• Matricia

    "Matricia" est le un roman, le troisième tome de L'archipel des Numinées de Charlotte Bousquet. (et avec la super couverture d'Elvire de Cock)

     

    Synopsis :

    Dans les ruines de Lysania, capitale de Matricia dévastée par la peste cendreuse, une magicienne et un sorcier, derniers rejetons d'une lignée maudite s'affrontent au jeu du Destin. Pour chaque lame de tarot tirée, un souvenir ressurgit du passé, composant carte après carte la tragique histoire d'une vengeance familiale. Au fil des arcanes, Dionisia, bâtarde métisse des Tengelli, et Alino, son oncle, dressent le tableau effroyable d'un clan d'assassins et de manipulateurs. Pendant ce temps, le nécromancien Angelo di Larini cherche sur les terres ravagées de Matricia le moyen de contrer le mal qui ronge L'Archipel des Numinées.

     

    Avis :

    Si j’ai retrouvé avec plaisir l’univers de l’Archipel des Numinées, j’avoue que j’ai été moins emballée par l’intrigue.

     

     Enfin, le troisième tome de cette série que j’avais découverte il y a quelques années. J’avais commencé avec Cytheriae (le tome 2) puis Archarnae (tome 1). Déjà, je tiens à signaler que les tomes peuvent se lire indépendamment, mais que les lire dans l’ordre permet de faire des ponts plus facilement entre les récits.

     

    J’ai vraiment repris plaisir à me replonger dans cet univers de renaissance italienne décadent, ces îles rongées par un mal ancien ; dans ce monde matriarcal, mais non discriminant (et surtout non oppressif pour les hommes).

    J’aime les histoires de cette auteure parce qu’il y a toujours de super personnages féminins avec leurs qualités et leur défaut, leur force et leur faiblesse. J’aime aussi l’engagement pour l’égalité avec la diversité des sexualités.

     

    L’auteure nous livre une dernière fois ce monde avec les récits de son héroïne au sein d’un monde épouvantable, avec des personnalités et une famille tout aussi horribles les unes que les autres. C’est épouvantable, tant il n’y a presque personne pour rattraper l’autre.

    Encore une fois, nous découvrons une héroïne Dionisia, une puissante sorcière qui mène une terrible vengeance contre sa propre famille afin de délivrer l’Archipel d’un mal qui le ronge.

    Si j’ai adoré le combat de cartes de tarot (qui poussent les deux adversaires, Dionisia et son oncle) à révéler leurs passés (aussi joyeux l’un que l’autre kof kof), j’avoue que j’ai beaucoup moins apprécié les parties avec Angelo. En effet, j’ai trouvé ces passages assez longs et peu intéressants. Je les ai trouvés moins intenses et moins profonds que les récits des deux combattants.

    Du coup, je n’ai pas été aussi emballée que les deux autres récits. De plus, j’ai trouvé la fin un peu trop « joyeuse » à mon gout, j’aurai aimé quelque chose de plus sombre (mais ça, c’est très personnel).

     

     

    C’est quand même avec une certaine nostalgie que j’ai refermé ce livre, parce que même s’il y avait quelques défauts, j’ai vraiment apprécié d’évoluer dans cet univers très sombre, mais si plaisant, avec des personnages profonds et complexes (aussi bien féminins que masculins).

     

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