• Voilà encore une année qui s’écoule. Si niveau perso et pro 2012 n’a pas été spécialement bonne, je pense qu’elle a été assez productive pour ce qui est de mes lectures, de mes visionnages de films et l’avancé de mes écrits.

     

    Je ne suis pas allée compter le nombre de livres que j’ai lus, mais je sais qu'il y en a pas mal. Je m’étais fixé l’objectif de finir l’intégral du Cycle du Graal de Jean Markale. C’est raté, car il me reste le dernier tome. Et c’est dommage, car en 2013, je me lance dans le challenge arthurien lancé par De l'Autre côté du Miroir.

     

    Ma plus grande satisfaction de l’année aura été d’avoir fini la première réécriture de Novgorod, premier tome des Yggardiens, et de l’avoir envoyé à des bêta-lecteur (que je remercie encore une fois pour leur aide).

    Pour cette nouvelle année, je n’ai pas d’objectif littéraire pour le moment. Normalement, je devrai au moins reprendre le début du Clan de Prague, le tome deux des Yggardiens.

     

    2013 risques d’être très différentes. J’espère ENFIN trouver du travail en archéologie. Quoi qu’il arrive, je ne démordrai pas, car l’archéo, c’est ma vie.

    Ensuite, j’entame une formation complémentaire par correspondance (e-learning) avec l’Université d’Amiens. Donc, moins de temps pour lire.

     

    De plus, j’ai plein de projets que je vais tenter de réaliser

     

    Pour finir, je tiens à remercier tous celles et ceux qui passent régulièrement par ici et qui lisent et commentent mes articles. J’espère que ce que je vous propose ici vous est d’une assez bonne qualité.

     

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  • "La Saga d'Oddr aux Flèches, suivie de la Saga de Ketill le Saumon et de la Saga de Grimr à la Joue Velue" sont des récit anonymes traduits du vieil islandais par Regis Boyer.

     

    Synopsis :

    Pour échapper à un sort funeste, Oddr, descendant d'une lignée de tueurs de monstres, s'en va en quête de renom dans le Bjarmaland, une Atlantide nordique peuplée de sauvages magiciens. Puis viendra le temps des errances vikings, de l'Irlande à Byzance, et de la Russie à l'Aquitaine. Des pérégrinations qui le mèneront jusqu'au Pays des Géants à travers tempêtes, batailles, joutes magiques et duels, à la poursuite de l'insaisissable Ugmundr, un troll démoniaque assoiffé de meurtre. Les sagas de Grimr à la Joue velue et de Ketill le Saumon, elles aussi traduites ici pour la première fois, rapportent les exploits, respectivement, du père et du grand-père d'Oddr. Ces sagas " des temps archaïques ", composées aux XIIIe-XIVe siècles avant tout pour le divertissement du lecteur, agrémentées de " chants de mort s" célèbres, de contes populaires ou d'" anecdotes errantes" venues de tout le Nord, regorgent de mythes et légendes de la Scandinavie ancienne. Et elles opèrent, par ces motifs entrelacés, un extraordinaire enchantement du monde.

     

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    Critique :

    Voila donc une nouvelle saga islandaise. Régis Boyer, dans son introduction, la présente fort bien malgré quelques spoilers…A la différence de certaines sagas plus « historiques », celle-ci est fantastique : on y trouve des montres, des trölls (oui, avec un tréma, ce qui est différent de troll), des bersekir (déjà vu dans la Saga de Hrolfr Kraki).

     Les deux sagas suivantes, celles de Ketill le Saumon et de Grimr à la joue velue, sont les sagas du père et grand-père d’Oddr. Elles sont très courtes.

    Dans ses trois sagas, on trouve aussi beaucoup de vers, récités par les héros. Si la versification est parfois dure à appréhender et à comprendre, ce sont des moments de lecture que j’ai adoré, car cela donnait une sorte d’âme aux personnages et aux récits.

     

    J’avoue avoir eu quelques difficultés à prendre en mains le livre, car le texte est traduit assez littéralement. Ce n’est pas un roman en prose comme on peut lire certains textes anciens (je pense aux Lais de Marie de France que j’ai lu en prose et que je viens d’acheter en vers).

