• Le chevalier Ténèbre

    "Le chevalier Ténèbre" est un roman de Paul Féval.

     

    Synopsis :

    Mené à vive allure avec tous les rebondissements propres au feuilleton et portant à la fois l'empreinte des romans noirs et des romans d'intrigues, Le Chevalier Ténèbre conte les aventures de deux êtres énigmatiques, les frères Ténèbre, séducteurs et voleurs, qui, partis de leur Hongrie natale, traversent toute l'Europe, usant de mille et un travestissements et de masques de toute sorte, pour se livrer à leurs méfaits et ruiner des familles entières.

     

     

    Avis :

    Un court roman sympa, mais pas sans défaut.

     

    J’avoue que j’ai un avis assez mitigé sur ce texte de Paul Féval. Il y a des bonnes choses, mais aussi des moins bonnes.

     

    Le roman commence un peu à la manière d’un conte, le narrateur nous parle comme à un repas de famille. On croirait y être tant le style nous donne cette impression d’écouter quelqu’un qui parle. Du coup, on se sent immédiatement happé dans le texte. J’imaginais déjà ces dames et ces messieurs, dans un salon cossu, écoutant Paul Féval.

    Mais hélas, l’introduction des protagonistes nous repousse un peu dans la réalité. Comme l’auteur semble s’adresser à ses contemporains (donc pas à nous), il est tout de suite difficile de s’y retrouver entre les noms des personnages, surtout les hommes d’Église, et les divers titres que ces dernys possèdent. J’ai eu dû mal à saisir qui est qui. Du coup, la lecture a été un peu fastidieuse. Mais heureusement, j’ai fini par assimiler qui était qui, fluidifiant ma lecture et ainsi en prenant plaisir à replonger dans le roman.

     

    Nous sommes donc dans un petit (enfin très grand) jardin, en fin de soirée, où deux invités de l’hôte de la maisonnée narrent les aventures fantastiques, les vols, de personnages aussi énigmatiques d’étrange, les frères Ténèbres ! L’un chevalier eupire (mangeur de chair), l’autre peut-être docteur à la gueule d’ange vampire.

    Mais ces histoires des invités, mêlant fantastique et rocambolesque, sont-ce vraiment ce qu’elles sont ou bien est-ce les préludes d’une arnaque encore plus grande.

    J’adore les récits fantastiques anciens où la fin ne nous permet pas toujours de savoir le vrai du faux et de distinguer le réel de l’imaginaire.

     

    Paul Féval mêle plusieurs intrigues si l’on peut dire : celles des frères Ténèbres, celles du jeune marquis et celle de la fiancée de ce dernier.   

    J’avoue que si l’ensemble m’a plus, j’ai eu du mal avec les parties narratives où le narrateur n’était plus forcément Féval, mais les frères Ténèbres. Certes, cela renforce l’aspect fantastique, mais cela ne se perçoit qu’à la fin. C’est très gênant au milieu du roman.

     

    Un livre qui n’est donc pas sans défaut. On se sent parfois un peu rejeter avec qu’on eût bien mis un pied dans le texte ; les changements de points de vue (surtout vers les frères Ténèbre) troublent la lecture (elle fait perdre en attrait) sur le moment ; un début assez fastidieux.

    Néanmoins, l’ensemble reste sympathique et distrayant. Le roman se lit très vite. Une soirée… mais sans les frères Ténèbre, parce que sinon…

     

    (L’ouvrage est libre de droits, vous pouvez donc le trouver librement en version numérique.)

     

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