• Comme je n'ai pas le courage de faire un article pour les derniers fils que j'ai vu, je vous propose un petit avis rapide de ces derniers.

     

    La Belle et la Bête (2017) :

    Pas mal, mais souffre d’une évidente comparaison avec le dessin animé, qui reste bien meilleur. On sent l’effort d’avoir voulu pallier certains « manques » ou « défauts » de celui-ci. Si certains éléments sont bien amenés et bien retravaillés – je pense aux personnages masculins Gaston, Lefou et surtout Maurice qui prend en profondeur et qui est, à mon sens, le meilleur personnage du film –, d’autres sont plus « douteux ». On pourra saluer la volonté d’Emma Watson d’avoir voulu faire passer un message féministe au travers la lecture. Cependant, il est à regretter que cet élément ne soit pas plus mis en avant : la scène où elle apprend à une petite fille à lire est très bien, mais elle n’apporte rien à l’histoire. De plus, je regrette de voir que si c’est la lecture qui pousse au premier rapproche entre la Belle et la Bête, ce soit autour de romance…c’est quand même super cliché. Je n’oserai pas dire que c’est sexisme, mais c’est assez loin de ce que je pouvais espérer.  

    Hormis Maurice interprété par Kevin Cline, les personnages ne sont pas mauvais, mais ne sont pas particulièrement bons non plus. Après, il est compliqué de juger le jeu d’acteur des personnages comme Lumières ou Big Ben. On se délectera juste du merveilleux accent français d’Ewan McGregor (je l’ai vu en VO et VF), effort d’accent que l’on ne retrouve pas en VF, pour Big Ben par exemple. La Bête peine à convaincre par son animation.

    Belle peine à convaincre aussi. On sent qu’il y a eu une volonté de lui donner plus de tempérament, mais tout reste très gentil. Elle ne s’échappe pas par la fenêtre comme on l’espère, elle fait preuve d’une passivité terrible lors du combat final entre Gaston et la Bête (genre n’essaie pas t’interposer entre la Bête et Gaston alors que ce dernier va lui tirer une seconde fois dessus, regarde bien la Bête souffrir…)

    Je me demande aussi l'intéret d'avoir transformer le Libraire en Curé...Le personnage d'apporte absolument rien à l'histoire. Même dans la scène où les villageois partent à l'assaut du chateau de la Bête, il brille par son silence. Bref, une bizarrerie que je ne comprends pas...

    Pour la VF, un énorme choc pour les nouvelles traductions des chansons.

    Bref, pas forcément un mauvais film, mais quitte à regarder un Belle et la Bête de Disney, j’irai à mon dessin animé.

     

     

    Tous en scène :

    Un DA bien sympa, avec des personnages attachants et remplis de bons sentiments qui font du bien au moral. Un très bon choix de BO qui rend l’ensemble dynamique et diversifié.

    Un reproche sur le personnage de Mike, très désagréable, qui est un connard (pardon pour le mot), mais qui à la fin « gagne », genre si t’es une crapule tu t’en sortiras avec la fille et le pognon (et la grosse voiture). Un peu moyen comme message. Surtout que l’ensemble aurait pu se faire sans lui. Bref, une mauvaise note dans ce DA qui m’a fait passer un bon moment malgré tout.

     

    Sister Act :

    Retour nostalgique avec un classique des années 90. J’avoue que j’ai beaucoup ri en redécouvrant ce classique. Il y aurait surement des choses à dires sur les clichés que véhicules le film, mais je pense que ce type de production jouant avec ce genre de chose. J’apprécie le caractère bien affirmé de Dolores et les sœurs timides ou dynamiques du monastère. Maggie Smith est encore et toujours vieille !

    Bref, un moment très agréable, drôle et qui fait du bien.

     

    Super 8 :

    J’avoue que j’étais un peu réticente de voir ce film, car je ne suis pas fan d’Abrams et que la bande-annonce ne m’avait pas emballé plus que ça. Au final, le film est sympa et j’ai passé un plutôt bon moment.

