• Ce matin, je vous invite à découvrir cette émission des Lundis de l'Histoire sur Gilles de Rais, un personnage sur lequel j'ai fais pas mal de recherches pour un récit. En effet, sans nier les horreures commises, le Seigneur de Rais est un sujet passionnant.

     

     

     


    votre commentaire
  • "Le dico féérique T.03 : Le règne végétal" est un ouvrage dirigé par André-François Ruaud.

     

    Présentation :

    Q’est-ce exactement qu’une mandragore ? Une dryade ? Connaissez-vous le langage secret des sorcières ? Savez-vous quelle minuscule populations se niche dans les mousses ? De quel bois était fait le Cheval de Troie ? Savez-vous quels sont les trois bois utilisés pour la construction des balais de sorcières ? Quel rapport il y a-t-il entre l’érable et des mains coupées ? Si vous ne savez pas répondre à ces questions, nous vous recommandons la lecture de cette petite encyclopédie des plantes surnaturelles et magiques du folklore et de la mythologie mondiale. Il serait imprudent de la part des amateurs de féerie et de fantasy de s’aventurer en direction des vertes contrées de l’Autre Monde sans ce guide, qui vous détaille les particularités et les habitudes de ses nombreux habitants de type plus ou moins végétal. D’agtas (les esprits des arbres aux Philippines) à Yggdrasil (l’arbre-centre du monde), toutes les merveilles et toutes les terreurs des plantes et de la nature. Avec des illustrations originales de Michelle Bigot, Laurent Coupet, Frédéric Grivaud, Amandine Labarre, Patrick Larme et Morgan Thomas, ainsi que de nombreuses gravures anciennes. Plus cinq contes d’Andersen, Grimm, Lafcadio Hearn et Ovide, et des articles de Xavier Mauméjean et de Thomas Burnett Swann.

     

     

    Avis :

    Pas de surprise dans ce tome 3 qui reste dans la lignée du premier.

    (Je passe du 1 au 3, car le 2 était emprunté à la Bibliothèque).

     

    C’est sans trop d’illusions que j’entamais ce troisième opus du Dico Féérique. Après ma grosse déception du tome 1, je savais à quoi m’attendre. Le livre présente les mêmes défauts : bibliographie faible, bien qu’intéressante ; pas d’index des « créatures » et donc impossibilité de l’utiliser pour d’éventuels travaux de recherches ; des contes et récits, certes intéressants, mais qui gênent un peu la lecture.

    Une fois encore nous sommes en face d’un ouvrage qui a un peu le cul entre deux chaises : ni un dictionnaire scientifique ni un dictionnaire littéraire. Dans certaines entrées, il n’y a pas de référence sur la symbolique de la plante, seulement des courts contes ou récits. C’est un peu gênant.

     

    Pourtant, nous avions affaire à une idée que je trouvais super : un dictionnaire basé sur l’univers végétal. Plantes réelles ou fictives, arbres mythologiques, parfois quelques créatures : l’idée était excellente !

    Mais hélas, il y a ce problème de construction qui ne permet pas de répondre à nos attentes de lecture.

    De plus, j’ai été très étonnée de remarquer que certaines plantes n’étaient pas présentes. En effet, il n’y a pas d’entrée pour « Pomme ». La pomme d’Eden, la pomme de Discorde, les pommes d’Idunn, les pommes d’Or…

     

    Bon malgré l’ensemble des défauts, le contenu a été intéressant pour moi, car je n’y connais pas grand-chose en plantes ou arbres légendaires et fantastiques.

     

    Comme je savais à quoi m’attendre, je n’ai pas eu une aussi grosse déception que sur le tome 1. Mais je dois bien admettre, tout de même, une certaine contrariété, car l’idée de ce tome 3 du Dictionnaire Féérique était vraiment excellente.


    votre commentaire
  • "La saga d'Eric le Rouge et Le récit des Groenlandais" sont deux sagas islandaises traduites et annotées par Maurice Gravier.

