• Je vous souhaite

    une Bonne Année 2017,

    en espérant que vos projets, quelqu'ils soient, aboutissent !


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  • La nouvelle est hélas tombée hier soir. Carrie Fisher, mon inoubliable princesse Leia, est décédée des suites de son arrêt cardiaque survenu vendredi.

     

    Princesse Carrie a rejoint la Force

     

    Je pense que peu d'entre vous ont échappé à la nouvelle.

     

    Je suis effondrée. C'est une amie de 20 ans, une référence de mon existance qui est partie bien trop tôt à seulement 60 ans. Cette année 2016 a été terrible et j'ai presque envie de dire une chance car j'ai pu rencontrer Carrie à la Star Wars Celebration de Londres cet été. Un souvenir merveilleux.

    Princesse Carrie a rejoint la Force

    (bon ok, la photo est pourrie mais c'était des selfies express)

    May the Force be with you, always.


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  • "L'homme qui mit fin à  l'Histoire" est un court récit de Ken Liu.

     

    Synopsis :

    FUTUR PROCHE.
    Deux scientifiques mettent au point un procédé révolutionnaire permettant de retourner dans le passé. Une seule et unique fois par période visitée, pour une seule et unique personne, et sans aucune possibilité pour l'observateur d'interférer avec l'objet de son observation. Une révolution qui promet la vérité sur les périodes les plus obscures de l'histoire humaine. Plus de mensonges. Plus de secrets d'État.
    Créée en 1932 sous mandat impérial japonais, dirigée par le général Shiro Ishii, l'Unité 731 se livra à l'expérimentation humaine à grande échelle dans la province chinoise du Mandchoukouo, entre 1936 et 1945, provoquant la mort de près d'un demi-million de personnes… L'Unité 731, à peine reconnue par le gouvernement japonais en 2002, passée sous silence par les forces d'occupation américaines pendant des années, est la première cible de cette invention révolutionnaire. La vérité à tout prix. Quitte à mettre fin à l'Histoire.

     

     

    Avis :

     

    Un super court texte qui parle de l’Histoire et de notre rapport à cette dernière.

     

    Fichtre ! Que dire sur ce court texte dont tant de gens ont si bien parlé ?

    J’ai apprécié ce livre parce que l’auteur, outre une histoire intéressante, nous permet de nous questionner sur notre rapport à l’Histoire (avec le grand H, bien sûr) et sur sa retransmission.

     

    Œuvre de réflexion, mais aussi témoignage sur un sujet qui n’est « accepté » par tous, ce livre ne juge pas.

    Perso, j’ai découvert cette affaire par ce roman. Il faut dire que la seconde guerre mondiale en Europe ne m’intéresse pas des masses (peut-être parce que c’est encore très présent dans mon histoire familiale), alors le conflit entre le Japon et la Chine... J’avoue tout de même avoir été intrigué par cette affaire.

     

    Je suis navrée de ne pas pouvoir en dire plus, mais je pense que pour avoir un avis sur cette œuvre. Il faut la lire. Elle est très courte et la plume de l’auteur est très agréable. Car outre un fond plus que très intéressant, ce petit livre est un plaisir à lire.

     

    Un petit livre qui doit être lu pour être apprécié par tout à chacun.


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  • "Les aventures de Blake et Mortimer, T.24 : Le testament de William S." est une BD d'Yves Sente pour le scénario, André Juillard pour le dessin et Madeleine Demille pour la couleur.

     

    Synopsis :

    Nos héros les plus british mènent l'enquête sur le plus british des dramaturges : William Shakespeare of course !
    Mais qui est-il vraiment ?
    Entre l'Angleterre et l'Italie, Philip Mortimer et Elizabeth, la fille de Sarah Summertown, résolvent des énigmes plus ardues les unes que les autres.
    Entre-temps, Francis Blake enquête sur une bande organisée de Hyde Park.
    Une course contre la montre et des révélations en série : un très grand Blake et Mortimer signé Yves Sente et André Juillard !

     

     

    Avis :

    Un tome qui se lit bien, mais qui a des problèmes de scénario et de rythme.

     

    J’attends toujours avec impatience les nouvelles aventures de mes Britanniques (enfin, d’un Britannique et d’un Écossais) préférés. Mais depuis L’Onde Septimus, j’ai pas mal d’angoisse, car ce tome était très décevant. Bref.

    Cet album est franchement sympa et je l’ai lu avec plaisir. Cependant, il souffre de pas mal de problèmes de scénario, qui s’ils ne gâchent pas l’histoire ne lui donne pas la force qu’il aurait pu avoir.