    La nostalgie année 80/90 fonctionne bien. On sent évidemment l’hommage du jeune réalisateur pour le E.T de Spielberg. Cependant, je lui ai aussi trouvé un gros côté Jurassic Park.

    Ceci dit, j’ai trouvé que le film souffre de nombreux défaut de scénario : effet « too much », personnage où l’on reste dans le flou sur leur destin. De plus, j’ai de la peine à dire s’il s’agit d’un film familial, après tout, on voit « la créature » exploser la tête d’un homme sur une fenêtre avec une belle giclure de sang… qui m’a plus fait penser à Starship Trooper qu’autre chose.

    Mais l’un des défauts du film, c’est le manque flagrant de personnage féminin. La seule fille n’est là que pour faire le love interest du héros, avec cette pathétique scène de fin où le vaillant chevalier part sauver sa belle. La gamine conduit la voiture de son père sans permis alors qu’elle a quoi ? 12 ans ? Mais il faut qu’elle soit sauvée… Bref. Encore une fois, Abrams nous prouve qu’il n’est pas capable de nous proposer de personnages féminins dignes de ce nom.

    J’avoue avoir eu une déception sur « la créature ». J’adore son design, mais je l’ai trouvé « trop sophistiqué » pour le film. Puis bon, ce retournement de situation à la fin… Pitié !

    Par contre, il y a une chose qui moisit ce film, ce sont ces putains d’effet de merde de « lence flair » qu’Abrams fout ABSOLUMENT PAROUT ! Ça dégueulasse l’image à un point inimaginable ! À tel point qu’on finit par se demander s’il maitrise le travail de la lumière dans son film ! Une horreur !

    J’ai quand même passé un bon moment devant ce film, mais je ne pense pas le revoir, car il manque d’atout de charme pour vraiment donner envie d’être revu.

     

     


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  • "Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête" est une nouvelle de Washington Irving.

     

    Synopsis :

    Ichabod Crane, jeune instituteur, arrive dans une petite localité de Tarrytown, le Val Dormant. Friand d’histoires fantastiques, il ne pouvait guère mieux tomber qu’au Val Dormant, qui selon les traditions est hanté par de nombreux esprits, dont le terrible Cavalier sans tête… Bon vivant, malin et cultivé, Ichabod ne tarde pas à se faire une place privilégiée auprès de la population ; il entreprend même la conquête de l’héritière la plus convoitée du pays, Katrina Van Tassel, rivalisant avec Brom Van Brunt, le jeune homme le plus en vue de la contrée.

    Mais, un soir où le fermier Van Tassel a invité le ban et l’arrière ban du Val Dormant, Ichabod Crane va se rendre compte qu’il n’est guère prudent de s’étourdir de projets matrimoniaux, à l’heure où le Cavalier sans tête hante les abords de la rivière, à la recherche d’une nouvelle victime…

     

     

    Avis :

    Une nouvelle en fin de compte très classique.

     

    Je pense que comme tout le monde, j’ai vu le film de Burton et j’étais donc curieuse de découvrir le texte qui l’avait inspiré. On m’avait prévenu que le film et le texte étaient très différents. Et cela est vrai.

     

    Nous sommes plus face à un texte fantastique dans le sens le plus classique du terme — réalité fantomatique ou bien simple blague ?

    Le texte se lit tout seul, sans aucun problème particulier. Bon, j’avoue que j’ai eu du mal à me représenter les personnages autres que ceux du film, mais je ne pense pas que ce soit vraiment une gêne. D’ailleurs, à la description d’Ichabod, on comprend que son allure longiligne ait pu plaire à Burton.

     

    Heureuse d’avoir découvert ce texte, mais sans plus particulier.


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  • "Ma grand-mère est une terreur" est un roman jeunesse de Guillaume Guéraud et illustré par Gaspard Sumeire.

     

    Synopsis :

    On l'appelle Mémé Kalashnikov ! Car la grand-mère de Louis est une terreur, il déteste passer des vacances dans sa maison au fond des bois, sans télé ni rien. Mais cette fois-ci, il ne va vraiment pas s'ennuyer. Car sa grand-mère, moitié sorcière moitié activiste politique, s'oppose à la construction d'une route près de chez elle. Avec son chaudron magique, sa faucille et son marteau, elle ne craint personne !

     

     

    Avis :

    Un petit livre bien drôle.

     

    Je crois que tout est dans le titre et le synopsis. J’ai passé un bon petit moment de rigolade avec cet ouvrage jeunesse. Alors, il est vrai que le personnage de mémé Kalachnikov est peut-être un peu caricatural, mais cela lui donne un certain charme.

    Mais outre le côté amusant et une histoire sans toute un peu classique, l’auteur parvient à placer des éléments plutôt sympathiques : la préhistoire avec les grottes ornées, allant même parler de Magdalénien !; la protection de la nature ; l’Histoire avec le passé de mémé Kalachnikov (dont vous vous doutez qu’elle est légèrement révolutionnaire et communiste sur les bords).

     

    Après, j’avoue que quelques petits trucs m’ont turlupiné. Genre, les parents s’offusquent que mémé dise « cul » devant Louis (10 ans). Ce qui se comprend d’une certaine manière. Mais comme dans le récit on retrouve l’expression « cul par-dessus tête » (qui n’a rien de vulgaire, j’en conviens), c’est un peu perturbant. À moins que ce soit un effet voulu, je ne sais pas. Mais je pinaille…

     

    Il faut aussi compter sur les illustrations en début de chapitres qui illustrent ces dits-chapitres.

     

    Bref, j’ai passé un bon petit moment de lecture avec Louis et super mémé Kalashnikov.

     


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  • "Légendes d'Angleterre" est un receuil de nouvelles, adapté par L. Veil.

     

    Synopsis :

    Ce sont là deux vieilles légendes anglo-saxonnes qui sont racontées : Childe Horn et Beowulf.

    Childe Horn, tout jeune prince d’un royaume d’Angleterre, doit quitter le royaume de son père, attaqué par une puissante flotte de pillards du Nord. Embarqué en hâte, avec des compagnons choisis, à bord d’une frêle embarcation, il parvient jusqu’au royaume du roi Aylmer. Celui-ci prend Childe Horn et ses compagnons sous sa protection. La belle Riminild, fille unique du roi, ne tarde pas à s’éprendre du jeune prince. Mais le traître Figold, jaloux, sème le doute dans le cœur du roi, qui chasse Horn ; celui-ci devra faire preuve de tout le courage et la bravoure d’un parfait chevalier pour reprendre son trône et conquérir sa belle.

    Beowulf, jeune guerrier assoiffé de gloire et d’aventure, vient de son pays lointain délivrer le royaume du roi Hrothgar d’un terrifle fléau : le géant Grendel, qui dévaste la contrée. Le jeune chevalier devra affronter le monstre, puis la mère de celui-ci, avant de regagner sa patrie où l’attendent de nouveaux défis.

    Les aventures de Childe Horn et de la belle Riminild font partie du fond légendaire anglo-normand qui donna tant de matière au roman de chevalerie et à la littérature courtoise, dès le XIIe siècle.

    Beowulf est un long poème épique, sans doute le plus ancien témoignage des  traditions anglo-saxonnes puisque, si le seul manuscrit qui demeure est du Xe siècle, la tradition scandinave dont il est le témoignage remonterait au VIIIe siècle.

     

     

    Avis :

    Deux nouvelles sympathiques.

     

    Ce tout petit livre (fascicule même) comporte deux légendes qui bercent le monde anglo-saxon et surtout nos chers (détestés) amis anglais.

     

    J’avoue que je ne connaissais pas du tout l’histoire de Child Horn. C’est donc avec plaisir que j’ai augmenté ma culture G. L’histoire est assez classique dans son déroulement et offre certains parallèles avec de nombreux épisodes d’autres épopées et récits arthuriens. Néanmoins, l’ensemble reste sympathique à lire.

