• "L'île mystérieuse" est un roman de Jules Verne.

     

    Synopsis :

    Au cours de la guerre de Sécession, cinq Nordistes : l'ingénieur Cyrus Smith et son chien Top, le reporter Gédéon Spilett, le Noir Nab, le marin Pencroff et le jeune Harbert, prisonniers des troupes séparatistes, se sont enfuis en ballon. Pris dans la tempête, ils échouent sur une île déserte, en plein océan Pacifique.

    Ingénieux, persévérants, les cinq compagnons, pourtant privés de tout, ne tardent pas à s'organiser, à vivre presque normalement. D'ailleurs, l'île, qu'ils baptisent du nom de Lincoln, offre des ressources admirables et tout à fait inattendues. Mais une série de faits inexplicables, des coïncidences troublantes les obligent à croire à la présence d'une puissance mystérieuse qui les épie sans cesse et conduit leur destinée, leur imposant sa volonté par des voies détournées, intervenant pour les sauver aux moments critiques...

    L'Ile mystérieuse, un des très grands romans de Jules Verne, cet enchanteur aux charmes inépuisables.

     

     

    Avis :

    Je suis venue, j’ai lu et j’ai vaincu !

     

    Ah la vache, plus d’un an, voire même deux pour lire ce gros pavé de Jules Verne ! Et je peux vous dire que je me suis bien ennuyée.

     

    J’ai adoré 20 000 Lieues sous les mers (que j’écoute régulièrement en audio-book à défaut pouvoir le relire), j’avais vibré avec Michel Strogoff… Mais là… pétard mouillé…

     

    L’île mystérieuse est principalement un récit de survie. Quatre hommes – Cyrus  Smith, Gédéon Spilett, Nab et Pencroff,  et un ado Harbert, sans oublié le chien top – se retrouvent coincé sur une île au milieu de nulle part sans rien d’autre que leur ingéniosité et leur courage pour sans tirer… et peut-être aussi l’aide d’un étrange esprit bienveillant…

    J’ai bien accroché au début, mais au fur et à mesure que les colons s’installent, j’ai décroché parce qu’au final, il ne se passe pas grand-chose. J’ai aussi presque envie de dire que les naufragés ne galèrent assez pour vraiment rendre l’ensemble palpitant. En effet, si MacGyver pouvait faire une ogive nucléaire avec un trombone et un élastique, Cyrus Smith, lui, l’aurait fait avec un grain de sable et un de ses cheveux (pour ne pas citer un poil plus bas dans son anatomie).

    La somme des connaissances que les personnages accumulent est juste hallucinante ! À tel point que presque plus rien n’étonne.

    J’avoue donc m’être pas mal ennuyé. Le roman reprend un peu de vitalité dans sa troisième partie avec l’arrivée de pirate. Et parce que dans cette dernière partie, il y a….Mystère !

    J’ai aussi trouvé la fin un peu bâclée. Elle est super rapide et c’est vraiment le seul moment où les naufragés sont vraiment dans une situation qui peut leur couter la vie…

     

    Bon, l’histoire ne m’a pas beaucoup emballé. Il y a aussi des petits points qui m’ont gêné. C’est du point de détail et la cause est aussi l’époque de rédaction du livre… Mais les quelques « parallèles » entre Nab, le noir de l’équipe, et le singe Jup… Oui, vous avez compris, c’est un peu… bref… Il faut dire que Nab est une sorte d’archétype du « bon nègre ». Aujourd’hui, ça passerait juste plus…

     

    Heureusement, il y a des choses que j’ai beaucoup aimées, comme le lien fort entre Harbert et Pencroff. Cette affection paternel qu’à ce dernier est très touchante, surtout qu’elle ne tombe pas dans un virilisme primaire (Pencroff encourage plus Harbert à s’instruire qu’à devenir un « homme fort »).

    J’ai aussi beaucoup aimé le compagnonnage, la solidarité et la volonté que les naufragés construisent pour s’en sortir. J’aime les histoires d’amitié.  

     

    Voulez me dire, si c’était si soporifique et sans intérêt, pourquoi l’avoir lu en totalité ?

    Bon déjà, j’ai une très belle édition illustrée par Didier Graffet et je vous dire que c’est juste un plaisir de lire avec ces superbes illustrations !

