• "Le prince des brumes" est un roman jeunesse de Cyriane Delanghe.

     

    Synopsis :

    Lyett, l'enfant-shaman, vit à l'orée de la Forêt des Brumes. Son peuple est menacé par la cupidité de ses voisins qui souhaitent s'emparer d'un minerai enfoui dans le sol du Pays Sunète. Pour cela, ils n'hésitent pas à traquer Lyett et sa famille afin de les obliger à leur révéler l'emplacement du sanctuaire de la déesse Varousha dont les serviteurs retardent l'exploitation minière. Le jeune garçon et ses soeurs se retrouvent ainsi livrés à eux-mêmes. Traqués dans la ville de Kashtoul qu'ils connaissent à peine, ils ne doivent leur salut qu'à l'aide du chevalier Wanel, de son fidèle écuyer Vaast et de Dame Syrvane que son ordre a envoyée enquêter sur le danger qui pèse sur la Forêt des Brumes et qui pourrait bien annoncer la fin des anciens dieux.

    Le prince des brumes

    Critique :

    Un très bon roman jeunesse dans un univers très proche du monde Sibérien sur fond de destinée chamanique.

     

    J’avoue avoir été plus qu’agréablement surpris par ce livre. Pour commencer, j’ai beaucoup aimé le monde dans lequel évoluent les personnages, dont le héros Lyett. En effet, les parallèles entre cet univers et la Sibérie orientale : richesses des cultures et des peuples. On y découvre divers peuples nomades (Sunète, Ormènes) avec des similitudes et des différences, des peuples sédentaires. Il y a aussi toute une religiosité plaisante et diverse. Chamans, vicaires, dieux et déesses, esprits... Vraiment un univers très riche et très bien maitrisé ! Et le tout très bien compréhensible par le jeune public. Vraiment, on se croirait en Sibérie !

     

    L’intrigue se met lentement en place. Elle présente de très nombreux rebondissements ainsi que des retournements de situations intéressants. D’ailleurs, si la suite est aussi complexe, j’ai plus que hâte de la lire !

    Ensuite, j’ai aussi aimé le fait que l’auteure ne reste pas dans un manichéisme de base, ni dans une certaine « douceur » (pour ménager le jeune public).

     

    La palette des personnages est vraiment extra ! Entre Lyett l’enfant-chaman, le Daikini (esprit) Chiron ou la vicaire Syrane, il y en a pour tous les gouts ! D’ailleurs, l’ensemble des personnages féminins est superbe ! Franchement, j’en redemande ! Même les sœurs de Lyett qui ne sont pas des guerrières font preuve de courage et ne pleurent pas dès que les choses ne vont pas !

    Il n’y a pas de niaiserie non plus, même si certaines relations de tendresse et même d’amour se dévoilent.

     

    Hélas, il y a quelques défauts.

    La première chose qui ne m’a plus trop plus, c’est le changement brusque de comportement de Lyett. Certes, il y a l’épée qui joue sur cela, mais j’ai tout de même trouvé que ce n’était pas trop crédible. En effet, le petit garçon se comporte très bien comme un enfant de dix ans, mais subitement,  il « grandit » moralement et devient presque un chef de guerre (pas sans peur et sans reproche, mais pas loin).

    C’est surement parce que je suis adulte, mais j’aurais tellement aimé plus d’information et de descriptions sur les différentes peuplades… Mais je conçois bien que pour un public jeune, ce trop-plein d’infos aurait pu être rébarbatif.

    J’avais relevé quelques petites choses qui ne m’avaient pas trop emballé, mais je ne me souviens plus ce que c'était…

     

    Bref…

    Un très bon roman jeunesse avec une trame complexe et d’excellents personnages, qu’ils soient masculins ou féminins. Cet ouvrage aurait pu être un coup de cœur sans les petits défauts cités (c’est surtout le changement de Lyett qui m’a gêné).

    Je recommande vivement cet ouvrage pour celles et ceux qui aiment les ambiances « exotiques » des peuples nomades ou sédentaires de la Sibérie.


    votre commentaire
  • "Le Golem" est un livre d'Elie Wiesel, suivit d'un texte explicatif de Schlomoh Brodowicz " Les miracle de la foi, l'ombre du golem".

     

    Synopsis :
    Quand les temps sont trop durs, quand les souffrances sont trop grandes, les injustices trop flagrantes, il prend parfois l'envie aux hommes, à défaut d'inventer un monde meilleur, d'inventer un personnage, un héros qui les aide à vivre. C'est sûrement ainsi qu'est née, au sein de la communauté juive de Prague, alors en proie à de cruelles persécutions, la légende du Golem.
    Une créature artificielle à forme humaine, créée en 1580 à partir d'une masse d'argile par le célèbre rabbin Yehoudah Levaï de Prague, plus connu sous le nom de Maharal.
    Le Golem dont la mission sur Terre était de protéger les enfants d'Israël de ses ennemis...