     

    Le second texte concerne le très connu Beowulf. Rien de nouveau sous le soleil de cette légende. Je me suis d’ailleurs rendu compte que je n’avais jamais lu de récit narrant les exploits du héros. J’ai vu des films, j’ai lu des analyses de certains passages, mais je n’avais jamais lu de récit. Chose faite.

     

    Les deux nouvelles sont illustrées. J’avoue que les illustrations sont superbes. J’aime ce type de dessin. Sans oublier toutes les ornementations qui encadrent les numéros de pages, entre autres.

     

    Un petit fascicule bien sympa et très beau. J’ai passé un bon moment de lecture rapide.

    À découvrir.


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  • "Les fiancés de l'hiver" est le premier tome de La Passe-Mirroir de Christelle Dabos.

     

    Synopsis :

    Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel. Une héroïne inoubliable, un univers riche et foisonnant, une intrigue implacable. Découvrez le premier livre d'une grande saga fantastique et le talent d'un nouvel auteur à l'imaginaire saisissant.

     

     

    Avis :

    Un livre que j’ ai adoré !

     

    Il faut bien l’avouer, j’étais passé à côté de ce livre. Je l’avais vu circuler grâce à sa sublime couverture, mais avec le mot « fiancés » dans le titre et vu principalement chroniqué sur les blogs d’amatrices de romances, je ne m’y suis pas penchée.

    Je ne remercierai donc pas ma camarade Margaux (qui se reconnaitra si elle passe par là) pour m’avoir convaincu de lire ce premier… le tome 2 n’est pas encore en poche…grrr

     

     

     Je dois dire que j’ai pris une bonne baffe dans la tronche. L’écriture a quelque chose de simple, mais en même temps de très percutant et juste. On sent que l’autrice a travaillé son manuscrit (on ne s’étonnera pas qu’elle ait gagné le concours 1er roman chez Gallimard). Dès les premières lignes, on est happé dans le récit.

    Je ne vais pas m’étendre sur l’histoire pour éviter tous spoilers, mais l’autrice assure ! Je ne me suis pas ennuyée une minute, me demandant toujours où elle allait nous mener. Vous le savez bien, j’ai l’esprit tordu et je vois souvent pas mal de choses arriver. Mais là, je n’ai rien vu venir.

    Je pense que je n’ai rien vu venir aussi parce que l’univers que l’autrice met en place s’y prête. Elle distille les informations au compte-goutte. De plus, l’univers de ce roman est vraiment un autre point fort du récit. Il nous est à la fois familier, mais aussi totalement inconnu, ce qui le rend d’autant plus déroutant. On partage donc la désorientation de la jeune Ophélie quand elle arrive dans le « pays » de son fiancé.

    J’avoue une affection particulière pour l’écharpe. Certains objets peuvent prendre « vie » sous l’influence de certaines personnes. Et charmer une porte peut-être très pratique pour s’octroyer des petites balades…

     

    L’écriture est super.

    Le monde est super.

    L’histoire est super.

    Il est donc évident que les personnages sont super.

     

    Ophélie est trop différente de moi pour que je puisse m’identifier. Mais vingt’dieu qu’elle n’en reste pas moins un super personnage féminin ! Maladroite, malhabile, avec ses fringues de mémés, ses grosses lunettes et sa timidité, Ophélie est une jeune femme qui smeble fragile…surtout qu’elle est réservée et timide. Cependant, ce n’est pas une cruche ! Déjà, elle aime l’Histoire, elle est instruite (oui, je sais pour certaines demoiselles être instruite, ce n’est pas glamour). Mais ce qui est très important, c’est que malgré ses faiblesses, elle agit ! Elle réfléchit, elle lutte. On la voit grandir et s’affirmer, par forcement contre les autres, mais sur elle-même.

    J’avoue qu’en la voyant avancer, je me suis dit qu’Ophélie était la contre-Bella de Twilight (je me limite au premier tome de cette triste saga, car je l’ai lu). Les deux jeunes femmes possèdent des parallèles évidents. Mais l’une est une cruche passive qui se morfond ; l’autre, une jeune femme réservée qui cherche à prendre son destin en main. Ha, comme j’aimerai ne plus entendre « houai, mais je me sens proche de Bella »,  mais entendre « je voudrais être (ou faire comme) Ophélie ». On ferait un grand progrès dans l’émancipation des femmes (enfin après, si certaines aiment s’infantiliser, chacune son truc…).

