• Poupou est le second chat que j’accueille comme Famille d’accueil pour l’association Félin Possible.

    C’est une petite gueule cassée, il boitille un peu suite à un accident. Il a une adorable petite tête de Popeye.  

     

    Félin Possible : Poupou, roux, 8 ans

    Poupou est un gros pépère de 8 ans, bonne pâte, calme et très discret. Il aime bien venir sur les genoux et ronronne beaucoup.

    Il est gourmand, mais n’est pas compliqué question nourriture. Il mange tout ce qu’on lui donne, il aime toutes les croquettes.

     

    Félin Possible : Poupou, roux, 8 ans

    Poupou s’entend très bien avec les autres chats (il ne regarde jamais Tarkin, mon chat). Par contre, il n’aime pas trop chahuter avec d’autres chats. Mais il adore jouer avec la canne à pêche !

    Il vit très bien en appartement. Il n’a aucun souci avec la litière (mais il faut une grande litière parce que Poupou est un gros chat).

     

    Félin Possible : Poupou, roux, 8 ans

    Bref, c’est un chat adorable qu’on oublierait presque tant il est calme et discret.

     

    Poupou cherche sa vraie famille pour passer la seconde moitié de sa vie bien tranquille, au calme et avec tout l’amour qu’il mérite.

     

    Si vous désirez adopter Poupou, rendez-vous sur le site de Félin Possible !

     

    Merci pour lui !

    Félin Possible : Poupou, roux, 8 ans


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  • "Le guide de l'uchronie" est un essai de Karine Gobled et Bertrand Campeis.

     

    Présentation :

    Et si... ?Et si Christophe Colomb n'avait jamais découvert l'Amérique ?Et si les nazis avaient remporté la Seconde Guerre mondiale ? L'uchronie joue avec l'histoire pour créer des réalités différentes, explorant des possibilités infinies.Est-ce là l'expression d'une simple nostalgie rêveuse d'un passé jamais advenu ou une arme de réflexion philosophique ? Karine Gobled et Bertrand Campeis, membres du prix ActuSF de l'uchronie, vous proposent d'arpenter avec eux les sentiers où réalité historique et fiction s'entremêlent. À travers des conseils de lecture, des interviews d'auteurs, des escapades dans le cinéma, la bande dessinée ou le jeu vidéo, ces deux spécialistes offrent un panorama d'un genre qui séduit de plus en plus. Et si vous vous laissiez tenter par ce voyage dans les méandres du temps ?L'histoire n'a jamais été aussi imprévisible...

     

    Avis :

    Un petit guide pour tout savoir sur l’Uchronie.

     

    Et si… l’Histoire avait été différente. C’est un peu (même beaucoup) ça l’uchronie. D’ailleurs, cet ouvrage est là pour nous aider à comprendre ce genre (?) tout en nous présentant des œuvres de références, aussi bien adultes que jeunesses, que ce soit en littérature ou dans sur d’autres supports (jeux, films et même musique !). L’ensemble du livre propose aussi des entretiens avec des auteur.e.s d’uchronie pour savoir comment ils ou elles ont découvert le genre, comment ils ou elles le perçoivent, ce qu’ils ou elles en attendent… Bref, un ouvrage très riche.

     

    J’ai été très contente de découvrir et de lire ce livre. Pour moi qui m’intéresse à ce genre, ça a été un vrai plaisir, même si parfois ça m’a fait un peu peur : je n’avais jamais vraiment réfléchi à l’aspect « philosophique » qui peut découler d’uchronie (hormis celles qui abordaient la Seconde Guerre mondiale). Résultat, il va falloir que je médite un peu plus sur ce que j’avais prévu d’écrire… Mais c’est une très bonne chose.

    J’ai aussi beaucoup apprécié l’historique du genre.

     

    Comme je l’ai dit plus haut, le livre propose de très nombreux titres pour découvrir le genre. Et j’avoue avoir eu une petite déception de ce côté-là. Mais je ne sais pas à quoi je dois ma déception. En effet, les romans achroniques abordent beaucoup la guerre, les guerres napoléoniennes, les 1re et 2e Guerres mondiales. Hélas, ce ne sont absolument pas mes périodes de prédilections. J’avoue que les « et si les Allemands avaient gagné », « et si les Anglais s’étaient alliés aux Allemands » ou « et si Napoléon avait gagné Waterloo » ne m’intéressent pas des masses.  

    Je ne suis pas parvenu à savoir si cette déception était liée aux auteurs d’uchronie qui privilégient ces périodes ou si meilleures uchronies se déroulaient durant ces moments et donc qui justifiait leur présentation par les auteur.e.s de ce guide (je suis clair ou pas ?)

    Du coup, je n’ai pas trouvé beaucoup d’uchronie à mon pied… (Oui, jeux de mots pourris). Mais il y avait quand même quels titres intéressants pour moi, et ces derniers sont souvent en jeunesse.

    À noter que cette déception relève uniquement de mes gouts. Je pense que les livres présentés dans le guide sont de très bonne qualité : en effet, les auteur.e.s nous donnent une explication de « pourquoi ce livre est bien/important ».

     

    Voilà pour ce petit guide très intéressant, très riche et très bien construit. Je ne peux que le recommander pour celles et ceux qui chercheraient à en savoir plus sur ce genre, à découvrir les ouvrages des références, les avis des auteurs sur le sujet.

    Personnellement, j’ai découvert plein de choses, comme la musique uchronique. La petite déception n’est pas très importante, ce ne sont que mes gouts et j’aurai dû m’attendre à ce que les guerres citées plus haut soient très exploitées.

     


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  • "Nou3" ("We3) en VO est un comics de Grant Morrison au scénario, Frank Quitely au dessin et de Jamie Grant pour l'encrage digital et la couleur.

     

    Synopsis :

    Agiles, furtifs et mortels, 1, 2 et 3 sont les dernières machines de guerre révolutionnaires que la science et l'armée ont conçues. Mais 1, 2 et 3 sont également un chien, un chat et un lapin : autrefois simples animaux domestiques, ils ont été capturés puis transformés en cyborgs futuristes et belliqueux. Mais le jour où une scientifique au cœur trop tendre les relâche, les soldats se lancent à leurs trousses, gardant en dernier recours, le terrible et imposant 4.

     

     

    Avis :

    Sortez les mouchoirs !

     

    Je ne lis pas souvent de comics et pour celui-ci, j’avoue être partagé entre « il faut le lire, c’est un très mon comics » ou « nnnnoooonnnnn, bouhhouuuu, faut pas le lire ». Bref, vous l’aurez compris, ce livre m’a beaucoup touché et m’a tiré la larme à l’œil.

    J’ai une forte tendance à plus pleurer sur les tristes destins des animaux que ceux des hommes.

     

    L’histoire raconte comment 1, 2 et 3, de simples animaux de compagnies (chien, chat et lapin) ont été transformés en machine de guerre pour permettre, à long terme, de ne plus envoyer d’homme sur les terrains de guerres (parce que les États-Unis aiment bien faire la guerre, mais ça les emmerde d’envoyer des gens la faire…). Mais voilà, 1, 2 et 3 ne sont que des prototypes. Il faut donc s’en débarrasser pour permettre à la nouvelle génération de voir le jour. C’est sans compter sur l’une des scientifiques qui ne supporteront pas de voir ses protégés abattus…

    Commence alors la fuite et la recherche d’un foyer pour 1, 2 et 3.

     

    Le scénario de ce comics prend aux triples. C’est l’une de ces œuvres qui peuvent pousser à la réflexion sur la recherche en armes de guerre et sur l’expérimentation animale.

    Ce que je reprocherai le plus à l’ensemble, c’est la rencontre et le lien affectif qui se tisse entre nos trois petits animaux et le clochard qui est un peu trop rapide ; il en va de même pour la fin. C’est vraiment dommage, car cela donne un sentiment d’inachevé ou de fin bâclée.

     

     

    Le dessin est beau, il donne beaucoup de force à l’histoire. Les armures des animaux sont très belles.

    L’histoire n’est pas tendre, nous parlons d’expérience sur des animaux à des fins militaires. Le dessinateur a su rendre l’ensemble violent tout en gardant un côté très esthétique (je pense au sang très poisseux et non pas liquide). C’est un parti pris qu’on aime ou qu’on n’aime pas.

     

    Scénario plus dessin donne un tout très puissant, violent, mais aussi très tendre au point que cela m’a tiré la larme à l’œil à plusieurs reprises. Ne lisez pas ce comics si vous êtes tristes, vous allez chialer !

     

    Une très belle découverte que cet ouvrage (malgré sa fin rapide), surtout que l’édition propose un cahier graphique. On peut donc découvrir les recherches et les étapes de créations de certaines pages.

    À réserver à un public adulte.

     

    Merci à mon camarade Loic de m’avoir prêté ce comics.

     


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  • "Le monde de Narnia, T.01 : Le neveu du magicien" est un roman jeunesse (conte) de C.S. Lewis.

     

    Synopsis :

    Polly trouve parfois que la vie à Londres n'est guère passionnante... jusqu'au jour où elle rencontre son nouveau voisin, Digory. Il vit avec sa mère malade et un vieil oncle original. Celui-ci force les deux enfants à essayer des bagues magiques qui les transportent dans un monde inconnu. Commence alors la plus extraordinaire des aventures...

     

    Avis :

    Un premier tome qui m’a beaucoup plus.

     

    Il était temps que je m’attaque aux récits de Narnia, car j’avais beaucoup aimé les films.  Et j’ai trouvé ce premier tome très bien.

     

    J’étais très curieuse de lire ce premier tome (selon la chronologie interne des récits et pas par date de publication) toujours présenté comme un conte. Et effectivement, on est tout de suite accueilli par un narrateur (Lewis ?) qui nous narre l’histoire de Polly et Digory aux (grands) enfants (que nous sommes) assis autour de lui.

    Le style d’écrire de Lewis est simple et fluide, léger sans être enfantin (Lewis avait compris que les gamins ne sont pas des abrutis) ; une lecture agréable qui permet de bien entrer dans le récit.

     

    La première bonne surprise, c’est de voir qu’il y a une fille (parce que même de nos jours, il n’y a pas forcément de fille dans les récits jeunesse actuels [si si, je vous jure]) et une jeune fille plutôt assez entreprenante. Pour l’époque, je trouve que Lewis s’en sort assez bien, même s’il y a des petites choses à redire (mais quand j’ai lu, je n’ai pas voulu voir ces défauts, car j’étais bien dans l’histoire). Et il ne faut pas non plus oublier que La grande méchante de ce premier tome, Jadis, qui pour une fois n’est pas une femme frustrée qui a pris le pouvoir suite à une trahison amoureuse : elle aime le pouvoir et elle est implacable. J’avoue que c’est une odieuse connasse, mais une odieuse connasse comme on les aime.   

     

    Le conte nous raconte donc comment Polly et Digory vont passer dans un entre-monde, puis dans d’autres mondes grâce à des bagues données par l’avide oncle du jeune garçon.

    J’ai adoré l’histoire ! C’est vraiment le genre de chose qui m’aurait fait rêver étant petite et que j’aurai aimé lire plus tôt (je ne lisais pratiquement pas avant mes 17 ans) : de l’aventure, de l’amitié, de l’affection, la confrontation aux adultes…

     

    J’avais beaucoup entendu parler du côté chrétien que l’on retrouvait dans l’œuvre de Lewis. On ne peut pas le nier. Nous adultes, nous voyons facilement les choses, c’est plus subtil pour un enfant. Ce n’est pas flagrant même pour moi. Alors, oui, Aslan, il a un côté démiurge (et qui créait Narnia en fredonnant, ce qui n’est pas sans rappeler l’œuvre d’un de ces camarades…), mais un démiurge de Narnia… Il a beau connaitre les autres mondes, rien ne dit qu’il ait créé les autres mondes. À voir par la suite.

     

    En tout cas, ce premier tome m’a beaucoup plus. J’ai hâte de découvrir la suite !


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  • "Le chevalier Ténèbre" est un roman de Paul Féval.

     

    Synopsis :

    Mené à vive allure avec tous les rebondissements propres au feuilleton et portant à la fois l'empreinte des romans noirs et des romans d'intrigues, Le Chevalier Ténèbre conte les aventures de deux êtres énigmatiques, les frères Ténèbre, séducteurs et voleurs, qui, partis de leur Hongrie natale, traversent toute l'Europe, usant de mille et un travestissements et de masques de toute sorte, pour se livrer à leurs méfaits et ruiner des familles entières.

     

     

    Avis :

    Un court roman sympa, mais pas sans défaut.

     

    J’avoue que j’ai un avis assez mitigé sur ce texte de Paul Féval. Il y a des bonnes choses, mais aussi des moins bonnes.

     

    Le roman commence un peu à la manière d’un conte, le narrateur nous parle comme à un repas de famille. On croirait y être tant le style nous donne cette impression d’écouter quelqu’un qui parle. Du coup, on se sent immédiatement happé dans le texte. J’imaginais déjà ces dames et ces messieurs, dans un salon cossu, écoutant Paul Féval.

    Mais hélas, l’introduction des protagonistes nous repousse un peu dans la réalité. Comme l’auteur semble s’adresser à ses contemporains (donc pas à nous), il est tout de suite difficile de s’y retrouver entre les noms des personnages, surtout les hommes d’Église, et les divers titres que ces dernys possèdent. J’ai eu dû mal à saisir qui est qui. Du coup, la lecture a été un peu fastidieuse. Mais heureusement, j’ai fini par assimiler qui était qui, fluidifiant ma lecture et ainsi en prenant plaisir à replonger dans le roman.

     

    Nous sommes donc dans un petit (enfin très grand) jardin, en fin de soirée, où deux invités de l’hôte de la maisonnée narrent les aventures fantastiques, les vols, de personnages aussi énigmatiques d’étrange, les frères Ténèbres ! L’un chevalier eupire (mangeur de chair), l’autre peut-être docteur à la gueule d’ange vampire.

    Mais ces histoires des invités, mêlant fantastique et rocambolesque, sont-ce vraiment ce qu’elles sont ou bien est-ce les préludes d’une arnaque encore plus grande.

    J’adore les récits fantastiques anciens où la fin ne nous permet pas toujours de savoir le vrai du faux et de distinguer le réel de l’imaginaire.

     

    Paul Féval mêle plusieurs intrigues si l’on peut dire : celles des frères Ténèbres, celles du jeune marquis et celle de la fiancée de ce dernier.   

    J’avoue que si l’ensemble m’a plus, j’ai eu du mal avec les parties narratives où le narrateur n’était plus forcément Féval, mais les frères Ténèbres. Certes, cela renforce l’aspect fantastique, mais cela ne se perçoit qu’à la fin. C’est très gênant au milieu du roman.

     

    Un livre qui n’est donc pas sans défaut. On se sent parfois un peu rejeter avec qu’on eût bien mis un pied dans le texte ; les changements de points de vue (surtout vers les frères Ténèbre) troublent la lecture (elle fait perdre en attrait) sur le moment ; un début assez fastidieux.

    Néanmoins, l’ensemble reste sympathique et distrayant. Le roman se lit très vite. Une soirée… mais sans les frères Ténèbre, parce que sinon…

     

    (L’ouvrage est libre de droits, vous pouvez donc le trouver librement en version numérique.)

     


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  • Je vous propose de découvrir la conférence "Petits Meurtres à Téviec" qui a eu lieu dans à L'espace des sciences des Champs-Libres en mai de l'année dernière, avec Grégor Marchand.

     

     

    (Au passage, n'hésitez pas à suivre la chaine de L'espace des sciences pour connaitre toute les conférences qui y ont lieu).


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  • "Yvain ou le chevalier au lion" est un récit médiéval de Chrétien de Troyes (édition de Philippe Walter).

     

    Synopsis :

    N'est pas chevalier de la Table ronde qui veut! Yvain, relevant le défi du sénéchal Ken, affronte dans la forêt de Brocéliande le seigneur de la fontaine. Il gagne ainsi le cœur et la main de la plus belle dame du royaume, qu'il s'engage à rejoindre avant que l'année passe. Mais parviendra-t-il à tenir sa promesse?

     

    Avis :

    Un roman sympathique, mais pas le meilleur que j’ai pu lire des légendes arthuriennes.

     

    Dans le cadre de mon challenge Textes Anciens, le défi du mois était de lire un récit arthurien. Chose faite avec l’un des classiques du genre (qui trainait dans ma PAL depuis bien trop longtemps).

     

    J’adore les récits épiques du Moyen-âge ! Surtout quand la prose (enfin, les adaptations en français moderne sont bien faites). Il en va de même pour la construction de la narration. Bien sûr, c’est un peu particulier, avec ses aspects parfois répétitifs et ses longues tirades guidées des divers personnages.

    Je ris beaucoup aussi parce que les gens ne disent jamais vraiment les choses directement. Yvain se voit proposer la main de plusieurs jeunes filles après des épreuves. Mais au lieu de dire « non, désolé je ne puis accepter je suis déjà marié », il repousse la proposition tout en grandiloquence, mais sans donnée de raison acceptable pour un père (qui imagine immédiatement qu’Yvain méprise sa fille) et frôle toujours l’esclandre. J’avoue, ça m’amuse beaucoup.  

    Le texte se lit très bien et très vite. Il n’y a pas de soucis particuliers de compréhension, si ce n’est quelques mots typiques de la période médiévale (qui sont annoté dans mon édition).

     

    J’ai trouvé les personnages très travaillés, psychologiquement parlant (c’est d’ailleurs une grande caractéristique de ce roman) : rien que part le comportement, on reconnait les protagonistes (Yvain, Keu, Lunette…). Aussi étonnant que cela puisse paraitre, ils ont plus « profonds » que dans les récits de Jean Markale (pourtant adaptation moderne) où les chevaliers avaient tous un côté interchangeable.

     

    Toujours en restant avec la comparaison de Markale, j’ai moins aimé l’absence de tout le légendaire celtique (enfin, du moins en apparence). L’ensemble est très christianisé et plus « réel » d’un certain point de vue.

     

    Mais s’il y a un truc qui m’a horripilé dans ce livre : manque de chapitres !! Comme j’ai horreur de m’arrêter au milieu d’une page, les chapitres sont mes amis (quand ils ne font pas 50 pages). Du coup, toujours le souci de couper sa lecture…

     

    Quoi qu’il en soit, j’ai passé un très bon moment en compagnie de ce livre. Un classique à découvrir, même si c’est pour découvrir qu’on n’aime pas.

     

    Yvain ou le chevalier au lion


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  • "Mythes et légendes de l'ours" est une monographie de Roger Maudhuy.

     

    Présentation :

    L'ours a dans l'ensemble bonne réputation, même quand il mange quelques brebis. Pourtant, lui qui peupla jadis toute la France se voit aujourd'hui réduit à survivre sur quelques milliers d'hectares pyrénéens qu'on lui dispute encore. Gibier de choix, traqué par Charlemagne en personne (l'auteur rapporte notamment une très jolie légende inédite nous emmenant avec l'empereur à la barbe fleurie aux confins des Ardennes et de la Lorraine), le roi de nos forêt a disparu, ou presque. Il a fini, malheureux, en descente de lit ou en manteau, quand ce n'est pas au bout d'une chaine à faire de pauvres tours contre quelques piécettes pour ses maitres humains.

    Au terme d'enquêtes menées sur le terrain, et du dépouillement de revues anciennes et d'archives inédites, l'auteur nous entraine au pays de l'ours, et nous égrène contes et légendes croyances et peurs, et même quelques traces d'un ancien culte.

     

     

    Avis :

    Un ouvrage qui m’a déçu.

     

    J’avoue, j’ai été très déçue par ce livre qui est plus une compilation, un catalogue plus qu’un vrai recueil ou essai sur les mythes et légendes de l’ours. Il n’y a aucun travail de recherche digne de ce nom, je pense par exemple sur la partie sur la toponymie que j’ai trouvée vide et qui montrait le manque de connaissance de l’auteur dans le domaine de la linguistique.  

    Il n’y a aucune analyse des textes recueillis, aucune démonstration vers un fond plus ancien de certaines histoires (comme si l’homme ignorait tout des mythologies celtiques, voir germanique pour l’est de la France).

    De plus, l’ensemble du contenu est assez léger. Mais là, c’est peut-être parce qu’il n’y avait pas beaucoup de choses à compiler sur l’ours. N’ayant pas de connaissances dans ce domaine, il est difficile de me faire un avis.

    D’ailleurs, la nouvelle de Mérimée ainsi que poèmes et textes de chansons (bien que l’ensemble colle au sujet du livre et soit pertinent) apparaissent comme des « bouche-trous » pour ne pas proposer un livre trop petit ou trop vide.   

     

    Ce manque de contenu se ressent aussi dans la présentation de textes d’origines amérindiennes (du Canada) où l’ours est présent. Certes, j’ai été ravi de découvrir des histoires d’autres cultures, mais se limiter seulement à une partie du monde m’a un peu gêné. Surtout que la seule analyse de l’auteur sur ce texte est une remarque déplacer sur les femmes (pour ne pas dire misogyne) ; remarque qui, en fin de compte, relève plus du jugement personnel de l’auteur qu’une vraie remarque constructive.

     

    C’est dommage, car la compilation de récit recueillie auprès de personne d’un certain âge n’est pas sans intérêt. En effet, c’est important de pouvoir relever et conserver le fond folklorique d’une région ou sur un sujet en particulier (ici l’ours) ; le publier est aussi important ; mais hélas, une analyse, voire une interprétation, de ces récits aurait dû être nécessaire pour l’ouvrage proposé ici.

    Sinon, une simple compilation, comme un recueil « bête et méchant », aurait suffi.

     

    Bref, un ouvrage qui m’a beaucoup déçu même s’il possédait un fond intéressant.


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  • "La nuit des temps" est un roman de René Barjavel.

     

    Synopsis :

    Dans l'immense paysage gelé, les membres des Expéditions Polaires françaises font un relevé sous-glaciaire. Un incroyable phénomène se produit : les appareils sondeurs enregistrent un signal. Il y a un émetteur sous la glace...

    Que vont découvrir les savants et les techniciens venus du monde entier qui creusent la glace à la rencontre du mystère? "La nuit des temps", c'est à la fois un reportage, une épopée mêlant présent et futur, et un grand chant d'amour passionné.

     

     

    Avis :

    Un très bon roman même si la fin m’a atrocement déçue !

     

    Dans la vie, il y a un moment où il faut bien s’attaquer aux classiques. Il était donc temps de lire l’une de référence de l’anticipation, française de surcroit.

     

    Alors oui, j’ai adoré !

    Nous débutons l’aventure au pôle Sud où des scientifiques découvrent sous les glaces quelques choses qui ne devraient pas être là. Trop ancien, trop profond… et surtout trop avancé technologiquement. Et oui, en -900 000 ans, l’Homme n’existe pas… Et dans cette structure impossible : des gens ! Une femme et un homme !

     

    Le récit est double, voire triple, par moment : les souvenirs de Simon, le scientifique français ; le récit de la découverte de la structure, de la réanimation de la femme, Elea et comment les scientifiques cherchent à protéger de la voracité des nations les secrets de leur découverte ; et enfin le récit du « passé » d’Elea ou comment elle est arrivée dans la structure avec l’homme Coban.

    J’ai aimé les trois récits, surtout toute la partie exploration.

    Barjavel nous fait découvrir un monde passé disparu avec ses règles différentes, ses technologies et cultures différentes, mais souffrant peut-être des mêmes travers que notre époque.

     

    Mais hélas, j’avais oublié qu’il y avait marqué « histoire d’amour » sur ma quatrième de couverture.

    Bon, soyons honnête, cette histoire d’amour est très bien amené et surtout très cohérente avec l’univers dont vient Elea (c’est son histoire). Et ça ne m’a pas posé de problème, même si compagnon Païkan est parfois un peu con. Bref, si les choses s’étaient arrêtées à cela, je n’aurais pas bronché et le livre aurait pu être vachement mieux…

    Hélas, trois fois hélas, c’est bien l’amour qui va clore l’extraordinaire aventure de ce roman. Et la vache qu’est-ce que ça m’a déçu ! Certes, c’est logique, c’est cohérent à l’univers mis en place… Mais mon Dieu que c’est nul ! Non, ce n’est pas possible de finir une telle aventure ainsi ! Par la stupidité d’une fille amoureuse ! Quelle déception !

     

    C’est vraiment frustrant ! Parce que tout le livre est super bien ! C’est écrit avec fluidité, les chapitres sont courts, le récit est prenant, on découvre avec plaisir cet autre monde passé… Même l’amour passait bien… puis cette fin… Pourquoi ?? (vous la sentez la fille désespérée ?)

     

    Bref, quoi qu’il en soit, c’est vraiment un très bon roman que je ne regrette pas d’avoir lu ce roman, même si j’ai été atrocement déçue par la fin.

     


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  • Les 14 et 15 mars prochain se tiendra à Rennes la 8e édition du Festival Rue des Livres.

     

    Cette année, son thème sera :

    La famille

     

    Je serai présente sur le salon comme bénévole les deux jours. Après avoir fait de salon comme blogueuse puis comme auteure, me voilà donc bénévole.

    Vous pourrez donc venir me faire un petit coucou si le cœur vous en dit.

     

    Le programme et la liste des invités (fort nombreux !) sont disponibles sur le site du festival. De nombreuses rencontres et animations sont prévues sur les deux journées.

     

    Vous trouverez aussi toutes les indications pour vous rendre sur le site.

     

    En espérant vous croisez ce week-end !


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