    Une légende magnifique qui, depuis des siècles, fascine poètes, romanciers, historiens, érudits, narrée avec force et sobriété par Elie Wiesel, prix Nobel de la paix.

    Le Golem

    Critique :

    J’avais déjà abordé le thème du Golem de Prague avec le livre de Marek Halter. Ici, l’auteur nous livre un récit plus simple et moins sombre.

     

    Le livre est parsemé d’illustrations. Je dois avouer que j’ai beaucoup aimé les dessins avec leurs caractères ésotériques et mystiques (kabbalistique ?).

    Pour l’histoire, c’est le récit des bienfaits que le Golem, mené par le Maharal, fait dans la communauté juive de Prague, surtout pour « lutter » contre les attaques incessantes des chrétiens.

    Le golem apparait beaucoup ici beaucoup plus « humain » que dans le livre d’Halter. Non pas qu’il soit différent, mais c’est la manière dont le grand rabbin se comporte avec lui. C’est plus une relation de père-fils qu’une relation créateur-création.

     

    La lecture est plaisante, fluide. D’ailleurs, le récit est très court.

     

    Ensuite, le livre propose une courte partie pour comprendre un peu le fond de l’histoire ainsi que donner quelques infos sur le golem. C’est dommage que cette partie soit à la fin de l’ouvrage : comme je ne connaissais déjà pas mal de choses sur les différents sujets évoqués dans le livre, je n’ai pas eu de soucis ; mais ce n’est peut-être pas le cas pour tout le monde.

     

    Un livre qui se lit vite et bien, intéressant, et qui présente bien le contexte de l’époque et éclaire sur les relations juives et chrétiennes.


    votre commentaire
  • "La Morte Darthur" est un livre Thomas Malory.

     

    Synopsis :

    C'est en 1845 qu'est publiée pour la première fois cette "somme romanesque et séduisante" des gestes de la chevalerie de Thomas Malory, le chevalier-prisonnier, dont l’œuvre fut intitulée MORTE DARTHUR par Caxton l'imprimeur anglais.

    La présente édition réunit les "longs passages extraits des livres typiques" qui permettent aux lecteurs de connaitre l'ensemble de la légende arthurienne, de la naissance fabuleuse du roi Arthur au tragique combat livré contre Mordred.

    La Morte Darthur

    Critique :

    Ce livre est une compilation des textes de références de la Morte Darthur de Malory.

     

    Une des choses qui m’ont conquise dans cet ouvrage, ce sont les superbes illustrations d’Audrey Beardsley ! Vraiment, j’adore !!

     

    Ce récit présente une première difficulté, c’est qu’il est écrit à l’ancienne… La traduction est restée assez fidèle aux vieux vocabulaires. Il y a donc pas mal de mots dont le sens m’a échappé au premier abord. Mais heureusement, il y a un petit lexique à la fin pour aider à surmonter cette difficulté ! Toutefois, ce n’est pas un livre pour un public trop jeune qui pourrait être vite rebuté.

     

    Après, comme je l’ai dit en intro, c’est une compilation des meilleurs textes. C’est peut-être là le plus gros défaut du livre. D’abord parce que j’en aurai voulu plus ! Ensuite, parce que parfois, il y a des petits problèmes de « raccordement ». Genre Bors (Bort) sort de nulle part à un moment. Mais outre ces petits soucis, il n’y a pas de problème de compréhension de l’ensemble de l’ouvrage.

     

    Pour le fond, je dois dire que les extraits sont très représentatifs de l’ensemble de la légende arthurienne. On retrouve vraiment les moments les plus connus.

    S’il devait y avoir un autre défaut, c’est vraiment l’absence de références à toute la culture celtique. Ici, on est vraiment face à des écrits pris dans leur époque. D’ailleurs, Dieu y tient une place trop importante pour moi. Mais c’est comme ça. Ça m’a moins gêné, par exemple, que dans les versions de Jean Markale.

     

    Un livre qui se lit donc avec beaucoup de plaisir malgré quelques difficultés. J’en redemande ! Il va maintenant que je mette la main sur une intégrale !  


    votre commentaire
  • Il y a quelque temps, j’ai participé à un challenge lancé par les Éditions Elenya.

    En 24 h, il fallait écrire une courte nouvelle à chute avec ces contraintes : un univers steampunk au XXIe, une créature de légende et une formule magique.

     

    Comme ma sœur, Salyna Cushing-Price, a aussi participé et que nous nous sommes toutes les deux recalées, nous avons décidé de proposer nos deux textes sur notre blog commun : Les Terrible Twins !

     

    Comme pour ma nouvelle « Le bon roi Louis » vous pourrez découvrir mon texte directement sur le blog des TT ou en le téléchargeant.

