• La croisade des Carpates

    "Les sept Portes de l'Apocalypse, T.01 La croisade des Carpates" est un roman de Vanessa et Diana Callico.

     

    Synopsis :

    Comment réagiriez-vous si, au lieu de mourir, vous vous trouviez projeté dans le corps d’une jeune aristocrate du XVe siècle promise à Vlad Drakul ?


    C’est ce qui arrive, de nos jours, à Eva, étudiante en littérature, qui est poussée dans une faille volcanique par le linguiste qu’elle voulait retrouver. Celui-ci, possédé par l’esprit d’un légat du pape de Drakul, n’a que ce moyen pour sauver les deux époques de l’Apocalypse.


    Commence alors pour Eva une étrange quête qui doit la mener à comprendre pourquoi, au XXIe siècle, une étrange maladie ravage le monde et au XVe, de monstrueuses créatures surgissent au coeur de la plaine du Danube.

     

     

    Avis :

    Je voudrai remercier les Éditions du Héron d’Argent pour ce SP.

    Mais hélas, je n’ai pas du tout aimé cette lecture.

     

    À vrai dire, je crois que je n’ai rien aimé de ma lecture et la couverture et la quatrième de couverture sont probablement les meilleures choses de ce premier tome.

     

    L’écriture des deux auteures est lourde, alambiquée. Les phrases sont longues et bourrées d’adjectifs. Parfois, cela ne veut même rien dire (ex. : les poils de barbe nocturne…). La lecture n’est pas fluide. Les 200 premières pages sont très désagréables à lire, la suite gagne en qualité cependant.

    À cause du style, les ambiances ne sont pas crédibles. Certaines descriptions sont « too-much ». Les moments où l’on doit être dans l’horreur ne le sont pas.

    Je me suis fait violence pour le finir parce qu’il s’agissait d’un SP ; sinon, je ne serai pas allée au-delà des 60 premières pages.

    Je dois bien avouer que pour une version relue et corrigée, je suis très déçue. Les coquilles sont très nombreuses.

     

    Je ne me suis pas du tout attaché aux personnages. Éva est inintéressante malgré un premier contact qui s’avérait prometteur. Mais trop vite, la jeune femme manque de crédibilité. Bien qu’on ne comprenne pas pourquoi elle reste avec son compagnon (l’un des rares personnages, avec sa mère, que j’ai aimés, car ils sont odieux au possible) qui la dénigre, on comprend encore moins comment cette dernière fait sa thèse… Elle bosse avec quel « labo » ? Avec quel maitre de thèse ? On a l’impression qu’elle évolue en complet free-lance, ce qui n’est pas crédible. J’ai complètement décroché quand elle cherche à rencontrer le linguiste Perti, un mec avec lequel elle aurait au moins dû correspondre durant sa thèse…

    Mon autre grosse déception, c’est Vlad Drakul. Il n’a aucun charisme, aucune complexité ; résultat : le personnage n’est pas crédible. Bien au contraire, j’ai eu l’impression qu’il avait été « lissé » pour être rendu attachant et permettre la « mini-romance » avec Éva.

    Romance qui n’est en rien crédible et qui n’est qu’un vague « copier/coller » de la scène de Belle et la Bête de Disney : Belle/Éva se sauve après un acte de fureur de la Bête/Vlad, Belle/Éva est attaquée par des loups/capturé par des brigands qui en veulent à son honneur, puis est sauvé par la Bête/Vlad… et là magie… la Bête/Vlad n’est peut-être si méchant que ça… Ça marche dans Disney, mais pas dans un roman, surtout ce genre de roman qui n’est pas censé être une romance et surtout qui doit être un roman sombre.

     

     

    Je reste plus que mitigé sur l’histoire. C’est d’ordre personnel, mais je pense que le récit aurait gagné en qualité à être plus court.

    Toute la partie à notre époque est très longue, surtout qu’il est difficile de rentrer dans l’histoire et la mise en place des éléments traine à être installés.

    Pour un récit qui parle de l’Apocalypse, je trouve que le livre n’en parle pas beaucoup (après Éva est en théorie calée sur ce sujet). J’ignore complètement comment doit se dérouler la chose, si ce n’est qu’il y a une histoire de trompette (merci Le Nom de la Rose) et une histoire de quatre Cavaliers (merci à Pratchett et son cavalier et trois piétons de l’Apocalypse). Or le récit ne nous permet pas d’en savoir plus. L’un des personnages est un Cavalier… ouais, mais un cavalier de quoi ? Il est gentil, il est méchant ? Des gens se transforment en insecte, mais pourquoi ? À ne pas assez parler de l’Apocalypse, le lecteur qui n’y connait rien s’y perd.

     

    Ce qui a été très décevant pour moi, c’est de voir que les auteures avaient pourtant fait un certain travail de recherche. À plusieurs reprises, j’ai reconnu des descriptions de faits et d’événements que j’ai pu lire dans la biographie de Dracula de Mattei Cazacu.

    Mais ces recherches ont souvent été mal exploitées selon moi. Souvent, on a la sensation que les éléments sont là pour montrer qu’il y a eu du travail et qu’ils ne servent pas si bien que ça l’histoire.

     

     

    Une écriture pas agréable, des personnages vides, une histoire qui manque de profondeur…

    Bref, un livre que je n’ai pas du tout aimé et que je me suis forcée à finir, car SP.

    Je ne me pencherai pas sur la suite.

    « Arctic SpiritLe dernier loup »

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