     

    Présentation :

    La Saga d'Erik le Rouge est une saga concernant l'exploration scandinave du Groenland et de l'Amérique du Nord. La version originale de cette saga a probablement été écrite au XIIIe siècle par un clerc islandais.

     

    Le récit des Groenlandais est une saga islandaise concernant l'exploration du Groenland et de l'Amérique du Nord par les Vikings. Il s'agit de l'une des sagas islandaises les plus courtes que nous ayons conservé.

     

    Avis :

    Deux sagas qui ne m’ont pas particulièrement emballé.

     

    Des sagas, j’en ai lu pas mal, mais pour la première fois, j’avoue que je ne me suis pas hyper éclatée à les lire.

    Les deux textes de cette édition bilingue français-islandais narre les voyages de deux personnages : Leif Ericson et Thorfinn Karlsefni vers le Vindland.

     

    Pour commencer, mon édition est un peu ancienne et il y a des choses dans l’introduction qui sont obsolètes. Car contrairement à ce qui est dit, nous avons aujourd’hui la preuve archéologique que des Scandinaves sont allés jusqu’en Amérique (Canada). Ce n’est rien de très méchant : cela illustre juste l’évolution des découvertes.

     

    Ensuite, pour les textes eux-mêmes, ce sont principalement des récits de voyage et les tentatives d’exploration du Vindland et des autres « terres » découvertes. C’est sympathique, mais parfois, c’est un peu long.

     

    Les deux sagas se lisent bien malgré tout. Elles sont assez courtes et ne présentent pas de difficultés particulières, si ce n’est parfois de s’y retrouver dans les noms et prénoms.

     

    Comme vous l’aurez compris, deux histoires qui ne m’ont pas spécialement emballé sans me déplaire non plus.

    Je les conseillerais uniquement à qui souhaiterait découvrir les textes qui évoquent la découverte des Amériques par les Scandinaves.

     

    Divers

     

    votre commentaire
  • "Le dialogue des deux sages" est un livre de Christian-Joseph Guyonvarc'h.

     

    Présentation :

    On a tant rêvé à propos des druides qu'on ose à peine y croire. Voici que brusquement un bref texte d'une vingtaine de pages, en apparence obscur, terne, incohérent, sort de l'ombre où il se cachait depuis le Moyen Age et nous livre, dans toute sa simplicité apparente et sa complexité profonde, une précieuse parcelle d'enseignement druidique.

    Le Dialogue des deux sages était connu depuis longtemps de tous les celtisants mais personne n'avait encore pensé à en étudier à la fois la langue, le contenu et la structure.

    Nous savons désormais, grâce à la présente traduction, à l'introduction et aux notes qui l'accompagnent, comment un candidat au grade de docteur" et son examinateur se comportaient, et de quoi était fait l'immense savoir oral qu'ils mettaient parfois quinze ou vingt ans à acquérir : innombrables métaphores ou allusions à peine voilées à un corpus de connaissances qui remonte au plus lointain passé celtique et ne trahit jamais la tradition primordiale.

    Le christianisme celtique lui-même n'a pas altéré la substance du texte, se contentant de la voiler parfois du très mince vernis de formalisme auquel nous a habitués le catholicisme irlandais au contact de l'«histoire» mythique."

     

     

    Avis :

    Je me suis attaquée à plus fort que moi.

     

    Ce texte, traduit ici par Christian-Joseph Guyonvarc’h, est rarissime. Il rapporte un échange assez inintelligible entre deux druides ou plutôt Filid (File au singulier). En effet, ces poètes « magiciens » pratiquaient parfois des joutes verbales avec plusieurs niveaux de compréhension. Mais encore faut-il pouvoir comprendre ces différents niveaux.

     

    Le livre commence par une introduction essentielle pour comprendre (ou du moins essayer) ce que nous allons lire par la suite. Hélas, cette présentation de l’auteur est parfois assez ardue à lire. Les nombreuses explications sur les traductions antérieures ou les choix de traductions sont parfois très dures à comprendre pour quelqu’un qui n’a aucune connaissance dans le domaine de linguistique et dans les langues celtiques.

