• Les Evangiles des Quenouilles

    "Les Evangiles des Quenouilles" traduits et présentés par Jacques Lacarrière.

     

    Présentation :

    Écrit en « françois » mêlé de formes picardes et publiés à Bruges en 1480, Les « Evangiles des quenouilles » ont acquis très vite une grande popularité. Depuis longtemps, ce texte sert de référence à tous les spécialistes du folkore et de l'histoire des mentalités et, pourtant, il n'avait jamais été traduit en français moderne jusqu'à ce jour. Six femmes « sages doctoresses et inventeresses » se réunissent au cours de six veillées pour disserter à tour de rôle sur les maladies, remèdes, recettes, dictons, conseils et interdits de leur vie quotidienne. L'œuvre anonyme recueille donc un grand nombre de croyances et de superstitions concernant les femmes. Croyances qui ne sont nulllement mortes avec le Moyen Age et dont beaucoup survivent encore dans nos campagnes.

     

    Avis :

    Un livre qui se lit tout seul.

     

    J'avais vu cet ouvrage cité dans nombreuses de mes dernières lectures, j'ai donc été très heureuse de le trouver à ma bibliothèque. En effet, Les évangiles des quenouilles est évoqué comme une référence pour ce qui concerne les mentalités de l'époque et les croyances. Si je parle de cela, je pense que c'est important pour aborder ce livre. L'introduction nous y prépare mais je l'ai trouvée peut-être un peu « simple », bien qu'à relativiser vu que l'ouvrage doit s'adresser à tous les publics.

     

    L'auteur, probablement un moine, écrit les recommandations, préceptes, avertissements de femmes – six plus exactement – lors de six soirées. Ces dames, des sages, évoquent la médecine, des croyances, des remèdes ; bref elles narrent un savoir que les femmes instruites possèdent.

     

    Certains de leur dire prêtent à sourire pour le lecteur de maintenant – j'avoue – mais ils reflètent la manière dont les gens de l'époque concevait les choses, où magie, hasard et signes ont un sens.

     

    Le livre se lit très facilement, sans vrai problème bien que le traducteur est choisi de conserver certains mots anciens. Après pour la compréhension, je pense qu'il y a plusieurs niveau de lecture selon ce que l'on « recherche » ou que l'on connaisse. J'avoue que si je n'avais pas su que cet ouvrage était une référence sur l'histoire des mentalités, je serais sûrement passée à côté de beaucoup de chose. Et probablement que j'ai loupé beaucoup d'élément.

     

    Quoi qu'il en soit, ce fut une lecture plaisante. Je pense que tous les publics peuvent le lire, mais ce n'est pas sûr que sa réception se fasse de la même manière. De ce fait, il faudrait mieux le réserver à un public amateur de ce type d'ouvrage et ayant déjà quelques connaissances.

     

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