• Sedanta, une jeune auteure et dessinatrice, m'a fait le grand honneur de dessiner Novgorod, mon héroïne des Yggardiens.

    Je la remercie (encore une fois) de ce gentil cadeau.

    Sachez que vous pouvez retrouver tout l'univers de Sedenta sur son blog : Citadelle Infini.

     

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  • "Princesses mais pas trop : l'enlèvement du prince Armand" st un roman de Jim C. Hines.

     

    Synopsis :

    Quand Blanche-Neige, Cendrillon et la Belle au Bois Dormant se transforment en espionnes de sa Majesté...

    ... ça ne rigole pas dans le royaume! Leur mission: sauver le prince Armand, kidnappé par la demi-sœur de Cendrillon.
    Les trois meilleurs agents de la reine sont sur le coup:
    • TALIA (alias la Belle au Bois Dormant), experte en arts martiaux et bénie des fées;
    • BLANCHE (alias Blanche-Neige), habile en miroir magique et douée en flirt de survie;
    • DANIÈLE (alias Cendrillon), princesse et agent débutante, mais amoureuse de son prince.
    Le trio ne reculera devant aucun obstacle pour que le conte finisse comme il se doit, avec un prince, une princesse et des héritiers. Quitte à demander un coup de main aux nains, qui sont parfois bien contents de pouvoir échapper à la mine.

     

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    Critique :

    Lorsque j’ai commencé ce livre (offert à ma cousine de 16 ans), je pensais que j’allais lire une espèce de roman cucugnangnan avec des princesses-espionnes, des sortes de « Totally Spy » façon conte de fées. Mais à ma grande surprise, j’ai découvert un roman assez sombre et pas du tout « joli mignon ».

     

    Pour commencer, je dirai qu’il ne faut pas se fier à la couverture de ce roman. Quand on la regarde, on pense qu’on va évoluer dans un monde de conte de fées rose à paillette. Un roman pour minettes qui croit encore aux princes charmants. En réalité, la couverture ne reflète absolument pas le contenu et j’en suis venue à me demander si le dessinateur avait lu le livre…

     

    Comme vous vous en doutez, ce livre n’était pas vraiment dans le style de mes lectures habituelles. Mais comme la quatrième de couverture annonçait du détournement de conte de fées, je pensais que j’allais m’amuser à suivre des espionnes à la mord-moi-le-nœud, accro au shopping et aux beaux garçons (bref à la superficialité qu’on attribue très souvent aux jeunes filles). Quel ne fut pas mon étonnement de découvrir des personnages sombres (les princesses) dans un univers très riche et pas forcément « féérique ».

    L’auteur a habilement « détourné » les contes et les a rendu sombre, pas romantique pour un sou, créant ainsi des princesses avec des caractères propres, pas superficiels pour un sou, avec un passé torturé et des blessures. Le roman distille lentement les informations les concernant. Danièle, alias Cendrillon, est très renseignée depuis le début (c’est elle l’héroïne principale) : ses belles-sœurs, sa marâtre, les corvées, etc. Pour les deux autres, Talia la belle au bois dormant et Blanche Blanche-Neige, on apprend leur passé tout le long du roman et leurs histoires n’ont rien d’un conte de fées, bien au contraire.

    Ces demoiselles n’évoluent pas dans un monde rose. Leurs histoires s’intègrent dans des contextes politiques qui influent et bouleversent leurs vies de « princesses ». Les princes ne sont pas forcément de beaux et jeunes garçons imbibés de bonnes intentions.

    Pour les personnages que l’on pourrait qualifié de « méchant », l’auteur a pris soin de ne pas les faire tout noirs. Les motivations et les aspirations de chacun (e) s sont parfaitement expliquées. Du coup, le manichéisme que l’on retrouve souvent dans les contes ou les récits pour jeunes est bien atténué.

     

    Un point fort de ce livre, c’est l’univers du roman. L’auteur a su mettre en place un monde complexe et varié avec tout un tas de personnages et de créatures de conte. D’ailleurs, les fées, gnomes et autres trolls n’ont rien d’amical. Bien au contraire, les créatures sont plutôt du genre à réclamer une contre-partie pour un service rendu.

     

    Les descriptions, que ce soit de l’univers, des personnages ou de leurs ressenties, sont juste et permettre de bien visualisés les décors et de comprendre les états d’esprit des héros.

     

    Pour les points négatifs, je dirais que le livre manque parfois de dynamisme, surtout dans les scènes d’affrontement.  Et la couverture.

     

    Une bien belle découverte. Je serais heureuse de lire la suite des aventures des princesses.

    Ce n’est pas vraiment un coup de cœur, mais je me mets comme tel.

    coup de coeurN&B


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  • "Les aigles de Rome, T.01" est une BD de Marini.

     

    Synopsis :

    743 urbe condita (11 avant J.C)
    « De tous les peuples de l’Empire, les Germains sont les plus braves » aurait pu déclarer Drusus, à qui a été confiée la délicate mission de soumettre les irréductibles barbares de Germania. Le combat terminé, le Prince Sigmar « offre » son fils Ermanamer en otage aux Romains. César confie l’éducation de ce jeune barbare chevelu au fidèle Titus Valerius Falco, qui a justement un fils du même âge, Marcus, qui lui aussi aurait bien besoin d’une éducation digne de ce nom. Entraînement complet et discipline de fer : les deux jeunes garçons affrontent ensemble les terribles épreuves auxquelles les soumet leur entraîneur, ancien légionnaire. Au fil de ces expériences éprouvantes, le jeune Romain insolent et le Germain au sang chaud transforment leur haine réciproque en profonde amitié. Surtout quand ils découvrent ensemble les charmes irrésistibles de la gent féminine…

     

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    Critique :

    Cette BD est d’un profond inintérêt sauf si l’on exclut les dessins de Marini. Et encore.

     

    Le principal mot pour parler de ce premier tome serait « archétype » pour ne pas dire caricature. Aucun des personnages n’est original. Il y a le père autoritaire, la mère d’origine barbare (du héros romain) douce et aimante, la belle-sœur amère, libidineuse et aigrie, le jeune romain au cœur tendre, le jeune barbare orgueilleux, la sublime prostituée, etc.  Les relations entre les personnages relèvent aussi des relations archétypales : la belle-fille qui souhaite la mort de sa belle-mère, la belle-fille qui se tape le meilleur ami de son frère, les deux garçons qui se haïssent et qui finissent par devenir « frères ».

    Si l’histoire en elle-même n’est pas forcément mauvaise, le récit est plat, sans rebondissement ni surprise aucuns. De plus, l’ensemble est ponctué de scènes de sexe inutiles et qui ne font que « remplir » des cases. Bref, du cul pour montrer du cul… Inutile de préciser que ces scènes n’apportent rien au récit.

    On sent cependant que l’auteur a fait des recherches historiques pour permettre à sa BD une certaine cohérence historique et une iconographie appuyée.

     

    Si la BD doit être sauvée, ce n’est que par les dessins. Surtout que contrairement à certaines de ces BD, les personnages ici ont des traits assez distincts (on se rappellera des personnages du « Scorpion » et de « Rapaces » qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau). Les décors et l’encrage sont aussi très beaux.    

     

    Une critique bien courte pour cette BD, mais elle est tellement sans intérêt qu'il est difficile d’en dire plus. Une très grande déception. 


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