprendre les inspirations de certains personnages et leur désir de faire le mal. Sans compter que certains points, comme l’apparition des Fomorés (je n’ai pas souvenir qu’ils avaient été évoqués dans les livres précédents), manquent d’approfondissement. L’univers que je trouvais assez « soft » de fantasy explose littéralement : revenants, spectres, démons…

Le travail psychologique sur les personnages est aussi un peu léger, surtout sur Roland. J’en avais marre qu’il se focalise sans arrêt sur Elena, la belle Italienne de ses rêves. C’est barbant.

Là où j’ai été un peu (beaucoup) déçue, c’est sur Mathilde. Son personnage de femme forte s’ébrèche un peu pour la faire tendre vers la fille amoureuse. Évidemment, une femme ne peut que regretter de ne pas avoir eu une vie amoureuse épanouie… Bref…

Et Mots-Dorés, le méchant des autres tomes finit….Merde, c’est pourri!!!!!!!!! Je l’aime bien aussi ce c**

La fin, soit le dernier chapitre, me laisse un gout d’inachevé. Je me dis que ces « trente ans plus tard » auraient mérité d’être un 6e tome, mais je me dis aussi que c’était mis de conclure aussi… Et puis, ça finit assez bien.

Ce que j’ai le plus aimé, c’est la désillusion qui gagne les personnages au fur et à mesure

Je tape beaucoup sur ce dernier tome. Mais malgré cela, j’ai aimé ma lecture, car les Haut Conteurs ont été une série que j’ai beaucoup appréciée ! Il y a de bons retournements de situations autour de Roland et du Livre des Peurs.

Je tape beaucoup sur ce dernier tome, mais je l’ai quand même bien aimé malgré les défauts.

C’est donc avec un peu de tristesse que je termine ma première saga jeunesse (eh oui, je n’ai pas lu les Harry Potter, donc pas de frissons et d’attente).  

Pour faire un petit bilan de cette série, j’ai vraiment été heureuse de suivre les aventures de Roland, Mathilde, Corwyn, Salim et tous les autres hauts conteurs.

C’est une série jeunesse que je recommande.