• "Fille d'Hécate tome 1 : La voie de la sorcière" est un livre Cécile Guillot.

     

    Synopsis :

    "Je croyais n'être qu'une étudiante ordinaire et sans doute trop renfermée. Et puis, il a eu cette expérience étrange, la découverte de mon don... Maintenant je dois apprendre à m'accomplir en tant que sorcière, développer mes pouvoirs et trouver ma place en ce monde. Tout aurait-été parfait s'il n'y avait pas eu ces cauchemars et ces malaises. Quelqu'un cherche à me nuire ! Mais qui pourrait bien me harceler ainsi ?
    Et, pour ne rien arranger, j'ai aussi un mémoire à écrire pour valider ma dernière année de psycho. Ma vie n'est vraiment plus de tout repos !"

    Maëlys nous ouvre les portes d'un univers étrange et déroutant, celui de la Wicca. La quête spirituelle qui est sienne va l'exposer à des menaces insoupçonnées. Surtout que le destin pourrait bien placer sur son chemin, les clés qui l'aideront à résoudre les mystères d'une existence parsemée d'ombres… Car, une sorcière peut-elle s'épanouir coupée de ses racines,ignorante d'un passé dont pourrait dépendre l'avenir ?

     

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    Critique :

    Un court roman bien sympa malgré quelques défauts.

     

     

    Je dirais que le premier défaut de ce livre est qu’il est trop court et que tout se passe un peu trop vite. C’est dommage que l’auteure n’ait pas insisté plus sur « la magie » et tout ce qui touche à ce domaine. Personnellement, je me suis sentie frustrée de ne pas en avoir appris plus. Cela donne un petit côté superficiel à ses connaissances dans le domaine, alors que je pense qu’elle n’y connait un peu plus.

    Le second défaut, c’est que Maëlys accepte un peu trop vite sa nouvelle condition de sorcière, surtout pour une Master en Psycho.

     

    Sinon, le récit à la première personne donne une certaine originalité à ce roman. Même si cela manque parfois d’approfondissement, on comprend très bien les sentiments de l’héroïne.

    Maëlys est une jeune femme très attachante qui est pleine de doute et qui aspire à une nouvelle vie. D’ailleurs, bien que sa situation de départ ne soit pas des plus joyeuses, l’auteure a réussi à faire en sorte que cela ne tombe pas dans un certain misérabilisme. C’est avec plaisir qu’on la voit reprendre pied pour partir à la recherche d’elle-même.

    Elle a un très bon caractère et j’ai apprécié qu’elle ne tombe pas complètement sous le charme d’Alex comme un légume. Ses interrogations sont très bonnes.  

     

    L’auteure parle très bien de la vie estudiantine ! Les cours, les stages, le stress et les tasses de thé… Un très bon point !

    L’histoire est sympathique même si je trouve qu’elle manque un peu d’originalité. Mais malgré cela, on se laisse emporter par une plume fluide et souple. Et comme il est court, il se dévore à une vitesse folle.

    La fin donne envie de lire la suite, mais clôt très bien ce premier tome. Si jamais vous n’aimez pas, vous pouvez stopper l’aventure à la fin.

     

    Un petit livre agréable à lire malgré un petit manque d’approfondissement.

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  • "Gauvain et les chemins d'Avalon" est le 5e livre de l'intégrale du Cycle du Graal de Jean Markale. C'est le permier livre du second tome.

     

    Synopsis :

    Neveu favori et héritier présomptif du roi Arthur, Gauvain est un personnage essentiel de l'épopée du Graal. Héros aux mille aventures, il triomphe toujours ou presque par sa vaillance et son courage. Chevalier courtois par excellence, il est aussi l'inlassable défenseur des veuves et jeunes filles en péril, celui que les mystères de la féminité obsède. À la recherche sans cesse de la femme idéale, à l'image transcendée de la Déesse des Commencements, à jamais jeune et belle, détentrice de toute regénérescence, il demeure l'amoureux perpétuel...