    N’hésitez donc pas à aller y jeter un œil et, comme toujours, à laisser un avis (soit directement sur le blog des TT, soit en revenant ici). Je vous invite également à découvrir la nouvelle de ma sœur.

    Le blog des Terrible Twins avec les nouvelles, c’est par ici !


    votre commentaire
  • "28, allée des Ormeaux" est un roman fantastique de Tiffany Schneuwly.

     

    Synopsis :

    A 27 ans, il est grand temps pour Liam de prendre son envol. Lorsque le jeune homme se voit offrir une promotion qui l’enverra bien loin de la maison familiale, il n’hésite pas et se met en quête de son premier appartement.

    Sise au « 28, allée des Ormeaux », sa nouvelle demeure lui paraît idéale. Jusqu’à ce qu’il se rende compte que ses voisins ont un sérieux penchant pour le suicide.

    Est-ce une coïncidence ? Quel mystère plane sur le « 28, allée des Ormeaux »

    28, allée des Ormeaux

    Critique :

    Un livre assez sympathique à lire, mais qui souffre de défaut.

     

     

    Pour commencer, le livre est bien écrit. L’auteure narre très bien son histoire avec une écriture fluide et agréable.

     

    L’histoire de base n’est autre que la maison hantée. Mais même si on sait très vite qui est le fantôme qui perturbe la maisonnée, le récit se tient bien. Cependant, rester plus dans l’ambigüité aurait donné plus de charme à cet ouvrage. Surtout qu’il y avait un petit côté Hammer modernisé.  

     

    Donc si on a de bonnes choses de base, ce qui fait perdre ses atouts à ce livre, c’est tout un tas de petit détail. Je suis désolée, même si l’auteure adore les chiens, un chien dans un appart c’est un risque énorme ! Car l’animal ne sert à rien si ce n’est à aboyer pour signaler le Mort. Mais surtout, c’est un chien qui ne sort pas ! Ou plutôt qui n’impose aucune contrainte à son maitre. Je sais que c’est un petit détail, mais un chien, ça se sort. Là, pas un mot sur la chose. Bien que cliqué, un chat noir aurait été bien plus utile dans le rôle.

    Ensuite, une gamine de 10 ans qui sort en hurlant de chez elle pour aller chez son voisin sans que les parents ne s’inquiètent… Je dis qu’il y a quand même un problème.

    Bref, ce sont ce genre de petites choses qui font perdre au récit sa crédibilité.

     

    Outre cela, la fin… WHAT THE FUCK ? J’avoue que les raisons qui poussent le spectre à commettre ses actes m’ont laissé bouche bée. Ce n’est pas logique ! Vraiment, s’il y a une chose que je n’ai pas aimée dans ce livre c’est cette fin.

     

    Même si la fin n’était pas bonne (selon moi), ce roman aurait pu très bien… Mais il y a la foule de détail qui gâche l’ensemble.  

     

    Un livre donc assez décevant par rapport à ce que je m’attendais, mais qui reste très agréable à lire.


    votre commentaire
  • "Rouge de Paris" est un roman de Jean-Paul Desprat. C'est le troisième tome d'une série.

     

    Synopsis :

    1789. La manufacture de porcelaines de Sèvres vient d’entrer dans la Révolution. La plupart des clients fortunés ont fui la France et les commandes deviennent rares. Bientôt, les ouvriers ne sont plus payés, les premières grèves ont lieu, un comité révolutionnaire se constitue. Au cœur de ce fracas, une jeune femme vient d’être engagée comme peintre à la manufacture : Adèle, fille d’Anselme Masson qui a percé autrefois les secrets du kaolin et fait la fortune de la vieille maison. Prise dans le tourbillon d’idées nouvelles dont Paris est le centre, elle fait la connaissance de Mirabeau, dont elle tombe éperdument amoureuse, tandis que la manufacture s’enfonce dans la crise. Adèle parviendra-t-elle à sauver Sèvres du naufrage ?

     

    Avec Rouge de Paris, Jean-Paul Desprat livre le dénouement d’une grande saga romanesque, historique et familiale, commencée avec Bleu de Sèvres (Seuil, 2006), puis Jaune de Naples (Seuil, 2010), qui nous entraîne au cœur du XVIIe siècle, de la cour de Louis XV à la chute de la monarchie.

    Rouge de Paris

    Critique :

    « Rouge de Paris » est un livre extrêmement riche, voire même trop.

     

    J’avais quelques appréhensions pour ce livre. La Révolution française n’est pas ma période de prédilection. Mais bon, ce n’était pas un frein. Ensuite, cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de roman historique. Et pour terminer, je m’étais aperçue après coup que c’était le dernier tome d’une série. Bien sûr, je n’avais pas lu les deux tomes précédents. Je craignais donc de me perdre avec une foule de personnages dont j’ignorais tout. Je reviendrai plus tard sur ce point.

