• Le Turquetto

    "Le Turquetto" est un roman de Metin Arditi.

     

    Synopsis :

    Né à Constantinople en 1519, Elie Soriano a émigré à Venise, troqué son nom pour celui d’Elias Troyanos, fréquenté les ateliers du Titien et fait une carrière exceptionnelle sous le nom de Turquetto : le petit Turc, comme l’a surnommé Le Titien. M. Arditi retrace le destin mouvementé de cet artiste né juif en terre musulmane, nourri de foi chrétienne et traîné en justice pour hérésie.

     

    Avis :

     

    Un livre qui ne m’a pas vraiment emballé.

     

     

    La lecture commençait mal. Dès les premières pages, impossible de comprendre les liens entre les trois personnages. Ça la fout un peu mal… Je pense que l’auteur a voulu montrer une scène de rue comme on pourrait en voir… Mais voir et lire, ce n’est pas pareil…

    Ensuite, dans les 50 premières pages, il a trois « passages » liés au sexe parfaitement inutile. J’avoue que les descriptions de tripotages lesbiens dans les harems m’ont surtout donné une impression de voyeurisme… Ce qui est un peu emmerdant… Bref…

     

    Pour le reste de l’histoire, j’avoue ne pas trop avoir compris où l’auteur voulait en venir. On découvre donc une partie de la vie – fictive – d’un artiste – totalement fictif – au sein de Venise à l’époque des grands peintres de la Renaissance. Oui… mais pourquoi ? C’est très… contemplatif ? Je ne sais pas trop. Les ficelles sont assez grosses, on voit certaines choses arrivées grosses comme des maisons : quand un mec passe des pages et des pages à parler de ce moment de gloire à venir, on sait que cela va être un flop…

    L’auteur partait pourtant d’une bonne idée dans son livre. À partir d’un tableau du Titien où certaines anomalies ont été détectées après études, l’auteur s’amuse à imaginer d’où aurait pu venir ce tableau. Concept que je trouve très sympa, mais qui au final n’est pas très bien développé (le tableau en question est à peine évoqué).

     

    Le livre se lit assez bien, même s’il y a des moments chiants, comme les descriptions des personnages (nez, yeux, joues, formes de tête, type de regard, à chaque fois, c’est chiant).

    D’ailleurs le personnage principal est assez étrange. Je ne sais pas si je l’ai apprécié ou non. On dirait un grand enfant qui n’a jamais grandi… C’est particulier, mais ce n’est pas forcément désagréable.

    Pour les autres personnages, j’avoue que j’ai trouvé qu’il avait des personnalités, mais des personnalités classiques, sans grandes originalités…

     

    Pour le côté éventuellement historique, j’avoue que j’ai été assez déçu… Au final, la Venise des peintres n’est qu’un décor sans grand intérêt. Et c’est bien dommage parce qu’il devait y avoir des choses très intéressantes à faire.  

     

    Si le livre commençait assez mal, j’avoue que j’ai aimé les derniers chapitres que j’ai trouvés très tendres.

     

    Le livre se lit bien et heureusement, parce que je n’ai pas trouvé grand-chose d’intéressant si ce n’est l’idée de départ. C’est bien dommage…

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