• Lame de corsaire

    "Lame de corsaire" est un roman de Nicolas Cluzeau.

     

    Synopsis: 

    Le Pirée, mars 1774.
    La frégate française Scylla embarque une cargaison précieuse : de l’or, des armes, deux mystérieuses passagères pour l’Amérique, ainsi qu’un cadeau des Turcs pour son capitaine, Éric van Stabel, la vieille lame d’un corsaire algérien. Le voyage commence sous de funestes auspices : deux navires de guerre anglais prennent en chasse le Scylla, et l’un des matelots du vaisseau français meurt dans d'étranges circonstances. Et comme si ces malheurs ne suffisaient pas, d’effrayantes rumeurs courent parmi l’équipage : à chaque escale du Scylla dans les ports de Méditerranée, une femme serait assassinée, et le diable aurait élu domicile à bord. Au coeur de cette tourmente, van Stabel charge les enseignes Christian de Saint-Preux et Georges Verlanger, deux jeunes officiers intrépides, de mener l’enquête. Ceux-ci auront fort à faire pour dénouer l’écheveau et survivre aux combats navals imposés par l’Anglais. Une vérité se dégage peu à peu : les secrets des marins sont aussi mortels que les boulets de canon…

     

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    Critique :

    Un livre fort sympathique que j’ai dévoré en deux jours… mais qui peut largement se manger en une seule journée : lire ou regarder Sherlock, il faut choisir.

     

    Ce récit nous entraine donc dans une enquête, en huis clos, dans un navire (une frégate) alors que ce dernier est pris en chasse par nos amis les Anglais. Petite parenthèse pour dire que j’ai adoré les pics vers nos amis d’outre-Manche.

    Ce qui est un poil dommage, c’est que j’ai trouvé que cette enquête ne prenait pas assez de place dans le récit : la fuite face aux deux navires anglais domine largement l’intrigue. Du coup, j’ai trouvé que les investigations étaient un peu rapides et un peu faciles. Je n’ai pas eu l’impression que les deux héros, et surtout Georges Verlanger, n’ont pas eu trop de mal à mettre la main sur le coupable. J’avoue ne pas avoir trouvé qui il était, mais son complice (que j’ai pris un temps pour le coupable) m’a sauté aux yeux. Comme j’ai l’esprit très tordu, je ne me risquerai pas à dire que l’auteur à mal négocier son coup. De plus, la lame corsaire tient un rôle relativement mineur alors que je m’attendais à plus de jeu autour de cette fameuse lame.

     

    J’adore le personnage d’Hélène ! C’est une vraie greluche, mais je la kiff ! Elle est vraiment à l’image du personnage homérique : belle et chiante (oui, Hélène était une conne). Mais elle a tout de même un bon fond. D’ailleurs si j’aime aussi cette fille, c’est parce que l’auteur a réussi à la rendre active, intéressante sans pour autant en faire une warrior. Elle reste dans sa « condition féminine de l’époque », mais brille par un caractère affirmé et une belle intelligence. Même Amélie, sa suivante nunuche est attachante.

    J’ai été moins emballé par les deux enseignes, Christian et Georges, car je les ai trouvé un peu caricaturaux, surtout l’un face à l’autre. L’un est plutôt le don Juan qui rêve de gloire et de batailles, tandis que l’autre est plutôt le poète intellectuel posé… C’est un peu dommage de les avoir autant opposés, car ils sont bien mignons tous les deux.

    Pour le capitaine van Stabel, j’avoue que j’ai été un peu déçu. Mais je pense que je n’arrive juste pas à imaginer un capitaine autrement que Russel Crowe dans Munster et Camembert… heu Master et Commander pardon (l’auteur fait pas mal référence à ce film dans les annexes). Mais malgré cela, on sent bien que le capitaine est de cette trempe.

     

    Une des difficultés de ce livre, mais qui fait aussi son intérêt, c’est le vocabulaire maritime. Même avec des très bonnes annexes, on finit par se lasser de devoir sans arrêt aller vers le lexique pour comprendre le sens d’un terme. Les notions sont tellement nombreuses qu’on finit par s’y perdre complètement. Cependant, on ne pourra qu’apprécier que la restitution de la vie en mer. On sent que l’auteur connait son sujet.

    Par ailleurs, les annexes sont fortes intéressantes ! Outre le lexique, j’ai beaucoup apprécié le schéma du navire pour comprendre son organisation.  

     

    Malgré quelques défauts et quelques difficultés de lecture, ce roman reste très plaisait et à eu le mérite de bien m’occuper. Je ne l’ai pratiquement pas lâche de la journée. Je ne peux que le recommander aux amateurs de polar historique !

    A lire sur la plage sans retenue avec ce beau temps !

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 29 Mars 2012 à 12:00
    Autant l'idée d'une enquête en huis clos sur un bateau/frégate m'emballe, autant le fait que l'enquête ne soit pas trop poussée me rebute. Les intrigues secondaires c'est bien, mais quand elles prennent presque le dessus ça me contrarie. Mais s'il sort en poche je ne dis pas que je ne me laisserais pas tenter ^^
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