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"La fille-sortilège" est un roman de Marie Pavlenko.
Synopsis :
Six Clans dirigent la Cité. Chacun possède une Magie qui commande aux éléments ou aux êtres vivants. De leur union dépend l'équilibre. C'est pourquoi durant la Fête des Échanges, les adolescents sont soumis à des épreuves, en vue d'être initiés. Parce qu'elle a échoué, la jeune Érine est bannie, loin de sa famille et de son Clan. Condamnée à survivre dans la zone d'exil, elle va bientôt découvrir le sombre secret de la Cité. Et le terrible complot qui menace de la détruire.
Critique :
Un roman avec un univers riche, d’excellents personnages féminins, mais dont l’intrigue ne m’a pas transporté.
J’avais beaucoup entendu parler de ce livre et en bien. Une réputation bien méritée même si j’avoue ne pas y avoir trouvé mon compte. Car oui, même si je n’ai pas tout apprécié, il faut reconnaitre que ce roman est à très nombreux points !
Pour commencer, je dirais que l’auteure a un vocabulaire très riche ! J’ai plusieurs fois fait appeler à mon dico pour trouver la signification de certains mots. Les décors, les personnages, les phases d'action sont bien décrits avec une plume fluide. Bref, c’est agréable à lire. Et la narration est la première personne : Érine raconte.
L’auteure dose très bien le ressenti des personnages. Elle dit toujours bien les choses, sans jamais trop en dire. Avec un vocabulaire riche et bien choisi, c’est relativement facile.
L’auteure nous propose un univers riche. Ce monde est aussi très travaillé. Si l’on retrouve des magies classiques, il y en a aussi des plus originales comme les Dresseurs ou les Couteliers. Et d’autres choses dont je ne parlerai pas pour ne pas spoiler…
La Cité des Six a quelque chose d’utopique dans son fonctionnement, dans le mode de vie des gens. Pourtant, vu de « derrière » l’utopie n’est pas vraiment ce qu’on croit. Il y a aussi une belle confrontation entre ceux qui en ch**** pour survivre et ceux qui pètent dans la soie et qui ne s’en rendent même pas compte.
Ce que j’ai particulièrement aimé, ce sont les personnages féminins. Et principalement Erine. C’est une héroïne très humaine : elle est courageuse, mais elle a peur, elle affronte des épreuves, mais les redoutes, elle aime comme elle haïe. Elle pleure, mais fait face. Bref, ce n’est ni une tapette (dans mon vocabulaire, cela désigne aussi bien les filles que les garçons) ni une « wonder-woman ». Et c’est quand même vachement agréable !
D’ailleurs l’ensemble des personnages féminins est très bien !
Outre ces dames, ses messieurs sont très bien ! J’avoue que c’est aussi très agréable de voir des hommes lâches, peureux… Je ne dirais pas que l’auteure rend la gens masculine pitoyable, mais pas loin.
Bref, de très bons personnages !
Par contre, j’ai trouvé l’intrigue un peu fade. Il manquait quelque chose : peut-être un peu de dynamisme. J’avoue que j’ai trouvé que le roman trainait un bon passé la moitié des 400 pages. Bref, j’avoue avoir du mal à définir ce qui m’a manqué dans ce livre…
Pourtant, il y a des bons points : l’héroïne ne comprend pas tout, elle n’est pas maitre des événements, il y a des rebondissements… Différents éléments s’entremêlent : d’étranges morts, un Conseilleur pas net, des petits incidents banaux, mais pas si anodins, des fondations qui s’écroulent.
Mais voilà, je n’ai pas réussi à tout adhérer. Peut-être parce que je m’attendais à plus de magie. Car cette dernière est relativement absence, bien qu’elle soit une partie du fond de cette affaire.
Un livre avec de très nombreux points positifs, mais qui m’a un peu ennuyé. C’est dommage, car c’est vraiment un univers plaisant dans lequel j’aurai bien voulu évoluer un peu plus.
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"Le siècle des Médicis" est un Que sais-je? de Christian Bec
Avis :
Un que sais-je intéressant, mais qui m’a un peu déçu.
Déçue par un que sais-je ? Oui, c’est possible. Mais cela ne vient pas de la qualité, mais plutôt du contenu. Je pensais lire un ouvrage plus historique. Ce livre parle un trop de philo.
Pour comprendre le Quattocento à Florence et alentour, il faut évidemment comprendre les mentalités. C’est pour cela que la partie sur les humanistes est essentielle. Cependant, je trouve que l’on évoque plus ce courant que l’histoire en elle.
J’espérais avoir plus d’information sur l’Italie, et principalement Florence. Au final, c’est assez superficiel (pour un que sais-je). Je ne suis pas une grande connaissance de Florence et des Médicis de cette époque, mais j’en ai pas appris des masses… Et quand la majorité de mes connaissances viennent d’Assassin’s Creed II… Bref, ça craint !
Les Médicis sont aussi évoqués, mais je pensais que l’histoire de cette famille serait plus développée. Le livre parle surtout de Cosme, Pierre et Laurent le Magnifique (soit le grand-père, le père et l’arrière-petit-fils).
Bien sûr, ce livre n’a pas répondu à mes attentes. Cependant, il n’en reste pas moins riche, précis. Les sujets comme la littérature ou les arts y sont abordés. Les humanistes et ses courants y sont très bien expliqués. Cela permet de bien saisir cette époque.
Je pense que pour les néophytes, ce livre peut-être une bonne introduction.
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"Contes de Suède, histoires de Tomtes et de Trolls" est un ensemble de contes, illustré par John Bauer.
Synopsis :
Il se glissa alors à travers la petite ouverture et pénétra dans une caverne aussi grande qu'une étable. Un vieux troll était assis au coin du feu. Il avait l'air terrible, avec son énorme nez, des bras velus, et des yeux jaunes et verts de chat. Et dans un coin de la caverne, Nils vit Fleurette qui broutait des chardons cueillis par le troll dans la forêt.
"Qui est ce garnement ?" s'exclama le troll.
"D'où viens-tu ?
- L'amie, dit Nils respectueusement, je suis venu chercher notre vache, qui semble s'être égarée dans ta caverne.
-Ne sois pas si stupide ! gloussa le troll, ah non, vraiment ! Espèce de petit sacripant ! J'ai besoin de lait, vois-tu, ma vieille femme aussi. Et toi-même tu feras un excellent rôti pour le dîner. Quand ma femme rentrera, elle te fera frire sur le feu..."
(A. Smedberg, Le garçon qui n'avait jamais peur)
Critique :
Une petite merveille !
Les contes de ce livre sont vraiment tendres ! Une grande douceur se dégage des diverses histoires. C’est un véritable plaisir de lire ce livre, on a l’impression d’être de l’eau qui coule tranquillement dans son lit.
La nature y est très présente. Les personnages y vivent en très bonne harmonie. Elle n’est jamais un obstacle, une contrainte ou une ennemie implacable.
Un autre thème récurant est les Trolls ! et les Tomtes que je ne connaissais pas. C’est un délice de retrouver ces créatures dont j’ai découvert l’existence lors de mes voyages en Allemagne quand j’étais jeune. J’y retrouve l’image de mon enfance, c'est-à-dire loin de l’image de la bête stupide que l’on retrouve un peu trop souvent dans le monde du fantastique (je pense aussi à la vision du troll développer dans Harry Potter).
Ce livre est aussi illustré. Et là !! Mon Dieu que c’est beau !!! Les œuvres de John Bauer sont juste sublimissime ! J’avais déjà dû voir certains de ces travaux dans mon enfance, car sa vision des trolls et Tomtes (que je prenais pour des petits trolls) sont la mienne. À noter que l’on sent qu’il a été l’une des sources des Brian Froud.
C’est fluide, c’est fin, c’est coloré ; il y a un côté art nouveau… Un vrai régal !!
Un très beau livre que je recommande chaudement aussi bien pour les enfants, les parents, et les amateurs de contes !