    Je dois malheureusement avouer que ce livre ne m’a pas plu.

     

    Commençons par les bons points de ce livre. Comme je viens de le dire, j’avais peur de me perdre, car je n’avais pas lu les deux premiers tomes. Mais à mon grand soulagement, l’auteur replace admirablement bien les personnages, les lieux et les événements. J’ai vite réussi à cerner qui est qui, qui fait quoi, etc. En plus, il y a un résumé des tomes précédents au début. Ça aide ! Vraiment, c’était une bonne chose, car il arrive très souvent que les auteurs ne replacent pas, ne re-décrivent pas leurs personnages d’un tome à l’autre. C’est idiot, mais quand deux livres ont plus d’un an d’écart, même si on a aimé ledit livre, on oublie beaucoup de choses.

    Les personnages de ce livre sont très bien construits ! Je pense qu’il n’y a rien à dire sur ce sujet. Que ce soit les Massons ou n’importe quel personnage historiques, on connait ses aspirations, ses idées, ses envies… sans oublier une bonne description physique ! R.A.S.

     

    Un point incontestable. L’auteur connait son sujet et sa période historique. Bon, je n’en attendais pas moins d’un historien. Les événements sont bien expliqués, les différents personnages historiques sont bien présentés (je me répète), etc. Mais, ce bon point est aussi un gros défaut.

     

     

    Cela va aussi paraitre stupide, mais merci à l’auteur d’avoir fait une jeune héroïne, Adèle, qui « accepte » aussi bien les chagrins d’amour ! Parce que sérieusement, c’est saoulant de voir des personnages féminins aux bords du suicide suite à la perte de leur compagnon. Les « ma vie est finie ; je ne serais plus jamais heureuse », c’est soulant ! Bien sûr, Adèle vit mal la perte de ses amoureux, faut ne pas abuser.

     

    Malheureusement, ce livre est lourd ! Extrêmement lourd à lire. Énoncé plus haut, l’auteur connait sa période. Mais un peu trop ! Si j’avais voulu en apprendre autant sur la Révolution française, j’aurais préféré prendre un livre d’Histoire, pas un roman.

    Bien sûr, pour comprendre certains événements du livre, il faut une remise en texte. Mais là, c’est bien trop lourd et trop long. Je pense que plus de la moitié du récit narre ces « remises en contextes ». J’aurai tendance à penser que ce livre perdrait plus de la moitié de son volume si le récit se concentrait vraiment autour des Massons et de la Manufacture.

    Surtout qu’au final, sans les gros événements historiques, il ne s’y passe pas grand-chose…

    Cela a provoqué une première déception chez moi. Finalement, la Manufacture de Sèvres apparait plus comme un personnage secondaire, au détriment de la Révolution… Il en va de même pour la famille Masson. Personnellement (surtout dans la première partie du livre), j’ai eu l’impression que l’on voyait plus Marie-Antoinette qu’Adèle.

    Une chose que je n’ai pas aimée, c’est « l’extériorité » du lecteur. Jamais je n’ai réussi à me sentir « dans le récit ». Un peu comme dans un livre d’Histoire. J’avais parfois plus l’impression d’être dans une œuvre où l’Histoire est romancée que dans un roman historique.

    Du coup, il est difficile de s’attacher aux divers protagonistes.

    Et une dernière petite déception — qui n’engage vraiment que moi — c’est que la place des femmes dans cette Révolution n’ait pas été plus mise en avant. Pas qu’Adèle, Manon, ou d’autre encore soient de mauvais personnages féminins (bien au contraire), mais j’aurai aimé plus de choses sur les combats de certaines. Par exemple, Olympe de Gouges est juste évoquée… Mais bon, ce point vient surtout de mes grandes exigences en matière de personnages féminins. 

     

    J’ai aussi trouvé la narration très « fade », linéaire. Pas de moment « d’action », pas de suspense, pas de rebondissements qui font vibrer… Bref, la lecture a été assez ennuyeuse, morne. D’ailleurs, je pense que je ne serais pas allé au bout de ma lecture si je n’avais pas reçu cet ouvrage pour le masse critique de Babelio.

     

    Pour conclure, je dirai que c’est un livre assez lourd et dur à lire, car il est très dense.

    A mettre entre les mains d’un public averti.

     

     

    http://www.seuil.com/


    votre commentaire
  • "Moi moche et méchant 2" ("Despiceble me 2" en VO) est un dessin animé de Chris Renaud et Pierre Coffin, avec les voix françaises de Gad Elmaleh, Audrey Lamy et Eric Cantona.

