• La symphonie pastorale

    "La symphonie pastorale" est un roman court d'André Gide.

     

    Synopsis...enfin non, 4e de couverture :

    « [...] je n'ai point encore dit l'immense plaisir que Gertrude avait pris à ce concert de Neuchâtel. On y jouait précisément La symphonie pastorale. Je dis "précisément" car il n'est, on le comprend aisément, pas une œuvre que j'eusse pu davantage souhaiter de lui faire entendre. Longtemps après que nous eûmes quitté la salle de concert, Gertrude resta encore silencieuse et comme noyée dans l'extase.
    - Est-ce que vraiment ce que vous voyez est aussi beau que cela ? dit-elle enfin. [...]
    - Ceux qui ont des yeux, dis-je enfin, ne connaissent pas leur bonheur.
    - Mais moi qui n'en ai point, s'écria-t-elle aussitôt, je connais le bonheur d'entendre. »

     

     

    Avis :

    Il y avait de la lumière, alors je suis entrée.

     

    C’est un peu ce que j’ai fait avec ce livre. J’étais chez mamie, je détaillais ses livres. Je suis tombée sur ce nom : André Gide. Ça m’évoquait quelque chose, mais je ne savais pas quoi ? Je le chope. La quatrième de couverture est un extrait. Mince, j’aime pas ça. Parce qu’on ne sait pas de quoi ça va parler (et ça a son importance pour la suite). Mais il y a au moins un topo sur l’auteur : prix Nobel.

    J’ouvre le livre : 150 pages, très grosses marges. Bon, en une journée, c’est fini (oui, une journée parce que quand je suis chez mamie, il faut aussi s’occuper de mamie). Et puis bon, un peu de classique de littérature française, ça ne fait jamais de mal…

     

    Ouais… sauf que ce livre est chiant.

    L’histoire commençait pourtant assez bien. Un pasteur trouve une jeune aveugle orpheline dans une ferme pourrie et la ramène avec lui afin de l’éduquer. J’avais beaucoup aimé « Le roman d’Helen Keller » quand j’étais gosse. Du coup, je retrouvais ce même plaisir à débuter cette histoire.

    Hélas, trois hélas, aux fils des pages, j’ai vu arriver le truc gros comme une maison, entrainant la déception : une romance. Une *bip* de romance comme vraiment je ne les aime pas : je t’aime, moi non plus, mais en fait si, blablabla… Pff… Merci à l’éditeur de ne pas avoir mis de résumer de l’histoire en quatrième de couverture.

     

    Après, que voulez-vous que je critique de plus ? Le mec, il est prix Nobel de littérature ! Alors oui, c’est terriblement bien écrit. Pas une minute, on pourrait penser que ce récit est fictif : il est écrit à la première personne et on s’y croit vraiment !

     

    Bref… Les romances, que ce soit en littérature blanche d’un prix Nobel ou que ce soit en fantastique par un.e petit.e auteur.e inconnu.e, ça m'ennuie profondément (pour rester poli)… Et ce n’est pas vraiment la grande qualité d’écriture qui peut sauver les meubles.

     

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