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"Les anges sont-il nés en Mésopotamie ? Une étude comparative entre les génies du Proche-Orient antique et les anges de la Bible" est un ouvrage d'Aurelien Le Maillot.
4e de couverture :
Lorsque nous pensons à l'ange, l'image d'un homme ailé, à la fois jeune, beau et bien souvent androgyne, s'impose immanquablement à notre esprit. Et pourtant, les anges de la Bible ne correspondent pas à tous à cette image de pureté ; certains mêmes sont décrits comme des êtres véritablement monstrueux.
La Bible nous présente en effet différents types d'anges qu'il n'est pas toujours facile d'identifier. Ces êtres sont bien souvent le résultat d'une fusion de personnages - la plupart du temps hybrides - issus de cultures proche-orientales plus anciennes. C'est ainsi que le sphinx et le taureaux ailé androcéphale seraient les ancêtres des chérubins bibliques.
Le travail présenté ici se veut une synthèse sur l'état actuel de nos connaissances sur les origines proche-orientales de la figure de l'ange et s'adresse aussi bien au spécialiste qu'à l'amateur curieux de connaitre les origines (parfois étonnantes) de la Bible.
Avis :
Un livre intéressant, mais pas forcément facile à appréhender.
Je pense que l’une des premières difficultés de ce livre est liée à la complexité de la Mésopotamie à l’époque définie. Pour avoir eu des cours là-dessus, c’est vrai qu’il est facile de s’y perdre. Ensuite, la mythologie, les divinités, la religiosité sont aussi compliquées. Il y a une multitude de dieux, de déesses, de créatures qui changent, évolue d’un endroit à l’autre, d’une période à l’autre.
Bien qu’il y ait de très bonnes annexes, je pense qu’un petit listing des différentes divinités et de leur équivalent d’une ville, d’un royaume, d’une culture à l’autre.
Ceci dit, c’est un ouvrage bien écrit dont on sent la volonté d’être accessible à tous. J’avoue avoir appris beaucoup de chose. Et il y a pas mal de choses surprenantes. Les Chérubins seraient des sphinx et les Seraphins seraient des serpents ailés !
Outre cela, c’est un livre très riche, très travaillé. L’auteur évoque l’ensemble des périodes de la Mésopotamie et fait des comparaisons avec les références bibliques, mais aussi avec le Coran et ses Djinns et l’Égypte. Évidemment, renvoie à une très belle bibliographie.
Je n’en attendais pas moins d’une publication de thèse.
Bref, un ouvrage très intéressant, mais un peu dur à prendre en main pour une personne ayant des connaissances limitées sur la Mésopotamie (et optionnellement la Bible).
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"Mama" est un film d'Andres Muschietti avec Jessica Chastain, Nikolaj Coster-Waldau, Megan Charpentier et Isabelle Nelisse.
Synopsis :
Il y a cinq ans, deux sœurs, Victoria et Lily, ont mystérieusement disparu, le jour où leurs parents ont été tués. Depuis, leur oncle Lucas et sa petite amie Annabel les recherchent désespérément. Tandis que les petites filles sont retrouvées dans une cabane délabrée et partent habiter chez Lucas, Annabel tente de leur réapprendre à mener une vie normale. Mais elle est de plus en plus convaincue que les deux sœurs sont suivies par une présence maléfique…
Bande-Annonce:
Critique :
Un film qui fonctionne, mais dont certains éléments me laissent sceptique.
Ce film est largement inspiré du cinéma d’horreur espagnol de ces dernières années. Il s’inscrit dans la lignée de « L’orphelinat » et « Fragile ». Malheureusement, je pense que ce film a été conçu pour plaire au public américain. Ce qui fait perdre un certain charme à la réalisation en comparaison de ses homologues hispaniques.
Tous les bonnes et classiques caractéristiques d’un bon film de ce genre sont réunis. Il n’y a pas vraiment de surprises. Pour les habitués, vous savez quand on voit voir quelque chose ou pas. Mais malgré cela, on sursaute, on a des frissons. Le but n’est pas tellement de faire peur, mais d’angoisser.
