• Loar

    "Loar" est un roman de SF de Loïc Henry.

     

    Synopsis :

    Six jours. C’est le temps qu’il reste à Emrodes, le jeune souverain de Loar, pour répondre à l’ultimatum du régent de Melen. S’il refuse de se soumettre, sa planète sera réduite en cendres.
    Asbjorn tient enfin sa revanche : dix ans après sa défaite, il s’apprête à vaincre son ennemi de toujours et à étendre sa domination sur l’ensemble des mondes connus.
    Sur l’échiquier spatial, d’autres forces ourdissent leurs trames. Le grand prêtre de la planète Sainte manigance pour s’approprier le triomphe de Melen. Les mondes périphériques, riches d’une science génique portée à son paroxysme, préparent un contact imminent. Auprès des puissants, mercenaires Latars et conseillers spols dispensent leurs services, plus nécessaires que jamais.
    Dans les profondeurs océanes de Loar, les daofined paraissent sereins, indifférents aux rivalités humaines. Au-delà de l’émotion attendue, leur cantilène annonce-t-elle de nouveaux désordres ?

    Loar

    Critique :

     

    C'est la couverture de la première édition (chez Griffe d'Encre) qui m'avait donné envie de découvrir ce roman (d'ailleurs, premier pic : la couverture de l'édition folio est vraiment moche). Hélas, bien que le début ait été sympathique, le livre devient de plus en plus ennuyeux.

    Je pense que l'auteur a beaucoup travaillé son univers, mais le manque d'émotions, de tensions et de rebondissement fait que je n'ai pas vraiment réussi à accrocher à ce livre. Après, comme je ne suis pas habituée à ce genre, peut-être que j'ai une opinion différente d'un connaisseur ou amateur du genre.

    Pourtant, tout le début de ce livre m'a beaucoup pris ! Un univers riche et complexe, une plume très fluide et agréable (un très bon point par ailleurs) ont fait que j'ai dévoré les premières pages avec un certain plaisir et j'attendais beaucoup de la suite. Il faut dire que la complexité du monde et de ces protagonistes laissait entrevoir des intrigues politico-religieuses intéressantes. Tout ça, c'était la partie « avant l'ultimatum ».
    Passé cet ultimatum, le livre perd vraiment un intérêt. Les intrigues sont fades et très prévisibles, pas de rebondissements… rien… c'est mou.
    Les personnages, bien que variés, souffrent d'un manque de dynamisme et sont presque sans sentiments. La romance entre deux des protagonistes est fade et presque irréelle tant elle manque de crédibilité (et c'est moi, quelqu'un qui n'aime pas les romances, qui dit ça !).
    Un personnage meurt, mais que ce soit ses amis ou nous, on ne ressent presque rien.
    Un très bon point cependant pour le ratio homme/femme. Je ne me suis pas amusée à les compter, mais il y a une bonne égalité, même si elle n'apparait pas dans les premières pages (ce qui m'a donné une petite frayeur au début de la lecture).

    Après, il y a pas mal de points qui m'ont embêté, mais je ne sais pas si c'est lié au genre (et sous-genre) ou à l'ouvrage. Par exemple, c'est assez perturbant qu'il y ait des guerres, mais que les habitants des différents mondes (hormis les dirigeants et quelques autres qui sont les protagonistes) sont totalement absents et semblent indifférents à ce qui se passe… ou plutôt ce n'est pas traité dans le livre.

    Un livre qui ne m'a donc pas du tout emballé malgré un début que j'avais trouvé intéressant. Cependant, la lecture est fluide et agréable avec un monde riche et complexe.
    « Les cheveux de SifBilan 2013 et perspectives 2014 »

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