"Dracula, l'odre des dragons : l'enfance d'un monstre" est le premier tome d'un triptyyque de Corbeyra au scénario, Serge Fino au dessin, Olivier Héban aux couleurs et Stéphane Perger pour la couverture.

Synopsis :

A la fin du 19ème, la cité lagunaire de Venise tremble sous l’effet d’une vague effroyable d’assassinats peu communs. En effet, chaque jour sont découverts des cadavres de vénitiens qui ont la particularité d’avoir été mordus et vidés de leur sang. Considérant le caractère pour le moins étrange de ces crimes, le commissaire chargé de l’affaire mandate la médium Letizia Giordano. Nièce du romancier célèbre Sir Arthur Conan Doyle, cette dernière ne tarde à le mettre dans la confidence tout en lui faisant part de sa conviction que ces homicides sont du fait de Dracula et de sa ténébreuse troupe. Sur la base de ces éléments, l’écrivain accepte d’apporter son assistance en y engageant la loge à laquelle il appartient, l’ordre des dragons, et ses illustres confrères. Mais comment faire tomber le fameux vampire si ce n’est de lui faire face et de peut-être comprendre sa personnalité en cherchant l’origine de ses terribles propensions sanguinaires.

Critique :

Et si pour commencer, je râlais ? Donc, râlons. Pourquoi Stoker n'est pas roux ? Il est plus blond, blond cuivré que roux !!! Ha, mon géant roux !!! Non, je ne ferai pas la blague avec géant vert.

Pourquoi Van Hellsing ne dit rien quand Leztitia l'embrasse ? Et pire, il en redemande ! Ha !! Ha les mecs, je vous jure !

Bon, passez ce moment râleur, passons au bon point de cette BD. Et il y en a.

Pour commencer, comme toujours, la couverture ! Elle est sublime ! Le rouge vif de la veste de l'enfant sur le fond sombre est très hammerien. Avec les yeux blancs de l'esprit de la chauve-souris, la composition est sombre et effrayante. Cependant, je trouve qu'aussi belle soit cette couverture, elle est "relativement" loin du contenu de la BD. Mais je ne m'attarderai pas sur ce point de détail.

Ensuite, au premier abord, le scénario est simple et est une redite. En effet, tout un clan de tueurs de vampires cherchent à moyen de mettre un terme aux agissements d'un suceur de sang. Mais les choses ne sont pas aussi simple : parmi le tueurs, des médiums, Conan Doyle, Stoker et Van Hellsing. Pour le vampire, Dracula est toujours en toile de fond. En même temps, le couverture et le titre donnaient le ton.

Mais là, Van Hellsing et ses compagnons recherchent une manière originale de mettre à bas leur ennemi. En effet, ils se rendent chez Freud pour tenter de comprendre les raisons du caractères violents et sanguinaires de Vlad Tepes. J'aime beaucoup cette approche. Faut voir ce qu'elle donnera dans les deux second tomes. Surtout que les auteurs mettent en scène une bêtes et sa progéniture. A voir.

Sinon, deux chemins se tracent : celui de Stoker et de la vieille médium sur les traces du passé de Vlad ; celui de Van Hellsing et Leztitia à Venise à la poursuite de Dracula.

Je suis cependant un poil déçu par la fin. Je la trouve sec et peu dynamique ! Bref, elle ne donne pas forcément envie de se jeter sur le second tome comme un sauvage.

Pour le dessin, hormis Stoker qui n'est pas tellement roux....Ha si, Van Hellsing est pas sans me rappeler Hugh Jackman....mais plus proche de son rôle de Wolwerine que du dit professeur.

1800 nous offre encore une BD bien sympathique avec un scénario qui prend une tournure originale avec l'intervention de la psychanalyse.