L’histoire de deux fillettes « enfants-sauvages » était vraiment une bonne idée ! Par ailleurs, les deux jeunes actrices sont absolument fantastiques ! Surtout celle de la petite Lily !
Et tant qu’on parle de jeux d’acteurs, celui-ci est tout ce qu’il y a de plus correct.
Cependant, il y a des choses qui m’ont un peu « dérangé ».
J’avoue que je n’ai pas énormément adhéré au parti pris de montrer dès le début la « présence maléfique ». Bien que l’on ne sache pas à quoi ressemble vraiment Mama, on sait qu’elle est là, on la voit. Du coup, je trouve que l’ensemble manque de subtilité ! Et c’est dommage, car il y a des passages vraiment intéressants.
Ensuite, je me suis posée quelque chose à propos d’Annabel. La jeune femme ne se sent pas vraiment prête pour tenir un rôle de mère, mais au final « elle va le devenir ». Le personnage de l’oncle, Luka, est beaucoup plus impliqué depuis le début (ce sont ses nièces). Mais est relativement absent. Du coup, la relation père-enfant est moins abordé que celle mère-enfant. Et c’est dommage, car cette dernière aurait pu être plus intéressante (du fait qu’elle est beaucoup moins traitée).
Mais ce qui m’a laissé le plus sceptique, c’est la fin… C’est vrai qu’elle est intéressante, car inhabituelle. Cependant, je pense qu’il y a un côté « too much » qui lui fait perdre en crédibilité.
Un film qui marche, même s’il fonctionne avec des bases classiques et déjà vues, malgré quelques points décevants.
Vous ne verrez plus les papillons de nuit de la même manière…
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Bourdin direct: Michel Onfray - 24/05 http://t.co/0y4yZx3o8a
May 24, 2013Bourdin direct: Michel Onfray - 24/05
Jean-Jacques Bourdin reçoit Michel Onfray, philosophe français. En tant qu'intellectuel athée, il regrette la surreprésentation des religions dans les sociétés. "Arrêtons les religions. Notre Europe est décadente, mais je ne tiens pas un discours décadentiste.", a-t-il déclaré. Selon lui l'intervention française au Mali était une mauvaise initiative.
http://www.bfmtv.com/video/bfmtv/bourdin-direct/bourdin-direct-michel-onfray-24-05-127428/
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"Mademoiselle Christina" est un roman de Mircea Eliade.
Synopsis :
Elle ôta lentement un gant et le lança par-dessus la tête d'Egor, sur la table de nuit. L'odeur de violette s'était faite encore plus pénétrante. Il sentit soudain une main chaude lui caresser la joue. Tout son sang se figea, car la sensation de cette main chaude - d'une chaleur irréelle, inhumaine - était effroyable. Egor voulut hurler de terreur, mais il n'en trouva pas la force, sa voix s'éteignit dans sa gorge. " N'aie pas peur mon amour, murmura alors Christina. Je ne te ferais rien. À toi, je ne te ferais rien. Toi, je t'aimerai uniquement..." Elle le regardait, insatiable, affamée.
Mademoiselle Christina nous vient tout droit du folklore roumain. Une histoire de vampires dans un monde en proie au blasphème; pour l'exorciser, un jeune homme tue deux fois le vampire en lui transperçant le coeur. Le dialogue entre le monde des morts et celui des vivants n'est pas éphémère. Les deux camps se livrent un siège sans merci, à ceci près que les belligérants se disputent non des fortunes mais des âmes, et que leurs armes ne sont pas des armes classiques, mais des rituels magiques.
Critique :
Un vrai roman de vampire dans une ambiance horrifique !
J’avoue que j’ai eu une grosse frayeur en débutant ce livre. Les premiers chapitres me sont apparus fastidieux à lire. La vache, me suis-je dit. Je vais passer pour une grosse con si je me retrouve à descendre cet ouvrage.
Mais très vite, le style lourd passe à quelque chose de beaucoup plus fluide. Et là, c’est le tourbillon infernal ! Impossible de lâcher ce livre !
Le point fort de ce livre, c’est l’ambiance ! Elle est terrifiante ! Une vieille bâtisse vide de tout personnel, des couloirs longs et sombres qui font frémir les invités, des moustiques agressifs, un drôle de jardin… Je crois que j’ai rarement autant été prise par une ambiance !
Pour le reste, on a des personnages très étranges, sensibles. J’avoue que la petite Siminia a quelque chose d’épouvantablement flippant !
L’histoire est, elle, assez classique, mais l’étrangeté de la narration, de l’ambiance, fait qu’il est facile d’apprécier l’intrigue. L’auteur a également su développer une certaine poésie de l’horreur. Si les deux personnages masculins principaux sont peintres et archéologues, ce n’est pas pour rien…
De la part d’Eliade, je n’en attendais pas moins sur le thème du vampire. Il est roumain et on sent qu’il maitrise parfaitement son sujet. Cependant, je pense qu’un public lambda aura peut-être du mal à saisir l’essence même du vampire. Perso, je suis heureuse d’avoir lu « Où sont passé les vampires ? » de Ioanna Andreesco. Car ici, le vampire est vraiment présenté comme monstre issu du folklore roumain, et pas dans le folklore vampirique.
Bien que le début soit un peu bancal, ce roman est épouvantablement prenant. À lire sans modération, surtout pour les amateurs du genre !
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"Fog, intégrale T.01" est une BD de Roger Seiter pour le scénario et Cyril Bonin pour le dessin. Cette intégrale comprend : Le tumulus, Le destin de Jane, Le mangeur d'âme et Les sables du temps.
Critique :
Cette intégrale contient deux récits. Mais avant de revenir sur eux, je vais parler des points communs.
J’avoue que le style de dessin de cet ouvrage n’est pas celui que j’aime le plus. Mais il faut reconnaitre qu’il sert admirablement bien le récit. Le coup de crayon du dessinateur est superbe et donne, aussi bien aux personnages qu’à l’ambiance, une véritable âme !
L’ambiance est vraiment un très gros point fort. C’est sombre, brumeux, inquiétant. Cela sert admirablement bien le récit ! Sans compter que certains jeux de couleurs sont juste de grosses claques.
On sent qu’il y a eu un gros travail de recherche sur l’époque victorienne et l’Histoire en général. Le monde londonien est admirablement mis en scène. S’il devait y avoir un défaut, et ça, c’est mon côté archéo, c’est que quelques objets présentés comme vikings ne le sont pas… Mais bon, faut aller détailler les cases pour voir… (Ce que j’ai admirablement bien fait… [comme je me lance des fleurs là]).
Pour en revenir sur le côté archéo, je trouve que les auteurs sont parvenus à ne pas tomber dans un certain voyeurisme. J’ai souvent l’impression que l’archéo est mis en scène comme quelque chose d’extraordinaire. Là, c’est sauf, calme. Très proche de la réalité de l’époque. Hormis l’Égypte et le Proche et Moyen-Orient, les fouilles étaient « soft ». Donc, un très bon point !
Les personnages sont très bons, très crédibles ! Un très bon point pour miss Mary Launceston. Elle a du caractère, instruite, sait s’imposer. Une archéologue…
Le premier récit, qui comprend « Le tumulus » et « Le destin de Jane » est une très belle histoire, une très belle enquête. Mais… j’avais très vite saisi qui était le, ou les, coupable. Bon, j’avoue que feuilleter la BD n’a pas aidé non plus… Mais hormis ça, j’avais très vite mis le doigt sur certaines choses. C’est dommage, car le reste est sans fautes.
Pour le second, j’avoue que si toute l’intrigue est admirablement bien menée, la fin n’est vraiment, mais vraiment, pas bonne. Il ne s’agit que des deux dernières pages. Le scénariste a voulu abréger ? Il ne savait pas trop quoi faire d’autre ? C’était vraiment décevant ! Vu l’ensemble de l’histoire, je ne m’attendais pas à ça !
Malgré la fin de la seconde histoire, j’ai 100 % accroché à cette intégrale. Une fois lancé dans ma lecture, j’avais du mal à m’arrêter. Je la recommande à tous les amateurs du genre !
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