• Mourir pour un crapaud...

    "Mourir pour un crapaud..., un authentique drame scientifique" est un roman de Cahterine Bousquet.

     

    Synopsis :

    Eté 1926. Un coup de feu éclate dans la montagne autrichienne. Triste spectacle : un homme à la tête sanglante gît, un pistolet à la main... Suicidé ! C'est le professeur Kammerer, biologiste bien connu à Vienne, spécialiste des batraciens ! Pourquoi donc ce geste funeste ? Est-ce le dénouement tragique d'une violente controverse scientifique, qui dure depuis plus de quinze ans et dont le héros est... un simple petit crapaud ? Est-ce l'aveu d'une fraude, récemment révélée, et dont le scandale retentira à jamais ? Est-ce pour de toutes autres raisons, aux enjeux idéologiques, voire politiques ? Mais ne peut-on aujourd'hui, grâce aux plus récentes découvertes, interpréter cette énigme de façon tout à fait différente ?

     

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    Critique :

    Cette histoire est donc vraie, issue de faits réels. L’auteure proposait donc de découvrir l’une des plus grandes impostures scientifiques de l’Histoire du XXe siècle sous la forme d’un roman. J’avoue que si j’étais contente de découvrir cette histoire, ledit roman est assez dur à aborder et m’es apparu comme un peu superficiel.

     

    Un récit donc fort intéressant sur le fond. Je me suis d’ailleurs demandé comment un tel drame n’est pas encore une adaptation cinématographique ! Cela pourrait donner un polar digne de ce nom. Un scientifique qui soutient une théorie, qui produit une preuve : un crapaud. Puis c’est le drame, ledit crapaud a été « truqué ». Qui ? Le professeur Kammerer pour soutenir sa thèse ? Un étudiant/amantes souhaitant sauver/faire plonger le professeur ? Un de ses adversaires ? L’Union Soviétique ? Pourquoi ? L’auteure aborde toutes les thèses à la fin du livre.

     

    Malheureusement, le livre souffre de nombreux défaut.

    Pour commencer, je dirai qu’on se perd un peu parfois dans les thèses sur la génétique, sur l’évolution et tout ce qui en découle. Bien qu’ayant fait S et que j’ai eu la chance d’aborder la génétique, j’ai beaucoup peiné pour suivre les différentes théories. Je pense que l’auteure a essayé de ne pas noyer le lecteur dans les explications compliquées, mais malheureusement, ces explications auraient quand même dû être présentes. On touche là à un des soucis du livre, un côté superficiel.

    Le livre se veut être présenté comme un roman, et non comme un livre d’histoire, (c’est l’auteure qui le stipule dans l’avertissement au début). Cependant, le manque de détail, de contexte, de travail sur les personnages n’offre qu’un vague survole de cette histoire forte intéressante. Les 130 pages sont trop peu nombreuses pour que l’on accroche complètement. Le principal souci que j’ai eu, c’est de comprendre le contexte scientifique des époques des faits. Pour nous, la génétique, c’est quelque chose de banal et admis. À l’époque, les choses sont différentes et les recherches sont très différentes de celles de maintenant.

    Ledit roman fait plus figure de retranscription des faits, suivis d’une présentation des différentes théories quant aux « coupables » et aux raisons de la fraude, ainsi que ce qui aurait pu pousser le professeur Kammerer à se suicider (à moins que quelqu’un l’ait suicidé !).

     

     

    Mon avis final est assez mitigé sur ce livre. Là où je suis déçue, c’est que ce livre aurait pu être un vrai bon polar s’il avait été un peu plus développé. Cependant, je comprends très bien la volonté de l’auteur avoir noyé le lecteur sous des tonnes d’informations sur l’évolution et la génétique.

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