    Mais quoi qu’il en soit, une fois dans le bain, la lecture est agréable et intéressante. L’auteur fait de très nombreuses annotations, comme pour indiquer les lieux ou d’autres éléments de la culture scandinave. De plus, l’auteur ne traduit pas tout et choisit de conserver certains mots.

    J’aime beaucoup aussi quand il justifie certains termes qu’il utilise pour sa traduction. Surtout que ces notes sont souvent très instructives.

     

     

    Un livre à ne pas mettre dans toutes les mains cependant. Il faut pouvoir lire et apprécier ce texte qui n’est pas forcément très aisé. Sans compter qu’il faut une vraie passion pour les textes anciens. La forme et le style pourraient en rebuter plus d’un.

    Mais pour les amateurs de mythes, de légendes et de récits anciens, ce serait dommage de passer à côté.

     


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  • "L'esprit de l'ours" est un livre-témoignage de Daniel Pouger.

     

    Synopissis :

    Ayant grandi dans le milieu traditionnel Inuit, Laura n'a pas eu une vie facile, confrontée, comme un homme, à l'obligation de chasser et de faire des réserves de nourriture en prévision des grands froids. De plus, Laura, au caractère sauvage, fait preuve de dons pour le chamanisme qui survit, au Groenland, face aux religions officielles. Sa force ayant été reconnue par Hilla, vieille femme experte en matière de magie, Laura a suivi auprès d'elle un long apprentissage, tant dans la connaissance des plantes que dans l'apprivoisement des esprits qui permettent d'atteindre l'état d'extase nécessaire au bon fonctionnement des cérémonies. Ainsi, la chamane investit-elle, au fil du temps, l'Esprit de l'Ours... Une histoire vraie, recentre, rapporter par -Daniel Pouget, ethnologue et grand voyageur. Trente années après avoir vécu avec une famille inuit, il retrouve Laura, qu'il avait connue enfant. Elle lui confiera son chemin de vie, très particulier la conduisant à devenir chamane reconnu de son peuple. Un témoignage émouvant, empreint de respect et d'humilité, illustré de nombreux dessins de l'auteur.

     

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    Avis :

    Ce livre témoignage est vraiment plaisant ! On y découvre la vie d’une femme inuite exceptionnelle tant par son parcours que par les événements qui ont marqué sa vie.

     

    Ce qui m’a le plus marqué, c’est la mentalité inuite. Parfois, elle est difficile à appréhender pour l’Européenne que je suis, mais me parait très adapter au milieu de ces populations.

    J’ai eu la grande surprise de découvrir que bien que le Groenland soit un environnement assez pauvre, tout ce qui y vit et y pousse regorge de bienfait. Le nombre de plantes qui peuvent être usées pour soigner ou dans l’alimentation est assez impressionnant.

     

    Laura, la femme chamane qui narre, évoque aussi de nombreuses légendes. C’était très intéressant. Le rapport à l’ours est extraordinaire, car il apparait comme une entité proche de l’homme. Les pouvoirs magiques qu’ils possèdent sont nombreux.

    Outre cela, elle évoque tout un mode de vie : technique de chasse, fabrication de kayak, relations entre parents-enfants, relations gens-chamanes, relations hommes-femmes, nomadisme.

     

    J’avoue avoir été déçu en ce qui concerne le chamanisme, car j’espérai que le sujet soit un peu plus développé.

    Ce n’est pas dans mes habitudes d’êtres aussi agressives, mais les personnages des pasteurs protestants me donnaient envie d’en abattre ! Ces gens ont détruit des cultures et des croyances entrainant la perte de savoir et apportant le malheur sur ces peuples. Et dire qu’aujourd’hui encore, on laisse faire ces choses-là ! C’est abject !

     

    Bien que ce texte de pas mal d’années, il est intéressant de voir les inquiétudes de Laura pour son peuple. La modernisation de la société provoque de terribles changements qui influencent de manières très négatives les Inuits. L’alcool est un fléau. Mais d’un autre côté, de nombreux jeunes profitent des bienfaits tels que l’école et reviennent vers leurs traditions pour la sauvegarder.

     

    Un livre extrêmement intéressant que je conseille vivement pour appréhender et comprendre cette population.


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  • Dans le cadre des Terrible Twins, je co-organise un swap sur le thème de la neige et de la glace !

    Vous pouvez retrouver toutes les informations concernant ce swap sur le  blog des Terrible Twins, ou en cliquant directement sur ce lien :

     

    Swap Neiges et Glaces


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  • "La sage-femme de Venise" est un roman de Roberta Rich.

     

    Synopsis :

    Venise 1575. Hannah Levi est réputée dans toute la ville pour ses talents d'accoucheuse, un don développé en secret par les « cuillers d'accouchement » qu'elle a mises au point. Quand par une nuit d'hiver, le comte Paolo di Padovani vient l'implorer d'assister sa femme, luttant pour donner naissance à leur premier enfant, Hannah est partagée. Si la loi interdit aux juifs de soigner les chrétiens, l'argent que le comte lui propose lui permettrait de payer la rançon de son mari bien-aimé, Isaac, retenu en otage sur l'île de Malte. Mais le choix d'Hannah va la précipiter dans de périlleuses aventures...

     

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    Critique :

    J’avoue avoir un avis mitigé sur ce livre. Il y a de très bonnes choses, par contre certaines le sont un peu moins bien qu’elles ne soient pas mauvaises.

     

    Ce qui m’intéressait dans ce roman, c’était l’évocation de la naissance. J’étais curieuse de savoir comment étaient traitées ces choses à cette époque. J’avoue que j’ai été satisfaite sur ce point-là bien que ce sujet ne soit pas plus traité de manière « historique ». On y aborde les naissances difficiles et certaines techniques absolument effroyables pour nous. Pour retirer un nourrisson mort du ventre de sa mère, on n’hésitait pas à le retirer avec une paire de crochets et à démembrer le petiot. Les cuillères d’accouchement d’Hanna sont, elles, une vraie révolution pour aider les mères. On évoque aussi les sujets de la stérilité, de la contraception et du choix de privilégier la vie de la mère ou de l’enfant.

     

    Le récit est conçu en deux temps : la partie d’Hanna et celle d’Isaac, son mari prisonnier à malthe. Cette seconde partie ne m’a pas spécialement emballé.

    La partie avec Hanna souffre aussi de quelques faiblesses. Dès le début du roman, on comprend que le bébé que la jeune juive va mettre au monde va être le sujet des graves événements qui vont se passer. Malheureusement, l’intrigue qui en découle est très classique, voire même trop simpliste. Certains éléments tombent un peu comme un cheveu sur la soupe.

     

    L’histoire d’amour entre Hanna et Isaac ne m’a pas plus emballé que ça, probablement parce que les histoires d’amour, ce n’est pas du tout mon genre. Cependant, malgré un amour vrai et fort, il n’y a pas trop de niaiserie.

     

    La chose que j’ai le plus appréciée, c’est l’absence de manichéisme. Dans la Venise de 1575, les chrétiens de la cité des Doges vivent séparés des Juifs qui, eux, sont dans des ghettos. Là où on retrouve toujours une sorte de misérabilisme (genre les pauvres juifs et les méchants chrétiens), on découvre un monde plus complexe. Il y a des salauds chrétiens qui crachent sur les Juifs, mais les Juifs crachent aussi bien sur les chrétiens. Bref, il y a des gens bien et des gens mauvais dans les deux communautés.

    L’auteure a aussi réussi à intégrer la communauté musulmane, et ce dans un très bon jour. Les Ottomans traitaient bien mieux les Juifs que les chrétiens.

     

    Un élément qui est un bon point et aussi une faiblesse, c’est la volonté de l’auteure d’essayer de parler d’un peu trop de choses qui ont fait Venise, mais sans être développé. Elle parle du commerce avec le Levant, la Soie, les courtisanes, la peste, l’inquisition… Des éléments passionnants, mais qui sont survolés…

     

    Un livre sympathique qui se lit vite et bien avec des sujets intéressants. Cependant, l’intrigue avec le bébé est trop légère et prévisible pour accrocher complètement. Les épisodes avec Isaac auraient pu être écartés au profit du récit d’Hanna pour avoir quelque chose de plus complexe.  

     


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  • "Le Hobbit : un voyage inattendu" ( "the Hobbit : an UNexpected journey" en VO) est un film de Peter Jackson avec Ian McKellen, Richard Armitage, Martin Freeman pour ne citer qu'eux (sinon, la liste serait trop longue).

     

    Synopsis :

    Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d'Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu'il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n'est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers…
    Bien qu'ils se destinent à mettre le cap sur l'Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d'abord échapper aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum.
    C'est là qu'avec Gollum, sur les rives d'un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d'un courage et d'une intelligence inattendus, mais parvient à mettre la main sur le "précieux" anneau de Gollum qui recèle des pouvoirs cachés… Ce simple anneau d'or est lié au sort de la Terre du Milieu, sans que Bilbon s'en doute encore…

     

    Bande-Annonce :

     

     

    Critique :

    Premier point, je n’ai pas lu le livre. Donc je ne ferai aucun commentaire sur le fait que ce film puisse être bien adapté ou non.

    Mais pour ma part, j’ai adoré !!! Je n’ai qu’une envie, y retourner !

    Si ça ne tenait qu’à moi, j’écrirais en énorme : c’est génial. Et je ne dirai rien qu’autre en guise de critique. Je vais essayer de faire un effort.

     

    Ce film m’a fait rêver ! Les décors (naturels ou non), la musique, les personnages… Tout a ravi mon petit cœur d’enfant.

    Commençons par ce qui est technique. Comme pour le Seigneur des Anneaux, Peter Jackson nous offre, un film sublime. La première force visuelle est les décors et les paysages. Si certains sont familiers, d’autres sont inédits et sont encore à couper le souffle. La Nouvelle-Zélande est un lieu magique et il faut tirer notre chapeau aux équipes qui ont fait le repérage.

    Howard Shore nous livre une BO extraordinaire. Je pense que c’est THE élément qui contribue à la réussite de ce film. Il y a des thèmes propres au « Hobbit » et d’autres sorties du Seigneur des Anneaux. Mais les morceaux déjà connus nous permettent de nous retrouver dans les lieux déjà connus comme Rivendell. On sent qu’on vogue dans le même univers.

    Les costumes sont parfaits, les barbes et les cheveux des nains sont excellents. Le travail de tous ceux qui ont préparé ce film est exceptionnel.  

     

    Les Nains sont géniaux !! Bon, je n’ai pas réussi à tous les repérer, mais il forme un groupe uni, joyeux. Les nains n’avaient pas été beaucoup mis en avant dans le SDA. Ici, on en voit plus et c’est juste époustouflant… en beauté, en boustifaille et en raffinement… On comprend vite pourquoi les nains et les elfes ne s’aiment pas trop.

    Même si je n’ai pas mis un nom sur toutes les têtes, ils sont tous attachants et certains sont même carrément canon, comme Kili, Fili et bien sûr Thorin.

    Gandalf est tel que je l’avais espéré ! Et plus encore que je pensais qu’il aurait un rôle un peu en retrait comme dans le SDA. Là, il est vraiment présent et en bon vieux magicien chiant.

    Coup de cour pour Radagast qui m’a beaucoup fait rire.

    J’ai été heureuse de revoir de vieilles connaissances comme Elrond, Sarumane et même Galadriel même si je ne peux pas la blairer. On se ressent plongé dans un univers familier, surtout qu’ils annoncent la suite des événements qui auront lieu dans le SDA.

    Le personnage de Gollum m’a touché, car s’il apparaissait plutôt « méchant » dans la trilogie, il est aussi plus sympathique et j’ai été ému par sa détresse lorsqu’il perd son précieux.

     

    S’il devait y avoir des défauts, c’est qu’il y a tellement de nains que je ne suis pas parvenue à tous les identifier. Il aurait fallu qu’ils soient plus souvent désignés pour certains. Ensuite, j’ai été déçu de ne pas voir Smaug. Mais c’était prévisible et même normal…

    Et la 3D est, encore une fois, inutile, bien qu’elle fût mieux exploitée que dans d’autres productions.

     

    Peter Jackson a réussi à nous replonger sur la Terre du Milieu sans pour autant nous livrer un copier-coller du Seigneur des anneaux. Il y a des éléments communs, mais c’est ça qui nous transporte facilement.

    Bref, je sais pas si ma critique est bonne ou sensé ou logique, mais je ne peux que vous encourager à courir dans votre salle de cinéma. En Vo de préférance…

     

    coup de coeurN&B


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  • "Galaad et le Roi Pêcheur" est le 7eme tome du Cycle du Gralle (soit le troisième récit du deuxième tome de l'intégral) de Jean Markale.