    Mais surtout, parce que tout bon fan de 20 000 Lieues sous les mers DOIT lire ce livre ! Parce qu’à la fin, vous aurez THE récompense… celle qu’on peut trouver sur Wikipédia, mais que serait le jeu sans challenge ! Alors oui, j’ai lu jusqu’au bout parce que je savais que l’allait y découvrir (enfin découvrir… j’avais déjà lu Wikipédia kofkof). Alors oui, j’ai lu jusqu’au bout pour mériter le droit de dire « Moi, JE SAIS ! ». On est fan ou on l’est pas !

     

    Voilà donc pour ce livre qui ne m’a pas emballé du tout malgré quelques bonnes choses.

     


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  • "L'amour au féminin : Les Femmes-Troubadours et leurs chansons" est une compilation de textes de Trobairitz, traduit par Pierre Bec. Le livre est une édition bilingue occitan-français.

     

    Synopsis :

    Même si l’on prétend qu’il ne sied point
    Qu’une dame courtise un chevalier
    Et lui tienne longtemps de longs discours ;
    Qui parle ainsi ne connaît pas la joie,
    Car moi avant ma mort je prouverai
    Que de prier me donne réconfort
    Celui dont je reçois grande douleur.
    Na Castelosa


    Cet ouvrage, axé sur les trobairitz, moins connues que les troubadours, permettra au lecteur de se faire une idée d’une lyrique féminine qui, bien qu’à l’ombre de la production masculine, n’en est pas moins spécifique et originale.
    Le fait remarquable pour l’époque est que les femmes (les femmes de la haute société, bien sûr) aient eu elles aussi accès à cet univers socio-poétique, somme toute assez clos, qu’était le monde troubadouresque ; qu’elles s’y soient intégrées en jouant tour à tour leur triple rôle : celui de dòmna dominatrice, de déesse poétiquement chantée et d’auditrice complaisante…
    L’existence des trobairitz implique une certaine égalité, une parité (paratge) en amour : entre les sexes, entre les classes, entre les sentiments ; l’amant-poète quémandeur de merci (mercé) devient le cavalier (chevalier) qu’elle peut, au moins symboliquement, tenir nu dans ses bras, comme le proclame la plus célèbre des trobairitz, la Comtesse de Die.

     

    Avis :

    Après avoir réglé le cas des chevalières ou chevaleresses (car oui, elles ont bel et bien existé, il n’y a donc plus d’excuses), découvrons les trobairitz, soit les femmes troubadours.

     

    Bien que peu nombreuses, probablement dû au peu de textes conservés, ces personnages s’exprimant en langue occitane ont bien composé comme ces messieurs.

    Mais avant de parler du livre, quelques informations sur ce qu’est un troubadour et/ou une trobairitz.

    J’ai la chance de suivre actuellement un MOOC sur les chansons des troubadours et j’y ai appris quelques petites choses que je tiens à partager. Les troubadours/trobairitz sont avant tout des compositeur.trice.s. En effet, ils/elles ne chantent pas obligatoirement leurs textes. Ce sont les Jongleurs qui sont chargés de cette mission. Bien sûr, un troubadour/trobairitz peut aussi être jongleur, l’un n’empêche pas l’autre.

    Les troubadours/trobairitz s’expriment en langue d’oc ; dans le cas contraire, c’est-à-dire quand les textes sont en langue d’oïl, ce sont des trouvères (je n’ai pas de terme pour désigner les femmes dans ce cas là).

     

    Le livre présent est bilingue, français-occitan. Tout comme pour mes livres en vieux français, je n’ai lu que la partie en français, car je ne possède pas de compétences pour comprendre l’occitan (ni le vieux français).

    J’avoue que j’ai trouvé ce livre assez dur d’accès. Heureusement que je suivais le MOOC sur les troubadours sinon beaucoup de choses m’auraient échappé. De plus, comme je n’ai aucune connaissance en versification médiévale, j’ai parfois eu du mal à comprendre certaines explications. Vous l’aurez donc compris, ce livre peut difficilement être lu par un public de novice.

     

    Le livre présente de nombreuses trobairitz avec leur production artistique. À chaque compositrice, il y a une petite biographie – si cela est possible —, une petite explication sur le texte (importance, composition, particularité).

    Le principal souci que j’ai eu en lisant ce livre, c’est que c’est de la poésie… Et moi et la poésie… Disons que je n’y suis guère sensible… D’où une certaine difficulté pour donner mon avis sur les textes proposés.

