• "D'un combat à l'autre, les filles de Pierre et Marie Curie" est un livre jeunesse de Béatrice Nicodème.

     

    Synopsis :

    Août 1914 : Irène et Ève Curie sont en vacances tandis que leur mère Marie – déjà lauréate du prix Nobel avec son mari Pierre, mort huit ans plus tôt–, finit d'aménager son Institut du Radium. Mais lorsque la guerre est déclarée, Irène, l'aînée, rentre aider sa mère à équiper des voitures d'appareils à rayons X pour se rendre dans les hôpitaux du front.

    Ève, qui rentre en sixième, a plus de goût pour la littérature et les arts que pour les sciences.

    Que peut-elle faire de son côté pour aider les soldats ?

    Chacune à sa manière, les deux jeunes filles participeront à l'effort de guerre.

     

     

    Avis :

    Un excellent roman jeunesse !

     

    Béatrice Nicodème nous propose de découvrir, sous la forme d’un roman (mais qui pourrait très bien être une biographie romancée), Ève et Irène Curie lors de la Première Guerre. Si l’aînée, Irène, 17 ans, accompagne sa mère sur le front avec « Les Petites Curies », centre de radiologie ambulant, pour passer les blessés au rayon X afin de trouver les éclats d’obus ; la jeune Ève, une dizaine d’années, se sentant impuissante, apportera son soutien moral à un poilu.

    Avec une écriture fluide, parfois très (trop) touchante, l’auteure nous entraine dans cette période difficile.

    Le livre se base sur des faits réels, mais l’auteure se permet quelques « écarts » (pourrait-on dire) pour proposer un roman tendre. Les aspects fictionnels restent minimes dans le sens où les événements et rencontrent auraient pu se produire.

     

    L’œuvre est très bien documentée. L’ensemble est très adapté à son public, sans pour autant tout cacher des horreurs de la guerre.

    De plus, j’avoue avoir été très heureuse que le livre mette en avant Ève Curie, souvent un peu mise à l’écart, car elle est la seule de la famille qui ne recevra pas de prix Nobel (Marie en aura 2 (un avec Pierre et Becquerel ; un second seule) et Irène et son mari en obtiendront aussi un).

     

    À la fin de l’œuvre, l’auteure nous propose quelques annexes très bien venues : elle y évoque ce qui relève du réel et du fictionnel dans ce récit ; ce que sont devenus les personnages, principalement Ève et Irène, ainsi qu’une chronologie simple, mais avec des dates appropriées.

     

    Un livre qui m’a conquise d’un bout à l’autre !

    "D'un combat à l'autre [...]"


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  • "Marie Curie, une femme de science" est un livre illustré jeunesse de Françoise Grard pour le texte, Emmanuel Cerisier pour les illustrations et avec un préface de Jean-Charles Pomerol.

     

    Synopsis :

    Polonaise de coeur et Française d'adoption, dotée d'une intelligence et d'une force de caractère peu communes, Marya Sklodowska était un être d'exception.
    Première femme occuper une chaire scientifique à la Sorbonne, deux fois prix Nobel (de physique en 1903 et de chimie en 1911), Marie Curie fut également une des premières femmes à vivre la science comme un métier, qu'elle mit un point d'honneur à accomplir avec honnêteté.
    Epaulée par son époux Pierre Curie, sa découverte du radium révéla au monde entier l'existence de la radioactivité.
    Marie Curie est aujourd'hui encore un exemple pour tous les chercheurs.

     

     

    Avis :

    Un ouvrage jeunesse qui présente la vie et l’œuvre de Marie Curie, le tout très bien illustré.

     

    Dans ce livre, l’auteure présente la plus célèbre des scientifiques françaises, d’origine polonaise. Avec son mari, Pierre, un homme brillant parti trop tôt et Henry Becquerel, elle obtient un premier prix Nobel, pour un second, seule, quelques années plus tard.

    Son enfance, ces études universitaires, ses travaux de recherches, son engagement durant la Première Guerre mondiale, tout y est. Certes, l’ouvrage est court, mais il montre bien à quel point Marie fut une femme d’exception !

    L’ensemble est très bien illustré.

    À la fin de l’ouvrage, il y a un lexique pour expliquer certains mots. Le livre s’adresse à un jeune public.

     

     

    Par contre, il y a une chose que je n’ai pas aimée : le livre présente « l’affaire Langevin » comme un fait vrai, alors que beaucoup de choses que j’ai pu lire à ce sujet laissent entendre que ce n’était qu’une affaire montée de toutes pièces.

    Et j’avoue que je me suis demandée si cette affaire n’aurait pas été plus minimisé (à notre époque ; à l’époque des Curies, c’était encore autre chose car les mentalités n’étaient pas les même) si Marie aurait été Pierre et Paul Langevin, Pauline…Bref…

     

    Malgré ce mauvais point, ce livre est vraiment quelques choses à faire découvrir aux plus jeunes, et surtout aux filles. Parce que oui, les sciences ne leur sont pas fermées.

     

     


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  • "Lune et l'Ombre, T.01 Fuir Malco" est un roman jeunesse/ado de Charlotte Bousquet.

     

    Synopsis :

    Lune a treize ans. Lune voit le monde en noir et blanc. Lune souffre d’une maladie dont nul ne connaît l’origine... Jusqu’au jour où, chez le médecin, l’affiche d’une exposition attire son attention. Pour la première fois depuis longtemps, Lune perçoit de nouveau les couleurs !

    Convaincue que le remède à son mal se trouve au musée, la jeune fille décide d’y aller. Mais une ombre malveillante la suit, prête à tout pour l’arrêter. Commence alors pour Lune un voyage étrange. De tableau en tableau, l’adolescente découvrira ses pouvoirs et le secret de son passé...

     

     

    Avis :

    Ce premier tome est très sympathique, même si les  aventures de l’héroïne restent assez classiques.

     

    Lune est victime d’une étrange maladie : elle ne voit plus les couleurs. Pour une jeune fille aimant dessiner, ça pose quelques problèmes. Surtout que cette situation est apparue quand sa mère a ramené son nouveau compagnon à la maison, Malco.

     

    La première chose qui m’a surprise, c’est l’arrivé d’un pervers narcissique dans le couple que formait Lune et sa mère. J’avoue que je ne m’y attendais pas. J’ai été étonnée, car ce n’est pas forcément le genre de sujet que l’on traite dans les livres pour jeune, et surtout assez bien fait. Je ne suis pas spécialiste sur ce sujet, mais la manière dont se comporte le personnage correspondait à ce que j’avais pu lire ou voir (merci le magazine de la santé). Cela donne une ambiance sombre (vu la maladie de l’héroïne, c’est le cas de le dire) et lourde qui permet de bien comprendre la fuite de Lune.

    Bien que le style d’écriture soit adapté à son public, l’auteure n’hésite pas parler d’un sujet grave.

     

    Lune décide de fuir cet homme, Malco, qui apparait comme le responsable de son malheur et des Ombres qui la poursuivent. C’est dans une expo de femmes peintres du XIXe et XXe siècle que la jeune héroïne retrouve ces couleurs perdues.

    Car oui, les femmes peintres de talent à ces époques, ça existe ! On parle peu (même dans les cours à la fac ; je le sais, j’ai fait le XIXe siècle en 1re année d’histoire de l’art et archéo, et je peux vous dire que pas un nom de femme n’a été prononcé !) et certaines ont eu de belles carrières et même de la renommée !

    Charlotte Bousquet nous propose ici d’en découvrir quelques-unes via les talents que la jeune Lune va découvrir et aussi dans ceux dans lesquels elle va sauter.

    Pour les aventures dans les œuvres, on reste dans des tribulations assez classiques (courses poursuites, rencontres d’alliés, etc.), mais qu’on suit avec plaisir.

    Cependant, l’univers « magique » (on ne saute pas dans des tableaux comme ça, hein) est sympathique.

     

    Si je cherchais un défaut, je parlerais de l’amourette de l’héroïne avec un jeune garçon rencontré dans un tableau. Vous me connaissez, ce n’est pas mon truc, mais l’ensemble reste soft et crédible.

     

    L’ouvrage propose deux biographies de peintres, ainsi que la liste des tableaux que Lune découvre dans le récit (et perso, je suis tombée raide amoureuse de certains tableaux !)

     

    Un livre qui se lit avec plaisir, qui aborde un sujet grave, mais qui permet surtout de découvrir des artistes bien trop souvent occultés. Un moment de lecture détente malgré tout.

    J’ai hâte de découvrir la suite.


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  • "Mémoires ébouriffées. Ma vie, mes reportages" est une autobiographie de Laurence Deonna.

     

    Synopsis :

    « J’ai du en franchir des barrières, des murs, des frontières, des pays, des préjugés et les aspects plus ou moins avoués du machisme. »

    Une enfance et une adolescence rebelles, jusqu’au jour où, ayant trouvé son chemin de Damas, elle épouse le grand reportage et s’inscrit dans la lignée de ses compatriotes : Isabelle Eberhardt, Ella Maillart et Anne-Marie Schwarzenbach. Elle leur succède,. Autre temps,. Autre parcours de vie. Un point commun : l’aventure. Vient s’y ajouter la franchise qui est le luxe de sa génération : une femme qui peu tout dire, ou presque, et même s’étendre sur ses amours-qui-ne-durent-pas-toujours. Son irrésistible sens de l’humour, joint à une volonté inoxydable, lui ont permis de survivre tant aux tragédies familiales, qu’à celles, parfois insoutenables, du terrain du reportage. Son éditrice l’a définie ainsi : « Ce n’est pas qu’une journaliste, c’est une créatrice. » Un fil rouge tisse ces Mémoires empreintes à la fois de légèreté et de gravité : le pacifisme, l’empathie et la compassion, particulièrement envers les femmes.

     

     

    Avis :

    En premier lieu, je tiens à remercier les éditions Ginkgo qui me font confiance.

     

    Je suis bien obligée de commencer cette chronique en disant que les autobios de contemporain, ce n’est pas ma tasse de thé. J’avoue que j’y porte peu d’intérêt d’où quelques difficultés pour chroniquer ce livre.

     

    Ceci dit, j’ai tout de même pris un certain plaisir à lire cet ouvrage.

    Bien que l’auteure avertisse que cela pourrait gêner certains, j’ai apprécié l’aspect un peu « bordélique » de cette autobio. En effet, l’auteure n’a pas écrit son livre avec une trame linéaire, genre de 0 à 3 ans, puis l’adolescence, etc. ; mais plus comme une forme de « conversation » où certaines digressions apparaissent d’elles-mêmes. J’ai aimé ce côté très spontané.

    L’écriture de l’auteure, très parlée (mais qui rend la lecture agréable), rend parfois le récit poignant, tendre, drôle, triste, et exprime aussi sa révolte.

     

    Pour le contenu, j’avoue être restée un peu « en retrait ». Pourtant, le livre n’a pas été dénué d’intérêt. Les récits qu’elle fait de la Seconde Guerre m’ont plutôt intéressé, car j’ai la chance d’avec une grand-mère et un grand-père ayant respectivement subi et fais ce conflit qui m’ont raconté cette période. L’aspect parlé du texte permet vraiment d’avoir la sensation d’avoir un troisième témoignage dans un autre pays, dans un autre milieu social.

    Certains passages m’ont moins emballée. Les digressions sur certains personnages importants de sa vie, famille ou autre m’ont paru parfois un peu trop longues au détriment de sa propre vie. Car au final, si elle revient sur sa première expérience comme reportée, elle développe aussi peu les autres.

     

    L’auteure nous parle toujours avec affection des femmes qu’elle a rencontrées dans son parcours. On sent son engagement vers celles qui souffrent de l’oppression, l’oppression des sentiments, l’oppression politique ou encore l’oppression religieuse.

     

    L’ouvrage contient plusieurs pages avec des illustrations, photos, autant de témoignages de la vie de l’auteure.

    Mon regret : le manque de bibliographie. En effet, j’aurais aimé retrouver facilement les références des livres de l’auteure.

     

    Comme je l’ai dit plus haut, difficile pour moi de parler de ce livre, que j’ai pourtant vu avec un certain plaisir. Mais l’auteure n’est pas forcement le type de personnalité que je souhaite découvrir, dans une période qui ne m’intéresse (l’époque contemporaine voir ultra-contemporaine) pas plus que ça (passé la Première Guerre, j’ai du mal). Je n’étais par forcément été un bon public.

    Ceci dit, je pense que ce livre pourra se révéler intéressant, pour ne pas dire passionnant, pour celles et ceux qui s’intéressent à ce type de récit. En effet, cet ouvrage présente de nombreuses qualités : écriture agréable, anecdote sympathique ou triste sans tomber dans les « private-joke », un témoignage d’une époque et d’un parcours.


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  • Depuis plusieurs mois, je fais office de Famille d’Accueil pour une association, Félin Possible. Cette asso recueille, soigne, stérilise et puce des chats avant de les confier à des FA en attendant que les petit.e.s rescapé.e.s trouvent enfin leurs vraies familles !

    Si vous êtes dans les alentours de Rennes et que vous cherchez à adopter un chat, n'hésitez pas à découvrir la liste de leurs pensionnaires !

     

    Comme FA, j'accueille depuis plus d'un mois le petit Janeiro (plus de photo de lui sur le forum de Félin Possible) !

    Félin Possible et Janeïro

     

    Janeiro est un beau et grand matou (il n'y pas encore un an !) au poil doux ! Dynamique, il adore jouer, est gourmand. S'il ne vient pas spontanément réclamer des câlins (bien qu'il le fasse parfois), il adore qu'on vienne le chouchouter ! Il est toujours super content quand je rentre (même après une heure d'absence !). Mais c'est un chat indépendant, qui est toujours là où vous êtes.

    Il est joueur et accepte très bien les autres félins ; il est très propre ; il peut vivre en appart. Il est vacciné, pucé et n'est pas porteur de maladie (Fiv)

     

    Janeiro vous a tapé dans l'oeil ? Vous êtes près de Rennes ? Contactez Félin Possible !

    J'adore Janeiro, mais j'espère qu'il trouvera vite sa vraie famille, comme tous les autres pensionnaires de Félin Possible !

     

     

    En aparté, et même si je sais que je prêche pour des convertis, n'oubliez pas d'identifier vos animaux (puce ou tatouage) et de les faire stériliser ! Cela empêche d'avoir des tas de malheureux ! 

    De plus, n'oubliez pas que l'on ne prend pas un chat comme on prend une TV ! C'est 15 à 20 ans de vie commune, des contraintes, parfois des soins (donc des frais). Il me semble qu'on abandonne pas un enfant à la première contrainte. Un chat, c'est pareil : c'est votre bébé !

     

     


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  • "Pour en finir avec le Moyen Âge" est une monographie de Régine Pernoud.

     

    Présentation :

    Méprisés pendant des siècles, encensés par les Romantiques, ces mille ans d'histoire ont presque toujours été recouverts de la crasse de l'ignorance. Godiche ne vient-il pas de gothique? Féodal ne désigne-t-il pas l'obscurantisme le plus indécrottable ? Moyenâgeux les vieilleries poussiéreuses?

     

     

    Avis :

    Ah, le Moyen Âge, cette époque obscure peuplée d’illettrés ! Stop !!

    C’est bien ici ce que tient à nous dire Régine Pernoud.

     

    Parce que oui, même encore maintenant, bien que ce livre date de 1977, le Moyen Âge souffre d’une très mauvaise image, image encore plus dégradée par la TV et le cinéma. Mais cette période longue de 1000 ans n’a pas été uniforme et surtout, ce n’est pas cette période horrible.