     

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    Critique :

    J’ai enfin repris ma lecture du Cycle du Graal de Jean Markale. Et je dois bien dire que ce cinquième tome m’a beaucoup ennuyé.

     

    Dans la légende arthurienne, il y a pas mal de répétition d’action et même certaines histoires. Normal puisque les récits, au cours du temps, se sont mélangés, ont été interprétés de manière diverse.

    Mais pour le récit sur Gauvain, c’est juste une répétition barbante sur les bons ¾ du livre. Ça se résume, en simplifiant de manière puérile : Gauvain aide/sauve une jeune fille très belle (à noter que toutes les filles sont belles !) et affronte un chevalier. Bref, ça manque cruellement d’originalité.

    Il faut attendre le dernier quart pour que les choses changent un peu avec sa quête de la Lance qui saigne et de l’épée qui décapita Jean le Baptiste. Vous remarquerez que ces quêtes, certes nobles pour les croyants, ont une connotation un poil sanglante. Là, il y a plus d’originalité et ses deux passages chez le Roi Pêcheur aussi. Et c’est assez drôle de voir comment il se plante.

     

    Outre que le récit est ennuyeux, j’ai été super déçue, car Avalon apparait peu, voir même pas du tout ! D’ailleurs, cet autre monde n’est évoqué qu’à la fin par Morgane. Jamais le beau neveu d’Arthur n’y met les pieds. Il ne semble pas non plus à disposer à y aller.

     

    J’avoue avoir été contente de voir aussi un peu Arthur. Hormis dans les premiers livres (tome 1 et 2), on le voyait fort peu et il ne faisait pas grand-chose. Certes, il ne tient pas un rôle des plus spectaculaire ici, mais cela faisait plaisir de le voir faire autre chose que recueillir les doléances et faire des dons.

     

    Le tome le moins intéressant du cycle pour le moment.

    J’ai cependant hâte de passer au prochain puisqu’il concernera Provencal le Gaulois…. Merde, je me suis trompée, c’est Perceval le Gallois.


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  • "Nos voisins, les hommes" ( en VO " Over the hedge")  est un est film d'animation de Til Johnson et Karey Kirkpatrick, avec les voix de Brucs Willis, Nick Nolt, Catherine O'hara, Avril Lavigne, Steve Carell.

     

    Synopsis :

    Le printemps est de retour ; la tortue Verne et ses amis sortent d'un long sommeil hivernal. Mais, entre-temps, ô surprise, une grande "chose" verte a poussé à l'orée du bois et envahi leur domaine. Surgit alors le raton laveur RJ, jamais à court de combines et d'explications. Il s'agit, leur dit-il, d'une HAIE, destinée à protéger le domaine enchanté du "Bien-être", habité par les Humains, ces créatures d'un genre particulier qui vivent pour manger, au lieu de manger pour vivre.
    Le pusillanime Verne, qui se méfie de RJ (et le jalouse un peu), se convainc que lui et sa famille doivent rester de ce côté-ci de la haie - on n'est jamais mieux que sous sa carapace. Mais l'habile RJ persuade les hôtes du bois qu'"ailleurs l'herbe est plus verte", et qu'ils n'ont rien à craindre de leurs nouveaux voisins. Commence alors une grande aventure dans cet étrange univers qu'on appelle "Banlieue".

     

    Bande-Annonce :

     

     

     

    Critique :


    Un petit dessin animé bien sympa et rigolo, mais sans plus.

     

    L’histoire est très classique, mais passe assez bien, car les personnages de cette production ont tous des personnalités attachantes (bien que certaines soient classiques, pour ne pas dire archétypales). Un petit raton laveur voleur doit rendre à un ours ce qu’il lui a volé. Pour réussir sa tâche en une semaine, il décide d’utiliser des groupes d’animaux à la recherche de nourriture pour l’hiver prochain. Et bien sûr, le petit raton finira par avoir un cas de conscience, car tout le monde lui fait confiance et d’adopte dans leur famille hétéroclite.