     

    La bibliographie est très petite, voire presque décevante. Il y a peu de référence en français, 3/7, une seule en langue anglaise (ce qui laisse les autres hors de portée pour moi)… Je ne sais pas si c’est parce qu’il y a peu de choses sur le sujet en langue française ou l’auteur a choisi les œuvres les plus pertinentes.

     

    Un livre dont je ne peux pas fondamentalement critiquer le contenu, car je ne possède pas assez de connaissance sur ce thème. Mais ceci dit, hormis les textes des trobairitz, j’ai trouvé l’ensemble assez peu accessible pour le grand public.


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  • Biodiversité

     

    Je voudrais vous présenter la chaine youtube Biodiversité qui vient de naitre.

     

    Cette émission présentera toutes sortes de créatures qui vivent sur notre planète, mais qui ne sont pas forcément les plus connues.

     

    Vous pouvez découvrir la vidéo d’introduction ici :

     

     

    Ainsi que la toute première vidéo :

     

    N’hésitez pas à laisser des commentaires. La Youtubeuse débute et elle accepte tous les commentaires et remarques pour améliorer sa prestation.

     

    Vous pouvez donc suivre la chaine ici, mais aussi la page FB Biodiversité.


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  • "Un an sans internet : journal d'une expérience" est une BD de Ced.

     

    Synopsis :


    « Votre mission, si vous l'acceptez - et nous avons les moyens de vous convaincre - est de passer une année entière sans utiliser Internet : plus de site web, plus de mail, plus de chat, plus de messagerie instantanée, plus rien ». Dans cette auto-fiction, Ced cherche les moyens les plus fous pour palier à son état de manque numérique et présente un récit plein d'auto-dérision sur la place qu'a pris Internet dans nos vies, et notre dépendance à ce média. Tout y passe : Facebook, les jeux de rôles, l'addiction à internet et aux ordinateurs, les relations par mails, les blogs etc.

    Avis :

    Une belle petite découverte.

     

    Vivre un an sans internet, sans smartphone non plus, voilà le thème de cette petite BD humoristique qui se lit avec plaisir.

    L’auteur/illustrateur Ced se met en scène : comment vivre sans ses conditions ? Déjà, cette année sans internet est un contrat pour une expérience, ensuite il obtient une CB illimité (oui, oui, illimité!...Moi aussi je veux ça !)… enfin… il subit.

     

    J’ai vraiment aimé la lecture de cette BD très drôle et rafraichissante. L’auteur parvient avec humour à évoquer la « désintoxication » d’internet, le retour à la vie sociale ou à des choses plus « saines », mais sans se prendre la tête, ni à aller chercher dans le psychologique… Il reste sobre.

    Comment faire si l’on ne peut plus jouer à son MNORPG si on a plus internet ? Un GN bien sûr ! Comment faire pour savoir comment s’appeler le petit de l’autruche quand on a plus Wikipédia ? Faire une course poursuite sur les toits de voiture pour rattraper le mec qui est parti avec l’encyclopédie de la bibliothèque bien sûr !

    L’ensemble m’a beaucoup parlé, je me suis souvent retrouvé dans le personnage de Ced…

     

    Le dessin et les planches de cette œuvre restent simples, mais c’est ce qui lui donne sa force et son petit côté tendre. Comme je l’ai dit, ce n’est pas pris de tête.

     

     

    Une BD vraiment sympathique avec laquelle j’ai passé un très bon moment. Je ne peux que vous la conseiller si vous souhaitez lire quelque chose de cool, drôle et rafraichissant !

     

     Merci  à ma camarade Arieste de me l'avoir prêté.


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  • "Le bâtard de Kosigan : L'ombre du pouvoir" est un roman de Fabien Cerutti.

     

    Synopsis :

    Le chevalier assassin, Pierre Cordwain de Kosigan, dirige une compagnie de mercenaires d’élite triés sur le volet. Surnommé le « Bâtard », exilé d’une puissante lignée bourguignonne et pourchassé par les siens, il met ses hommes, ses pouvoirs et son art de la manipulation au service des plus grandes maisons d’Europe.
    En ce mois de novembre 1339, sa présence en Champagne, dernier fief des princesses elfiques d’Aëlenwil, en inquiète plus d’un. De tournois officiels en actions diplomatiques, de la boue des bas fonds jusqu’au lit des princesses, chacun de ses actes semble servir un but précis.
    À l’évidence, un plan de grande envergure se dissimule derrière ces manigances. Mais bien malin qui pourra déterminer lequel…

     

    Avis :

    Un excellent roman historico-fantastique que j’ai dévoré en trois jours.