    Et Thorn ! Mon Dieu que j’adore cet horrible *bip* ! J’adore ce type de personnage agréable comme une porte de prison ! Il est odieux, désagréable…mais on sent qu’il y a un petit cœur qui bat dans cette poitrine…ou pas ! Bon, ok, c’est avec ce personnage que Margaux m’a attiré sur le roman (elle me connait bien alors qu’on ne s’est jamais vraiment vu lol).

    Je parle des deux fiancés, mais il ne faut pas oublier toute la palette d’autres personnages qui parcelle le récit. Je ne peux pas m’étendre sur chacun, mais l’autrice a vraiment pris soin de tous bien les construire.

    Au final, peu importe les personnages, peu importe qu’ils soient plus ou moins sympa, je me suis attachée à chacun d’entre eux. Un vrai tour de force de l’autrice.

     

    Un reproche : le tome 2 n’est pas encore sorti en poche !

     

    Je pense qu’il y aurait encore beaucoup plus de choses à dire sur ce premier tome. Mais comme il a été chroniqué un nombre incalculable de fois (plus de 500 chroniques sur Babelio !), je pense que vous trouverez d’autres sites qui en parleront bien mieux que moi.

    L’ouvrage n’est pas un coup de cœur. Je le regrette, mais Ophélie est bien trop éloignée de moi pour que je puisse complètement m’immerger à ses côtés, bien que je trouve que c’est l’une des meilleures héroïnes de roman que j’ai pu découvrir ces derniers temps.

    Je ne peux donc que vous encourager à découvrir ce roman.

     

     

     (6/6)


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  • Ami.e.s lecteur.trice.s, je vous propose un post un peu particulier ce matin. En effet, je vous invite à signer cette pétition lancée par un rassemblement de huit maisons d'Editions de l'Imaginaire.

     

    Pourquoi ?

    Parce qu'il y en a marre que cette littérature soit autant dénigrer dans notre pays...Et nous sommes bien le seul à le faire par ailleurs.

    "Tu lis de la SFFF ? Mais sinon,tu lis de la vraie littérautre ?"

    "Et Barjavel, c'est pas de la vraie littérature ?"

    "Ah mais c'est pas pareil."

    "Et mon cul c'est du poulet !"

    Qui n'a pas été confronté à ce genre de situation. Sans parler des "non mais c'est de la merde ; j'aime pas ça (mais genre t'en a jamais lu)". Puis soyons honnête : tous les ouvrages de littérature blanche sont-ils de bons livres ? J'en doute.

     

    J'ai souvent eu l'impression qu'en Blanche, c'est la petite poignée de bons livres que l'on brandit pour montrer toute sa beauté et ses qualités, tout en cachant la merde ; et qu'en Imaginaire, c'est l'inverse : on ( les intellectuels bien pensant) brandit tout les livres mauvais ou moyens pour dire que c'est de la merde, tout en cachant le petit paquet d'exellent livre !

    Sans parler des livres de SFFF "cachés" dans la littérature blanche !

     

    Que ce soit comme lectrice ou comme autrice, je trouve cela anormal d'être aussi déconsidérée juste parce que l'on évolue dans un genre littéraire.

     

    Je vous invite donc à signer cette pétition !  Merci à vous tous !


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  • "La lune seule le sait" est le premier tome de la Trilogie de la lune de Johan Heliot.

     

    Synopsis :

    ans ce roman aux accents historiques, Napoléon III a battu les Prussiens, puis, en 1889, les extraterrestres ishkiss ont débarqué à Paris, assurant la domination de l'Empire. Mais les opposants envoient Jules Verne en mission secrète sur la Lune, afin d'y retrouver Louise Michel, déportée depuis la Commune de 1871, et d'entrer en contact avec les Ishkiss...

