• Les cavaliers afghans

    "Les cavaliers afghans" est un récit de Louis Meunier.

     

    Synopsis :

    « Dans ce pays sans âge, on ne parle pas en nationalités, mais en peuples. On ne compte pas en kilomètres, mais en jours de route. Quand on se quitte, on se dit Zenda Bashi, sois vivant, parce que l’existence est incertaine. »

    En 2002, Louis Meunier, tout juste diplômé, décide de plaquer une carrière tracée d’avance et de partir à l’aventure en Afghanistan. Il est ébloui par la beauté du pays et la dignité de ses habitants. Mais surtout, fasciné par la lecture des Cavaliers de Kessel, il rêve d’assister à un buzkashi, tournoi où les cavaliers ont droit à tous les coups pour déposer dans le cercle de justice, une dépouille de chèvre. Ces cavaliers redoutables, les tchopendoz, ne craignent ni les blessures ni la mort. Les combats sont d’une violence inouïe. Louis n’aura bientôt plus qu’une idée en tête : trouver le cheval de ses rêves pour, à son tour, devenir tchopendoz.

    Louis Meunier livre un puissant récit initiatique dans l’Afghanistan des légendes et des esprits : l’Ashvagan, littéralement en persan, « la Terre des chevaux ».

    Les cavaliers afghans

    Avis :

    Un livre sympathique, mais si je m’attendais un peu à autre chose.

     

    Le livre se présente sous la forme de trois récits : les trois voyages de Louis en Afghanistan. Les trois textes tournent autour des chevaux et des jeux liés à cet animal.

     

    Le livre est très agréable à lire, mais j’avoue que l’ensemble manquait un peu de profondeur. Mais je pense que c’est un exercice de décrire ses voyages, ses impressions. Là où j’ai été un peu déçue, c’est que l’auteur ne parle pas « assez » de l’Afghanistan. Pour nous qui ne connaissons pas le pays, on a parfois du mal à suivre les différences entre les ethnies, leurs différents modes de vie. Bien sûr, je ne m’attendais pas à des récits ethnographiques, mais j’avais espéré plus d’informations.

     

    Ce que j’ai par contre beaucoup aimé, c’est la nouvelle vision que l’on a de ce pays. L’auteur le fait justement remarquer : voir l’Afghanistan autrement que par les « Barbus », les attentats et l’opium. On découvre un pays complexe, encore très « sauvage » avec ses modes de vie et ses aspirations bien différentes des nôtres. On parvient aussi à comprendre les problèmes rencontrés pour « unifier » le pays, surtout avec l’arrivée des Occidentaux.

    La bibliographie, bien que trop courte à mon gout, va probablement me permettre de trouver d’autres ouvrages pour découvrir un peu plus ce pays des chevaux.

     

     

    Les récits de voyage de Louis font rudement rêver. On aurait presque envie de jeter son sac à dos sur ses épaules (le chat saucissonné dans le sac) et de prendre la poudre d’escampette, même si certains moments sont durs.

    Hélas, l’auteur le fait remarqué de manière anodine, mais tellement vraie que ça fait mal au cœur : pour entreprendre de tel voyage, il faut avoir les moyens.   

     

     

    Livré un récit de voyage est un exercice difficile que l’auteur réussit plus ou moins bien. Malgré ses défauts, ce livre m’a beaucoup plus et m’a fait découvrir un pays sous un autre angle, ainsi qu’apercevoir des cultures passionnantes.

     

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