    Là était la première difficulté de ce livre.

     

    Ensuite, on passe un autre problème. Les manuscrits qui ont transmis cette joute ont été de très nombreuses fois glosés (note de bas de page si l’on peut dire). Ces gloses ont été traduites pour éclairer le lecteur. Le souci, c’est que les « vers » glosés sont très très très nombreux et qu’il faut, à chaque fois, se rendre à la fin de l’ouvrage pour les lire ; ce qui est parfois très pénible quand tous les vers de la page sont annotés ! Et cela, ça rend souvent la lecture très pénible !

     

    Mais la plus grande difficulté du texte, c’est ça compréhension. Malgré l’introduction et les gloses, on saisit souvent très mal ce que les deux filid veulent dire. Peut-être que quelqu’un qui possède de très grosses connaissances y verra un peu plus clair (bien que les spécialistes restent eux aussi parfois « évasifs »).

    La première partie du texte (si l’on peut dire) explique les raisons de la joute entre les deux filid (une histoire d’héritage à une place importante auprès d’un souverain). La seconde partie est la joute elle-même. Les filid se mesurent l’un à l’autre pour savoir qui des deux possèdent le meilleur savoir et donc le plus digne de prendre le siège convoité.

    Si le déroulement de l’ensemble du texte est compréhensible, ce sont les paroles des filid qui le sont moins, même avec les gloses et les explications.

     

    Cet ouvrage critique a été très compliqué à suivre. Je l’ai lu deux fois. Un premier coup avec les gloses (donc saut vers la fin toutes les lignes) pour essayer de cerner le propos. À la seconde lecture, je me suis contentée du texte. Mais hélas, même comme cela, je suis restée un peu perdue dans ma lecture.

     

    Un livre que je ne peux pas recommander à tout le monde. Comme vous l’aurez compris, il est difficile d’accès. Si jamais l’envie vous en prend, pensez à vous assurer de solide base en culture celte.

     

    Divers

     

    votre commentaire
  • Ce week-end, c’est-à-dire à partie de 19h ce soir et jusqu’à dimanche minuit, je tente un challenge 1000 pages pour essayer de descendre un peu ma PAL.

     

    Ce challenge est organisé par Lili bouquine, vous pouvez vous inscrire sur son blog ici, et rejoindre le groupe facebook là.

     

    Pour le moment, je n’ai qu’une idée partielle de ce que je vais lire.

    Je débuterai par un manga, Saru de Daisuke Igarashi et ses 440 pages. Puis je resterai dans la BD avec Fog, intégrale tome 2 de Roger Seiter et Cyril Boninqui compte 224 pages et je terminerai dans le domaine de la BD avec Clues, T.04, de Mara, 48 pages. Je serai donc à plus de 710 pages…

    Après, j’aviserai selon mes envies… Peut-être un jeunesse ou un poche…

     

    Je vous tiendrai au courant de l'évolution de mes lectures ici.

    -Vendredi 21h40 : fini Saru, 440 pages

    -Dimanche 14h : fini Fog, intégrale 2, 224 pages

    -Dimanche 14h30 : fini Izumas tome 1 et 2 : 2*48 pages

     

     


    votre commentaire
  • "La Mort parle tout bas. Jeanne de Langallec à la cour de François 1er" est un roman de Brigitte Coppin.

     

    Synopsis :

    A la cour du roi François 1er, un terrible poison fait des ravages. Les victimes, qui tombent les unes après les autres, portent toutes la marque du tueur : une étrange tache noire sur le cou. La jeune châtelaine Jeanne de Langallec, de retour du Brésil lointain et inconnu, est la seule à comprendre quel est ce poison qui tue sans bruit et sans douleur. Mais qui est le meurtrier ? Un homme habile et redoutable caché sous de multiples masques. Entre elle et lui, entre l’envie de vivre et le désir de mort, un véritable duel s’engage. Plus Jeanne s’approche du but, plus le danger s’alourdit. C’est au cours d’un somptueux bal à la cour de Blois que tombent à la fois le masque et la dernière flèche enduite de poison noir.

