• "Sagas des neufs mondes : les cheveux de Sif" est une nouvelle de Pierre Efratas.

     

    Synopsis :

    Ces histoires furent contées à la cour de Halfdan III le Noir, roi du Vestfold, par un scalde nommé Bjarni Olofsson.

    La lyre de Bjarni s’est éteinte depuis longtemps, mais quand souffle le vent du Nord, tendez bien l’oreille : il vous emmènera dans les neuf mondes où vivent les dieux, les humains, les créatures étranges, l’aventure, la magie, l’amour et, parfois, l’humour. Alors frémiront pour vous les feuilles immémoriales d’Yggdrasil, le frêne cosmique.

    Écoutez…

    Écoutez l’histoire du rusé Loki, ébloui et obnubilé par la chevelure de la déesse Sif.

    Les cheveux de Sif

    Critique :

    Et voilà donc une troisième nouvelle des sagas des Neuf Mondes.

     

    Comme pour les deux nouvelles précédentes, j’adore !!

    On retrouve une nouvelle fois l’érudition de l’auteur et une plume agréable.

     

    Pour l’histoire, on retrouve encore les aventures des Dieux et des hommes entremêlés bien que les « quêtes » des uns et des autres n’aient pas de liens. Mais les destins des uns et des autres s’entrecoupent. Bref, des récits que j’adore !

     

    J’avoue ne pas trop savoir quoi dire de plus, car j’ai toujours l’impression de répéter ce que j’ai dit dans les critiques des sagas précédentes.

    Quoi qu’il en soit, je ne peux que vous encourager à découvrir ces nouvelles. Personnellement, j’attends la prochaine avec impatience.

     

    Fan de mythologie scandinave, ne vous privez pas.  


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  • "Odd et les Géants de Glace" est un roman jeunesse de Neil Gaiman.

     

    Synopsys :

    Dans un village nordique des temps anciens vit Odd, un garçon que la chance a oublié.
    Son père a péri dans une expédition Viking, et sa mère est inconsolable.
    Un arbre tombe et c'est sur son pied qu'il s'écrase, le rendant boiteux pour toujours.
    Mais un jour, Odd délivre un ours pris au piège. Une quête fantastique commence pour lui, le fragile petit humain. un voyage vers un pays de glaces, de géants et de dieux. Et ce monde attend quelqu'un de souriant, d'exaspérant, d'intelligent, de surprenant. Quelqu'un comme Odd...
     

    Odd et les géants de glace

    Critique :

    Mon premier Neil Gaiman.

    Enfin et ce fut un grand plaisir.

     

    Le gros défaut de ce livre… Mon dieu que c’est trop court ! C’est tellement plaisir de dévorer un livre bien écrit, avec de bons personnages et avec une bonne dose de mythologie (bien maitrisée) que je n’ai pu qu’être triste que ce soit si court !

     

    J’avoue que ce que j’ai particulièrement aimé, c’est Odd un jeune homme (enfant même) boiteux. On ne trouve pas assez de roman avec des héros (ou héroïnes) avec un défaut physique ou un handicap.

     

    S’il y avait effectivement des défauts, ce serait ça : 1)le titre par DES géants, hors il n’y en a qu’un seul dans le récit, 2)Odd vainc le géant de manière un peu trop facile, même pour un ouvrage pour le jeune public.

     

    Bref, pas grand-chose à dire, car le roman est court et très bien fait.

    À offrir à tous jeunes et moins jeunes, en cette fin d’année.


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  • "La reine des neiges" ("Frozen" en VO) est un dessin animé Disney de Chris Buck et Jennifer Lee, avec les voix (en VO) de Kristen Bell, Idina Menzel et Jonathan Goff; en VF d'Anais Delva, Emmylou Homs et Donald Reignoux.

     

    Synopsis :

    Ayant passé son enfance dans la solitude et la peur après un terrible accident, la princesse Elsa d'Arendelle va être couronnée reine. Lors de la cérémonie, Elsa dévoile malgré elle à la foule qu'elle possède un puissant pouvoir : celui de contrôler la neige et la glace. Prenant peur et terrifiée à l'idée d'avoir révélé son secret, elle s'enfuit jusqu'à la Montagne du Nord, transformant le royaume ensoleillé en désert de neige et bâtit son palais de glace. La reine des neiges est née.

    Sa jeune sœur, la princesse Anna, pleine de vie, d'optimisme et de naïveté, ayant vécu coupée du monde comme son aînée, part à sa recherche, accompagnée de Kristoff, un montagnard, pour libérer le royaume plongé malencontreusement par Elsa dans un hiver glacial et éternel.

    La reine des neiges est un Disney sympathique, mais avec un défaut de taille qui gâche un peu le visionnage.

     

    Commençons par ce qui ne va pas : les chansons. Non pas qu’elles soient mauvaises (même si parfois la VF fait un peu mal aux oreilles), mais le début de l’histoire en est truffée et c’est juste chiant. On ne peut pas voir deux mots sans qu’on ne retrouve un chant. Heureusement, ce petit défaut s’estompe avec le temps et on apprécie encore plus ce Disney.

    S’il y avait un autre problème, c’est parfois la VF. C’est moche à dire, mais j’ai parfois l’impression que l’art du doublage se perd. Il faudrait penser à ce que les doubleurs sachent bien chanter.

     

    Mis à part cela, c’est un bon Disney.

    Visuellement, c’est juste sublime ! On croirait la neige vraie. On retrouve bien des ambiances slaves ou baltes.

    Les personnages sont vraiment sympathiques. Bien qu’Anna soit un peu naïve, Elsa est vraiment un caractère fort et c’est un personnage vraiment sublime.

    L’ensemble des personnages est vraiment bien, aussi bien les principaux que les secondaires.

    Beaucoup d’humour aussi.

     

    Pour ce qui est de l’histoire, on pourrait presque dire que Disney a fait de super progrès. Bien qu’on retrouve la princesse et son prince charmant, l’histoire tourne plutôt autour de l’amour fraternel. Il y a de la romance, bien sûr nous sommes dans un Disney après tout…

    Ensuite, c’est dans les « méchants » qu’on pourrait presque dire que Disney s’est craqué le slip : le premier (pour ne pas spoiler), c’est le pouvoir économique et le second l’ambition et le pouvoir politique… Bon, c’est peut-être moi qui pousse un peu, pas sûr que les enfants perçoivent les choses de la même manière.

     

    En conclusion, un Disney bien agréable qui m’a donné beaucoup de plaisir en cette fin d’année. N’hésitez donc pas !

     

    En bonus, la vidéo de la chanson far !

     


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  • "L'onde Septimus" est une BD de Jean Dufaux pour le scénario, Antoire Aubin et Etienne Schéder  pour la couleur, et Laurence Croix pour la couleur.

     

    Synopsis :

    Mortimer ne parvient pas à percer le mystère de l'onde Mega et le fonctionnement du Télécéphaloscope de Septimus lui échappe. Qu'est-ce qui peut bien provoquer toutes ces interférences ? Cela pourrait-il avoir un lien avec cet inconnu en chapeau melon qui arpente les rues de Londres en demandant après Guinea Pig ?
    Jean Dufaux et Antoine Aubin, aidés d'Étienne Schréder, revisitent La Marque Jaune. Ils prolongent le mythe et signent le grand retour d'Olrik sur les quais de la Tamise.
     

    L'onde Septimus

    Critique :

    Je suis un peu déçue par ce nouveau tome, mais c’est parce que je m’attendais un peu à autre chose (voilà ce qui arrive à trop cogiter autour d’une histoire). Ceci dit, ce tome reste honorable sans être ni vraiment bon, ni vraiment mauvais.

     

    J’avoue que j’ai hâte de découvrir cette aventure de Blake et Mortimer présentée comme la suite de la Marque Jaune. Un pari risqué.

    Au final, si l’on retrouve de très nombreux éléments de l’univers de Jacobs, dire que c’est la suite de la Marque Jaune est peut-être un peu abusif, même si c’était l’idée de base du scénariste.

    Sur de très nombreux points, c’est vrai qu’on pourrait être presque dans la suite immédiate. On retrouve Olrik encore « sonné » par son aventure en Guinea Pig, Mortimer qui tente de comprendre le fonctionnement de l’Onde Mega, mais qui n’y parvient pas, ainsi qu’un mystérieux groupuscule qui considère Septimus comme un génie.

    Le problème, ce qu’il y a un élément, que je nommerais « too much », qui vient un peu gâcher ce qui semblait être une bonne idée à la base. Cet élément « too much » n’est pas spécialement perturbant si on considère l’ensemble de l’œuvre de Jacobs (que j’ai relu tout récemment). Hélas, entre les réminiscences de la Marque Jaune et ce « too much », ça ne colle pas. Enfin, un peu si, mais qui tire l’histoire vers un truc tellement trop gros qu’au final, sans vraiment aimé ni détesté, on n’accroche pas des masses.

     

    Pourtant, il y a de bonnes choses dans ce tome.

    Il y a un très bon équilibre entre la présence « à l’écran » de Blake et de Mortimer. Car il faut bien avouer que le professeur a parfois tendance à monopoliser le devant de la scène, malgré des efforts faits sur les dernières publications.

    Le retour d’Olrik est aussi super plaisant (fan de méchant for ever), surtout qu’il est aussi bien travaillé et qu’il partage bien l’affiche avec ses ennemis jurés.

    Des personnages féminins (on éclate le score !), même si c’est dommage que l’un ne soit pas plus exploité.

    Et tout un tas de petits détails sur lesquels je ne vais pas m’étaler. Mais après une « collaboration » Olrik/Mortimer, à quand une « collaboration » du capitaine et colonel ?

     

    Pour les défauts, il y a donc l’élément « too much » du scénario, mais il y a aussi parfois le dessin. Honnêtement, on a presque l’impression que la dernière page a été faite à la va-vite. Après, ce n’est pas les meilleurs coups de crayon de la série, mais rien de bien méchant à dire de place.

    Il y a parfois des ressemblances entre certains personnages qui sont un peu gênantes. Le personnage nommé Millovitch est très perturbant, car il ressemble vraiment trop à Honeychurch, l’adjoint de Blake dans d’autres tomes.

     

    Pour la fin de ce tome, je ne pourrais pas dire que je n’ai aimé, ni que je n’ai détesté, mais on voit tellement se profiler une suite que c’est juste rageant ! Car oui, il y aura une suite...

     

    Voilà donc pour ce tome qui ne m’aura pas vraiment transcendé, mais qui ne m’a pas déplu. C’est vrai que j’aurai imaginé quelque chose qui aurait plus tourné autour d’Olrik et de Septimus, plutôt que l’apparition de ce « too much ».

    Bref, je pense que si d’autres auteurs souhaitent se lancer dans une « nouvelle suite » de la Marque Jaune, il y aura matière à faire quelque chose mieux que celle-ci.


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