     

     

    Avis :

    Un roman bien sympa.

     

    Victor Hugo envoie Jules Verne sauver Louise Michel, au bagne sur la Lune. Que dire de plus ? Rien que ce pitch est fun. Et rien que pour ça, il faut tenter l’expérience.

     

    J’avoue que j’ai bien aimé cette histoire uchronique où l’un des éléments clés est la rencontre de la France de Napoléon III avec une race extra-terrestre, les Ishkiss. On se retrouve en plein univers steampunk où une colonie est en pleine croissance sur la lune, creuser par la force des bagnards ayant quitté la Guyane et la Nouvelle-Calédonie, dont notre fameuse Louise Michel.

    J’ai beaucoup aimé ce récit d’aventures où plusieurs points de vue permettent de diversifier l’intrigue et de voir aussi bien ce qui se passe sur la Lune que sur Terre où une nouvelle aube est en train de se mettre en place.

    L’auteur mène très bien son affaire et j’avoue que j’ai dévoré les pages pour savoir comment cela allait finir.

     

    Mettre Jules Verne, vieux, pour porter cette aventure est juste génial. En effet, tout le roman est une forme d’hommage aux récits de l’auteur, de ses mondes de « merveilleux scientifiques » que les lecteur.trice.s dévoraient avant la Science-Fiction. Perso, j’ai adoré cet univers mêlant avec ingéniosité mécanique et biologie.

     

    J’ai dû en louper par mal – ma culture G est un peu limitée –, mais le livre est ponctué de petite référence à des œuvres littéraires (« De l’art d’être grand-père », pour un que j’ai remarqué). Il a aussi des références à des peintres et à surement plein d’autres choses qui me sont passées sous le nez.

     

    Un petit reproche cependant. Je trouve que l’ensemble manque de personnages féminins. Certes, il y a Louise Michel (ou pas, à vous de voir si Verne pourra la sauver), l’auteur fait attention de mettre des femmes dans le paysage (place, « aéroport », bagne). Mais elle manque dans la partie « active » de l’intrigue.

    Mais on pourra aussi faire remarquer d’outre ce souci, l’auteur ne fait aucune remarque qui pourrait être qualifié de sexiste. Le livre commence à dater (presque 15 ans) et c’était un premier livre (chapeau). Donc on pourra pardonner ces petits défauts.

     

    Un roman que j’ai beaucoup aimé. J’ai hâte de livre « la suite ».

     

     (5/6)

     

    http://lamagiedesmots.be/wp-content/uploads/2016/10/Challenge-Francofou-300x300.png
     

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  • "Barbe-Noire le Pirate" ("Blackbeard the pirate" en VO) est un film de Raoul Walsh, avec Robert Newton, Linda Darnell, Wililam Bendix et Keith Andes.

     

    Synopsis :

    Au XVIIème siècle dans la mer des Caraïbes, l'ancien pirate Henry Morgan a pour mission de détruire Barbe Noire, filibustier des Antilles. Un aventurier, Robert Maynard, essaie d'obtenir une récompense en prouvant que Morgan est toujours de mèche avec les pirates.

     

     

    Avis :

    Un petit film de pirate bien sympathique.

     

    J’adore les vieux films d’aventures et de pirate. Cependant, j’avoue avoir du mal à faire une chronique pour ce film. J’ai aimé, j’ai passé un bon moment, mais que vraiment dire de plus de « constructif ». Tentons.

     

    Je pense que toute la production repose sur le personnage de Barbe-Noire (en même temps le film lui est dédié). L’acteur nous offre une performance superbe entre folies, coup de pute, moquerie et entourloupe, sans se défaire d’une bonne humeur trompeuse. Bref, une roublardise qui m’a beaucoup amusé, car vraiment sans foi ni loi.

    Par ailleurs, le personnage féminin est vraiment sympa. Parfois, je me dis que même si elles ont des aspects potiches liés à l’époque de ces films, certains personnages féminins sont bien plus féministes que des certains d’aujourd’hui. Allez savoir pourquoi… Bon, il ne fait pas exagérer non plus, la demoiselle à du caractère, mais est hélas trop considéré comme un « trésor » par les hommes pour qu’on puisse vraiment espérer qu’elle crève l’écran…

     

    Je sais que le film date, mais j’ai trouvé les scènes d’abordage un peu fade. J’en ai vu des plus dynamiques.

