• Les vampires dans "Les Yggardiens"

    Dans ma saga (qui n'en ait pas une étymologiquement parlant, mais enfin bref), les vampires sont très présents. Cela se constate rien que par le fait que l'héroïne principale ait du sang de vampire qui coule dans ses veines.

     

    J'ai choisi de faire des vampires "humains". C'est-à-dire qu'ils en ont l'aspect et les capacités mentales, mais leurs besoins sont bel et bien ceux d'hématophage (=qui se nourrisse de sang). Ils ont la possibilité de consommer de la nourriture normal mais cela ne leur apporte aucuns éléments nutritif. Le sang animal est une source considérable d'alimentation mais n'apporte pas tous les bienfaits du sang humain. Le vampire est donc obligé de consommer du sang humain s'il veut survivre.

    Sexuellement, ils conservent leurs pulsions car ces dernières sont des restes de leur humanité perdue. Pour faire un chouilla scientifique, seul une partie de la physiologie change et entraîne une modification du mode alimentaire.

    Moralement, il n'y a pas de "bon" ou de "mauvais" vampire quand on appartient à ce type de créature. Pour un humains, un vampire sera toujours un créature mauvaise car un prédateur. Comme tout être normalement constitué, ces êtres cherchent à survivre. Le meurtres d'humains n'est pas une nécessité en soit : un humain vivant est une source de nourriture renouvelable. Un humain mort ne sert plus à rien. Pour entrer dans un contexte historique, les vampires sont très peu nombreux. Au temps où la communication était difficile, les vampires pouvaient aisément évoluer sur un territoire sans être inquiété. Même les Yggardiens n'étaient pas une menace importante. La tendance c'est inversé avec l'arrivée des moyens de communication moderne. De plus, la tâche des Yggardiens étant de préserver les humains de créatures "maléfiques", un vampire tuant trop de victime devient  vite repérable et constitue un danger. C'est pour cette raison que les vampires tuent très peu leurs victimes : question de survie. D'ailleurs, les Yggardiens ne prennent "en chasse" que les vampires "détectables" : ceux qui font trop de victime (qui décèdent).

    Donc pas de vampire mauvais, mais seulement nuisible en ce qui concerne sa nature. Par contre, c'est la mentalité du vampire qui fait de lui un être mauvais ou bon. C'est le cas de Mikhail qui, même humain, était plus proche du monstre que d'une personne raisonnable. D'autres vampires, qui apparaîtront dans le second tome, pourront être considéré comme bon car moralement normaux....Vous me suivez ?

    Le concept d'humanité perdue est relative car il faudrait définir ce qu'est l'humanité. Je ne pense pas avoir les moyens philosophies de répondre à cette questions à mon âge (à savoir 24 ans). Bref, pour faire simple, dans les Yggardiens, la différence humain et vampire se fait entre le mode alimentaire (omnivore/hématophage), la durée de vie (80 ans/ éternité) et capacité physique.

     

    Les vampires ne supportent pas la lumière du jours, mais sont à même de se déplacer le jour si le soleil est caché. L'ail les repousse dans le sens où ça pue (d'ailleurs, cela ferait fuir tout le monde !) ; les bondieuserie, poubelles ; le pieu en bois...ha bonne question...le bois a un anti-cicatrisant sur les vampires, un pieu en bois dans le coeur videra le vampire de son sang, mais cela ne le tue pas. Je pense ne rien avoir oublié à ce niveau là....

    Leur force est considérable, ils sont nyctalopes (non, ce ne sont pas des salopes!) et ont des sens bien lus développés que ceux des humains.

     

    Bien que très présent dans la saga, les vampires ne sont pas les grands méchants. Il était hors de question de mettre en scène une chasse aux vampires car je n'aime pas ça. Certains volumes s'orienteront pourtant vers une "chasse à l'homme" où l'homme est un vampire. En effet, j'ai choisi de mettre en scène un vampire méchant, Mikhail, mais qui ne serait pas représentatif de la population vampirique. Mais Mikhail ne sera pas le seul méchant (les Yggardiens ne sont pas une suite linéaire d'intrigue).

    Les vampires tiennent cependant un rôle essentiel dans le second tome des Yggardiens, Le Clan de Prague, car en nombres. Mais ils ne devraient pas monopolisés les tomes suivants (hormis Novgorod et Mikhail).Il me paraissait important de ne pas trop fixé cette sage sur les vampires car le "monde mythologique" offre une diversité considérable d'être à mettre en scène.

     

    Question importante : pourquoi avoir choisit de mettre en scène cette créature alors que le monde est envahit de roman Bit-Lit ?

    Simple. Je ne me soucis pas des publications externes. J'aime les vampires depuis le collège. Pour moi, mettre en scène un vampire offre aussi un grande diversité dans la création de personnage. Il suffit de voir les "grands" vampires de l'histoire de la littérature et du cinéma.

    Plus sérieusement, mettre un scène un personnage mi-vampire mi-humain? me plaisait énormément. A partir de cela, il fallait trouver comment ce personnage serait hybride. Je me suis portée sur le choix du sang ( comment un mort, un vampire, peut donner quelques choses de vivant ? Explication à venir...un jour), donc de naissance. Ensuite, j'ai choisi de faire intervenir le parent vampire pour donner du piquant, tout en donnant un rôle important à ce dernier.

    Pour les autres vampires que l'on retrouvera dans le Clan de Prague, j'étais heureuse de pouvoir mettre en scène des vampires avec des "modes de vie" différents. Certains vivants en communauté, d'autre en solitaire. Cela m'ouvrait aussi les portes des différentes psychologiques pour les vampires.

    Bref, mettre en scènes des vampires permets une grande variabilité physique, morale et sociale.

     

    « "Challenge Four" de CaliopeMacha, rebelle, indépendante et insolente »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :