• White-Tiger, chapitre 01

    Pris de nostalgie, j'ai eu l'idée de me jeter sur les classeurs où mes histoires finies, une fois imprimées, ont été rangées. Normalement, cela devrait me permettre de les corriger et de les reprendre plus facilement. ais je n'ai pas vraiment le temps, surtout que mon esprit est constamment assaillie par de nouvelles idées d'histoires.

    Fan de cape et d'épée, de corsaire et de pirate, j'avais écris cette histoire, il y a bien longtemps....Je l'ai terminé je devais être en L2...ou même en L1...je ne sais plus....Enfin, tout ça pour dire que ce chapitre est très ancien. Si vous le lisez, je pense que vous verrez qu'il est profondément immature. De plus, ça manque cruellement de description....Et ça doit tre blindé de fautes !!!! Mais je tenais quand même à vous faire partager ce premier chapitre.

    J'avais vaguement présenter cette histoire ici mais sans  plus.

     

    Je vous remet le synopsis :

    White-Tiger est un pirate, lui même...fils d'un autre pirate célèbre,Ian de Bretagne. A la mort de son père, il n'a qu'une idée : le venger .
    Mais il ne pensait que que sa rencontre avec un de ses 'meurtriers' se passerait ainsi. Mais pire encore,il faudra qu'il accepte les vérités qu'il va découvrir...à la fois sur son passé, celui de son père et sur sa véritable nature.

     

     


    Chap. 01

     


                C’était une nuit clair.

    La lune brillait de tout son éclat et la mer était calme.

    Tout l’équipage était profondément endormi à l’exception de trois personnes : le capitaine De Bretagne, son second Bamako et son fils Mamadou.

    De Bretagne profitait du temps libre du jeune mousse de 15 ans pour lui enseigner la lecture et l’écriture sous le regard attentif de son père illettré et  qui s’estimait trop vieux pour apprendre.

    « _A…alo…alors…Dieu…dit…que la…lumière…soït… »

    « _ Non, ‘soit’, le O et le I forme le son  ‘OI’ et le T est muet. Ça donne  ’soit’. »

    « _Oui capitaine. »

    « _Bien ce sera tout pour ce soir mon garçon. Tu progresses vite. Si tu continues comme çà, tu sauras lire d’ici notre retour aux Caraïbes. »

    « _Oh, merci Capitaine. »

    Le jeune Mamadou referma son livre et alla soigneusement le ranger dans la petite bibliothèque de la cabine du capitaine.

    « _Je me demandais Capitaine, pourquoi lui apprendre à lire avec la Bible ? Vous n’êtes pas croyant ? »

    « _C’est une bonne question Bamako. Bien que je ne crois pas en l’existence de Dieu, je pense que la lecture de la Bible pour ce qu’elle est, un simple livre d’histoire, peut amener beaucoup de sagesse et de savoir vivre. C’est un peu comme un grand livre de contes pour enfants. »

    « _Vous pourriez vous faire enfermer pour avoir dire ça. »

    « _C’est bien pour ça que j’ai tout laissé derrière moi pour devenir ce que je suis. »

    « _Bonne nuit capitaine. »

    Bamako était un africain de haute taille et bien bâti. Il avait la peau et les

     

    yeux très foncés. Ses cheveux lui tombaient sur les épaules et formaient des rastas. Il était le second du capitaine, mais également son ami. Ils avaient commencé ensemble la piraterie.

    Mamadou était un jeune garçon d’une quinzaine d’année  dont le physique se rapprochait énormément de celui de son père. A la différence près que Mamadou refusait qu’on lui coupe les cheveux qui lui arrivaient déjà à la taille, noués en catogan. Il était le mousse du bateau et en tant que tel, c’est lui qui avait le droit à tout le sale boulot : lessive, vaisselle…

    Les deux membres d’équipage saluèrent leur capitaine et sortirent de sa cabine.

               

                Une fois seul, le capitaine fit sa toilette dans la perspective d’aller se coucher.

    C’est alors qu’il entendit le bruit d’un objet lourd qu’on jette à l’eau et juste quelques secondes après, Mamadou arriva en courant dans la pièce.

    « _Venez vite Capitaine ! Il y a une femme et un bébé sur un radeau. »

    Sans perdre une seconde, De Bretagne se rua sur le pont, talonné par le jeune garçon.

    « _Où est ton père ? »

    « _Il a plongé pour ramener le radeau jusqu’au bateau. »

    « _Va chercher Killian, dépêche toi ! »

    « _Oui capitaine ! »

    Killian était le médecin de bord. Il était d’origine irlandaise. Il avait du quitter son pays car il avait aidé de nombreuses femmes à avorter.

               

                En sortant de la cabine, Bamako avait immédiatement entendu les petits gémissements du bébé. Comme il avait aperçu le radeau non loin du bateau, il n’avait pas hésité à se jeter à l’eau pour porter secours aux naufragés.

    Bamako était un homme puissant, courageux, fier et d’une acuité sensorielle plus développée que la moyenne. Don qu’il avait hérité de ses ancêtres, de grands chasseurs africains.

    « _Bamako, est-ce que ça va ? » cria le capitaine.

    « _Oui Capitaine ! Je suis sur le radeau. Il y a une femme et un nouveau né ! Ils sont malades. Je les ramène. »

    Avec l’aide de ses puissantes jambes, Bamako poussa la petite embarcation de fortune jusqu’au bord du navire.

                Killian et Mamadou avaient rejoint le capitaine sur le pont et ils l’aidèrent à remonter Bamako à bord avec la jeune femme et le bébé.

    Plusieurs membres de l’équipage s’étaient levés pour voir ce qui se passait, réveillés par le bruit. De Bretagne les rassura et le renvoya se coucher.

    Les deux rescapés furent conduits dans la cabine du capitaine.

     

                La jeune femme, d’origine asiatique, était évanouie et respirait à peine. Le bébé, quand à lui, pleurait, probablement assoiffé et affamé.

    A la lumière des lampes, les quatre hommes furent horrifiés de voir que le bébé avait la partie droite du visage brûlée et marquée à l’encre noir. Bamako, encore mouillé, enroba le petit dans un drap sec et découvrit qu’il avait été également marqué au fer rouge sur l’épaule gauche.  Il envoya son fils chercher un peu de lait aux mamelles d’une des chèvres qui se trouvaient dans la cale.

    A part ses blessures, visiblement volontaires, le nouveau-né ne souffrait que d’une légère déshydratation. Rien de grave comparé à l’état de sa mère.

    Elle était gravement déshydratée et sa peau claire avait été complètement  brûlée par le soleil. Elle avait probablement dû cacher son bébé sous son kimono et peut-être l’avait-elle allaité. 

                Mamadou revint vite avec le lait que le petit engloutit d’une traite. Son repas fini, il s’endormi.

    Sa mère se réveilla peu après que son bébé se soit assoupi. Ses yeux étaient d’un merveilleux bleu, ce qui est extrêmement rare chez les asiatiques. Elle s’adressa à la première personne qu’elle vit en face d’elle, c’est-à-dire le capitaine, en japonais. Puis dans un français très approximatif.

    « _Mon…bébé…? »

    « _Il est là, il va bien. Que vous êtes-t-il arrivé ? »

    « _Moi sur bateau pour France avec mon époux. Lui français. Avoir eu bébé sur la bateau, mais lui pas vouloir bébé, alors m’a mit sur bois et est parti. »

    « _Quel est votre nom ? »

    « _Tomoko, moi être Oiran*. »

    « _Madame, qu’est-il arrivé au bras et au visage de votre bébé ? »

    « _Quand bébé né, époux le prendre sans attendre que je nomme lui et brûler son bras avec fer. Puis quand moi lui avoir dit nom bébé, lui pas content, très colère. Posé fortement bébé sur le meuble et bougie brûler son visage. Bébé avoir renversé encore et roulé dedans. Ça pas encore partir. »

                Tomoko parlait d’une voix faible et  avait du mal à garder les yeux ouverts.

    Aux regards que lui lançaient Killian, le capitaine comprit que cette jeune mère ne vivrait pas assez longtemps pour élever son enfant.

    « _Qui est le père ? »

    « _Anselme…Anselme de Morhenchaisse…. »

    « _Le Duc de Morhenchaisse ? »

    « _Ai**…. »

    La respiration de la jeune fille se faisait de plus en plus irrégulière.

    « _Quel est le nom de votre bébé ? »

    « _Aya…Aya… »

    Sa respiration s’interrompit et ses yeux se fermèrent. Tomoko n’était plus de ce monde.

                Le bébé se remit alors à pleurer, comme s’il avait sentit que sa mère était partie.

    « _Donne le moi. »

    Le capitaine prit le petit Aya dans ses bras et essaya de  le calmer.

    « _Aller Aya, c’est rien, bébé. »

    Il berça le bébé et lui chanta une chanson pour qu’il se calme, mais rien n’y fit.

    « _Attendez Capitaine. »

    Bamako s’approcha et renifla le drap dans lequel le petit se trouvait.

    « _Qu’est-ce qu’il y a ? »

    « _Je pense qu’il a mouillé son drap. »

    « _Pardon ? »

    « _Il a déféqué dans son drap. »

    « _Ah…Bamako…. »

    « _Je m’en occupe Capitaine. »

    « _Non ! Montre moi. Si je dois m’en occuper, il faut bien que j’apprenne. »

    « _Vous voulez le garder ? » demanda Killian stupéfait.

    « _Vous avez une autre idée ? On ne peut pas le rejeter à la mer, son père n’en veut pas. Et puis, il est né sur la mer, c’est son destin de vivre sur un bateau. »

    « _Comme vous voudrez Capitaine. »

    « _Aya…Héritier des Ducs de Morhenchaisse. Qu’est-ce qui a pu passer par la tête de ton père pour t’abandonner ainsi ? »

    « _C’est peut-être un fils illégitime. »

    « _Fort improbable. Je connais bien la  ligné des Morhenchaisse. La marque qu’il a sur le bras montre que c’est son premier fils légitime. Et Tomoko a parlé de son mari, ils étaient probablement mariés.

    Bon aide moi à le changer le pauvre. »

    Bamako prit un bout de tissu et avec un peu de doigté, ils changèrent le bébé sous les yeux curieux de Mamadou.

    Ils remarquèrent alors une particularité que sa mère n’avait pas spécifiée.

    « _Mais, c’est !» S’exclama le jeune mousse.

    « _Oui. Je comprends mieux la réaction de son père maintenant. »

    « _Capitaine, vous croyez qu’il a sa place à bord ? »

    « _Oui. Pour le moment, c’est-ce qu’il y a de mieux. Les Morhenchaisse sont des ordures depuis plusieurs générations. En voila un qui échappera à cela. »

    « _Oui, mais Capitaine… »

    « _Ma décision est prise. Et je ne reviendrai pas dessus. Par contre, nous allons le renommer. Alors voyons, comment va-t-on t’appeler ? »

    Les quatre hommes discutèrent un moment avant de se mettre d’accord. C’est Killian qui proposa le nouveau nom du petit Aya : White-Tiger. Le visage défiguré du bébé lui rappelait les zébrures des tigres et ses cheveux extrêmement clairs, presque blancs, fessait penser au pelage soyeux de ses puissants animaux.

    Désormais, le petit Aya de Morhenchaisse s’appellera White-Tiger De Bretagne. 

      

     

     

     

    * Oiran : rang le plus élevé pour une prostitué au Japon.

    ** Ai : oui en japonais.

     

             

      

                  

     

     

     

     

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