     

    Synopsis :

    Après bien des aventures, des péripéties, des erreurs parfois, le royaume d'Arthur est maintenant solidement établi dans l'île de Bretagne. Grâce au courage et au dévouement des Chevaliers de la Table Ronde, grâce aussi à l'enchanteur Merlin disparu dans sa prison d'air invisible avec la fée Viviane. Depuis, la prophétie du magicien s'est vérifiée : Lancelot du Lac a bouleversé le monde arthurien par ses exploits et gagné l'amour de la reine Guenièvre. Mais cet amour adultère, nécessaire à l'accomplissement du héros, l'empêchera de devenir le roi du Graal, ce roi tant attendu dans l'univers mystérieux du Roi-Pêcheur. Lancelot devra se contenter d'être le meilleur chevalier du monde et de donner naissance à un fils, Galaad, le prédestiné, qui accomplira son destin. Dans l'ombre, pendant ce temps, la fée Morgane, disciple de Merlin et demi-soeur du roi Arthur, veille dans les sentiers tortueux de la forêt de Brocéliande. Sensuelle et ambiguë, énigmatique et perpétuelle provocatrice, elle trouble les coeurs, pervertit les âmes ou les sauve. A sa guise. C'est la Déesse, l'ordonnatrice suprême, celle par qui le scandale arrive, la maîtresse absolue de la Vie, de la Mort. Femme éternelle, mère, amante et fille tout à la fois, inspiratrice de toute destinée sur terre, Morgane demeure l'une des plus belles images mythologiques féminines que l'imaginaire humain ait créée.

     

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    Critique :

    J’avoue que c’est surement le tome que j’ai lu le plus vite. D’un certain côté, il m’a beaucoup plu, de l’autre il y a des choses que je n’ai pas aimées.

     

    Première chose, Galaad. Pour être honnête, on ne le voit pas beaucoup. Il doit être le personnage principal que dans la moitié du récit. Ensuite, il a beau être décrit comme le Bon Chevalier, je n’ai pas bien compris ce qu’il avait de plus que les autres. Déjà, j’avais l’impression de voir un petit con péteux qui semble mieux savoir que tout le monde. Ensuite, il est très impersonnel, presque inhumain (pas dans le sens de quelqu’un de méchant, plus comme une machine) dans son traitement.

    Pour rester un peu dans le thème, il y a le Graal. Bin, on peut se gratter d’en savoir plus. Tout est dit dans tous les autres tomes. C’est bien sympa que Galaad soit inondé de lumière et qu’il meurt pour aller au royaume des cieux. Mais en attendant, on ne sait pas trop ce qu’il a vu et c’est assez casse-couille. En plus, vu comment, les choses se terminent, ça fait un peu beaucoup « beaucoup de bruit pour rien ». Sans compter que Dieu (qui est très présent) est assez… chiant. C’est peut-être parce que je suis athée, mais parfois je me suis demandé si Dieu ne prenait pas juste son pied à jouer avec les personnages, et qu'on plus il les prenait pour des cons. Parce qu’il est gentil de vouloir que les chevaliers d’Arthur partent pour la quête du Graal, mais leur dire que toute façon, ils vont foirer parce que ce n’est pas à eux de trouver la coupe, c’est un peu chier de sa part. Mais, y a pas un chevalier qui se pose de questions et ils partent tout comme des moutons à la recherche de quelque chose qu’ils ne pourront jamais obtenir.

     

    J’ai trouvé que les discours chrétiens sont parfois trop présents. Bien sûr, ce sont de retranscription de textes anciens, mais quand même. Les idéologies de l’époque n’étaient vraiment pas belles à voir ! Et dire que certains s’y accrochent encore !

     

    Ce qui est sympa dans ce tome, c’est qu’on retrouve plus l’esprit de compagnonnage des chevaliers. Dans les autres tomes, ils sont souvent tout seuls. Là, des petits groupes se forment et ils se rencontrent assez souvent.

    Après, bien qu’ils partent tous à la quête du Graal, les choses ne changent pas beaucoup : on aide une demoiselle ou une dame par-ci par-là, on affronte de vilains chevaliers, on passe des épreuves pas possibles.

     

    J’avoue que le dernier chapitre m’a laissé perplexe et j’ai eu du mal à comprendre son utilité… Sans compter que maintenant que le Graal a quitté Cobernic et que vraiment plus personne ne sait où il est, je ne saisis pas l’utilité qu’on eut les chevaliers ont eu à lui courir après. Pour une fois, il aurait été utile que Merlin s’explique un peu…

     

    Un tome assez étrange dont je n’ai pas toujours compris l’utilité et la finalité de certains passages. Ne restant plus qu’un tome, j’ai du mal à voir à comprendre le but de cette quête du Graal.


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  • Entre deux chroniques, j’ai profité pour parler de « Novgorod » le premier tome des Yggardiens.

     

    Après un gros travail de relecture et de réécriture, une première version est prête pour une bêta-lecture. J’ai donc un gros bébé de 560 935 caractères (espaces compris). Maintenant, il n’y a plus qu’à attendre les retours (ce qui risque d’être un peu long) et continuer de lire pour pouvoir toujours plus approfondir cet univers.

    Je vais éviter de me jeter trop de fleurs, mais je suis quand même bien contente de mon travail. Il y aura sûrement des choses à reprendre et à revoir après cette phase de bêta-lecture. Là où je suis un peu déçu, c’est que le tout fait un peu plus de 200 pages A4 (interligne normal). J’avais espéré atteindre les 300.

    Quoi qu’il en soit, j’espère qu’il sera possible d’avoir une version présentable à des maisons d’édition d’ici 2014 (soit pour mes 27 ans).

     

    Je pense que je vais me concentrer sur quelques appels à textes avant de retourner sur le tome 2 (oui, il est déjà commencé). Mais pour cette suite, j’ai besoin d’approfondir certains points. Mais le début (soit une quinzaine de chapitres déjà puisque ce second tome est divisé en trois) mériterait une première bonne relecture histoire de se débarrasser des fautes et de revoir certains points.

     

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  • "Hunger Games la Révolte" est le troisième et dernier tome de la saga de Suzanne Collins

     

    Synopsis :

    Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair: Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer.

     

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    Critique :

    Le premier ne m’avait pas plus emballé, mais comme j’avais vu le film avant, c’était peut-être justifié. Le deux m’était apparu bien mieux malgré une fin décevante. J’avoue que ce dernier opus ne m’a pas emballé du tout malgré de très bonnes choses.

     

    Je suis ennuyée sur pratiquement les 2 premiers tiers du roman. Je trouve qu’il ne s’y pas passe pas grand-chose et quand il y a des choses plus « dynamiques » la plume de l’auteure ne m’a pas permis de le ressentir. Cependant, ce qui est narré est pertinent : la mise en place des mouvements de rébellions et les prises de position, les relations entre les personnages, la gestion des situations de crises.

    Le dernier tiers et surtout la fin est très intéressant, car l’auteure ne tombe pas dans un manichéisme primaire. Certains rebelles ne valent pas mieux que le Capitole et Snow. J’avoue que c’est ce qu’il m’a le plus plu. Surement parce que j’avais senti venir que Coin, la chef des rebelles, n’était pas bien droite dans ses bottes. Quoi qu’il en soit, c’est un final vraiment intéressant que ce soit sur l’aspect politique du roman ou sur les personnages.

     

    J’ai trouvé l’auteure très subtile sur de nombreux points, par exemple en transformant le Capitole en une sorte d’arène. Katniss se retrouve donc une troisième dans un « Hunger Games » même si tout le monde ne veut pas lui faire la peau.

     

    Katniss est toujours intéressante même si parfois j’avoue que ses relations avec Gale et Peeta m’ont barbé. Mais comme pour l’intrigue générale, c’était des choses qui sont pertinentes au vu des situations. D’autres personnages se montrent aussi intéressants comme la sœur de Katniss, Prim. Le seul personnage qui m’est déçu, c’est Finick, mais c’est probablement parce que mes copines m’en ont tellement parlé que je m’imaginais autre chose. Il ne casse pas trois pattes à un connard…

    La psychologie de Katniss est parfois dure à appréhender, mais quand on voit par quoi elle passe, je pense que c’est parfois parce que je ne suis pas capable de comprendre. Mais je pense qu’elle réagit de manière assez juste. La chose seule qui m’a barbé chez elle (outre ses relations avec Gale et Peeta), c’est son idée fixe que les gens meurent pour elle et à cause d’elle. Oui, parfois c’est le cas. Mais pas toujours.

     

    Pour conclure sur cette saga, je dirai qu’elle se lit très bien et sans accroche malgré des défauts comme la fin du second tome.

    La vraie force de cette série c’est son personnage féminin, Katniss, qui est vraiment atypique ! C’est un vrai plaisir de suivre les aventures (même si parfois le récit est ennuyant) d’une fille de ce genre. Pas de romance baveuse, pas de niaiserie, une force de caractère honnête et pertinente, pas de superficialité. On n’en trouve pas assez dans la littérature et probablement dans la jeunesse et YA.

    Je pense que c’est une trilogie qui mérite d’être lue, mais qui ne sera en rien une lacune pour ceux qui ne le feront pas.


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  • "Nosferatu T.02 : Para Bellum" est une BD d'Olivier Peru au scénario, Stephano Martino au dessin et de Digikore Studio pour les couleurs.

     

    Synopsis :

    Il est Nosferatu, le monstre qui a voulu vivre en homme... Tué en 1945 par son plus fidèle serviteur, il est pourtant de retour dans le monde des vivants, et il a changé. Désireux de percer l’énigme qui entoure sa résurrection, il explore une cité souterraine oubliée des hommes depuis deux millénaires, la cité des origines, celle où sont nés les vampires, celle où lui s’est transformé en créature de la nuit. Là, dans les ruines de ses plus vieux péchés, l’amour, les trahisons et les secrets gardés des siècles durant reviennent le tourmenter. Erick, le chasseur de vampires, est sur les traces de Nosferatu mais il n’est pas seul à le traquer. Une autre créature de l’ombre le guette et tisse patiemment sa toile. Il se pourrait que le monstre ne soit pas celui qu’on croit...

     

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    Critique :

    Le premier tome m’avait bien plus. J’avoue que ce second tome m’a plutôt déçu.

     

    Niveau dessin et couleurs, je pense qu’il n’y a rien à dire. C’est beau, c’est bien, c’est boch.

    Après, où la BD pêche, c’est dans certains éléments du scénario. Je pense, franchement qu’un troisième tome aurait été nécessaire, car trop de choses passent trop vite, sont peu développé, à mon gout.

    Je pense que l’histoire des Obscures, de Yehoshua et Nusferrha aurait dû être plus approfondit. Surtout les Obscures qui tombent un peu comme un cheveu sur la soupe et sans qu’on sache vraiment qui ils sont, hormis qu’ils sont les « créateurs » des vampires. Pourtant, il y avait des éléments sympas, car je pense que Lybria avait des choses intéressantes à nous montrer.

    Le point qui est vraiment trop survolé, c’est la fille de Nosferatu. Comme les Obscures, elle sort un peu d’un chapeau de magicien. Dire que sa mère est morte en couche c’est sympa, mais ça ne nous indique pas comment un vampire peut avoir un enfant.

    Le jeu des morts et des résurrections sont aussi un peu casse-couilles. Perso, j’avais parfois l’impression qu’il n’y avait pas de « suite » écrite après la réalisation du premier tome et que certains éléments ont été inventés lors de la préparation du tome 2.

    Nosferatu, que je trouvais intéressant, devient une loque sentimentale. Je suis super déçu, car on retombe un peu dans le cliché du vampire qui n’apprécie pas forcément sa condition. Il est moralement trop humain. Entre sa petite et Mucia, on tombe parfois un du mélodrame bavant. C’est dommage, car il a aussi un côté complexe, car il tue sans soucis et n’a pas de problème moral pour arriver à ses fins. Mais il y a quelques choses de pas cohérent dans son comportement entre les femmes de son existence et son comportement.

                Heureusement, les personnages de Vladek et d’Éric relèvent un peu le niveau. J’avoue que j’ai été très surprise de voir Vladek accepter aussi facilement de redevenir l’esclave de Nosferatu. Mais bon.

    Sans oublié la fin qui laisse penser qu’il pourrait y avoir une suite. C’est à la fois bien, mais à la fois chiant…

     

    Un second tome, quoique j’en dise, qui avait de bonnes idées, mais qui ont été traités de manière superficielle et trop rapide. Un triptyque aurait vraiment été nécessaire. Mais, la BD se lit tranquillement.


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