• La dame sombre

    "Les damés de Dana, T.01 : La dame sombre" est un roman d'Ambre Dubois.

     

    Synopsis :

    Au pied d'un cercle de menhirs, une jeune femme aux cheveux et aux yeux couleur corbeau se réveille. Qui est-elle? Elle l'ignore. Où se trouve-t-elle? Elle va bientôt le découvrir…
    En plein territoire picte, résistant aux envahisseurs romains, une tribu celte recueille la mystérieuse femme. Rapidement, elle va se trouver mêlée au quotidien de ce peuple, à ses légendes, à ses mystères et à ses désespoirs.
    Le cercle de pierres sera-t-il la clef qui lui rendra son identité? A moins que ce ne soit le vampire qui la surveille dans l'ombre...

     

     

    Avis :

    Un livre que je n’ai pas aimé.

     

    Pfff…

    Mêler vampires et fond celtique est un pari risqué, mais pas infaisable. Mais hélas, ce n’est pas le cas ici.

     

    Hormis le fait que l’ensemble se lit finalement assez bien, je ne pense pas, hélas, pouvoir mettre en avant beaucoup de choses positives dans ce roman.

     

    Comme beaucoup trop d’œuvres de ce type, la romance prend une place trop importante et n’apporte franchement pas grand-chose à l’intrigue principale qui est… qui est quoi au juste ? Pas facile de savoir exactement où l’auteure veut aller : aider Mévéa a retrouvé ses souvenirs, empêcher les Romains de conquérir le territoire picte (au-delà du mur d’Hadrien), savoir ce que les vampires veulent à notre héroïne ? Bref, un ensemble un peu confus.

    Ensuite, j’ai trouvé qu’il ne se passait pas grand-chose au final et tout fait un peu convenu. Il n’y a pas de suspense, ce n’est pas particulièrement épique, ça manque d’aventure (d’action), on n’est pas plus surpris que ça… Même si j’avoue que j’ai bien aimé « la taupe » (désolé de m’exprimer bizarrement, mais j’évite de trop spoiler).

    Les scènes de sexes sont longues et ne servent à rien, bien au contraire, elles alourdissent le récit.  

     

    Je n’ai pas du tout accroché aux personnages. Ils sont tous lisses et insipides, avec ces personnalités convenues.

    Le truc qui m’a juste exaspéré, c’est que tous les hommes jeunes sont très beaux gosses avec des pectoraux et des abdos qui débordent de tous les côtés sous les chemises. Bref…

    Les personnages féminins, grosses déceptions. L’héroïne, je savais que je n’allais pas trop m’attacher à elle ; mais voilà, la seule nana qui a « du caractère » passe pour une hystérique asociale et très jalouse alors qu’elle ne vit pas en couple avec le mec qu’elle ne supporte pas de voir draguer une fille.

     

    Si l’intrigue et les personnages ne sont pas crédibles, c’est aussi peut-être parce que l’univers n’est pas cohérent. Je serais même tenté de dire qu’il n’a pas du tout été travaillé ou alors un travail très superficiel.

    Bon, si je passe sur mon côté archéo qui hurle quand je vois des cercles de pierres assimilés aux Celtes (ou aux pictes ?), le reste n’est pas cohérent.

    Nous avons des populations celto-pictes (les deux termes sont utilisés, mais il me semble que les pictes ne sont pas des Celtes) païennes qui pensent exactement comme les populations romaines christianisées. J’avoue que voir des Celtes parler de démons, d’enfer, de damnations et même de vampire me gêne énormément. Le monde celte a sa propre conception de l’autre monde, qui n’est pas celui des chrétiens. Or là, les populations celto-pictes s’expriment comme si elles étaient chrétiennes. L’enfer chrétien n’est pas les enfers grecs tout comme le monde des morts celte n’est pas l’enfer. Donc si un Celte païen parle de l’enfer, c’est qu’il est déjà christianisé… bref… À aucun moment, je n’ai vraiment eu l’impression d’être au sein d’une société celto-picte païenne.

    Ensuite, il y a le problème des vampires. Si la présence d’être de type vampire ne me gêne pas, c’est l’utilisation du mot qui me gêne. Il fait tache. Je pense qu’il aurait été beaucoup plus judicieux d’user d’un mot êtres maléfique du Sidh (ou de l’imaginaire celtique) pour désigner les buveurs de sang (quitte à l’imaginer). Idem chez les romains où un terme plus grec, voire même latin, aurait donné plus de profondeur aux bêtes à crocs.

    J’ai aussi eu beaucoup de mal avec les noms de certains personnages. Alors oui, je sais il m’est arrivé de râler contre l’utilisation intempestive des noms bretons ou celtes, mais je crois qu’ici, c’est ce qu’il aurait fallu faire, même en restant dans une certaine sobriété. Parce que quand je lis Prasus ou Silvia chez deux personnages celto-pictes, j’ai envie de dire que ce n’est pas possible ! Les deux résonnent trop romains. Ou alors, j’aurai eu besoin d’une explication.

     

    Si on revient au côté vampire en lui-même, il n’y a pas grand-chose à critiquer. L’idée de « double » clan est sympa, le principe du pacte me plait. Bref….Le tout m’aurait bien plus plu si Morcant n’était pas un putain de top canon.

    Mais il est dommage que l’insertion de ces créatures dans l’imaginaire celtique n’ait pas été plus poussée.

     

    Le roman est écrit à la première personne, du point de vue de Mévéa. J’ai trouvé que les choses s’étalent en longueur, avec trop de descriptions, peut-être trop de détail. Ça se lit sans trop de soucis, mais sans que je n’y prenne vraiment plaisir.

     

    Un premier tome qui ne m’a pas du tout convaincu. Ni l’intrigue, ni les personnages ni même l’univers ne sont parvenus à plaire.

    Je ne me pencherai pas sur la suite de cette série.

     

    « MongolDrakkar »

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