     

    J’avoue que l’humour est assez sympa, mais pas d’une grande originalité : les vieux trucs sont les meilleurs trucs.

     

    Pas grand-chose à dire au final. Un bon moment de divertissement, mais pas un film culte qui restera dans les mémoires.  


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  • "Le Prestige" ("The Prestige" en VO) est un film de Christopher Nolan avec Hugh Jackman, Christian Bale, Michael Caine, Scarlett Johansson.

     

    Synopsis :

    Londres, au début du siècle dernier...
    Robert Angier et Alfred Borden sont deux magiciens surdoués, promis dès leur plus jeune âge à un glorieux avenir. Une compétition amicale les oppose d'abord l'un à l'autre, mais l'émulation tourne vite à la jalousie, puis à la haine. Devenus de farouches ennemis, les deux rivaux vont s'efforcer de se détruire l'un l'autre en usant des plus noirs secrets de leur art. Cette obsession aura pour leur entourage des conséquences dramatiques...

     

    Bande-Annonce :

     

     

    Critique :

                Ce film est sorti à la même époque que l’Illusionniste, un film de Neil Burger. Cette première production m’avait bien plus. Par contre, j’avoue avoir un avis mitigé.

     

    Je pense que ce qui pêche le plus, c’est le scénario. Il apparait très bon tout le long du film et il y a peu de choses à dire jusqu’à un certain point. L’affrontement entre magiciens, autant techniques que personnel, même toute la réalisation et monte crescendo jusqu’au drame. Mais dans ce duel, il y a quelque chose qui gâche, selon moi, le récit. L’invention de Telsa m’est apparue comme « trop fantastique » pour être crédible. Il y avait un côté too much que je n’ai pas aimé.  

     

    Le jeu d’acteur est impeccable. Je pense qu’il n’y a rien à dire à ce sujet, ni d’ailleurs sur la réalisation. Techniquement ne parlant aussi, aucun souci.

     

     Donc un film bien, mais avec un défaut de scénario qui gâche l’ensemble.


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  • "Clues - Cicatrices" est le troisième tome de la série de Mara (qu'elle scénarise, dessine et colore ! Et oui, y a encore des auteurs qui font tout !)

     

    Synopsis 

    Londres, 1872.

    Fraichement débarqué de province, l’agent Hawkins est envoyé faire ses armes dans un poste de police au cœur du quartier de Whitechapel. C’est là qu’il rencontrera une jeune femme, Mylena, serveuse au Mill, un bouge fréquenté par le sinistre gang des Red Arrows.

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    Critique :

    J’avais vraiment hâte de découvrir ce tome 3 ! Et je n’ai pas été déçu ! Au contraire, j’ai été ravie !

     

    Au fil de ses BD, la patte artistique de Mara se bonifie et devient de plus en plus agréable. Les cases sont très détaillées et on trouve bien le monde victorien du XIXe siècle. Bref, pas grand-chose à dire, même sur les couleurs.

    Un défaut peut-être : Whitechapel n’est pas assez sombre à mon gout.

     

    Mais la vraie force ici, c’est le scénario ! Il revient sur la rencontre entre Hawkins et Mylena, la mère d’Emily. Mara a très bien su amené ce récit au sein de son histoire sans que cela ne fasse tache.

    Je ne dirai pas grand-chose à son sujet pour ne pas vous spoiler et surtout pour vous donner envie ! Personnellement, avec mon esprit tordu, j’avais imaginé beaucoup de choses sur le passé de Hawkins et de la mère d’Emily. Sur certains points, pas de surprise, mais sur d’autres… Mara a vraiment assuré à ce niveau-là !

     

    Le petit cahier graphique de la fin est un vrai petit bonus que j’apprécie beaucoup.

     

    Encore un tome sublime et dynamique.

     

    Après, je suis en peu embêtée sur cette BD, car je ne lui trouve pas de défaut… Je ne vais pas non plus critiquer pour critiquer… Pour une fois, j’ai envie de faire mon ado et juste gueuler que c’est trop bien.

     

    Bref, je ne peux que chaudement vous recommander cette série ! Vivement le dernier tome pour connaitre le dénouement de cette histoire.

     

    coup de coeurN&B


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  • "Les enfants sauvages" est une monographie de Lucien Malson.

     

    4e de couverture :

    On appelle " enfants sauvages " de jeunes êtres que le sort a condamnés à vivre seuls et qui ont été, longuement, privés d'éducation. Spécialiste en psychologie sociale, Lucien Malson, expose ici la totalité des cas connus, les envisage d'un point de vue critique et en tire la leçon. Deux textes illustres - et introuvables depuis la fin du XIXe siècle - font suite à l'analyse de Lucien Malson : les études de Jean Itard sur le " Sauvage de l'Aveyron "

     

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    Avis :

    J’avoue avoir été assez déçu par ce livre.

    Il se compose de deux parties. La première, celle de l’auteur, est intéressante. Certes, pour quelqu’un qui n’y connait rien aux cas des enfants sauvages, il pourrait ouvrir des perspectives. Cependant, le texte est assez ancien et ne signale pas que les deux filles Amala et Kamala était une supercherie (morbide). Ce qui aurait pu être qu’un détail si l’auteur ne comptait pas Kamala (Amala meurt très vite après « sa capture ») parmi les cas les plus probants d’enfants sauvages. Les informations m’ont toujours apparu comme assez superficielles (le tout ne fait que 100 pages !). Par contre, une liste des cas répertoriés est assez intéressante, bien que tous les cas n’aient pas été clairement reconnus comme vrais. Une actualisation évoque les derniers cas datés de 2002 !

     

    La seconde partie du livre est composé des deux rapports du docteur Itard sur sa tentative de « civiliser » le Sauvage de l’Aveyron, Victor.

    Bien que les textes datent de 1801 et 1806, la lecture est d’une facilité et d’une grande compréhension. Les contenus sont absolument fascinants !

    Itard explique les expériences qu’il a mises en place pour éveiller son élève à la civilisation, ainsi que les résultats qui en découlent. Il y a des hauts et des bas, des réussites et des échecs. Il y fait aussi de nombreuses remarques sur l’homme et l’importance de l’éducation dans la construction mentale de chacun. Aucune surprise quand ce dernier dit qu’un être intelligent est un être qui a été très souvent stimulé durant son enfance (et il n’y avait pas de télé pour ramollir le cerveau des gents).

    Bref, une seconde partie absolument passionnante dont je recommande à tous.

     

    Un livre qui m’a déçu, mais qui offre l’exceptionnel rapport d’Itard. La première partie, elle, n’offre pas grand intérêt, si ce n’est le récapitulatif des cas.

     


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  • "Kraas, l'ombre de l'Aigle" est le second tome de la série de Benoit Sokal.

     

    Synospis :

    C’est une vallée très reculée, quelque part au fin fond d’un pays froid qui pourrait être l’Alaska ou la Sibérie. Presque personne n’y vit, hormis la faune sauvage et un peuple autochtone discret. Hélas, le sous-sol regorge de matières premières et bientôt les affairistes déferlent, pressés d’y construire une ville, des mines, un barrage… Les premières exactions surviennent ; personne ne doit faire obstacle au « progrès ». Mais il y a pourtant un témoin silencieux à cet immense désordre : Kraa, un jeune aigle très puissant qui a appris la survie, maître secret de la vallée. Avec Yuma, un adolescent indien dont on vient de massacrer la famille, et avec lequel il a développé un lien d’essence chamanique, Kraa, dont la voix off sert de fil rouge au récit, entre en résistance…

     

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    Critique :

    C’est avec plaisir que j’ai retrouvé Yuma et son frère l’aigle.

     

    Le dessin de Benoît Sokal est toujours aussi sombre, dur et très bien maitrisé : animaux, personnages, architectures, etc. C’est un vrai régal visuel ! Par contre, bien que jolie, la couverture est un peu décevante. Elle a un côté fade.