     

    J’ai adoré ce livre même si je pensais qu’il s’y passerait plus de choses vu le gros pavé que c’est ! Mais malgré cette (pseudo) déception, je pense que la vitesse de lecturisation du Bâtard de Kosigan parle pour lui.

     

    Le livre se compose de deux parties : une avec ledit Bâtard durant le Moyen-âge (très fantastique) et une autre à la fin du XIXe siècle avec le descendant probable du Bâtard, Michaël Konnigan.

    Pour ce qui est de l’intrigue médiévale (ou peut-être même des intrigues…) je préfère ne pas en dire grand-chose pour vous laisser le plaisir de découvrir les méandres de ce roman. Dès le début, je me suis posé des questions, car qui dit mercenaires dit récompenses qui dit employeur douteux… Tout le long du livre, on se demande qui joue avec qui et pourquoi. Et j’avoue qu’à la fin, même si je n’avais rien vu venir, je me suis dit : je le savais ! Rien n’est net ! Et c’est juste fun !

    L’ensemble est très bien rythmé, on ne s’ennuie jamais. À plusieurs reprises, j’ai vrai cru me retrouver dans les aventures que j’aurai aimé vivre étant petite : les passages secrets, les missions secrètes, les combats, les tournois… Un vrai régal !

    Pour ce qui est de la seconde histoire, plus moderne, c’est l’interrogation qui m’a guidé. Quel est le lien entre ces deux récits (hormis le fait que les personnages soient deux Kosigan) ? Rédigé sous forme épistolaire, on suit le personnage avec plaisir tout en se posant des hordes de questions…

    Et puis la fin ! Ah p***** de m**** ! Que je hais les fins comme ça !

    Heureusement, le tome 2 vient de sortir !!!

     

    Le livre présente une foule de personnages puissants et bien construits. Ils ont tous des personnalités, même le simple garde qui va se faire massacré dans la minute.  

    Le héros, comme beaucoup d’autres, n’est pas dans un manichéisme primaire. C’est un mercenaire qui sert ses intérêts. Pas de bons sentiments. L’auteur est parvenu à ne pas tomber dans « le bon fond » que l’on retrouve parfois chez ce type de personnage. J’adore Kosigan autant que je le déteste !

    Ceci dit, j’ai trouvé que l’ensemble manquait un peu de personnages féminins. Elles sont certes bien (oh, que j’ai tripé avec la grosse Gloucester et sa suivante, deux horribles furies), mais elles restent un peu « en retrait » par rapport au déroulement de l’histoire.

    J’ai apprécié la présence d’une chevalière lors du tournoi. Car oui, les chevalières, ou chevaleresses, ça existe !

     

    Rien qu’avec le dernier point énoncé juste au-dessus, on peut dire que l’auteur maitrise son sujet, à savoir le Moyen-âge ! Voilà quelqu’un qui a fait beaucoup de recherches et qui a su parfaitement les rendre. L’ensemble est très immersif.

    J’avoue que j’ai beaucoup aimé pour ça. C’est vraiment appréciable de voir quelqu’un qui propose un Moyen-âge cohérent avec l’Histoire et non pas celui des films hollywoodiens (j’adore les vieux films de ce type, mais la vision du Moyen-âge est très erronée !)

     

    L’univers de ce roman est superbe ! L’auteur a su ingénieusement mélanger histoire réelle et fantastique avec des royaumes elfes ainsi que toute une ribambelle d’autres races. Certains étant même très sympathiques comme Dun  (un personnage féminin).

    De plus, le second récit (celui au XIXe) nous fait se poser plein de questions !

    J’ai hâte de retourner évoluer dans cet univers que j’aime vraiment, d’autant plus que les aventures du Bâtard se déroulent durant une période historique que je ne connais presque pas. Même s’il y a du fantastique, je sais que beaucoup de choses sont vraies.

     

    Ce qui rend le livre très prenant, c’est aussi la plume de l’auteur. À la vive et pleine d’humour, il parvint à donner de la force à chaque ligne ! Comme je le disais plus haut : chaque personnage, même le simple figurant, se retrouve avec une personnalité. Lors des énumérations de noms, on sent chaque personne prendre vit : ce ne sont pas que des noms sur un listing.  

     

    Un très bon point pour les annexes en fin d’ouvrage sur les valeurs monétaires de l’époque et leur équivalent aujourd’hui, ainsi que sur les unités de mesure des distances.

     

    J’ai adoré ce livre. Les intrigues sont tout ce que j’aime (malgré cette fin HAAAAAAAA), les personnages sont puissants et bien construits (bien que les personnages féminins soient un peu trop en retrait), l’univers mêle merveilleusement bien Histoire et Fantasy dans un ensemble tellement homogène qu’on pourrait vraiment croire que les êtres de légendes ont fait partie de notre propre histoire.

    J’avoue que j’ai hâte de m’attaquer au second tome !

    Je vous invite donc à découvrir le premier tome des aventures de Kosigan si vous aimez l’Histoire et la Fantasy !

     

    Et au passage, cadeau bonus, l’auteur est vraiment sympa !


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  • "Le monde de Narnia, T.02 : Le lion, la Sorcière Blanche et l'armoire magique" est un roman jeunesse (conte) de C.S. Lewis.

     

    Synopsis :

    Quatre enfants, Peter, Edmund, Susan et Lucy, éloignés de Londres à la suite des raids aériens, pendant la Seconde guerre mondiale, trouvent refuge chez un vieux professeur quelque peu excentrique. Au cours d'une partie de cache-cache, Lucie pénètre dans une armoire. Elle s'enfonce au milieu des vêtements qui, insensiblement, deviennent les arbres d'une forêt. C'est ainsi qu'elle découvre, pou la première fois, le monde magique et merveilleux de Narnia, où les animaux parler et sur lequel règne la terrible Sorcière blanche. Lucie entraîne les autres enfants, d'abord incrédules, dans ce royaume. Ils y rencontrent le lion Aslan, si beau, si sage, si brave, qui doit chasser la Sorcière Blanche. Aslan meurt pour sauver Edmond des griffes de la sorcière. Mais il renaît grâce à un très ancien sortilège... Devenus, après bien des aventures, rois et reines de Narnia, les enfants vivent de longues années dans ce royaume enchanté. Pourtant, lorsqu'ils repassent la porte de l'armoire, personne ne semble avoir remarqué leur absence...

     

     

    Avis :

    Un second tome bien sympathique.

     

    Il n’a pas été évidemment pour moi de faire la chronique de ce second tome. Parce qu’en fait, je n’ai pas grand-chose à dire. Le livre est très fidèle au film et c’est en film que j’ai découvert Narnia. J’ai donc eu une sorte d’impression de déjà vu normale.

    J’avais adoré le film. On retrouve bien la même ambiance, les personnages sont plutôt fidèles (Edmund est plus odieux dans le livre, Lucie est plus importante dans le film), l’intrigue est pratiquement la même.

    L’histoire s’adresse à un jeune public et est vraiment un conte (je n’apprends rien à personne à ce niveau-là). Le livre se lit vite, c’est fluide, agréable, je l’ai dévoré en une après-midi.

     

    Ceci dit il y a quelque chose de bizarre dans cette lecture. Ce livre est le premier écrit par Lewis, ce n’est pas Le neveu du magicien qui est, lui, le premier chronologiquement dans la ligne temporelle de Narnia (je suis clair ?)… L’ordre d’écriture n’est pas celui de publication.

    Du coup, j’ai trouvé qu’Aslan n’avait pas l’aspect démiurge que l’on retrouve dans Le neveu du magicien. La sorcière Blanche, Jadis, n’est pas non plus trop présentée comme une étrangère.

     

     

    Une chronique pas très intéressante, j’en conviens. J’ai vraiment aimé ma lecture malgré l’impression de redite (enfin déjà vu…).

    Mais pour celles et ceux qui n’auraient pas vu le film, c’est une très bonne lecture.


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  • "La clandestine du voyage de Bougainville" est une biographie romancée de Michèle Khan.