     

    Avis :

    Merci à Babelio pour ce Masse Critique.

     

    Un roman historique pour la jeunesse bien sympathique.

     

    J’ai su un peu trop tard que ce livre était une suite. Mais rassurez-vous, cela ne pose aucun souci à la lecture. Mais je dis cela avec un œil d’adulte. J’avoue que je ne sais pas comment un plus jeune pourrait percevoir la chute. Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais été perdu à cause de ça, car l’auteure a toujours pris la peine de replacer les événements.

     

    Des gens meurent à la cour de François 1er.

    Bien que l’intrigue en elle-même ne soit pas des plus révolutionnaires, elle est plutôt bien menée même si je regrette que nous, lecteurs, nous découvrions le tueur avant les personnages.

     

    Nous suivons donc Jeanne de Langallec à la cour à Blois après son retour du Brésil (aventure narrée dans le premier tome). J’avoue que j’ai adoré cette héroïne qui tout en sachant être à sa place dans son monde fait preuve d’audace et sait enfreindre les lois quand il le faut. Fragile, mais audacieuse, elle n’hésite pas à s’aventurer sur les chemins qui lui semblent bons. Elle ne manque pas de courage ! D’ailleurs, les personnages féminins sont très bien, même si elles font attention à la toilette et prennent plaisir à être belles. On peut avoir du courage et de l’assurance et aimer être bien apprêtée.

    On sent chez ces demoiselles la patte de l’auteure qui n’a pas sombré dans une dichotomie du genre : la nana doit être balèze, mais aussi bien sensible. Ici, on ne ressent pas cette séparation. Donc une belle réussite.

     

    L’écriture est simple et fluide, mais efficace. Je pense qu’elle convient très bien à son public.

     

    Jeunes filles, cours, danses, etc. on en vient au point que je n’aime guère dans les romans en général : la romance. Parce oui, ici, il y en a une.

    Et elle est assez bien foutue. Elle ne bouffe pas la narration. Jeanne ne passe pas son temps à se morfondre pour rien : avoir des nouvelles à cette époque, ce n’est pas toujours facile. Bref, la chose est bien faite et ne m’a pas gêné plus que cela. Et puis tout est bien qui finit bien.

     

    Un très bon point pour les annexes à la fin du livre. J’aime beaucoup ce genre de chose qui permet de replacer certaines choses dans leur contexte.

     

    Un roman très sympathique qui m’a fait passer un bon moment.

     


    votre commentaire
  • "Lasser dans les arènes du temps" est le quatrième tome de la série Lasser Détective des Dieux de Sylvie Miller et Philippe Ward.

     

    Synopsis :

    1937, Le Caire. Ils sont fous, ces Romains ! Quand la déesse Isis lui ordonne de partir à Pompéi récupérer une statue volée, Lasser se demande dans quel pétrin il va bien pouvoir se fourrer. Son instinct ne le trompe pas : là-bas, il doit tour à tour frayer avec la Mafia, travailler pour Jupiter, affronter la colère d’un volcan et… devenir l’assistant de Fazimel.

    L’affaire se complique encore lorsque, par accident, Lasser est propulsé dans les arènes du temps, là où les dieux eux-mêmes n’osent pas mettre les pieds.

    Tentatives de meurtre, complots en tous genres, poursuites échevelées, ces aventures vont faire émerger de nouvelles facettes des deux détectives.

     

     

    Avis :

    Enfin, mon Lasser 4 ! Et comme toujours, je n’ai pas été déçu. Bien au contraire.

     

    Pourtant, je me suis sentie au désespoir quand lors de la scène d’ouverture rituelle ne se déroule pas comme prévu. Mon petit cœur a fait plouf…

    Mais assez de sentimentalisme.

     

    Dans cette nouvelle aventure, le récit de découpe en deux parties.

