• Le château du Serpent blanc

    "Le château du Serpent blanc" est une aventure des rônins Zenta et atsuzo, écrit par Lensey Namioka.

     

    Synopsys :

    Japon, XVIe siècle. Lorsque Zenta et le jeune Matsuzo, deux samouraïs errants, arrivent au château du Serpent blanc, l'accueil qu'on leur réserve n'a rien de chaleureux. Immédiatement cernés par une troupe d'hommes armés brandissant leurs sabres, ils apprennent que le maître de la place, sire Okudaira, est mort, et que son fils aîné, exilé depuis longtemps, risque de revenir faire valoir ses droits sur la succession face à son demi-frère de neuf ans. Mais qui est l'héritier légitime ? Alors que Zenta et Matsuzo mènent leur enquête dans ce château labyrinthique, ils vont découvrir non seulement les horribles apparitions du fantôme du Serpent blanc - une monstrueuse créature censée se manifester chaque fois qu'une crise menace le château -, mais aussi la jalousie, le meurtre et une bataille pour le pouvoir que personne n'est prêt à perdre...

     

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    Critique :

    Un livre jeunesse sympatoche, mais qui à quelque défaut.

     

    Je ne sais pas si c’est lié au fait que ce sont des romans jeunesse, mais j’ai remarqué que les personnages principaux (et aussi secondaires) sont souvent peu décrits. Bon, on sait qu’ils sont jeunes, plus ou moins négligé, mais les yeux ? Les cheveux ? OK, ce sont des Japonais donc en théorie ils ont les cheveux et les yeux noirs… Mais les cheveux longs, courts, détachés, en queue de cheval ? J’avoue que ce manque de petit détail est parfois chiant, car à un moment je me suis rendu compte que j’imaginais que l’un des personnages était un gros guerrier façon viking… Non!!!!!!!!!!!!!!!

    Pour une adulte comme moi, je visualise très bien l’ambiance japonisante, mais pour un jeune lecteur, j’ai peur qu’il y ait un manque de description, l’empêchant de bien appréhender les choses.

     

    L’intrigue est assez simple, mais avec pas mal de rebondissements. Cependant, les événements au milieu du roman sont un poil précipités, ce qui fait comme une sorte de cassure assez désagréable dans le rythme. Le début est bien, la fin est bien, mais le milieu est un peu trop rapide.  Entre les moments où les deux rônins arrivent au château et d’où ils en repartent, il n’y a pas deux jours…

     

    Un petit bon point pour les personnages féminins. Bien que secondaires, les femmes de ce château ont vraiment du caractère même si elles ne savent pas manière le sabre. Des manières et un cerveau peuvent parfois être mieux qu’une cruche avec une épée.  

    Le vocabulaire lié à cette époque et au lieu sont respectés. L’auteure nomme bien des samouraïs des samouraïs (et pas chevalier japonais), les rônins, etc.…

     

    Malgré ces défauts, ce roman reste néanmoins sympathique. Il se lit vite et bien.

     

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