• "X-men :days of the future past" est un film de Bryan Singer, avec James McAvoy, Michael Fassbender, Hugh Jackman, Jennifer Lawrence, Ian McKellen, Patrick Steward.

     

    Synopsis :

    Les X-Men envoient Wolverine dans le passé pour changer un événement historique majeur, qui pourrait impacter mondialement humains et mutants.

    Avis :

    Un film sympathique, mais bien en deçà de ce qui était attendu.

     

    Après First Class, il paraissait difficile de faire mieux : pari perdu de ce côté.

     

    L’histoire joue avec les voyages dans le temps. Ce n’est jamais une chose facile et j’ai trouvé que l’intrigue s’en tirait pas mal de ce côté-ci.

    La trame du film en elle-même est bonne. J’avoue avoir apprécié, mais il y a un souci qui gâche un peu les choses : le manque d’informations sur Mystic. Beaucoup de choses de son passé depuis First Class. Si on comprend beaucoup de choses autour de Magneto et du Professeur Xavier, le flou qui plane sur la plus célèbre des « métamorphes » est perturbant. Ses motivations manquent de crédibilités et de forces. C’est dommage.

    Il y a des incohérences par rapport aux films précédents, mais avec la fin… Bizarre…

     

    Le film souffre aussi d’un problème de rythme. Si les scènes d’actions sont très bien réalisées (celle de l’intro est vraiment bien), le tout souffre de longueurs. Résultat, on s’ennuie un peu par moment.

    Heureusement, il y a toujours beaucoup d’humour et de nombreuses références aux films précédents. D’ailleurs, maintenant que les événements ont « changé », on se demande bien ce que va devenir la franchise. Surtout que certaines choses sont étranges. Je ne suis pas une grosse connaisseuse de X-men, mais Vif d’argent est le fils de Magnéto et Malicia et Diablo, dans les films précédents, sont normalement ceux de Mystic… À voir donc comment les choses vont se faire.

     

    À l’exception de ces soucis de rythme, le film reste très bien fait, avec une musique sympathique.

     

    Malgré ses défauts, le film reste agréable, surtout pour les yeux. Certaines demoiselles devraient largement trouver leur compte.

     

    Et n’oubliez pas de bien rester jusqu’à la fin du générique !


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  • "Lasser, mystère en Atlantide" est le troisième tome d'une série de Sylvie Miller et Philippe Ward.

     

    Synopsis :

    1936. Le Caire. "Nom de Zeus !" C'est ce que pourrait s'écrier Jean-Philippe Lasser lorsque le roi des dieux grecs vient l'engager pour retrouver l'Atlantide. Mais comment localiser un continent disparu depuis trois mille ans ? Les dieux eux-mêmes ignorent son emplacement !

    Troquant sa panoplie de détective contre celle d'aventurier, Lasser se lance dans cette quête impossible. Dans son périple l'accompagnent un mystérieux professeur d'archéologie, un djinn malicieux, et un chat... qui déteste autant l'eau que lui. Ensemble, ils vont voyager hors de l’Égypte, à travers la Mare Nostrum. Et même au delà...

    Lasser, mystère en Atlantide

    Avis :

    Un très bon troisième tome, mieux que le second, mais encore un peu moins bien que le premier.

     

    C’est un vrai plaisir que j’aie retrouvé le détective des Dieux, toujours accoudé à son comptoir, ou plutôt à sa bouteille de whisky. Cette fois, c’est Zeus qui vient quérir les services de Lasser pour retrouver l’Atlantide, rien que ça. Il faut dire que le continent perdu aurait une particularité, celui de n’être soumis à aucun dieu. Mais Poséidon, qui y avait eu un sanctuaire avant l’engloutissement, cherche lui aussi ce lieu. Il faut dire que les dieux cherchent par tous les moyens à augmenter leur puissance en conquérant de nouveaux territoires. D’ailleurs, si Isis a « prêté » son détective favori, ce n’est pas pour rien.

     

    Dans ce tome, on retrouve tous les ingrédients des aventures précédentes : actions, humour, enquêtes.

    La recherche du continent perdu va se faire sur les pourtours de la Méditerranée. Nous allons donc partir de l’Égypte pour aller en Crète et d’autres îles avant de partir pour la Phénicie pour le terminus de…. Vous n’aurez qu’à lire. Mais peu importe où l’on se trouve, l’archéo que je suis n’a rien à redire. En Crète, j’avais l’impression de relire les cours de L1. Donc, une très grande érudition !

    Il y a de nombreuses péripéties, parfois tristes (pauvre Fazimel), parfois très drôles, et toujours beaucoup d’actions.

     

    Concernant l’Atlantide, les auteurs ont choisi une hypothèse sur son existence. Et c’est celle que j’aime le moins. C’est donc le seul truc qui ne m’est pas hyper emballé. Ceci dit, le tout s’intègre très bien très bien au récit.

    Autre chose que je n’ai pas aimé et qui mériterait la peine de mort : les auteurs ont cassé mon bâtiment !!! Si vous me connaissez bien, vous comprendrez. Et je ne spoil pas ! C’est juste monstrueux !

     

     

    Voilà donc pour ce troisième tome. Lasser est vraiment une excellente série. Et j’avoue que j’ai hâte que sorte le prochain opus. Il faut dire qu’on ne se lasse pas du type qui revient toujours à la case départ, mais qui empoche « les 20 000 euros ».  


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  • "Le baiser du rasoir" est un roman de Daniel Polansky.

     

    Synopsis :

    Basse-Fosse. La ville du crime.
    Les hors-la-loi sont rois, les femmes, fatales. Disparaissez, et les gardes s’assureront que personne ne vous retrouvera jamais.
    Prévôt est dealer. Il a été soldat. Il a été agent de la Couronne. Il a tout vu, et même pire. Difficile de trouver âme plus tourmentée.
    Il est aussi le plus à même de traquer l’assassin qui sème derrière lui les corps d’enfants horriblement mutilés. Un sinistre jeu de piste, où le chasseur pourrait devenir proie.
     

    Le baiser du rasoir

    Avis :

    Un roman qui m’a assez ennuyé.

     

     

    J’avoue que j’ai été assez désagréablement surprise. J’ai trouvé le roman long alors qu’il s’y passe peu de choses. Il y a un gros problème de rythme, si tant est si bien qu’il y en ait vraiment un. La moitié du récit, je me suis exclamée « quoi ? Il ne s’est passé que ça ? » La 4e de couverture nous annonce des meurtres d’enfant : le deuxième n’a lieu qu’au milieu du livre ! Et vu le milieu de Basse-fosse, je me suis même demandé pourquoi tout le monde imaginait que les deux meurtres avaient un lien…

    L’intrigue manque singulièrement de rebondissement. J’ai vu le coupable arrivé gros comme une maison.

    Les intrigues secondaires n’apportent pas grand-chose à l’histoire, si ce n’est un peu d’approfondissement des personnages et du contexte.

    Une fois qui m’a aussi gêné, c’est l’utilisation très répétée du champ lexical de l’homosexualité pour insulter les divers personnages.

     

    Le monde développer dans le roman est assez intéressant, mais par moment, on est vraiment perdu. Les différentes « races » qui le composent ne sont pas suffisamment développées pour qu’on comprenne clairement la spécificité de chacune.  

    Basse-fosse est un lieu malfamé, où règne la misère. Les ambiances sont bien marquées, mais j’avais une impression de déjà vu. De plus, la différenciation entre quartier pauvre et riche n’est pas assez accentuée pour rendre le tout intéressant.  

    Je pense que l’extérieur du roman en fait un peu trop. Le fameux rasoir, arme du héros, reste relativement peu utilisé. Et n’a aucun moment, on ne craint vraiment que ce dernier ne se fasse égorgé par sa propre lame ou par celle d’un autre.

     

    Les personnages sont sympathiques. Le prévôt est intéressant puisque c’est quelqu’un qui a plutôt chuté de l’échelle sociale.

    Un défaut, c’est le manque de personnages féminins, surtout que ces derniers restent très superficiels et relativement stéréotypés.

     

    Heureusement, la plume de l’auteur fait bien passer les choses. Mais hélas, j’ai en parti survolé le dernier quart du livre.

     

    Bref, un roman assez ennuyeux sur lequel je n’ai pas accroché du tout. La couverture et la 4e de couverture en disent peut-être trop et surtout des choses assez loin du contenu.

    Dommage.

     


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  • "Capitaine Kronos, tueur de vampires" ("Captain Kronos, vampire hunter" en VO) est un film de Brian Clemens, avec Horst Janson, Caroline Munro, John Carson.

     

    Synopsis :

    Le capitaine Kronos et son assistant Hyeronimos Grost, tueurs de vampires professionnels enquêtent sur de mystérieux assassinats. Les victimes se sont visiblement faites aspirer leur énergie vitale. Kronos en déduit qu'il s'agit des méfaits d'une race particulière de vampires. Son investigation le conduit chez une certaine Lady Durward.

    Avis :

    Un film avec une intrigue qui tient la route.

     

    Capitaine Kronos est une référence dans les films de la Hammer et dans les films de vampires. Cela faisait trop longtemps qu’il patientait dans la DVDthèque.

     

    J’avoue avoir été un peu déçu. Bon, les films de la Hammer sont ce qu’ils sont et il n’est pas toujours évident de les juger avec un regard actuel. Mais je prends souvent plaisir à en regarder.

     

    L’histoire de Capitaine Kronos est bien. J’avoue que la « chute » m’a bien surprise. Je ne l’ai pas vu venir. En effet, l’intrigue joue tellement sur les codes du genre que je me suis fait avoir.

     

    Les personnages sont intéressants pour certains. Je pense surtout à la famille Durward. La jeune Sara Durward est un personnage féminin intéressant et qui a du un peu détonné en son temps avec ses cheveux courts et son fort caractère. Dommage que Carla n’est pas cette puissance. Car autant Sara est un bon personnage, Carla, elle, est une potiche bien utilisée, surtout pour Capitaine Kronos.

    En parlant du Capitaine, j’ai trouvé le personnage un peu fade. Mais je ne sais pas si cela vient du jeu de l’acteur qui est d’un mou, d’un vide, ou si c’est le rôle qui est ainsi !

     

    Avec le Capitaine Kronos et Carla, on touche vraiment au gros défaut du film. Comme dit plus haut, je ne sais pas si ce sont les rôles qui sont chiants ou si ce sont les acteurs qui manquent de punch.

     

    Le côté vampire et chasse aux vampires est vraiment très bien ! C’est une chose qui m’a surpris. Souvent, les chasseurs de vampires tapent puis réfléchissent après. Là, on est plus dans une traque pour identifier le vampire, sans forcément éclater tout ce qui bouge.

     

    Un avis donc mitigé sur ce film. C’est dommage que le héros ne soit pas plus « charismatique » parce que l’intrigue est vraiment sympa.


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  • "Complots à la Corderie Royale" est un roman de Gérard Hubert-Richou.

     

    Synopsis :

    Après bien des atermoiements, des recherches et des études, Colbert décide, en 1665, de construire un nouvel arsenal indispensable au développement de la marine royale. Son choix s'arrête sur le site de Rochefort, dans une boucle de la Charente, à cinq lieues de la mer. L'endroit n'est pas sans inconvénients : il souffre des miasmes de l'air et de l'insalubrité ambiante. Mais il offre aussi des avantages multiples au long des côtes atlantiques. Et voici que, sur le chantier, des meurtres mystérieux d'ouvriers se succèdent à un rythme de plus en plus accéléré. La population s'inquiète et crée une milice bourgeoise. Puis viennent les incendies, l'empoisonnement de l'eau potable déjà si rare... Cette cascade d'événements semble entraîner vers le gouffre le jeune marquis de Seignelay qui représente sur place le surintendant, et l'arsenal avec lui. Aidé par l'agent du commissaire général de police, Géraud Lebayle, il va utiliser tous les stratagèmes possibles et empiriques pour combattre un adversaire qui apparaît comme un monstre aux multiples têtes. En s'appuyant sur une minutieuse documentation, selon une méthode qui a fait son succès, Gérard Hubert-Richou nous plonge dans une passionnante aventure, pleine de rebondissements, où il ressuscite toute une société, mélange de hobereaux ruinés, d'ouvriers véreux, d'aventuriers sans scrupules.

    Complots à la Corderie Royale

    Avis :

    Un live sympa, mais vraiment sans plus.

     

    L’intrigue de ce roman historique est plutôt bien faite. Les meurtres ont commencé « avant le début » et on se retrouve tout de suite dans l’histoire. Cependant, le gros souci, c’est que le déroulement est assez « lent » et manque de dynamisme. Le héros passe trop de temps à faire des allers-retours entre les différents lieux et les différents personnages.

    L’aspect policier est bien géré et on se demande pendant tout le roman qui est à l’origine des crimes commis à la Corderie. Le pourquoi vient assez vite, mais n’est pas gênant.

     

    Les personnages sont assez sympathiques, même si je les ai trouvés un peu surfaits et qu’ils manquaient tous un peu d’originalité.

    Par contre, c’est un très gros zéro pointé pour les personnages féminins ! La petite Liza, même si elle semble souffrir du complexe de la Schtroumpfette au début de l’histoire, est très sympathique et j’aurai bien aimé qu’elle soit plus développée. Hélas, elle est « évincée » (c’est le cas de la dire, à peine une ligne ou deux sur son avenir à la fin du roman)  par sa grande sœur. Et là, la jeune demoiselle ne sert qu’à « assouvir » les besoins sexuels du héros. Et lui, il n’allait pas se faire une gamine, notre héros. Car oui, hélas trois fois hélas, cette belle et jeune demoiselle (même si elle a un peu de caractère) ne sert à rien pour l’intrigue ! Avec ou sans ces filles, l’histoire aurait pu se faire.

    Ce point me fait pousser un coup de gueule. Franchement, si un auteur n’est pas capable de faire un personnage féminin digne de ce nom et qui ne serve pas qu'à combler le désir sexuel des hommes, autant ne pas en faire ! Je préfère encore un livre sans fille, qu’un livre qui donne une image aussi rétrograde de la femme. Surtout quand certaines remarques frôlent la misogynie.  

     

    Une autre chose dommage, c’est qu’il n’y ait pas de carte de la cité de Rochefort. C'est regrettable, car même moi qui y ait vécu, je n’ai pas toujours pu identifier les lieux où se passe l’action.

     

    Un roman qui se lit tranquillos, qui reste sympathique pour se détendre, mais vraiment sans plus.


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