     

    Synopsis :

    Ayant abandonné la super-criminalité et mis de côté ses activités funestes pour se consacrer à la paternité et élever Margo, Édith et Agnès, Gru, et avec lui, le Professeur Néfario et les Minions, doivent se trouver de nouvelles occupations. Alors qu’il commence à peine à s’adapter à sa nouvelle vie tranquille de père de famille, une organisation ultrasecrète, menant une lutte acharnée contre le Mal à l’échelle planétaire, vient frapper à sa porte. Soudain, c’est à Gru, et à sa nouvelle coéquipière Lucy, que revient la responsabilité de résoudre une série de méfaits spectaculaires. Après tout, qui mieux que l’ex plus méchant méchant de tous les temps, pourrait attraper celui qui rivalise pour lui voler la place qu’il occupait encore récemment.

    Rejoignant nos héros, on découvre : Floyd, le propriétaire du salon Eagle Postiche Club pour hommes et suspect numéro 1 du crime le plus abject jamais perpétré depuis le départ de Gru à la retraite ; Silas de Lamolefès, le super-espion à la tête de l’Agence Vigilance de Lynx, patron de Lucy, dont le nom de famille est une source inépuisable d’amusement pour les Minions ; Antonio, le si mielleux objet de l’affection naissante de Margo, et Eduardo Perez, le père d’Antonio, propriétaire du restaurant Salsa & Salsa et l’homme qui se cache peut-être derrière le masque d’El Macho, le plus impitoyable et, comme son nom l’indique, méchant macho que la terre ait jamais porté.

    Critique :

    Je n’avais pas spécialement aimé le premier volet et je n’étais pas sûre de vouloir voir cette suite. Mais comme Eric Cantona fait une voix et qu’il disait que son perso aurait pu être une bonne caricature de lui, je me suis laissée tenter.

    Mais au final, si ce n’est pas un mauvais film, il ne m’a pas emballé non plus.

     

    Ce que je regrettais à la fin du premier, c’est que Gru devienne gentil. Moi, j’aurai voulu qu’il éduque les petiotes pour en faire de futures superméchantes. Dans cette suite, on voit donc Gru en bon papa. Mais être un bon papa c’est bien, mais pour des filles, avoir une maman, c’est bien aussi. Une partie du film (ce sont les éléments secondaires pour certains) se base sur ça : tenter de caser Gru (comme si un homme ne voulait pas élever seul des filles)… et puis, ça manquait probablement de romance cette affaire… C’est donc un point qui m’a un peu saoulé. Surtout que la future maman ne sera pas une superméchante…

    Une autre déception vient du personnage donc Cantonna prête sa voix. Certes physiquement, on pourra très bien y voir une caricature de l’ancien footballer. Malheureusement, le personnage n’est pas assez poussé. Son nom de méchant, c’est super Macho… Par contre, on se demande où il a péché son nom… J’me suis dis : cool y va faire plein de blagues vaseuses sur les nanas et les personnages féminins (dont les gamines) allaient lui en foutre plein la gueule… Niet ! Le personnage à un nom de méchant un peu exagérer. Si on voulait être chieur, on pourrait dire que le film est bien plus macho, car Lucy (la future maman) est gourde…

    D’ailleurs, le personnage de Lucy est un peu une déception. Elle a l’air bien lors de son introduction, mais elle se relève bien maladroite. Ce n’est pas forcément un mal, mais avec Gru qui est déjà un peu gauche… Ça fait un peu lourd…

     

      Outre ça l’histoire se tient, est pleine de rebondissements et il y a pas mal d’humour. Merci les mignons ! Mais bon, les divers problèmes de personnages rendent le tout un peu… terne.

    Je pense que la volonté de rester dans du politiquement correct gâche aussi un peu cette production.

     

    Un film qui conviendra probablement très bien aux enfants, un peu moins aux adultes.

     


    votre commentaire
  • Voilà donc une petite nouvelle (même pas quatre pages). Je vous préviens, c’est vraiment un petit texte médiocre, mais j’avais cette petite histoire en tête et j’avais hâte qu’elle me quitte (ceci dit, d’autres m’assaillent déjà).

     

    Elle m’a été inspirée par le dessin animé de Disney, « Le livre de la jungle ». En petit bonus, je vous mettrais le clip de « Être un homme comme vous » à la fin de cet article.

     

    Vous pouvez lire la nouvelle directement sur le blog ou télécharger la version PDF. Je vous invite à me laisser un petit commentaire (bon comme mauvais, argumenté si possible) à la suite de cet article.

     

    Bonne Lecture.

     


    Le bon roi Louis

    De Xian Moriarty

     

     

    Je voudrais devenir un homme ; ce serait merveilleux ; vivre pareil aux autres hommes ; loin des singes ennuyeux

     

                Les chants résonnaient dans le palais en ruine du roi Louis, le grand orang-outan. Cette ancienne cité humaine, en pierres grises et envahies par la végétation, était depuis très longtemps le domaine des primates.

    Les singes bondissaient sur les statues et les colonnes effondrées dans un simulacre de danse. L’ambiance était à la fête pour tous les vassaux du monarque. Mais le maître des lieux était maussade, comme bien souvent. Cela fait bien longtemps que les nombreuses parades ne le distrayaient plus. Il rêvait du monde des Hommes. Ah qu’il aimerait vivre parmi ces êtres qui maitrisaient le feu. Il songeait au pouvoir que ces derniers avaient sur la Nature et ses enfants. Avec une telle arme, il pourrait prendre le contrôle de toute la jungle… Même le grand Shere Khan, le tigre boiteux, ne pourrait rivaliser avec lui.

    Las, Louis laissa les primates à leur farandole. Installé sur une énorme tête grise couchée au sol, à la lisère de son royaume, il implora encore son dieu, Hanumân, de lui accorder son plus cher désir : devenir un humain. Tous les jours depuis des années, il priait. Il priait pour qu’enfin son rêve s’accomplisse.

    Fatigué des lamentations de son sujet ou sensible aux suppliques de ce dernier, Hanumân se présenta face à Louis.

    — Roi des singes, veux-tu vraiment perdre ta condition de bête pour celle d’homme ? Et ce, pour le meilleur, comme pour le pire ?

    — Doux dieu, oui. Je suis prêt à perdre mon royaume et mes sujets pour cette nouvelle vie !

    — As-tu seulement conscience des malheurs qui se présenteront sur ton chemin ?

    — Debout sur mes deux jambes, les mains libres et avec la maitrise du feu, nul ennui ne pourra m’atteindre.

    Hanumân ne discuta pas. D’un geste de la main, il changea l’orang-outan en un homme à la peau mate des gens de ce pays, mais lui laissa ses poils roux. La première expérience inédite de Louis dans ce nouveau corps fut celle de pleurer de bonheur.

     

                Marchant à vive allure, Louis chantonnait. Sa voix était vraie, ce n’est plus une pâle imitation de celle d’un humain. La joie est revenue sur ce visage qui fut trop longtemps fermé. Cependant, il a l’impression de se déplacer bien moins vite qu’avant. Mais peu importe, Hanumân – qu’il soit loué – l’avait mis en garde : il y aurait des inconvénients.

    Les animaux de jungle le regardaient étrangement. La rumeur qui disait que le roi orang-outan était désormais un homme s’était répandue comme une trainée de poudre. Certains singes tentèrent de faire revenir leur monarque à la cité en ruine, mais ils n’y parvinrent pas. Une barrière infranchissable les séparait : le langage.

     

    Enfin, il arriva à ce lieu dont il avait si souvent rêvé : un village. À la lisière de la forêt, la zone d’habitation était entourée de champs pour les cultures et de pâturage pour les bestiaux. Des hommes et des femmes s’affairaient à diverses activités.

     Le torse bombé, il passa avec fierté la haute palissade de bois. Jamais aucune bête sauvage vivante n’était entrée dans ce lieu craint et convoité. Au milieu de la place, il souriait de toutes ses dents face aux habitants. Ces derniers le regardaient d’un air étrange. Une incompréhension s’installa. Louis pensa être admiré : il est grand, bien bâti avec une musculature digne du singe qu’il ait été et arbore une belle toison rousse. Mais la réalité est tout autre. Les villageois se demandaient qui est cet homme à l’allure étrange et qui souriait bêtement.

    Sans prêter la moindre attention à ceux qu’il considère comme ses futurs sujets, il alla vers une femme qui tenait un panier de fruits. Dans un premier temps, Louis essaya de communiquer avec elle, sans succès. S’il avait désormais une voie, il ignorait comment s’en servir. Il ne fit que barguigner des sons. La villageoise manifesta son incompréhension en demandant de l’aide. Mais toutes les tentatives furent vaines. L’ancien roi fut contrarié. Lui, il n’avait aucun problème à comprendre les dires de ses interlocuteurs. Tant pis.

    Louis parcourut le village sous les regards intrigués. Il entrait sans permission dans les maisonnettes de bois, regardait comment elles étaient conçues, organisées. Sa longue exploration lui ouvrit l’appétit. Il retourna vers la femme aux fruits. Il se servit. La propriétaire se plaignit. Louis s’en étonna. Aucun singe ne s’était jamais comporté ainsi. Des hommes vinrent soutenir la fermière. L’ancien orang-outan ne comprit pas ce que lui racontaient les villageois.

    — Argent… argent, répétèrent-ils tous en montrant un petit bout de métal.

    Louis se saisit de la piécette pour l’observer. Jamais il n’avait vu de telle chose, même dans sa cité en ruine. Il essaya de mordre l’objet, mais c’était dur et avec un gout étrange. Cela ne se mangeait pas.

    Son geste de voleur provoqua une émeute. Les gens le battirent, le molestèrent avant de le chasser du village. Face à ce comportement agressif, l’ancien roi tenta de se rebeller, mais il n’avait pas assez de force pour repousser ses assaillants. Une fois hors des murs, des femmes et des enfants lui lancèrent des pierres pour l’éloigner.