     

    Bon, vous me l’accorderez, ce n’est pas ma meilleure chronique. Mais bon, j’avoue qu’il n’est pas toujours facile pour moi de faire part de mon ressenti.

     

     


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  • "Les cornes d'Ogaïlo - contes du Baïkal" est livre de conte de Vassili Strarodoumov et illustré par Raïssa Bardina.

     

    Synopsis :

    Depuis la nuit des temps, les contes du lac Baïkal se sont transmis, de génération en génération, parmi les Bouriates, tribus mongoles qui vivaient sur ses rives avant l'arrivée des Russes au 17e siècle.
    Les pêcheurs, les bergers et les chasseurs, mais aussi les montagnes, les rivières et les forêts sont les héros de ces contes. Le plus illustre est Baïkal, honoré du nom de Mer et aussi aimé pour les richesse dont il est prodique que redouter pour ses tempêtes.
    Les sept contes de cet album connu un immense succès lors de leur publications en Sibérie, il y a quarante ans. Aujourd'hui, ils sont toujours aussi populaire en Russie. Pour la première fois publiés en français, ils sont proposés avec les illustrations de l'édition sibérienne originelle.

     

    Avis :

    Je tiens à remercier les Editions Borealia pour ce SP.

     

    Un chouette livre de contes.

     

    Cet ouvrage nous propose un ensemble de contes étiologiques autour du lac Baïkal. J’avoue que j’ai aimé chaque conte. J’ai ainsi découvert tout un pan de folklore et de légende.

    D'ailleurs, à la lecture de certaines histoires, on retrouve des motif légendaires présents dans d'autres cultures et même de par chez nous, comme l'être fantastique qu'on prive de vêtements pour le forcer à rester sur terre (pour les amateurs de manga, vous retrouverez toute de suite Ayashi No Ceres).

    La petite carte au début de récit permet de très bien situé certaines endroits et ainsi de bien mieux comprendre les récits.

     

    Mais j’avoue un coup de cœur pour les illustrations. Elles sont une patte « ancienne » qui me rappelle certaines choses de mon enfance. De plus j’adore le style graphique, élégant et dynamique, accompagné de toutes ses couleurs très vives !

     

    Un livre à découvrir !


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  • "La Vieille Anglaise et le continent" est une novella de Jeanne-A Debats.

     

    Synopsis :

    Le monde du silence, version science-fiction. Avec cette très émouvante histoire d’une vieille dame, ancien professeur de biologie marine, investissant le corps d’un grand cachalot, Jeanne A. Debats, dont c’est quasiment le premier roman, signe une œuvre profondément originale, chargée de poésie. Ce petit livre bleu turquoise aux allures d’ode écologique est une révélation !

     

     

    Avis :

    Une novella bien sympathique.

     

    Dans ce court texte, nous découvrons une vieille dame mourante qui accepte que son « âme » soit transférée dans un cachalot pour accomplir ce pour quoi elle s’est battue toute sa vie : la sauvegarde des cétacés.

    Mêlant de manière assez sympa protection de la nature – et des baleines —, science-fiction et presque « polar », j’ai beaucoup aimé ce récit narré de deux-points de vus : la vieille dame plus qu’acariâtre (mon dieu, comment personne ne l’a jamais tué avant lol) et son ex-amant/collaborateur, patron et responsable de l’expérience. Les deux points de vue sont bien menés.

    L’autrice marque clairement son engagement. On peut la saluer pour cela.

     

    J’avoue ne pas trop savoir quoi dire pour ne pas trop évoquer la fin. Mais j’ai passé un moment de lecture très agréable.

     

    À découvrir.

    http://lamagiedesmots.be/wp-content/uploads/2016/10/Challenge-Francofou-300x300.png

     

    (4/6)

     


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