• "Starships Troopers" est un film de SF de Paul Verhoeven, avec Casper Van Dien, Dina Meyer, Denise Richards.

     

    Synopsis :

    Au XXIVe siècle, une fédération musclée fait régner sur la Terre l'ordre et la vertu, exhortant sans relâche la jeunesse à la lutte, au devoir, à l'abnégation et au sacrifice de soi. Mais aux confins de la galaxie, une armée d'arachnides se dresse contre l'espèce humaine et ces insectes géants rasent en quelques secondes la ville de Buenos-Aires. Cinq jeunes gens, cinq volontaires à peine sortis du lycée, pleins d'ardeurs et de courage, partent en mission dans l'espace pour combattre les envahisseurs. Ils sont loin de se douter de ce qui les attend.

     

     

    Avis :

    Un film que je trouve chiant.

     

    J’avais vu ce film pour la première fois dans la jeunesse et j’avais trouvé le film chiant. Des gens qui se font déchiqueter par des Arachnides de manière bien dégueu, franchement, ce n’était pas dans mes gouts.

     

    Je l’ai revu il y a quelques semaines dans le cadre de la nuit du fantastique avec le festival Court Métrage.

    Et bien c’est toujours chiant.

     

    Ceci dit, ce film possède de nombreuses qualités. En effet, on peut s’étonner que dans un film de 1998, la représentativité des femmes soit aussi importante. Surtout aujourd’hui où ce type d’égalité semble ardu à mettre en place. Sans parler des rôles principaux qui sont assez incroyables de ce côté-là – Carmen qui veut être pilote de vaisseau et qui préfère cette carrière à son petit copain ; et Dizz qui est une grosse batonneuse (même si son envie de sauter Rico me sort par la tête) —, les femmes sont présentes à divers postes militaires. Bref, ce film est féministe ! Pour un film militaire et de démembrage, c’est plus que louable.

    Ensuite, le film aborde nombre de sujets intéressants, mais que je n’ai pas envie de traiter plus en fond parce que comme l’ensemble est chiant, je ne suis pas allée chercher plus loin. Mais que penser d’une guerre où, au final, les vétérans sont de jeunes adultes de moins de 25 ans ; et les nouvelles recrues ressemblent à des gamins ?  

    Il y a aussi des réflexions sur la guerre, l’utilité de la guerre, le rôle de la piétaille dans les guerres – qui se font massacrer pendant que d’autres « pensent » la guerre. Bref.

     

    Les effets spéciaux sont corrects pour l’époque. J’admire le service des FX qui ont dû passer des heures et des heures à créer des bras, des jambes, des troncs, des têtes coupées ; des corps transpercés ou découpés.

     

    J’ai aussi trouvé qu’il y avait des petits points de scénarios limites. Vers la fin du film, Carmen se fait transpercer par une Arachnide. Elle s’en sort rudement bien vu que la patte aurait du transpercé son cœur… et que certaines piétailles sont mortes pour moins que ça. Mais bon, il faut bien que le petit couple soit ensemble à la fin non ?

     

    Personnellement, si je peux reconnaitre des qualités à ce film, je m’ennuie pendant le visionnage. Je ne suis pas amatrice de film où ça se découpe dans tous les sens.

    Après, ce film est un classique de la SF et je pense qu’il mérite d’être vu au moins pour se faire son propre avis.

     


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  • "L'or des Malatesta" est un roman de Laurent Ladouari.

     

    Synopsis :

    Tancrède et Julien ont grandi dans un orphelinat financé par la fortune de l’énigmatique Adamas. Le jour de leur vingtième anniversaire, ils apprennent qu’ils sont les enfants d’Alexandre Malatesta, un mafieux et trafiquant d’armes dont on les a tenus éloignés. À l’article de la mort, ce dernier demande à ses fils de porter son nom et d’honorer sa tombe en échange de quoi, ils hériteront d’un trésor fabuleux, fruit d’une vie de crimes.

    Tancrède accepte. Julien refuse.

     

    Avis :

    En premier lieu, je tiens à remercier HC Editions pour le SP.

     

    Un livre qui n’est pas mon genre de lecture.

     

    Ce livre est une « suite » à Cosplay (renommé Adamas, maitre du jeu). Je n’ai pas lu ce premier tome qui trône dans ma bibliothèque depuis bien longtemps. Ceci dit, L’or des Malatesta peut se lire individuellement sans soucis. Bien sûr, je pense que certains points ont été plus parlants pour les lecteurs de Cosplay, mais je n’ai pas ressenti de gêne particulière. En revanche, ce n’est pas dit que ce tome ne spoile pas le premier. À voir avec les lecteurs de Cosplay.