     

    En 150 pages, l’auteure revient sur les aspects négatifs dont souffre le Moyen Âge et démonte, point par point, ces préjugés institués depuis l’école. Art, philo, etc.Au passage, Pernoud tape sur la Renaissance.

    Il y a un chapitre que j’ai beaucoup aimé : celui sur les femmes. Il y a quelque temps, j’ai fait un « Point Cailloux » ayant pour titre « Le Moyen Âge, c’est misogyneuuuuux ». En 20 pages, l’auteure vous démonte cette affirmation. Comme je l’ai dit plus haut, le Moyen Âge, c’est 1000 ans ! Et vous en conviendrez : nous vivons et pensons exactement comme en… 1014 !  

     

    Ce livre se lit cependant avec un regard critique, il date de 1977 ! Il a presque 40 ans ! Ceci dit, les propos ne sont pas tous obsolètes.

    Cet ouvrage a aussi peut-être un défaut : il ne me semble pas forcément facile d’accès.

    Régine Pernoud mélange très bien anecdote personnelle, fait historique, argument pour la valorisation du Moyen Âge. En 150 pages, elle démontre très bien son propos et se permet même d’avoir un regard critique sur l’enseignement de cette période historique.

     

    Un classique qui mérite d’être lu, surtout pour le chapitre sur la place de la femme dans la société. Il remet les choses en place et rétablit une vérité souvent évincer par certains médias et même l’enseignement.

     

    PS : Le livre se trouve très facilement en occasion.  


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  • Le mois dernier se déroulait à Rennes le Festival Court-métrange qui met les court-métrage SFFFH à l'honneur. En parallèle se déroulait tout un Parcours Métranges dédié au Steampunk. A cette occasion, j'ai pu découvrir plusieurs court-métrage sur ce thème. Parmi tous les visionnages, l'un m'a beaucoup marqué et surtout beaucoup plu.

    Je vous propose donc le découvrir. "Le guide steampunk" dont j'ai parlé hier le mentionne par ailleurs.

     

     

    Si par hasard, vous souhaiteriez découvrir l'ensemble des court-métrages présenté lors de ce Parcours Métranges, le site Les Mandragores les ont recensés. Bon visionnage


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  • "Le guide steampunk" est un livre d’Étienne Barillier et Arthur Morgan.

     

    Présentation :

    Des machines gigantesques mues par la vapeur, des héros en hauts-de-forme et monocles, des héroïnes en crinolines et ombrelles... L’imagerie du steampunk ne cesse de fasciner depuis la création du genre dans les années 1980. Mais, quelles en sont les origines ? Et quelles sont les œuvres majeures en littérature, au cinéma ou en bande dessinée ?
    Rédigé par Étienne Barillier, spécialiste incontournable du genre, et Arthur Morgan, cofondateur de la communauté French Steampunk, ce guide dresse un état des lieux du steampunk aujourd’hui autour, notamment, de rencontres avec Tim Powers, K. W. Jeter, James Blaylock, Greg Broadmore ou Mathieu Gaborit.

     

     

    Avis :

    Le Steampunk est à la mode, surtout dans la littérature. Mais c’est quoi le steampunk ?

     

    Dans ce petit ouvrage, les auteurs nous présentent ce « mouvement » aussi bien littéraire, cinématographique qu’esthétique.

     Bien qu’il se concentre surtout sur le côté littéraire, ils ne négligent ni le cinéma, ni la BD, ni les autres arts où se développe le steampunk.

     

    Le livre commence avec une présentation générale ainsi qu’un historique de ce mouvement. Ensuite, ils proposent un choix varié de lecture afin de découvrir les nombreuses facettes de ce courant, ainsi que de nombreuses interviews d’auteurs s’étant lancé à toute vapeur dans ces aventures mécaniques. Si je me permettais un reproche, c’est que le livre ne présente que peu d’ouvrage écrit par des femmes. Mais il faudrait se poser la question de savoir si les femmes écrivent autant dans ce genre que leurs homologues masculins.

     

    Pour aborder ce sujet, j’ai trouvé cet ouvrage très bien. Il permet de donner de bonnes bases pour comprendre ce courant esthétique et littéraire et surtout, il nous offre de découvrir des œuvres majeurs, aussi bien fondatrices que francophones.

     

    Avec un prix très abordable (je parle rarement des prix des ouvrages), je pense que ce livre doit se trouver dans toutes les bibliothèques de celles et ceux qui souhaiteraient découvrir le steampunk.

    Je le recommande chaudement !


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  • "Un siècle d'historiennes" est un ouvrage dirigé par André Burguière et Bernard Vincent.

     

    Présentation :

    André Burguière et Bernard Vincent, deux historiens français, ont souhaité, avec ce livre, rendre hommage à vingt historiennes de différents pays qui se sont illustrées par l'importance et l'originalité de leur oeuvre. Ils ont choisi de faire appel à vingt historiens de renom, chacun présentant, dans une courte monographie, une historienne dont l'enseignement ou la lecture a formé sa propre pensée historique, une collègue ou une amie avec laquelle il a travaillé.
    La sélection présentée dans ce livre ne prétend être ni objective ni exhaustive. Elle éclaire la manière dont les femmes ont enrichi la pensée historique par l'originalité de leurs méthodes d'analyse et leur manière d'écrire l'histoire. Elle souligne aussi ce qu'elles ont changé dans notre vision de l'humanité par leur aptitude à se mettre à l'écoute des autres sciences humaines et à susciter leur attention en retour.

     

     

    Avis :

    Merci à Babelio et aux Éditions Des Femmes Antoinette Fouque pour ce livre.

     

    Un ouvrage très intéressant, mais parfois assez lourd à lire.

     

    La présentation de l’ouvrage annonce la couleur en annonçant clairement que la liste des 20 historiennes présentées dans leur ouvrage n’est ni objective, ni exhaustive. Comme ils le disent dans l’introduction, ils ont aussi choisi de faire découvrir au public ces historiennes par 20 historiens, collègues… Un choix que l’on approuvera ou pas, mais qui permet de rendre hommage à celles qui ont réussi (ou réussissent) dans ce milieu encore très masculin.

    Les présentations faites ici sont relativement inégales dans le sens où les auteurs ont des plumes différentes. Certaines sont plus fluides, plus agréables à lire que d’autres.

     

    Chaque présentation commence par une petite introduction, suivie d’une courte biographie-cursus de l’historienne permettant de comprendre comme elle est arrivée en Histoire et qu’elles pouvaient être ses affinités avec les sujets qu’elle allait traiter.

     

    S’ensuit des présentations (et « analyses ») des divers travaux menés au cours de sa carrière, ainsi que l’explication de l’apport de sa « vision » de son sujet, de la manière dont elle abordait un thème.

    Ce sont ces parties qui sont parfois les plus difficiles à lire. En effet, quand on évolue hors du monde de l’Histoire (ce qui est en partie mon cas, je ne suis qu’archéologue) il est parfois compliqué de comprendre le domaine de travail de l’historienne, mais aussi en quoi son approche put être originale. C’est à la lecture de ces parties que je me suis dit que ce livre était plutôt destiné à un public d’historien.ne.s.

     

    Chaque présentation se termine par une bibliographie (sélective) de l’historienne. Mon seul regret, dans cette partie, fut de constater que les références des historiennes étrangères étaient dans leur langue maternelle. Ce n’est pas une volonté (ou une faute) des auteurs, mais probablement un problème lié à la non-traduction des ouvrages. C’est un peu frustrant.

     

     

    Un livre que j’ai trouvé très intéressant, même si certains passables sont difficiles à lire.

    Par contre, ce n’est pas un livre à mettre entre toutes les mains, hélas. Je pense que les auteurs, malgré un effort visible, n’ont pas su rendre les choses assez abordables pour le néophyte.


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