     

    Résumé :

    Rochefort, le 23 décembre 1766. Déguisée en jeune homme, car il est interdit aux femmes de monter à bord d?un navire royal, Jeanne Baret embarque sur L'Étoile, l'un des deux vaisseaux de la flotte de M. de Bougainville.Lorsqu?elle a appris que son amant, Philibert Commerson, était invité à se joindre au voyage de Bougainville, elle n'a pas hésité longtemps. Et la voilà aujourd'hui bien décidée à le suivre contre vents et marées jusqu'au bout du monde.Jeanne est une jeune paysanne qui a le don de guérir le mal par les plantes, Philibert un naturaliste renommé. Leur amour fou les a déjà obligés à quitter le Morvan et à s'enfuir ensemble à Paris. Pas question pour elle de le laisser maintenant partir seul à la découverte de territoires extraordinaires, de peuples, d'animaux et de plantes inconnus !Que de stratagèmes il lui faudra déployer pour paraître ce qu'elle a décidé d'être : le valet de M. Commerson ! Elle devra tenir son rang parmi les hommes d'équipage, résister aux périls qui se multiplient sur les mers du Sud. Sa folle passion et son insatiable curiosité lui font accomplir des prodiges, et elle passe bientôt pour un homme plus fort que les autres. Mais combien de temps encore pourra-t-elle dissimuler sa féminité ? La Clandestine du voyage de Bougainville, c'est l'histoire incroyable et vraie d'une femme extraordinaire qui, par amour, décida de braver tous les interdits et de prendre tous les risques.

     

    Avis :

    Une biographie romancée qui se lit comme un récit de voyage.

     

    Ce livre retrace la vie de Jeanne Baret une botaniste qui embarqua avec son compagnon sur les navires de Bougainville.

     

    Tout commence dans les campagnes du Morvan (connu de nos jours pour le site archéologique de Bibracte) où la toute jeune femme recueille des plantes pour les utiliser à des fins diverses. Elle ne sait ni lire ni écrire, mais elle connait les vertus des végétaux.

    C’est lors d’une de ces cueillettes qu’elle rencontre Philibert Commerson (un Bressan par ailleurs), botaniste renommé (et reconnu). Bien qu’issu de milieux très différents, c’est LA rencontre de deux amoureux… des plantes.

    Jeanne, courageuse et ayant une soif de découverte sans fin, n’hésite pas à se travestir en homme pour suivre son amant qui part sur les navires de Bougainville. Ainsi nait Jean Bonnefoy, valet de monsieur Commerson.

     

    Le livre nous raconte donc la vie de cette femme incroyable. Bien que ce soit une biographie, l’ensemble est romancé. Les récalcitrants aux biographies très historiques devraient donc y trouver leur compte pour découvrir ce personnage, la première femme à avoir fait le tour du monde !

    L’ensemble est prenant avec la peur de la découverte de la vérité quant au très efféminé valet ; on souffre avec Jeanne, prisonnière de bandage qui lui maltraite (ulcère, blessures) la poitrine… Un voyage normal est éprouvant, mais que dire d’un voyage où l’on vit dans la peur ?

    Pourtant, malgré ces craintes, les deux amoureux cueillent, recueillent, collectent, classent les plantes qu’ils découvrent tout le long des étapes des navires La Boudeuse et L’Étoile.

    On rit aussi parfois : les marins, bien que soupçonneux, ne voient que du feu… Alors qu’un seul coup d’œil permet aux Tahitiens de savoir que Jean est en réalité Jeanne.

     

    Mais bien que Jeanne accomplisse des choses formidables, qu’elle ne rechigne pas à la tâche, la disparition de son amant la laissera seule. Elle n’était pas mariée… Elle est abandonnée à son sort…

     

    J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre ! C’est une très belle histoire et une très belle aventure que j’ai pu découvrir !

    Si je devais avoir un regret, c’est que c’est une biographie romancée et que j’aurai aimé quelque chose de plus historique. Mais hormis cela, pas grand-chose à dire !

     

    L’ouvrage est accessible à tous, alors n’hésitez pas à découvrir cette femme hors du commun!, dans un livre qui mêle aussi bien découverte, aventure que… romance !  


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  • "Vie de Monsieur Leguat" est une nouvelle de Nicolas Cavaillès. Prix Goncourt de la nouvelle 2014.

     

    Synopsis :

    France, dix-septième siècle. La révocation de l’Édit de Nantes pousse certains à l’exil, tel François Leguat (1638-1735), huguenot forcé de quitter ses terres à l’âge de cinquante ans. Le destin de cet homme croise dès lors des contrées opposées et éloignées : Hollande, Mascareignes, île Maurice, Indes néerlandaises, Angleterre… Tour à tour gentilhomme des plaines de Bresse, aventurier de l’océan Indien et patriarche des bas-fonds de Londres, Leguat passera de l’Éden originel à la cité de l’Apocalypse.
    Nicolas Cavaillès s’empare littérairement de la vie de ce personnage hors-norme, y entremêlant quête spirituelle, découverte d’un monde inexploré et violence de l’être humain.

     

    Avis :

    Un texte que j’ai eu beaucoup de mal à apprécier.

     

    Une nouvelle sur un homme né en Bresse (comme moi) et Goncourt de la nouvelle 2014… Il fallait que j’en fasse la lecture !

    Mais hélas, j’avoue que je n’ai pas vraiment accroché à ce texte.

     

    Je lis peu de « littérature blanche ». J’y trouve rarement mon compte. Ce petit livre ne déroge pas à la règle. Pourtant, il y avait de quoi me plaire puisque la nouvelle raconte (brièvement) la vie de François Leguat, un Bressan huguenot obligé de quitter sa patrie natale au moment de la révocation de l’édit de Nantes…à cinquante ans !

    Parce que cette histoire est bien un récit de voyage et d’aventure comme seuls ces siècles passés peuvent nous en produire. Parce que oui, c’est une histoire vraie ! Ce n’est pas du tout un récit de fiction !

     

    Mais hélas, je n’ai pas du tout apprécié le style de l’auteur. C’est lourd, c’est pompeux, c’est grandiloquent… Ce n’est pas possible d’appeler un chat un chat, non, il faut toujours des métaphores, des paraboles et autres figures de style qui font plus « genre » qu’autre chose.

    Il y a même un chapitre dont je ne comprends même pas l’intérêt vu qu’il ne parle même pas de notre héros : un tigre cherche à traverser une rivière en crue. Je suppose qu’il y a une sorte de comparaison métaphorique entre ce chapitre et l’histoire de Leguat, mais j’avoue que je cherche encore…

     

    Je vais probablement passer pour une horrible inculte qui critique la grande littérature française, blablabla… mais c’est comme ça… J’aime une « certaine » simplicité dans l’écriture. « Machin est courageux ». Point. Les « Machin, tel un truc viril, se dressait comme un jesaispasquoi de tout son bon sentiment, imitant le grand Hercule face à l’adversité… »Très peu pour moi… Je ne suis pas contre une phrase stylisée, mais il ne fait pas non plus déconner… surtout dans une nouvelle.

    J’avoue que ça en ait frustrant : suis-je une bonne lectrice si je n’arrive pas à apprécier le style d’un récit ayant reçu un Goncourt ?

     

    Le fond de l’histoire est pourtant super sympa et j’ai aimé ce récit. Seulement, le style est chiant qu’on ne prend pas de plaisir à lire. J’avoue même que j’ai dû relire certains chapitres au petit matin : je ne comprenais rien le soir au moment d’aller me coucher.

     

    Dommage…


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  • "Un an dans les airs, voyage extraordinaire dans la cité volante" est un livre écrit à plusieurs mains par Raphaël Albert, Jeanne-A Débats, Raphaël Granier de Cassagnac et Johan Heliot, et illustré par Nicolas Fructus.

     

    Synopsis :

    Raphaël Albert, Jeanne-A Debats, Raphaël Granier de Cassagnac et Johan Heliot ont joint leur plume et leur style flamboyant pour reconstituer le voyage extraordinaire qui aurait fécondé l’imagination de Jules Verne.

    Quatre récits sous forme de journaux intimes, une narration chorale dont les quatre intrigues s’imbriquent et s’interpellent pour former un tout cohérent qui retrace l’aventure de Jules Verne et ses amis à la découverte de Célesterre, une incroyable cité volante où il rencontra le véritable Philéas Fog et le capitaine Némo.

    Les illustrations splendides de Nicolas Fructus donnent vie à ce formidable récit d’aventure et de science.

    Avis :

    Un très beau livre pour un superbe voyage !

     

    Il y a des livres comme ça qu’on laisse dans la bibliothèque pendant longtemps. Puis un jour, suite à une occasion particulière (genre une dédicace d’un des auteurs), on le ressort puis on le lit… et là, c’est le drame : mais pourquoi ne l’ai-je pas lu avant ?

     

    Un an dans les airs est un super beau livre ! Les illustrations de Nicolas Fructus sont sublimes et rendent à merveille l’ambiance, les décors et les personnages de cet ouvrage. Même quand je ne l’avais pas encore lu, je prenais plaisir à le feuilleter.

    De plus, j’avoue que j’ai trouvé excellente l’idée d’un trombinoscope des nombreux personnages qui peuplent cette aventure en début et fin d’ouvrage.

     

    Mais si le livre est beau à regarder, est-il bon à lire ?

    La réponse est oui sans hésiter !

    Nous suivons les aventures de quatre héros (respectivement les quatre auteur.e.s de livre) : Jules Verne que je n’ai pas besoin de présenter ; Nadar, photographie et aéronaute ; Philippe Daryl, journaliste, homme politique et écrivain ; ainsi que Julie Servadac (que je n’ai pas du tout aimé, mais c’est parce qu’elle fait de l’œil à l’UN de mes personnages préférés, mais je n’ai dirais pas plus pour pas spoiler… Et non, je ne suis pas jalouse !) à bord d’une cité volante, Celesterre.

    Le livre se compose des récits de ces personnages qui tiennent des carnets de bords. Chaque auteur.e.s incarne à merveille son personnage qu’on n’identifie rien qu’à la plume.

    Ces protagonistes vont rencontrer tout un panel d’autres personnes réelles pour certaines (comme Tesla) ou encore littéralement inspiré par des héros des romans de Jules Vernes. Et avec ce point, on touche à l’un des aspects les plus sympas de ce livre.

    L’ensemble de l’ouvrage est composé de référence à l’ouvrage de l’auteur nantais. Mais dans le récit, Verne est « un jeune » auteur (bien que déjà connu) et ce sont les habitants de la ville céleste qui lui inspireront les futurs personnages de ces romans à venir. J’ai adoré le jeu que les auteurs ont mis en place dans ce livre. On sent qu’ils ont bossé la bibliographie de Verne pour proposer ce patchwork érudit.

     

    Les quatre héros atterrissent sur une ville céleste, habitée par toute une horde d’ouvrier, de prodiges, de scientifiques souhaitant vivre loin de la terre. L’ensemble est une expérience de vie particulière.

    Les intrigues de ce livre sont très bien conçues. En effet, on comprend vite que certains personnages ne sont pas là par hasard et ne sont pas forcément bien intentionnés.

    Ce que j’ai aimé, c’est aussi de voir cette utopie céleste se dégrader au fur et à mesure du voyage. En effet, quand les héros arrivent, Zif de Sil est un endroit formidable, au-delà des conventions ou hors de porté des États qui se préparent à la guerre. C’est aussi un lieu de paix, de recherche scientifique et d’égalité… Mais hélas, on se rend vite compte que les conventions sociales de la terre se sont importées (peuple vs élite),  les mauvaises intentions des uns et des autres se dévoilent…

     

    Outre les journaux de bord, l’ensemble de l’ouvrage propose des petits encarts sur certains personnages, sur certains éléments relatifs aux (futurs) œuvres de Verne ou encore à certains points évoqués par les quatre protagonistes.

    La fin de l’ouvrage propose deux planisphères retraçant le voyage,  une petite chronologie post-celesterienne ainsi qu’un index avec toutes les œuvres de Vernes qui ont été utilisés.

    Ceci dit, il y a quand même quelques défauts.

    On ne voit pas assez le prince Dakkar… Oui, c’est très personnel comme remarque (comprendra qui pourra). Et Julie lui tourne autour… grrr…

    Non, sérieusement. Le livre propose un an dans les airs. Les journaux de bord des quatre personnages ne sont pas datés, mais une bannière au ¾ des pages indique les dates et la zone géographique. Mais hélas, on a tendance à les oublier. Du coup, on passe parfois à côté de l’aspect voyage.

    Dans le même ordre d’idée, j’ai trouvé que les protagonistes n’insistent pas assez sur les lieux qu’ils visitent, mais c’est très personnel.

     

    Vous l’aurez compris, j’ai adoré cette lecture ! Voyage, aventure, mystère ! L’œuvre de Jules Verne jouit ici d’un véritable hommage, avec un travail énorme de la part des auteur.e.s.

    Les amoureux des textes verniens ne pourront qu’aimer ce livre ! Beau et Bon !

     

    A découvrir sans modération !


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