• Bonjour à tous !

    Cette fois, c'est le grand jour !!

     

    Les Contes de l'ombre, avec la nouvelle La Comptine, vient de sortir ! Vous pouvez donc pour procurer cet ebook sur le site de Lune Ecarlate, ainsi que sur Immatériel.

     

    J'espère que la lecture de ce recueil vous plaira et j'ai hâte d'avoir vos avis sur l'ensemble et surtout sur ma nouvelle !

    Les Contes de l'ombre : sortie !!

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  • "God bless the Duke" est une nouvelle de Marie Laurent.

     

    Synopsis :

    Mais qui est donc Jacques L'Éventreur ? Découvrez-le !

    God bless the Duke

    Critique :

    Une nouvelle que je n’ai pas du tout aimée.

     

    Mais commençons par les bons points, ils sont peu.

    L’auteure a su mettre en scène différents éléments de la ripperologie qui témoignent d’un certain travail de recherche.

    Ensuite, l’idée de base était intéressante même si elle n’était pas la plus originale.

     

    Hélas, l’histoire et le duke ne m’ont pas du tout emballé.

    J’ai trouvé le récit un peu simple, sans vraie surprise. L’idée que j’avais trouvée sympa n’a pas été correctement exploitée (selon moi), ce qui donne une histoire sans surprise et pratiquement sans intérêt dans l’univers de l’Éventreur. Pas de nouvelle « idée » sur l’identité ou sur les motifs. D’ailleurs, je trouve que les motifs du tueur sont un peu trop flous pour intéressé.

     

    Le personnage du Duke est aussi très mal campé. Certes, ce n’est pas le noble qu’il devrait être avec son gout pour le bas-monde et surtout des prostituées. Ceci dit, sa manière de s’exprimer et de se comporter fait vraiment trop homme « normal ». On ne sent pas son éducation élitiste.   C’est vrai qu’il n’a pas trop de gout pour son monde, mais le contraste entre ce qu’il est et ce qu’il veut être n’est pas assez travaillé pour être touchant, pour ne pas dire plaisant.

     

     

    Une nouvelle sur l’Éventreur sans trop d’intérêt malgré une idée de basse qui aurait pu être intéressante. Pour les fans du tueur, un texte vraiment dispensable.


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  • "Bride Stories T.01" est un manga de Kaoru Mori.

     

    Synopsis :

    La vie d'Amir, 20 ans, est bouleversée le jour où elle est envoyée dans le clan voisin pour y être mariée. Elle y rencontre Karluk, son futur époux...un garçon de huit ans son cadet ! Autre village, autres moeurs. La jeune fille, chasseuse accomplie, découvre une existence différente, entre l'aïeule acariâtre, une ribambelle d'enfants et Smith, l'explorateur anglais venu étudier leurs traditions. Mais avant même que le jeune couple ait eu le temps de se faire à sa nouvelle vie, le couperet tombe : pour conclure une alliance plus avantageuse avec un puissant voisin, le clan d'Amir décide de récupérer la jeune femme.

    Bride Stories T.01

    Critique :

     

    Un GROS coup de cœur pour ce manga ! Une pure chef d’œuvre.

     

    Pour commencer, on ne peut que louer le dessin. C’est absolument sublimissime ! Pour les personnages, on retrouve un style manga « semi-réel » très agréable. Là où le coup de crayon est exceptionnel, c’est dans les détails ! C’est à tomber par terre !! Les costumes, les bijoux, les tapis et les tissus, les boiseries ! C’est juste énorme !

    Bref, rien que pour ça, le manga vaut la peine d’être lu.

     

    On peut remercier l’auteure de faire découvrir, par son travail, des peuples des steppes. Le seul défaut c’est qu’on ne se situe pas très bien géographiquement… Du coup, on ne sait pas trop comment faire si l’on veut faire des recherches afin d’en savoir plus sur ses populations sédentaires ou nomades.

     

    Le récit de ce premier tome est vraiment tendre. En plus, il permet de découvert le mode de vie de ces populations. C’est fluide, léger et on lit ça avec plaisir.

    Je risque de me faire huer par certains (et surement certaines), mais pour une fois qu’on a un mariage arrangé où les époux sont heureux, c’est une vraie bouffée d’air frais. Cela vient ces personnalités d’Amir et Karluk. On voit se tisser une relation tendre entre eux qui se construit lentement. C’est d’ailleurs assez rigolo, car Karluk a beaucoup de comportements proches de ceux des enfants envers sa femme. Il a 12 ans et elle 20. Amir a une relation à mi-chemin entre l’amie et le parent, mais elle est réellement attachée à son époux.

    Outre cela, on sent venir les événements du prochain tome.

    J’ai trouvé très intéressant et rigolo que l’auteure introduise le personnage de Smith, qui n’est pas sans rappeler les ethnologues qui s’installent au sein de famille pour bien comprendre et décrire leur mode de vie. Il ne prend pas de place et surtout ne perturbe pas le déroulement des événements.

     

    Les personnages sont vraiment un point fort de ce manga. Surtout Amir. Elle est ce que l’on attend d’une femme « forte », mais elle reste simple. Une héroïne comme on aimerait en trouver plus souvent. Pour les autres, je pense qu’il n’y a rien à dire de particulier, car ils sont tous très bien.

    J’avoue que j’ai aussi eu une certaine tendresse pour la (arrière) grand-mère ! Comme je dis toujours, il faut se méfier des vieux.

     

    Un manga qui ne souffre, selon moi, d’aucun défaut avec une histoire simple et tendre, un coup de crayon somptueux et des personnages géniaux. Une localisation géographique qui regorge de chose passionnante et on pourrait regretter le manque de bibliographie, mais ce n’est pas le rôle de cet ouvrage.  

    À découvrir de toute urgence !

     

    Bride Stories T.01

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  • "Chevaleresses : une chevalierie au féminin" est une monographie historique de Sophie Cassagnes-Brouquet.

     

    4e de couv :

    Les femmes, paraît-il, seraient partout et toujours porteuses d'un pacifisme marqué par une sainte horreur de la violence, tandis que la guerre serait une activité exclusivement masculine. Ce stéréotype a masqué, dans l'histoire du Moyen Âge, la présence de combattantes conscientes et actives. L'enquête débute avec l'apparition des premières cavalières de l'âge féodal et leur participation aux croisades, et se clôt avec la figure de Jeanne d'Arc, à la fois réelle et idéale. Des femmes, aristocrates pour l'essentiel, partagèrent l'idéal chevaleresque de l'époque, organisèrent des tournois, furent intégrées dans les ordres militaires de chevalerie. Dans la littérature, les chevaleresses prennent la forme de « belles guerrières », les Neuf Preuses de la légende. Ces guerrières de fantaisie trouvent un écho dans les authentiques exploits de certaines dames à qui les hommes n'ont guère à remontrer. Ainsi le Moyen Âge n'a pas été aussi « mâle » qu'on l'a pensé.

    Agrégée et docteure en histoire et en histoire de l'art, Sophie Cassagnes-Brouquet enseigne l'histoire médiévale à l'université de Toulouse-Le Mirail. Elle a notamment publiéLa Passion du livre au Moyen Âge, Les Romans de la Table Ronde, premières images de l'univers arthurien et La Vie des femmes au Moyen Âge.

    Chevaleresses : une chevalerie au féminin

    Avis :

    Un livre vraiment intéressant qui a le mérite de mettre en lumière quelque chose de méconnue pour ne pas dire nier.

     

     

    Il existe deux mots pour parler des femmes chevaliers : chevalière et chevaleresse. Donc, rien qu’avec ça, on sait qu’il y a eu une certaine réalité de la chose (n’en déplaise à certains auteurs de fantasy qui prennent plaisir à faire des mondes médival-fantastique très misogyne).

     

    Ce livre présente tout de même une petite difficulté de lecture si l’on ne connait pas l’organisation des ordres religieux militaires (Templiers, Hospitaliers…) ainsi que la chevalerie en elle-même (être chevalier, ce n’est pas que porter une épée et faire des tournois, n’en déplaise à certains). Outre cela, la lecture est très facile et ne présente pas de problème particulier. Il y a de très nombreuses références et une bibliographie très fournie.

     

    Pour le contenu, c’est un vrai plaisir. Bien sûr, l’auteure ne nous livre pas une liste de femmes de guerres ou chevaleresses (bien qu’elle en cite beaucoup), mais elle tend à montrer que le monde militaire du Moyen-Âge n’a pas totalement exclu les femmes. Évidemment, ces femmes n’ont pas forcément été égales à leurs camarades masculins, mais elles n’ont pas pour autant démérité.

    Certains points mis en avant sont intéressant, car un peu négligé chez certains historiens. Par exemple, pour les ordres militaires genre les templiers, les membres ne passaient pas H24 sur les champs de bataille, car ils avaient d’autres missions. Et les femmes participaient à ces autres tâches.

     

    Ensuite, il a des présentations de quelques dames qui n’ont pas hésité à devenir chef de guerre pour défendre leur territoire, ainsi que les anonymes qui ont combattu : les auteurs musulmans, lors des croisades, évoquent les dépouilles de femmes découvertes sur les champs de bataille.

     

    Un point qui m’a aussi bien intéressé, c’est la littérature de l’époque qui met en scène les femmes, comme les Preuses. Je ne vais pas m’étendre sur le thème, le livre parle très bien de cela.

     

    L’ensemble des chapitres permet à la fin de l’œuvre de comprendre Jeanne d’Arc et son statut de chef de guerre. Car si les femmes étaient exclues du domaine militaire, comment expliquer que cette jeune femme mène des troupes contre les Anglais ? Entendre la voix de Dieu n’était pas une explication suffisante. D’autres ont fini sur le bûcher pour cette raison.

     

    Un livre donc très simple à lire (malgré la petite difficulté liée à des connaissances particulières), riche et qui met en avant des vérités niées par de trop nombreux historiens. Car hélas, l’Histoire a trop longtemps écrit par les hommes, pour les hommes et que ces hommes méprisaient les femmes…  

     


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  • "Lasser, détective des Dieux, T.02, Mariage à l’Égyptienne" est un roman à quatre mains de Sylvie Miller et Philippe Ward.

    Synopsis :

    1935, Le Caire. Enfin ! Jean-Philippe Lasser vient de décrocher le jackpot, l’affaire qui lui vaudra la Une des journaux… ou la rubrique nécrologique.Le mariage inédit qui doit rapprocher dieux grecs et égyptiens risque de prendre une fâcheuse tournure : la future mariée a disparu ! Fugue ? Enlèvement ? Complot ? Si la promise ne réapparaît pas très vite, le vin de noces pourrait bien tourner au vinaigre. Armé de son intuition et de son pur malt, Lasser plonge au coeur des intrigues divines, où mensonge et trahison sont la règle. Le compte à rebours est lancé : le détective des dieux n’a pas le droit à l’erreur, et encore moins de tomber amoureux…

    Lasser, mariage à l'Egyptienne

    Critique :

    Un tome 2 tout aussi bien, mais que j’ai un peu moins aimé que le premier.

     

    Ici, plus de petites enquêtes les une à la suite des autres, une seule, très grande.

    Le changement de « format » n’est pas désagréable, mais j’ai trouvé le récit un peu moins loufoque que dans le premier. Certes, les dieux sont toujours aussi… égocentriques, mais le fait de savoir que Lasser va passer tout le roman à chercher la mijaurée de mariée Aglaé (et Sidonie, pardon…) est moins drôle. Ceci dit, il y a toujours beaucoup d’humour, de bons mots et l’intrigue ne manque pas de retournement de situation.

    Bref, toujours une bonne histoire, même si j’avoue que j’avais vite compris qui était à l’origine de la demoiselle. C’est dommage, car le personnage en question (je ne dirais pas son nom) est tout de suite victime de sa réputation (lié à son utilisation dans d’autres livres) même s’il est vu de manière aussi originale ici.   

     

    Ce qui est sympa ici, c’est qu’on sort un peu de l’Égypte et que les auteurs retranscrivent très bien ces autres lieux. On s’y croirait ! Il y a vraiment un gros (et bon) travail de recherche pour ce tome (ce qui devait être pareil dans le premier).

     

    Pour les personnages, j’avoue que deux choses m’ont plus.

    Premièrement, il y a Seth, qui apparait un peu comme autre chose qu’un grand méchant qui s’y croit (avec son nœud papillon rose). Toujours égal à lui-même cependant.

    Le deuxième personnage que j’ai aimé, même si certains points ne m’ont pas emballé, c’est Médée. Ce que je n’ai pas trop aimé, c’est son côté « bombasse » (trop parfaite). Je regrette aussi qu’elle n’ait pas été plus « active », mais je pense que cela vient du fait que l’histoire se passe du point de vue de Lasser. Je ne spolierai pas, mais c’était une idée sympa.

    Par contre, j’avoue que les passages « torrides » avec Lasser m’ont emmerdé (même s'ils ne sont pas longs, j'avoue que je suis sévère), car ils ne servent pas à grand-chose (comme beaucoup de ses scènes dans les romans en général) et font peut avancer le schmilblick.  De plus, par rapport à la quatrième de couv qui laissait apercevoir, peut-être, une « romance », on est loin du compte. Bref…

    Mon grand regret, c’est que Fazimel est un peu en retrait dans cette aventure. Dommage, je l’aime bien.

     

    Un tome 2 un peu moins bien que le premier, mais qui reste vraiment un pur plaisir de lecture. Et qui annonce une suite… olympienne ?

    À suivre !


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  • "Les vikings de Novgorod" est un roman historique de Marina Dédéyan.

     

    Synopsis :

    Vers 860, le chef viking Rourik embarque avec ses frères pour Novgorod. Quelles sont ses motivations réelles ? Comment déjouera-t-il les complots qui se trament dans les recoins du kremlin ? Qui a intérêt à raviver la haine entre les Slaves et les Scandinaves ? Pourquoi Oumila, fille du prince régnant, s'obstine-t-elle à voir en Rourik un ennemi ? Va-t-elle écouter les sages conseils de Viedma la sorcière ? Comment la prophétie qui pèse sur ses épaules s'accomplira-t-elle ?
    Sur la Terre Mère sacrée se dessine la tumultueuse histoire d'amour entre une Slave et un Viking qui donnera naissance à la Russie.

    Les Vikings de Novgorod

    Critique :

    Ce roman historique ne m’a pas vraiment emballée.

     

     

    Côté historique, je pense que c’est la seule que je ne suis pas vraiment en mesure de juger, car je ne connais pas vraiment cette période dans cette région. Ceci dit, il y a beaucoup de vocabulaire spécifique ainsi qu’une bibliographie. Je pense donc que l’auteure a fait un bon travail de recherches.

    Le récit se lit très bien. C’est fluide et bien écrit. Même s’il n’est pas très passionnant, le roman se termine vite.

     

    Hélas, le récit est assez plat. Il n’y a pas de grosses surprises dans cette histoire, surtout que l’on sait grosso modo comment cela va finir. Il n’y a pas de vrai retournement de situation ou de rebondissement.

    Il y a aussi des choses dont je me suis demandé l’intérêt, car cela n’apporte rien à l’histoire, comme l’homosexualité d’un des frères de Rourik. Cela ne fait nullement avancer l’intrigue, les relations entre les deux hommes changent peu et je n’ai peu eu l’impression que le personnage de Rourik en sortait grandit ou autre chose.

    Une autre déception c’est le côté « fantastique » assez peu assumé. Bien sûr, c’est un roman historique, mais le sujet même traite d’un personnage « légendaire ». C’est dommage, car le personnage de la « vieille sorcière » était intéressant.

     

    Et là, on touche au gros mauvais point du roman, les personnages.

    Pour commencer, Oumila et Rourik sont fades, presque sans intérêt, car peut-être trop stéréotypés. J’avoue même qu’entre ce qui dit de cette dernière dans la 4e de couv’ et ce qui en ait dans le récit, il y a un gouffre. Je n’ai jamais vraiment eu l’impression que la jeune femme soit « troublée » par le Viking… avant qu’il couche ensemble, bien sûr… Oumila a aussi de désagréable qu’elle est assez passive. Certes, à un moment, on a l’impression qu’elle va prendre son destin en main… Mais non…

    D’autres personnages sont aussi peu intéressants : Vadim est trop le stéréotype du bel amant ambitieux, il y a un bon Viking bien sanguinaire… Mais le pire, c’est Frida qui derrière l’image d’une femme forte, apparait comme une hystérique colérique et absolument détestable. On ne comprend même comment Rourik a pu s’attacher à ne telle furie quand on voit les deux esclaves douces et affectueuses qui l’accompagnent. Une grosse déception sur ce personnage féminin. D’ailleurs, niveau personnage féminin, il n’y a pas de quoi sauté au plafond entre une hystérique colérique et une princesse passive… Bref…

    Ceci dit, il y a des personnages que j’ai bien aimés comme Ahmed Ibn Sabbah. D’ailleurs, c’est assez drôle sa « relation » avec Solveig, une des esclaves de Rourik. Le seul hic, c’est le côté happy-end de l’histoire.

    J’avoue que toute mon affection est allée au « méchant » de l’histoire : Strachimir. Non pas qu’il soit particulièrement plus intéressant sur le fond, mais ce personnage cumule vraiment toutes les tares d’un méchant : vieux, moche, qui pue, pervers, sadique… et qui veux se faire la jolie princesse. Vraiment, le personnage qui n’a rien pour lui, pourri jusqu’au bout des ongles. Il est vraiment « too much » que ça en devient risible et que mine de rien, ça le rend presque attachant (d’une certaine manière).

    Le récit se lit très bien. C’est fluide et bien écrit. Même s’il n’est pas très passionnant, le roman se termine vite.

     

    Voilà donc pour ce roman. C’est dommage, car il m’avait fait de l’œil pendant des années ce livre. Mais les personnages n’ont pas vraiment d’intérêt, l’intrigue est sans surprise et je regrette que le petit côté fantastique n’ait pas été plus exploité, sans pour autant sortir du genre historique.

     

     


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  • À un peu moins de quinze jours de la sortie, je ne peux pas m’empêcher de vous présenter l’anthologie « Les Contes de l’Ombre » où vous pourrez retrouver l’une de mes nouvelles, La Comptine, chez Lune Ecarlate Édition.

     

     

    Pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, cette anthologie ne sortira qu’en version numérique, au prix de 5,99 €, le 31 octobre, pour Halloween !

     

    Bien évidement, je ne suis pas la seule à publier dans cette antho et je vous propose donc de découvrir le sommaire (quelque peu commenté) :

     

    • Amor in Sempiternum de Nicolas Saintier (auteur à suivre !!), sa nouvelle a été un vrai coup de cœur, digne de Poe.
    • La Comptine de Xian Moriarty, ma mienne à moi !!!!
    • La plume noire de Nicolas Kempf
    • Le cysgodion de Gaëlle Dupille, à ne pas lire seul (e), la nuit…
    • Le pyramidion de Frédéric Bouix
    • Le Sauveur de Catherine Loiseau, coup de cœur
    • Aliénation de Fanny Rieubon
    • L’Ankou de Yan Permel
    • Le Bruit de Béatrice Ruffié Lacas
    • Le Beau Mariage d’Henri Bé, autre coup de cœur

    (désolée pour les auteurs dont je n'ai pas trouvé les sites, n'hésitez pas à me les communiquer)

     

    Pour la présentation de cet ouvrage, je vous livre celle de l’éditeur :

    10 nouvelles dignes des contes noirs du XIXe siècle chers à Edgar Poe.

    Des histoires qui vous feront frissonner, des histoires qui vous rappelleront l’enfant que vous étiez il y a encore quelques années, l’être inquiet qui regardait sous son lit de crainte de trouver un monstre. Des contes où les ombres abritent vos peurs les plus profondes.

     

    Autant dire que j’ai hâte que l’e-book sorte ! Ceci dit, je suis aussi très angoissée, car je redoute les critiques. J’ai beau savoir que tous les avis ne seront pas positifs, je redoute qu’il soit particulièrement mauvais. Pour une première publication, cela me ferait beaucoup de peine. Mais bon, si ma nouvelle est mauvaise… ben elle est mauvaise… Ce que je n’espère pas, bien entendu…

    Je sais que c’est idiot de stresser comme ça avant la sortie, mais je pense que c’est un peu notre lot à tous… et pour moi qui suis stressée de nature…

    Bref…

    À dans quinze jours !!

    Les contes de l'ombre : la comptine

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  • "Coeur de Ténèbres" est le troisième et dernier tome du Cycle des âmes déchues de Stephan Soutoul.

     

    Synopsis :

    Certains amours s'épanouissent dans la passion, d'autres dans la souffrance...

    Béatrice de Lacarme est l'héritière d'une prestigieuse lignée d'experts en paranormal. Sa nature est unique. Moitié humaine, moitié vampire, elle se voit écartelée entre les préceptes de la raison et ses instincts prédateurs.

    Chasseuse solitaire, âme torturée, la jeune femme est abstinente des plaisirs charnels.
    Lors d'un voyage, elle apprend à connaitre Léandre Wasker. L'homme l'intrigue, l'agace...et la séduit.

    Alors que Béatrice effleure un bonheur inespéré, une implacable machination se met en marche contre elle et ceux qu'elle aime. Une adepte des cultes démoniaques va tout faire pour s'approprier son corps immortel.

    Ténèbres et lumière s'affrontent dans ce troisième et dernier volet du cycle des âmes déchues.

    Coeur de Ténèbres

    Critique :

     

    Voilà donc le dernier tome de la série des Âmes déchues…

    J’avoue avoir eu quelques appréhensions du fait que l’action se passe dans les années 30. Mais au final, un roman dans la même lignée que ces prédécesseurs et, surtout, tout aussi bien !

     

    La plume de l’auteur est vraiment sublime : douce, délicate, mais aussi vive et vrai. J’accroche complètement. C’est encore plus plaisant quand on sait que l’auteur est un homme.

    Il sait très bien mettre en avant les sentiments des personnages, leur bonheur (même s’il n’y en a pas des masses), leur douleur, leur souffrance, les aspirations… sans pour autant nuire à l’action ou au déroulement de l’intrigue ! Bref, ça se lit comme du petit lait… (je sais, expression mal utilisée).

     

    L’univers gothique des premiers tomes se retrouve bien même si l’on change un peu d’époque. J’avoue avoir agréablement surpris puisque je ne suis pas une grosse adepte des années 30. Vraiment si vous aimez les romans gothiques, il faut lire cette série !

    Ajouter à cela la magie/sorcellerie typique de certains films des années 60/70 (comme ceux de la Hammer), du vampirisme et de la démonologie, c’est un régal ! Le fantastique est dosé admirablement bien.

     

     

    Pour moi qui ne suis pas une grosse adepte (encore) des romances, j’avoue que le roman m’a une nouvelle fois convaincu ! Les personnages sont tellement bien construits et leurs sentiments tellement bien exprimés que j’ai été conquise ! Et surtout, il n’y a pas de mièvrerie !

     

    La saga familiale continue avec brio et j’avoue avoir hurlé à la fin. Cette histoire ne peut pas finir ainsi !! Certes, je suis plutôt adepte des bad-end, mais là, juste non !!!

     

    C’est donc avec une certaine tristesse que je termine cette série. J’avoue que j’aurais adoré qu’elle continue tant les personnages et l’univers sont riches et profonds. Une vraie tristesse littéraire ! Mon petit cœur est fendu.  

    Vraiment, une série à lire ! Coup de coeur pour ce dernier tome et pour la saga !

     

     

    Coeur de Ténèbres

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  • "Le dernier lapon" est un polar d'Olivier Truc.

     

    Synopsis :

    L’hiver est froid et dur en Laponie. À Kautokeino, un grand village sami au milieu de la toundra, au centre culturel, on se prépare à montrer un tambour de chaman que vient de donner un scientifique français, compagnon de Paul-Emile Victor. C’est un événement dans le village. Dans la nuit le tambour est volé. On soupçonne les fondamentalistes protestants laestadiens : ils ont dans le passé détruit de nombreux tambours pour combattre le paganisme. Puis on pense que ce sont les indépendantistes sami qui ont fait le coup pour faire parler d’eux.


    La mort d’un éleveur de rennes n’arrange rien à l’affaire. Deux enquêteurs de la police des rennes, Klemet Nango le Lapon et son équipière Nina Nansen, fraîche émoulue de l’école de police, sont persuadés que les deux affaires sont liées. Mais à Kautokeino on n’aime pas remuer les vieilles histoires et ils sont renvoyés à leurs courses sur leurs scooters des neiges à travers l’immensité glacée de la Laponie, et à la pacification des éternelles querelles entre éleveurs de rennes dont les troupeaux se mélangent. Au cours de l’enquête sur le meurtre Nina est fascinée par la beauté sauvage d’Aslak, qui vit comme ses ancêtres et connaît parfaitement ce monde sauvage et blanc.


    Que s’est-il passé en 1939 au cours de l’expédition de P-E. Victor, pourquoi, avant de disparaître, l’un des guides leur a-t-il donné ce tambour, de quel message était-il porteur ? Que racontent les joïks, ces chants traditionnels que chante le sympathique vieil oncle de Klemet pour sa jeune fiancée chinoise ? Que dissimule la tendre Berit malmenée depuis cinquante ans par le pasteur et ses employeurs ? Que vient faire en ville ce Français qui aime trop les très jeunes filles et a l’air de bien connaître la géologie du coin ? Dans une atmosphère à la Fargo, au milieu d’un paysage incroyable, des personnages attachants et forts nous plongent aux limites de l’hypermodernité et de la tradition d’un peuple luttant pour sa survie culturelle. Un thriller magnifique et prenant, écrit par un auteur au style direct et vigoureux, qui connaît bien la région dont il parle.

    Le dernier lapon

    Critique :

    Malgré les prix et l’engouement pour ce livre, j’avoue ne pas y avoir trouvé mon compte. Je me suis même bien ennuyé (pour rester poli).

     

     

    Olivier Truc est un primo-auteur, son style laisse donc parfois vraiment à désirer ! Phrases courtes trop simplistes, phrases à la tournure douteuse, de très nombreuses répétitions… Heureusement, le style se fluidifie et se construit au fur et à mesure du roman, mais les débuts sont très laborieux.

    On pourrait facilement pardonner si le roman n’avait pas eu autant de prix et que l’auteur soit un journaliste : écrire, il doit savoir faire (normalement). Bref, je suis peut-être un peu sévère…

     

    Ensuite, j’avoue avoir été assez déçu sur le point des Sâmes. Je ne suis pas une spécialiste, mais les Sâmes ne sont pas un peuple homogène : ils ne sont pas tous éleveurs de rennes. J’ai trouvé très dommage que ce livre n’évoque pas plus les différences populations. Vous me direz que ce n’est pas un livre ethno, mais comme il est question de tambours et de culture Sâmes, j’avais espéré plus d’éléments de culture, que ce soit sur les différents modes de vie ou leur croyance. On parle de tambour de chamanes, mais au final il est dit peu de choses sur les chamanes Sâmes.

    Autres détails, quand l’auteur dit qu’un personnage porte un costume traditionnel sâme, c’est très bien. Mais ça ressemble à quoi un costume traditionnel sâme ? Et là, on touche à un défaut du livre, il y a un certain manque de description.

    Si les ressentis des personnages sont bien faits (bon point), on a du mal à les visualiser. J’avoue que pendant très longtemps, j’ai été incapable mettre un visage à Klemet. Bizarrement, Nina, la « belle » Norvégienne, elle, est bien décrite.

    Ce manque de descriptions ne permet pas non plus au lecteur de se mettre dans l’ambiance. Une grande partie du récit se fait « de nuit », car nous sommes dans les nuits polaires, il n’y a donc que peu d’heures d’ensoleillement par jour. Or, on a rarement l’impression d’être de nuit, sur une pseudo-aube ou crépuscule. 

    L’univers neigeux aussi laisse un peu à désirer, mais la neige et le froid sont les seuls éléments qui nous permettent de bien plonger dans l’ambiance.

     

    Pour les intrigues policières, je dirais que je n’ai jamais été surprise. Un tambour volé, un éleveur tué ? Un rapport ou pas entre les deux affaires ? Bref…

    Je pense que l’auteur a voulu mettre en place plusieurs intrigues plus ou moins complexes, mais qu’au final, on s’y attend tellement que rien n’est surprenant.

    Surtout que les choses sont « lentes » : ce sont pratiquement d’incessant aller-retour des personnages entre divers lieux pour interroger les suspects, enquêté… Bien sûr, je ne demandais pas des explosions ou des courses-poursuites acrobatiques, mais un peu d’action : poursuite d’un suspect qui tente de se sauver ou des petites choses de ce genre qui dynamisent un récit. Là rien.

    Ceci dit, il y a quand même de bonnes choses dans les intrigues. C’est une belle toile d’araignée entre passé et présent qui est sympathique.

    Hélas, il y a aussi pas mal d’éléments qui « grossissent » certains points. C’est dommage de vouloir en faire trop parfois…

    J’avoue avoir bien aimé le point sur les relations Sâmes/Norvégiens. Les problèmes d’intégrations ainsi que les luttes de ces peuples pour leur reconnaissance et la sauvegarde de leur culture. Mais comme dit plus haut, c'est dommage que la culture sâme ne soit pas plus mise en avant.

     

    Un dernier point avec lequel j’ai eu du mal, c’est le terme de « lapon » très souvent employé dans le texte (même s’il tente à disparaitre au fur à mesure du récit). En effet, c’est un terme plutôt péjoratif pour désigner les Sâmes (ou Sâmis). C’est un peu comme dire un « nègre » pour un noir (déjà que je trouve que noir j’ai un peu péjoratif, bref…).

     

     

    Beaucoup de chose négative pour ce livre d’un primo-auteur. Des intrigues pas mauvaises, mais pas surprenantes ; un manque des descriptions de la Laponie et de son environnement, ainsi que de la culture Sâme ; un style trop simple (même s’il s’affine bien avec les pages)…

    Plutôt une déception pour moi, surtout vu le succès que ce roman rencontre.

     


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  • Bonjour à tous,

    Pour une fois n'est pas coutume, je vais parler un peu de ce blog car il va y avoir quelques petits changements.

    Over-blog ayant (mal) évolué, je suis un peu obligée de suivre cette évolution si je souhaite que mon blog reste "adapté". Avec le design actuel, je suis toujours sous l'ancienne version mais, hélas, certaines chose ne me sont plus accessibles.

    Deux choix ce sont présenter à moi : partir vers une autre plate-forme ou perdre mon design actuel que j'affectionne particulièrement.

    Mes tentative pour aller ailleurs ayant lamentablement échouées (impossible d'importer mes vieux articles que je refuse de perdre), je me vois la mort dans l'âme de "sacrifier" mon design. Ceci-dit, j'espère bien, un jour (mon prince viendra), trouver quelqu'un qui puisse m'aider à modifier le nouveau design standard d'OB.

    Bref, tout ça pour dire de ne pas fuir en courant en voyant la nouvelle allure de mon blog. Une seule chose ne changera pas : le contenu.

    Merci à tous


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