     

    Perso, j’ai eu quand même du mal avec ce livre. Déjà, je l’ai trouvé bien trop gros ! J’avoue que j’ai eu l’impression de trainer le livre pendant des lustres bien que l’écriture soit fluide et agréable sans difficulté particulière.

    Je pense qu’il y a un problème de rythme. J’ai trouvé l’intrigue assez linéaire dans son déroulement. Ça manque de retournement de situation spectaculaire, de scènes tendues, de retournement de situations. Je n’irais pas dire qu’il y a des choses « convenues », mais je n’ai jamais été surprise.

     

    Le livre possède cependant des qualités. Une écriture plaisante à lire. Mais aussi toutes les ribambelles de personnages d’horizon très différents. Niveaux diversités, il n’y a rien à dire ! Pareil pour les personnages féminins.

    Comme quoi, on peut faire des récits proches du « post-apocalype » et offrir aux lectorats des personnages de la diversité et des héroïnes dignes de ce nom. Quand on veut on peut dit le dicton.

     

    Les personnages sont tous bien construits et hormis le personnage de Julien que j’ai eu du mal à apprécier et à comprendre, je pense qu’il n’y a rien à dire à ce sujet. Par ailleurs, je me suis demandée sur les deux prénoms des protagonistes, Tancrède et Julien n’avaient pas un sens caché. Non que le livre soit cryptique, mais je pense qu’il joue sur des références.

     

    Pour ce qui est de l’intrigue, pas facile d’en parler sans en dire trop. Surtout que le livre traite des sujets auquel je ne suis pas familière. De plus, ce n’est jamais vraiment le type de récit que je recherche en général. Je ne suis pas le public type. Je pense aussi que l’aspect « ostentatoire » de certaines choses ainsi que la facilité avec Tancrède parvient à ses fins n’a pas réussi à me convaincre.  

    Le récit est engagé politiquement, je l’ai ressenti. Hélas, comme je l’ai dit plus haut, certains aspects presque « convenus » donnent une sensation de gros. Il faut dire que l’on est un peu dans un récit genre « complotistes ». Et ce n’est pas ma tasse de thé.

     

    L’or des Malatesta n’est pas un mauvais livre en soi. Mais sa lecture ne m’a pas emballé. Je ne suis pas le public type. De plus, je ne suis pas friande de ce type de récit.

     


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  • "Tusk" est un film d'horreur de Kevin Smith avec Michael Parks, Justin Long, Genesis Rodriguez, Haley Joel Osment, Johnny Deep.

     

    Synopsis :

    Un célèbre podcaster américain, connu pour ses sujets farfelus, se rend au Canada pour interviewer un vieil homme totalement fasciné par les morses. Leur rencontre va très vite dégénérer…

     

     

    Avis :

    Un film très sympathique !

     

    Vu dans le cadre de La Nuit du Fantastique (Festival Court’Métrange), j’ai beaucoup aimé ce petit film d’horreur qui parvient à parfaitement mêler horreur, humour et folie.

     

    Très bien réaliser, le film ne comporte pas de longueur. De plus, l’horreur se décompose sous l’angle de la chirurgie et de la perte d’identité (personnelle et humaine), mais aussi celle de la vie (Howe, entre deux mensonges, laisse apparaitre les drames et les horreurs de sa propre vie). Ces horreurs entrainent des formes de compassion pour les personnages.

    Tout est construit pour jouer sur les sentiments. En effet, le personnage de Byron est absolument ignoble dans ses recherches pour ses podcasts. Entre son comportement envers sa copine ou encore vis-à-vis des autres, on sent la part inhumaine de son personnage. Or, le film va parvenir à nous attacher à lui via le prisme de l’horreur.

     

    Un très bon point est l’humour. Il joue sur tous les niveaux, mais principalement sur les différences Américains/Canadiens. On ne pourra d’ailleurs qu’aimer le personnage de Guy Lapoint joué par un Johnny Depp très inspiré, à la fois alcoolique et caricature de français.

     

    Bref, je n’ai pas l’impression de bien parler de ce film. Pourtant, il mérite bien mieux que ça. Je vous conseille donc d’essayer de le voir. Par contre, il n’est peut-être pas pour un public jeune (moins de 15 ans) et pour un public sensible.

     

     

     


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