    La première se passe à Pompéi où Lasser est mandaté par Isis de retrouver sa statue en or, car la déesse vient tout juste d’installer un de ces temples sur le territoire romain. Ce qui ne plait pas tellement à ses homologues locaux, bien que Jupiter soit favorable à un tel rapprochement.

    Une enquête que je qualifierais de classique dans un sens, mais qui est tout de même très plaisante, surtout que Fazimel nous fait découvrir de belle facette de sa personnalité… dont de se mettre dans des situations délicates, comme Lasser.

    Humour, belles voitures, Mafioso aux doigts boudinés et dieux romains kof kof pour diverses raisons, une histoire qui détend bien comme il faut.

     

    Dans la seconde histoire, c’est Zeus qui vient embaucher… Fazimel ! Eh oui, notre petite réceptionniste a fait si bon effet à Pompéi que le père des dieux romains s’adjoint ses services pour retrouver un objet volé (décidément, on vole les dieux dans leur temple comme du blé dans un moulin) qui pourrait bien mettre en danger l’Empire Romain et l’ensemble des dieux du monde !

    Lasser se retrouve donc à jouer les gardes du corps sur ordre d’Isis qui ne veut pas qu’il arrive du mal à se petite protégée Fazimel. Et on la comprend la déesse, hein ? Si nous, pauvre lecteur, nous pouvions taper Lasser s’il lui arrivait du mal à notre Fazimel, nous le taperions à défaut de savoir désintégrer les gens.

    S’il y a une chose que l’on conclue à la fin de cette enquête menée tambour battant, c’est que Lasser et Fazimel ont vraiment un don pour se coller dans des situations pas possibles. Mais surtout, c’est qu’il ne faut jamais laisser Lasser sans surveillance ! Il fait encore plus de bêtises !

    Mais dans cette deuxième enquête, le tip du top, ce sont tout ce qu’on apprend sur Fazimel. Je n’irais pas dire que je l’avais senti venir – ce serait mentir —, mais dès les premières révélations j’ai tout de suite vu où cela allait venir ! C’était fun ! Non, Fazimel n’est pas un jedi et c’est bien dommage (le fait que le prochain SW sorte bientôt n’a rien à voir avec cette comparaison).

     

    Ce que j’aime dans cette série, c’est le travail de recherche que les auteur.e.s effectuent pour développer leur univers. Même si parfois les descriptions sont un peu longues (pour moi qui connais un peu les choses), on arrive parfaitement à se voir dans les décors qu’ils nous dépeignent.

     

     

    Que dire de plus. La lecture est toujours aussi poilante avec ses remarques bien senties, ses aventures rocambolesques, ses personnages sympathiques…

     

    Comme toujours, ce Lasser a été un vrai plaisir à la lecture. Même si j’avoue que je suis un peu désespérée : il faut attendre le tome 5 maintenant !!!!! Ouinnnnnnn !!!!

     

     

    votre commentaire
  • "Le petite guide à trimbaler de la Fantasy" est un petit ouvrage rédigé sous la direction de Jérôme Vincent et Marie Marquez avec la collaboration d'Eric Holstein et Charlotte Volper. Ont participé à ce guide : Charles Henry d'Avray, Pierre Demetz, Priscilla Duran-Mulas, Marie Le Yannou, Marie Marquez, Leïla Pichoir, Jean Rebillat, Tony Sanchez et Jérôme Vincent.

     

    Présentation :

    La fantasy a littéralement explosé ces dernières années au point qu'il est parfois difficile de s'y retrouver dans cette avalanche de titres et d'auteurs. Ce guide vous propose de découvrir ou de redécouvrir cinquante auteurs phares du genre et d'explorer la fantasy sous toutes ses facettes...

     

     

    Avis :

    Un petit guide bien sympa.

     

    Se lancer dans la lecture de la Fantasy quand on n’y connait rien, ça peut paraitre un peu compliqué surtout que les publications sont très nombreuses. Donc être les sorties récentes et les « classiques », pas toujours facile de s’y retrouver.

    Le petit guide à trimbaler de la fantasy, bien que non exhaustif, permet un premier débroussaillage.

     

    L’ouvrage propose des fiches auteur.e.s avec une courte bio, les ouvrages de référence ainsi que des renvois vers des ouvrages similaires. L’ensemble est assez bien foutu.

     

    Le livre que je possède est une seconde édition et le nombre d’auteur.e.s francophones à presque doubler en comparaison de la première. Mais, au jour d’aujourd’hui, je me demande si un petit guide de ce type ne pourrait pas être entièrement consacré aux auteurs francophones (incluant Belges et Canadiens).

     

    J’avoue qu’en dire plus sur ce titre est difficile, car mes connaissances dans le domaine sont très réduites. Mais les noms et les livres cités circulent régulièrement à mes oreilles : bref, pas d’illustres inconnus au bataillon.

     

    Juste une remarque : dans les livres « si vous avez aimé, alors essayez », il y a un titre dont je trouve la présence… douteuse dirons nous. J’ai lu le livre en question et dans le genre sombre bouse abyssal, j’ai rarement lu pire ! Bref…

     

    Quoi qu’il en soit, c’est un bon petit livre, facile à emporter partout !


    votre commentaire
  • "Même pas mort, première branche" est le premier tome de Rois du Monde de Jean-Philippe Jaworsky.

     

    Présentation :

    Je m’appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père. Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s’agit de rois de tribus rivales… Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu’il n’est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés.

    Là-dessus, le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s’est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : mon frère et moi, il nous a envoyés guerroyer contre les Ambrones. Il misait sur notre témérité et notre inexpérience, ainsi que sur la vaillance des Ambrones. Il avait raison : dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril. Comme prévu, je suis tombé dans un fourré de lances. Mais il est arrivé un accident. Je ne suis pas mort.

     

     

    Avis :

    Comment dire…

     

    P*****, ce livre, c’est de la bombe !

     

    Cela fait longtemps qu’on me parle des livres de Jean-Philippe Jaworski et cela fait longtemps que je me disais que je me devais d’en lire un. Bon, j’ai débuté par celui-ci.

    On m’a souvent parlé des livres qui vous foutent une claque dans la gueule. Je n’avais pas encore connu de tel choc. Mais ça, c’était avant. Dans ma vie de lectrice (et d’auteure aussi), il y aura un avant et un après Même pas mort. Le héros du livre n’est pas mort, mais moi, ce livre m’a tué.

     

    Ceci dit, pour la première fois dans ma vie de blogueuse, je me retrouve coincée : je ne sais pas comment chroniquer ce livre. D’ailleurs, je pense que beaucoup de blogs l’auront mieux fait que moi.

    Alors je m’excuse par avance de l’aspect assez médiocre de ce que je vais écrire. Je pense que malgré mes efforts (cela fait bien deux à trois semaines que je réfléchis à cette chronique), je ne pourrai pas vanter comme il se doit les qualités de ce livre !

     

    Dès les premières lignes, on en prend plein la tronche tant l’écriture est puissante. Vraiment, j’avais l’impression d’être ce Grec à qui Bellovèse raconte son récit.

     

    L’organisation du récit est étrange. Bellovèse, vieux, narre donc à un Grec les aventures de sa vie (enfin une partie, car l’ensemble de la narration se tiendra dans les trois [quatre] volumes). Il y a sans arrêt des retours vers le passé (et non vers le futur… oui, je sors). Cela est bizarre, car on se demande souvent où l’auteur veut en venir. Mais l’explication arrive toujours et c’est toujours surprenant. Le coup de l’île des jeunes, je ne l’ai pas vu venir !

     

    Comme archéologue, j’aurai pu vous parler plus longuement du monde celtique que l’auteur nous propose. Hélas, je ne suis pas celtisante et mes connaissances sont très limitées. Ceci dit, il est clair que l’auteur a fait des recherches plus que dignes de ce nom – les gens plus avertis seront ravis de voir l’ensemble des références. En effet, on ne se contente pas de lire une histoire, on évolue dans l’Histoire.

    Dans certains romans, j’ai l’impression que les auteurs nous décrivent un tableau (même s’il y a beaucoup d’action et que le livre est super). Là, on est dans le tableau !

    Ce qui est aussi étonnant dans ce livre, c’est qu’il est assez difficile de dire à quel genre il appartient. De l’historique ? Pas complètement puisqu’Ambigat est un personnage légendaire. Du fantastique ? Il se dégage quelque chose de « merveilleux », mais comment dire si c’est du fantastique ? Et c’est juste hyper plaisant ! Et je me dis que ce livre pourrait plaire à celles et ceux qui n’aiment pas la SFFF.

     

    L’aspect qui m’a le plus époustouflé – parce que je m’y connais un peu – c’est celui des contes, légendes et mythes celtiques. Les amateurs du genre vont se régaler ! Ce n’était que le premier tome, mais j’ai été sidéré par la quantité de références mythologiques, parfois assez flagrantes, parfois plus discrète, présente dans l’ouvrage ! Moi-même, je m’y suis laissé prendre !

    L’île aux Vieilles ne serait-elle pas une référence à Avalon où les femmes (Morgane et ses sœurs) règnent ? Le personnage de Suobnos me paraissait étrange depuis sa première apparition jusqu’à l’arrivée d’un autre personnage : les gros connaisseurs de légendes arthuriennes prendront une baffe en pleine tronche, comme moi. J’ai enragé avec la belle cavalière que les enfants et le vieux sauvageon poursuivent, car je connais la (ou l’une de ?) légende donc je vais ce « qu’il fallait faire ». Et donc je vociférais contre les personnages pour leur « inaction ».

    L’auteur maitrise aussi particulièrement bien les caractéristiques sur le chamanisme ! C’est juste excellent ! Il ne se contente pas d’en parler, il le met en scène de manière royale et somptueuse !

    J’ose me risquer à dire que Jaworski, avec les trois (quatre) tomes, fera ce que Tolkien a fait avec les légendes scandinaves.

     

    Pour finir, je dirais qu’il y a eu deux défauts pour moi dans cet ouvrage.  

    Quatre chapitres pour près de 300 pages  !!! J’ai horreur de m’arrêter au milieu d’un chapitre ! Argh !

    Ensuite, en terminant le livre, j’étais au désespoir : il n’y a pas de bibliographie !!! Normal, me direz-vous, c’est un roman. Mais c’est qu’il y avait tellement de références (surtout en mythologie) que j’aurai voulu les avoir !

    Après, j’avoue qu’il y a des petits points que j’avais relevés, pas parce que c’était mauvais, mais parce que ça m’interpellait. Par exemple, l’auteur utilise le mot « dragon ». Est-ce que ce mot correspond bien à l’époque du récit ? Il a une connotation très médiévale (qui ne pense pas à St Georges et le Dragon). Ou bien encore avec le mot « lémure », terme plus latin – romains — que celte. Non pas que ces deux mots ne correspondent pas à ce que l’auteur veut dire, mais je me suis demandé si cela correspondait bien à l’univers mental celte du récit.

    C’est vraiment pour chipoter !

     

    Bref, j’espère que vous l’aurez compris, ce livre est un p***** de coups de cœur ! Je crois que je n’ai jamais été autant marqué par un livre que par celui-ci (dans sa grande qualité hein, non parce que des bouses qui m’ont marqué, il y en a un paquet). Je me répète, mais il y aura un avant et un après Jaworski.

    Et pour tout dire, j’ai presque peur de lire un autre roman, de peur d’être déçu d’office.

     

    Alors, il n’y a pas à tortiller du cul (pardon pour la vulgarité), mais jetez-vous sur cet ouvrage. Je n’ai pas de top des 50 ou 100 livres à lire dans sa vie, mais je pense que celui-ci mérite d’être lu !

     
     
     
     
     
     

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires