• Descendance

    "Descendance" est un roman de Graham Masterton.

     

    Synopsis :

    1943. L'Europe est dévastée par la guerre. James Falcon, éminent spécialiste des strigoï ; les vampires qui infestaient autrefois les forêts les plus reculées de Valachie, est contacté par le contre-espionnage américain. Sa mission : traquer et éliminer les strigoï qui combattent aux côtés des nazis et déciment les rangs de la Résistance en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Mais le plus redoutable d'entre eux, Dorin Duca, lui échappe.
    Quatorze ans plus tard, une nouvelle mission l'envoie cette fois en Angleterre, où plusieurs massacres commis dans la banlieue de Londres portent la signature des strigoï, conduits par Dorin Duca, mystérieusement réapparu. James, avec l'aide de Jill, une jeune femme d'une sidérante beauté et maître-chien émérite, dirige les investigations pour mettre fin à ces tueries. Mais il est loin de se douter de la révélation finale...

     

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    Critique :

    Ce livre ne m’a absolument pas plus. Je l’ai trouvé sans saveur et sans originalité.

     

    La première partie du roman qui se déroule pendant la Seconde Guerre Mondiale est assez sympa, bien que je n’aime pas cette période de l’Histoire. J’appréciai de suivre les personnages, le maitre-chien et Falcon, qui poursuivre des Screechers dans une ville militarisée. L’ambiance était sombre et assez prenante. L’idée du maitre-chien me plaisait bien aussi.

    Malheureusement, la suite n’a pas ce même charme. Perso, si imaginer un peu une ville et des gens durant la guerre est possible, je n’ai aucune idée à quoi ressemble l’Angleterre en 1957. Et l’auteur ne nous aide pas à nous en faire une idée, hormis en citant très souvent de marques que je ne connais pas (comme l’auteur est écossais, c’est peut-être compréhensif pour ces compatriotes). Bref, l’ambiance est presque inexistante et j’avais du mal à me sentir dans ce Londres où il faisait très chaud ou quand il pleuvait des cordes.

    Si l’ambiance est quasi inexistante, la trame générale est intéressante. Elle est plate et sans rebondissement. Presque tout est prévisible et d’une linéarité affligeante. Les passages d’actions sont fades.

    Un truc qui m’a aussi beaucoup déçu, c’est le personnage féminin de Jill. En fait, Jill aurait dû être un homme pour que son personnage ne soit si mauvais. Que l’auteur ait pris parti de lui faire une grosse poitrine et de la faire belle, OK. Mais quand ce personnage est une potiche de première à tomber amoureuse comme une ado de quinze ans, je dis que ce n’était pas la peine. D’ailleurs, l’ensemble des personnages féminins est pitoyable : les mères ou les amoureuses. Sans surprise, Falcon en tombe amoureux. Mais le fait qu’il soit marié ne semble pas trop le perturber. Bon, je n’ai rien contre le fait qu’il ait pu se marier avec sa femme parce qu’il se plaisait bien et qu’il couche avec une autre femme. Mais quand il le fait avec Jill, il ne s’en soucie pas trop. Pire, il n’a même pas d’état d’âme, ni rien. Après cette scène (qui est aussi inutile qu’une veste polaire à midi au Sahara), la pauvre femme de Falcon semble disparaitre du récit pour ne réapparaitre qu’à la fin quand elle vient voir son mari à l’hôpital.

    Falcon est inintéressant. Au début du roman, on a l’impression qu’il a un côté sadique et qu’il s’amuse bien en tuant les screechers. Sauf qu’il passe son temps à dire qu’il n’a pas choisi cette activité et qu’il s’en passerait bien.  

     

    L’écriture de l’auteur se lit bien (et heureusement), mais il y a trop de dialogue à mon gout. Les descriptions ne m’ont jamais permis de me mettre dans l’ambiance ou de bien saisir l’aspect des personnages. Parfois, l’auteur prend parti de faire de la répétition pour insister sur certains points, mais ça ne fonctionne pas. J’en avais marre qu’il répète que les balles de son pistolet sont issues des coupes de la Cène à chaque fois qu’il tire son arme contre les Screechers.

    Avec les accroches du lire « le IIIe Reich a libéré leur pouvoir… Un seul homme peut les arrêter », j’espérais quelque chose de dynamique et de plus « construit ». Là, j’ai eu droit à un gros pétard trempé ! 1) Falcon est pas si tout seul que ça, 2) le IIIe Reich c’est même pas un figurant (pour reprendre le langage cinématographique)

     

    J’avoue que j’ai bien aimé les « vampires », les strigoï issus du folklore roumain. Il y a de l’idée, mais dériver vers le terme de screechers m’a paru exagéré. Au final, ça fait plus un effet de « style » pour ne pas à avoir à dire (ou écrire) le mot vampire.

    Duca, le principal screecher, est d’une banalité affligeante. Beau et méchant… Et qui parle parfois un peu trop à mon gout ?

     

    Une déception pour moi. Une histoire plate sans rebondissement avec des personnages pas très convaincants surtout pour les féminins. Au final, ce récit aurait pu prendre place à n’importe quelle époque et on reste dans un flou si on ne connait pas les périodes où se déroule l’(in)action. Je le déconseille vivement.

    « Perceval le GalloisNosferatu T.02 : Para Bellum »

  • Commentaires

    1
    Andy
    Jeudi 13 Décembre 2012 à 12:00
    Bien sûr, il s‘agissait de “ Démences“. :)
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