                Louis resta prostré hors de la palissade, réfléchissant sur ce qui venait de se passer. Pourquoi avait-il été battu et expulsé de cette manière ? Il n’avait rien fait de mal ! Peut-être qu’il n’aurait pas dû prendre cet objet. Il attendit dehors un long moment.

     

                La nuit tomba. Tous les habitants avaient rejoint la sécurité de l’enceinte. À peine vêtu, Louis commença à sentir une sensation qu’il n’avait jamais ressentie auparavant : le froid. Il regagna le village, la tête basse. Sa triste condition dut faire pitié, car on accepta qu’il entre malgré tout. S’il restait dehors, il risquait de se faire dévorer par les fauves de la jungle. Louis, lui, n’avait pas conscience de ces dangers, car jamais aucune bête n’avait osé le défier.

    Des brasiers ont été allumés à plusieurs endroits, les gens y sont rassemblés. Le retour de cet étrange personnage suscita la méfiance, mais personne ne dit rien. On lui donna même une petite portion de riz. Ce que l’ancien roi trouva plutôt mauvais.

    Le feu ! Louis regardait les flammes danser. Il était à la fois admiratif et craintif. Dans la nature, cette lueur orange était synonyme de mort et de destruction. Les Hommes avaient réussi à dompter cette force et à en faire leur arme. Louis voulait plus que tout apprendre à maitriser cette puissance. Il tenta de se faire comprendre de ses compagnons, mais ces derniers lui témoignèrent de l’agacement. Demain peut-être.

     

                Les jours passèrent et Louis sentit son entrain disparaitre. Les habitants ne le laissèrent pas approcher des provisions. Pourtant, Louis  avait faim. Il ne comprenait toujours pas pourquoi on lui refusait des aliments. Il tenta de s’en emparer par la force, mais il fut encore une fois chassé. Certains hommes le menèrent dans les champs. Ils tentèrent en vain de lui expliquer que s’il voulait manger, il devait aider. Mais Louis se sentit vite fatigué des tâches qu’on lui confiait. Pourquoi devait-il donc faire cela ? C’était fatigant !

    Il ne parvint pas non plus à saisir le secret des flammes. Pourtant, tous les soirs, il voyait les villageois allumer cette belle fleur rouge. Il tenta de les imiter, mais ses résultats furent vains.

     

    Sa frustration était immense. Jamais il n’avait pu imaginer que les choses se passeraient aussi mal. Il en vint à regretter sa vie dans ses ruines, en compagnie de ses anciens sujets les singes. Peut-être avait-il un peu trop rêvé ce monde.

    Triste et déçu, il finit par reprendre le chemin de la jungle. Il était temps pour lui de rejoindre son domaine. Son plus grand regret aura été de ne pas avoir pu apprendre à faire du feu. Il aurait alors été le plus grand des seigneurs de la forêt.

     

    Les singes sont des créatures bruyantes. C’est pour cela qu’il trouva étrange que sa cité fût si silencieuse quand il arriva à ses abords. Ses sujets seraient-ils partis ?

    Non. Ils étaient bien là, mais terrer en haut des murs et des statues. Ils tremblaient de peur. Louis fut surpris de pouvoir de nouveau comprendre le langage des singes. Peut-être que son retour lui faisait perdre ces capacités d’humains. Pourtant, il en avait gardé le physique. Hanumân voulait probablement qu’il soit raillé, car il était bien laid en humain, surtout pour aux yeux de ses congénères.

    En l’absence du roi, un autre monarque de la jungle était venu réclamer le trône de l’ancien royaume de Louis. Shere Khan, le grand tigre mangeur d’homme, avait revendiqué cette partie de la forêt. Aucun animal n’avait osé lui contester sa place. Pourtant, il était boiteux.

    Le félin n’avait jamais ambitionné ce territoire auparavant, car il savait le roi Louis assez puissant pour le soumettre.

    Shere Khan vit son rival, sous sa forme humaine, se présenter à lui. Il rit tout son souffle. Où était donc passé le fier singe de son souvenir ? Confortablement allongé sur une immense sculpture mise à bas par le temps, le nouveau maitre des lieux regardait le singe homme d’un air méprisant.

    — Alors, Louis, comment s’est passé ton séjour chez les hommes ? se moqua le tigre.   

    — Quitte immédiatement cette place ! Elle ne t’appartient pas !

    — J’y règne à ma guise depuis le jour où Hanumân a réalisé ton vœu le plus cher. Maintenant, si tu veux la reprendre, il te faudra me la disputer.

    Le combat des deux rois ne fut guère long. D’un seul bon, Shere Khan mit son adversaire à terre sans que ce dernier ne puisse rien faire. Louis avait été si lent qu’il n’en revint pas. Autrefois, il aurait esquivé avec agilité n’importe quel assaut du félin.