    L’ambiance est toujours sombre et dure. Les personnages ont tous les traits tirés, marqués par un mode de vie très rustre.

     

    La double narration est éléments que je trouve particulièrement intéressant. D’une part, il y a le récit normal avec ce qui arrive à Yuma, sa jeune amie Emily et les intrigues autour du village. C’état peut-être la chose la moins passionnante. La partie de la narration qui se fait du point de vue de l’Aigle est bien mieux. Surtout que l’auteur, en dotant l’oiseau d’un résonnement humain, ne lui a pas attaché les sentiments qui vont avec. On sent que l’animal sera prêt à sacrifié son frère pour sa propre survie.  

     

    Bref, une BD toujours aussi belle et prenante.


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  • "Sang d'Ocre - part 1 - Traquée " est le premier épisode du feuilleton de Lydie Baizot.

     

    Synopsis :

    Ashleigh Lordhale, jeune sorcière d'origine anglaise, est la dernière membre de la caste des Sang d'Ocre, décimée par les Rosaire d'Argent, leurs rivaux. Afin d'échapper à ses poursuivants, elle est venue se réfugier en Nouvelle-Zélande, où elle espère mener une vie paisible. Mais c'est sans compter sur Harold Leydenfield, chef des Rosaire, qui veut absolument la sacrifier afin de récupérer le potentiel magique qu'elle recèle. Cette belligérance va perturber le paisible quotidien des vampires de l'île qui vont opter pour la solution la plus simple : forcer Ashleigh à partir. Ils espèrent ainsi éviter les foudres de Leydenfield. Lorsque l'amour et la conspiration s'en mêlent, rien ne se passe comme prévu...

     

     

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    Critique :

    Jamais deux sans trois.

    Nous finirons cette Édition du Petit Caveau avec le premier chapitre du premier feuilleton que cette maison avait proposé et que j’avais loupé faute de liseuse. Je me rattrape bien qu’un livre soit sorti.

     

    On peut dire que ce début commence très vite ! En moins de vingt pages, l’auteur pose très bien les bases de son histoire, de ses personnages et de son univers ! Le tout avec un premier affrontement qui se profile à la fin.

    L’immersion dans le monde maori se fait bien, car on sent que l’auteure a potassé cette culture avant de se lancer dans l’écriture de ce récit.

    Le personnage de Coco, le perroquet de l’héroïne Ashleigh, m’a bien fait rire (même si je trouve qu’il parle déjà trop) et m’a fait penser à Pitchu, le volatile de Tao dans les Cités d’Or.

     

    Le mélange magie-vampire est intrigant bien qu’il ne soit pas encore mis en avant. Pourtant, un passage laisse entrevoir ces possibilités.

     

    Retrouver la patte de Lydie Blaizot est un vrai plaisir : fluide et clair, le récit ne présente aucune lourdeur d’aucune sorte.

     

    Un bon début pour ce feuilleton qui nous laisse sur notre faim.  


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  • "Bad Moon Rising - Part 1 - Le choc " est le premier épisode du feuilleton de Marika Gallman (publié en version numérique par les Editions du Petit Caveau).

     

    Synospis :

    Elle rêve d’un nouveau départ, mais c’est la mort qui l’attend au tournant. Recueillie par ceux qui l’ont arrachée aux mains de ses agresseurs, c’est dans un monde de ténèbres qu’elle devra tenter de survivre.
    Tout a commencé un soir de lune bleue, et tout se terminera dans le sang…

     

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    Critique :

    Faute de liseuse, je n’avais pas pu participer à la première opération de feuilleton numérique des Éditions du Petit Caveau. Aujourd’hui, je peux.

     

    Donc, que dire de cette première partie de Bad Moon Rising.

     

    « Choc » est une très bonne introduction. Pour moi, il comporte tout ce qu’un premier chapitre d’un roman doit contenir.

    Nous découvrons donc l’héroïne, Neela, une jeune Indienne (d’Inde hein ! Parce que moi, gros boulet, je ne peux jamais m’empêcher de penser aux Amérindiens d’Amérique dans je lis indien ! Boulet !!) qui prend sa vie en main après avoir tout été « guidé » par son père diplomate. Mais voilà, rien ne se passe comme prévu.

    Les créatures sont bien moches, ce qui m’a fait assez plaisir, car j’en avais un peu marre des beaux vampires séduisants (je dis ça et si ça se trouve, il y en aura un dans la suite des événements), enfin, si ce sont bien des vampires. D’ailleurs, leurs descriptions m’ont fait penser au grand vilain pas beau de Jeïs.

    De l’action, évidemment. Les descriptions, surtout du ressentie de la jeune Neela quand elle est attaquée, sont très justes. Avec la peur au ventre, on ne fait pas toujours les meilleurs choix.

    Une seule crainte, le « beau » jeune homme de fin… Je ne fais plus trop d’illusion vu le genre qu’annonce ce feuilleton, mais bon, ce n’est pas interdit de rêver.  

     

    Si j’avais une petite déception, ce serait que je n’ai pas retrouvé la pointe d’humour qu’il y avait dans Maeve Regan (que j’avais adoré). Mais bon, autre univers autre style.

     

    Un très bon début qui pose très bien les bases de l’histoire : ambiance, personnages, créatures. La suite me permettra surement de mieux appréhender ce récit.


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  • "Jeïs, le chemin de la liberté" est un roman de Jean Vigne.

     

    Synopsis :

    Je m’appelle Jeïs…
    J’étais une adolescente insouciante, une jeune fille comme tant d’autres au sein de mon peuple, les Loupbrousses.
    Étais-je heureuse ? Pas vraiment. J’offrais cette sensation à ma mère, Miléline. Une femme singulière, physique antagoniste avec ce peuple du nord qui s’en méfiait.
    Et un jour tout bascula…
    La mort s’abattit sur mon village, tuant les miens, me laissant seule et perdue.

     

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    Critique :

    Je tiens à dire que la version que j'ai eu la chance de lire est une toute nouvelle version mis en ligne recemment (mi-septembre). Elle a donc été corrigée et est un poil différente de la version précédente. Les gens qui auraient eu la malchance d'avoir la version précédente peuvent contacter les Editions du Petit Caveau pour obtenir gratuitement cette nouvelle version.

     

    Pour commencer, je tiens à remercier chaleureusement les Éditions du Petit Caveau pour m’avoir permis de participer à cette opération Croc’Ebook.

     

    J’avoue que malgré de très bons points, je ne suis pas parvenue à accrocher à l’histoire. Je pense que cela vient du fait que ce roman ne m’a jamais surprise.

     

    L’auteur nous propose un univers très riche ! On est très vite imprégné de l’ambiance des plaines glacées, des déserts toriques ou encore de la pauvreté des mines. On y découvre également une multitude de populations aux aspects et aux cultures différentes.

    Cependant, à force de lire des noms de différents peuples et personnages (dont trop ont des ¨ à mon gout), je ne suis un peu perdu pour me souvenir qui est qui, qui appartient à quel peuple ou qui est quoi… De plus, et c’est assez paradoxal, cet univers riche (qui pour moi est un très bon point) me parait sous-exploiter. En effet, j’avais souvent l’impression de n’avoir qu’un représentant de chaque peuple sous les yeux (ce qui est faux en plus !). Un peu si on avait décidé de montrer toutes les richesses d’un univers et qu’on se retrouvait avec un échantillon d’individu. C’est assez flagrant quand les héros sont à Engoras où pour moi, il n’y a pas de « brassage » de population.

    Les personnages sont aussi très travaillés, même si certaines choses m’ont déplu. J’avoue que j’ai eu du mal à m’accrocher à Jeïs. Quand elle est jeune, elle pense trop comme une adulte et même ado, je trouve que ses raisonnements ne font pas son âge. Et je la trouve aussi un peu trop droite dans ses bottes. Ça manque de colère, surtout après les évènements qu’elle a vécus (et qu’elle va vivre).

    Un petit coup de cœur pour Astinjal, une elfe par ordinaire et à la morale fort douteuse (j’adore ça !). Mais elle se ramollit un peu trop à mon gout.  

    Le point romance : comment toujours, c’était ennuyeux. Pour moi, ça ne m’apporte rien au récit, on est encore dans les discours à la noix fille femme. Car c’est bien connu, une femme vierge, c’est encore une gamine… Et une gamine de 17 ans, c’est toujours partant pour une coucherie, surtout avec un beau jeune homme qu’elle connait à peine. Bon, ça se finit par forcément bien, ce qui rattrape un peu les choses. Mais bref, je m’en serais bien passé.

    Peut-être un petit manque de description pour certains personnages. Pour Astinjal, par exemple, c’est une elfe, mais je n’ai pas souvenir d’avoir lu qu’elle avait des oreilles pointues. Peut-être parce qu’elle n’en a pas…

    Beaucoup d’humour aussi ! Astinjal (toujours elle) a un humour mordant à souhait !

    Le personnage que j’ai le moins aimé c’est Bäcklus. S’il apparait comme un beau séducteur lors de son apparition, je pensais que j’allais avoir le droit à une sorte de lubrique porter sur la chose et voir apparaitre des scènes assez cocasses. De quoi rigoler avec Astinjal et la jeune Jeïs. Mais final, il est mou, niais et épouvantablement insipide.

     

    Là où le bât blesse un peu, c’est bien dans l’histoire. Déjà, je n’ai jamais réussi à être surprise (bon après, j’ai l’esprit très tordu) et aucune des révélations ne m’a étonné puisque je m’en étais douté. C’est dommage, car j’attendais beaucoup des personnages de Dolsïen et Kartage. Ils apparaissaient comme très complexe et surtout manipulateur à souhait. Finalement, leur révélation et action sont assez restreinte.

    Il n’y a pas de gros rebondissement. Je n’ai jamais douté de la réussite des héros dans leurs entreprises.

    J’ai trouvé les scènes de combat bien décrites (on comprend très bien ce qui se passe), mais avec peut-être un petit peu de manque de dynamisme.

    Comme le titre me l’avait fait supposer, je savais que j’allais lire un voyage initiatique. Par contre, je n’ai pas trouvé que l’héroïne, Jeïs, changeait tant que ça. Certes, sa condition évolue, mais pas tellement ses pouvoirs par exemple, ou encore ça manière se s’exprimer. J’ai eu l’impression qu’elle passait plus par des phrases, comme si elle franchissait des portes, mais qu’au final cela ne lui ait pas servi à grand-chose. La Jeïs de départ n’est pas beaucoup « changée » (si je peux m’exprimer ainsi, car il lui arrive quand même des changements de statut assez important) de la Jeïs de la fin. Peut-être parce que je n’ai pas accroché à ses doutes…

     

    La plume de cet auteur est fluide et le roman se lit très vite et très bien. Les descriptions sont bonnes et nous plongent très bien dans l’ambiance (déjà dit). Le récit est conçu via le regard soit de Jeïs soit d’un regard externe. L’alternance de ces points de vue permet de dynamiser la lecture et permet surtout en pas trop centrer le récit sur Jeïs. On apprend donc ce qui se passe ailleurs et on a ainsi accès à la mentalité, aux aspirations des autres personnages. C’est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié.

    Un peu surpris de voir apparaitre quelques illustrations, mais cela offre un côté sympathique à l’œuvre, bien que pas essentiel.

    Quelques coquilles aussi, mais rien qui n’entache la lecture.

     

    En conclusion, je dirais que c’est un roman avec un univers riche, mais sous-exploité, avec des personnages sympathiques, mais peut-être trop atypiques les uns par rapport aux autres, une lecture fluide et rapide, mais sans trop de rebondissement ni suspense.


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