     

    Le premier problème vient du rythme. Nous sommes dans un contre-la-montre, mais à aucun moment nous ne sentons la tension ou la tonicité que ce type de situation doit produire. Les personnages ne sont pas « speed ». Cette situation de calme malgré le temps qui passe est accentuée par le dessin (j’en parle après). Je pense que des chronomètres dans le haut des casses auraient été pouvoir donner de la vitesse (un peu comme dans le dernier tome du Secret de l’Espadon lors de l’attaque de la base secrète) à ce contre-la-montre bien mou.

    Ce problème de dynamisme se retrouve aussi dans le dessin. Quand je vois la scène de colère d’Olrik à la fin de l’Affaire du collier et sa colère à la fin de tome, j’ai envie de rire ! Que c’est mou ! Franchement, on change le dialogue de la bulle, on ne voit pas que le colonel est en colère. Les images sont assez statiques, et ce de plus en plus au fur et à mesure que l’intrigue avance. Ce qui devrait être le contraire, car nous sommes dans un contre-la-montre.

    Toujours sur le dessin, il y a parfois des manques de subtilités… comment que ça se voit que le mec, là, derrière, il est louche !

    Ensuite, il y a des choses inutiles qui n’apportent rien à scénario. Je pense principalement à l’évitement de l’accident avec Mortimer et Elizabeth qui ne sert à rien, si ce n’est peut-être de l’action et du dynamisme dans un moment de creux… ce qui ne démontre que plus le problème de rythme de ce tome.

     

    J’avoue une certaine déception pour les personnages féminins. Certains tomes ont très bien réussi à les intégrer, mais là je trouve qu’on tombe dans des clichés limites sexistes. Genre la nana, Sarah, qui se fait une entorse en courant pour fuir, ce qui 1) la met en position de femme à sauver, 2) permet de la remplacer par une demoiselle (la fille de cette dernière) (parce que oui, une femme de presque cinquante dans le feu de l’action, ça craint un peu…). D’autant plus désagréable que Sarah a déjà prouvé sa valeur d’aventurière dans d’autres tomes.

    Ladite demoiselle, Elizabeth, est une tentative un peu ratée de faire une femme de caractère. Elle ne sert pas à grand-chose dans l’intrigue – elle a beau être une experte de Shakespeare, on a l’impression que Mortimer pourrait se démerder tout seul. De plus, ce n’est pas parce qu’elle sait faire du karaté (oui, du karaté) qu’elle est une femme « forte », surtout qu’elle n’apporte rien.

    Cependant, on pourra reconnaitre au scénariste d’avoir fait un effort pour introduire plusieurs femmes dans le paysage même si elles n’ont pas de très grands rôles. Elizabeth et sa mère ne subissent pas de complexe de la schtroumpfette.

     

    Le scénario met en place un « autre méchant ». Ce n’est pas mal dans le principe, car il permet de donner un rôle à Blake (qui, soyons honnêtes, est souvent délaissé pour Mortimer). Cependant, ce « nouveau méchant » n’a pas le charisme d’Olrik qui, même en prison, est capable de mener ses affaires presque à bien.

    À ce sujet, j’espère que les prochains tomes réussiront à renouveler notre colonel préféré. Il est grand temps que monsieur se remette à ses propres affaires, comme dans la Grande Pyramide, et plus forcément d’œuvrer pour les autres.

     

    La recherche des origines sur Shakespeare est une idée sympa. En plus, elle permet de mettre en scène des affaires anglo-anglaises que j’ai bien aimées et, surtout, les petites guerres des clubs de soutiens, des sociétés de protections, etc. Et de voir comment un « simple » différend peut amener à certaines extrémités plus pour ne pas perdre la face plus que pour mettre en lumière la vérité. Bref, j’ai aimé cet aspect de ce récit.

     

    Je suis bien avoué que je trouve la couverture dégueulasse ! Sérieux ! Elle est nulle de nulle ! C'est une des cases d'une planche, avec des couleurs et un rayon de soleil en plus ! Grosse déception ! Il n'y a eu aucun effort à ce niveau là.

     

    Je pense que ce tome, qui n’est pas mauvais à mon sens, manque d’ambition et surtout de travail. Il y a un goût d’inachevé et de superficiel qui vole sur cet album.  

     

    Un tome avec pas mal de défauts, mais que j’ai lu tranquillement. Il n’est pas mauvais, mais aurait pu être beaucoup mieux. Je ne suis pas sûre qu’annualisation des albums de Blake et Mortimer soit une bonne chose si ces derniers sont bâclés.


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