    — Tu n’es qu’un pauvre fou Louis ! Regarde-toi ! Amaigri faute d’avoir mangé à ta faim ! Les lois de la jungle sont moins cruelles que celle des hommes. Autrefois, tu aurais pu étrangler un humain à mains nues sans le moindre effort ! Tu aurais pu te saisir de mon corps massif comme si je n’avais été rien d’autre qu’un chaton. Mais non, tu voulais absolument devenir un humain. Ces êtres sont faibles. Seul et désarmé, un homme est encore plus fragile qu’un faon. C’est pour cela qu’ils te craignaient, qu’ils me craignaient ! Hanumân t’avait prédit le pire, je suis le pire.

                Et sans autre parole, le tigre plongea ses crocs dans la gorge de Louis.


    1 commentaire
  • "Dracula, prince des ténèbres" est une monographie de Céline du Chéné et Jean Marigny.

     

    4e de couverture :

    Le vampire a la fâcheuse habitude d'échapper à la tombe pour revenir boire le sang des humains - plus encore celui des jeunes filles. Nous le savons depuis l'extraordinaire succès du roman Dracula du Britannique Bram Stoker, paru en 1897. Un roman qui nous en apprend beaucoup sur les fantasmes de son auteur et ceux de la société victorienne... Il s'inscrit toutefois dans une tradition longtemps occultée, ou négligée, qui traverse la littérature et la mémoire populaire depuis l'Antiquité, bien avant qu'un certain Vlad l'Empaleur - dit " le Dragon " Dracul -, prince de Valachie, ne devienne un personnage de légende au XVe siècle. Mort-vivant amoureux, Dracula, archétype de la culture européenne, a fini par traverser l'Atlantique. Jean Marigny et Céline du Chéné suivent sa trace et dévoilent son prodigieux pouvoir de métamorphose. De la mystérieuse Transylvanie jusqu'aux studios de Berlin et de Hollywood, le " fantôme de la nuit " est devenu l'un de nos mythes contemporains les plus vivaces.

    Dracula, prince des ténèbres

    Avis :

    Un ouvrage extrêmement intéressant, mais qui a été parfois un peu répétitif (à cause principalement d’autres lectures sur le même sujet ou proche).

     

    Pour commencer, je dirais que j’ai passé un excellent moment devant cet ouvrage. Ce livre est très bien écrit et ce lit très bien. De plus, il est très bien construit.

    Les auteurs se proposent de nous expliquer comment un personnage historique « de petite » envergure (vraiment j’insiste sur les guillemets) est devenu un mythe grâce à la plume d’un auteur du XIXe siècle, Bram Stoker. Ils présentent aussi les évolutions de vision que les différentes périodes ont eue de cet homme/vampire.

     

    Ce que j’ai trouvé un peu long, c’est tout le récit sur Vlad Tepes, l’Empaleur. Ayant lu la biographie de Matei Cazacu, c’est assez répétitif. Mais pour d’autres lecteurs, les auteurs retracent une belle présentation de ce prince valaque, de son parcours et de ses combats. Bien sûr, j’ai trouvé cela super-léger comparé à la bio de l’auteur cité ci-dessus, mais c’est très clair (la bio nécessite de bonnes connaissances sur la période médiévale).

     

    Vient ensuite la partie consacrée à l’œuvre de Stoker : présentation de l’auteur, de son parcours, de ses inspirations et de ses sources.

     

    Mais le principal intérêt de cet ouvrage est l’évolution de l’image de Dracula au cours du temps. En effet, selon le support ou encore le temps, le comte-vampire prend un aspect (la cape, les crocs) différent et sa manière de faire peur aussi (interdit sexuel, xénophobie). On peut ainsi comprendre comment on a pu arriver à l’image du vampire nian nian (même si Twilight est à peine évoqué).

    La partie « sur le divan » est aussi intéressante même si elle me laisse un peu sceptique. Perso, voir dans le couteau de Quincey Morris un symbole phallique qui triomphe du « père » tyrannique (Dracula) (dans le genre complexe d’Œdipe) me laisse… dubitative… Il en va de même pour la comparaison de la scène où Dracula force Mina à boire son sang et une fellation…

     

    S’il devait y avoir un défaut dans cet ouvrage, c’est que le vampire et le vampirisme se limitent à Dracula. Bien que d’autres sources et auteurs soient cités, j’avoue que j’aurai espéré que le personnage soit un peu plus replacé dans le contexte global du vampirisme. Mais c’est vraiment histoire de chipoter, car le livre annonce très bien que son sujet est Dracula et non le vampirisme.

     

    C’est un ouvrage vraiment très bien que je recommande à tous ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur ce personnage historique et littéraire qui fait encore fantasmer de nombreuses personnes.


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires