• "Challenge Four" de Caliope

    Cette histoire s’intitule,

     

    La Fac

                   

     

    Il faut savoir que cette histoire se base sur des faits réels et que chaque jours que Dieu (s’il existe) fait, des étudiants souffrent…horriblement.

    Dans une certaine ville, d’un certain département, d’une certaine région de ce pays, se dresse une université pas comme les autres. Une université grande et moche qui met la santé mentale et physique de ses étudiants chaque jour à l’épreuve. Cette université, nous la nommerons R.II.

    Il faut aussi savoir que ce qui se passe dans cette université se passe aussi dans d’autre. Elle n’est que le membre d’un vaste complot n’ayant qu’un seul et unique but : l’élimination des étudiants !

    Lycéens ! Quand vous choisirez la voit de l’université, armez vous d’une patience à toute épreuve, d’une boussole, de litre de café (ou de thé), d’une couverture de survie, d’un couteau, de nourriture lyophilisée et surtout de comprimées contre les maux de tête !

     

                Si toutes les universités sont monstrueuses, R.II l’est bien plus encore car depuis des temps immémoriaux elle abrite une population, horrible, perfide et absolument sans pitié. Mais nous en parlerons plus tard.

     

    Dès votre arrivée sur le campus principal, car il y a plusieurs campus dont un à plus de 15 min à pieds, on se confronte à la première épreuve : trouver son chemin. Sans un plan et un sens de l’orientation accru, il est difficile de s’y repérer ! Et ce peu importe que vous soyez à l’intérieur ou à l’extérieur. Nuls noms sur les nombreux bâtiments. Le seul vrai point de repère, qui a aujourd’hui été effacé pour mieux perdre l’étudiant, était un immense « vive la commune » sur le haut d’un bâtiment. Seul votre courage vous permettra d’interpeller un étudiant pour lui demander votre chemin. Mais prenez garde aux passerelles en bois glissant, aux escaliers dérapant et, surtout, aux entrées qui ne s’ouvrent pas. Faite attention aux autochtones : historiens meurtriers sentant le vieux papier, jongleurs fous et autres dresseurs de chiens enragés, sociologues pervers épiant vos moindre faits et gestes vous guettant à la sortie des toilettes pour vos questionner.

    Après des heures de recherches et après avoir échappé à mille périls, vous voilà enfin dans le bâtiment souhaité. Vous pensiez alors que tout était gagné ? Naïf que vous êtes. Vous sortez d’un dédale pour entrer dans un autre dédale, bien plus terrible encore ! Ce nouveau labyrinthe est peuplé d’une espèce vile et intrusive dont bientôt vous ferez inévitablement partie : l’étudiant !

    Il faudra vous frayer un chemin entre eux, montrer et descendre dans des escaliers encombrés de jeunes parlant des langages qui vous échapperons, trouver des salles dont certaines proche des placards à balais, dénicher votre panneau d’affichage.   

     

                            Mais cette déambulation n’est rien comparée à ce qui vous attend !  Car une fois à R.II, il va falloir aller…à l’administration !

    Vous connaissiez la « Maison qui rend fou » des 12 Travaux d’Astérix, découvrez maintenant l’administration de R.II ! Pire que tout, l’administration a elle seule peut venir à bout d’une armée d’étudiant ultra-motivé !

    Premièrement, l’administration est conçue pour que vous ne puissiez pas vous y rendre. Ses horaires d’ouverture sont sur celles des heures de court. La queue est tellement importante que les intercours de 5 ou 15 min ne sont pas suffisants.

    Ensuite, l’accueil vous revoie dans les bureaux selon votre problème. Les bureaux vous renvoient vers d’autres bureaux car ce ne sont pas eux qui s’occupent de votre problème. Vous pouvez ainsi vous balader pendant près d’une heure avant que l’accueil ne se rende que c’était à lui de régler votre problème : « Il faut remplir le formulaire sur internet ».

    Ha, Internet ! Le pain béni de l’administration ! C’est avec ça qu’il tente de vous avoir ! Vous faites la queue pendant des heures pour savoir que les papiers sont à faire sur le net. Puis vous revenez avec les papiers en question. Là on vous dit que ce n’est pas le bon ou qu’il manque encore des documents….Si par miracle vous avez le bon numéro de bureau et l’ensemble des papiers cela ne signifie qu’une seule et unique chose : il faut allez à la Présidence !

     

    Enfin, la chose qui rend R.II aussi atroce, aussi monstrueuse, aussi effrayante, est une race d’habitant. Une race si épouvantable que même le Président ne peut les éliminer. Ce sont…Les Gauchistes !

    Très difficilement identifiable, le gauchiste est un étudiant qui n’a qu’un seul et unique but : vous empêchez d’allez en cours !   Pour cela il est prêt à tout !

    En temps de paix, il apparaît comme un étudiant comme les autres, il va en cours, se bat avec l’administration…Mais dès que le vent se lève, il se métamorphose en un être emmerdeur et chieur. Son seul objectif sera alors de bloquer la fac !

                Les infâmes gauchistes mettront tout en œuvre pour vous convaincre du bien fondé de ses actions, de ses propos. Seulement, leur unique but est de prendre la fac pour en faire un Q.G. de la résistance. La plus part du temps, ils bloqueront la fac,  condamnant le simple étudiant à être privé de la sacro-sainte parole de ses professeurs.

    Les « rouges », autre titre des gauchistes, tirent leurs force du passé de l’Université : centre de rébellion de toujours. Dès l’antiquité, la certaine ville où se trouve ce lieu maudit était surnommé « la rouge » à cause de sa muraille en brique cuite.

     

                Si malgré touts ces avertissement, vous choisissez de poursuivre des études à R.II, je ne donne pas cher de votre santé mentale…ou de votre vie….  

     


    Note de l’auteur : si ce n’est l’administration infernale, je tiens à préciser que la fac, dont on n’a pas donné le nom, est un endroit très bien !

     

     

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