• "L'anthropologie des religions" est une monographie de Lionel Obadia.

     

    4ème de couverture :

    Depuis sa fondation au XIXe siècle jusqu'à son redéploiement actuel dans les sociétés contemporaines et dans le contexte de la mondialisation, l'anthropologie a toujours porté un intérêt particulier à la religion, à ses origines, ses formes et ses variations.
    L'anthropologie des religions est cette branche de l'anthropologie sociale et culturelle qui s'est constituée à partir de l'étude de religions (magie, sorcellerie, animisme, totémisme, chamanisme...) et d'objets empiriques (mythes, rites, croyances, représentations, organisations sociales) particuliers, en mobilisant des théories et en employant des méthodes qui lui confèrent une identité singulière dans la constellation des sciences religieuses. Ce domaine de la connaissance anthropologique, qui fut un temps considéré une « science des religions primitives », conserve aujourd'hui toute sa pertinence pour saisir des religions, modernes ou pas, en mutation et en mouvement.

     

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    Avis :

    Bon, je vais être honnête : je n’ai pas compris grand-chose à ce livre…

    Non pas qu’il soit mal écrit, mais il aborde des sujets et des thèmes que je ne connaissais pas, donc je n’avais aucun bagage intellectuel pour le comprendre.

    J’ai même dû lire avec un dictionnaire à mes côtés. Et encore, certains mots n’étaient même pas dans mon dico !

    Il faut dire que je n'ai presque aucunes connaissances en anthropologie, ethnologie et sociologie.

     

    Cependant, le livre est assez bien organisé puisqu’il propose d’abord un petit historique de ce sujet d’étude. Il y a également une proposition de méthodologie pour appréhender ce domaine. Les deux parties suivantes rentrées un peu plus sur le sujet en évoquant les « formes » de religion puis sur les « objets » qu’étudie cette science sociale. Pour terminer, l’auteur propose des perspectives d’études.

    Il propose donc une synthèse, très courte, sur ce domaine. Et bien sûr une bonne bibliographie qui permettra soit d’approfondir ses connaissances, soit d’en découvrir de nouvelles.

     

    Je ne peux pas le déconseiller, mais si vous désirez vous lancer dans sa lecture, il faudrait vérifier que vous avez déjà quelques connaissances dans ce domaine. Connaitre les noms de Levi-Strauss, Mauss et Eliade ne suffit pas pour aborder sereinement ce livre.  

     


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  • "Le chien du Tibet" ( "Tibet Inu Monogatari" en VO ) est un film d'animation de Masauyki Kojima.

     

    Synopsis :

    Après la mort de sa mère, Tenzin est obligé de quitter la ville pour aller vivre avec son père, docteur dans la prairie tibétaine. Ce changement de vie radical est difficile pour cet enfant de dix ans : il doit s’habituer à la vie de nomade, se familiariser avec ce père qui est un inconnu, allant même jusqu’à garder un troupeau de moutons, bétail des plus indiscipliné… Un jour, le jeune garçon est témoin d'un combat entre des chiens de garde tibétains et un chien aux poils dorés étranger à la meute… Celui-ci deviendra son plus fidèle ami. Mais dans les montagnes, un danger rôde. La chasse s’organise alors…

     

    Bande-Annonce :

     

     

    Critique :

    Ce conte fantastique m’a complètement conquise ! Il offre peut-être une histoire simple, mais sa réalisation est juste parfaite et sublime.

     

    La première chose qui m’a plu dans ce film, c’est son cadre. En effet, l’histoire se passe au Tibet (ça vous l’aurez deviné) où toute modernité est absente. Aucun indice ne nous permet de trop situer l’action dans le temps. On a donc le plaisir d’admirer des larges plans de plaines avec les montages à l’horizon, des costumes traditionnels de toutes beautés.

    L’animation est tout ce qu’il y a de plus normal pour un film de ce genre.

     

    L’histoire parle d’un petit garçon, Tenzin, qui arrive chez son père après le décès de sa mère. Le changement de vie, la solitude, les relations père-fils et la difficulté à s’intégrer sont les principaux thèmes que le jeune garçon posera. Bien sûr, certains de ses points auront une fin heureuse et se résoudront facilement.

    Et comme toujours dans ce genre de situation arrive un élément qui permettra au jeune héros d’améliorer sa vie : son chien jaune. Là viennent se greffer des liens d’amitié, la relation homme-bête, le courage, la loyauté.

    Dit comme ça, on retrouver pas mal de thèmes que les gens ont tendance à trouver « ringarde » dans les dessins animés pour enfant (c’est vrai que c’est atrocement arriéré de pousser les jeunes à se montrer courageux et à affronter ses limites). Mais ces thèmes sont sublimement traités et bien que parfois il y a des effets de « too much » le film ne perd pas de son charme.

    Les chiens, très présents dans le récit, offrent aussi une métaphore sur l’intégration.

     

    Il y a aussi un aspect fantastique (c’est un conte) qui est très bien mené et qui a eu droit à un design sublime. J’ai adoré ! Par contre, certains passages pourront apparaitre un peu sanglants pour les enfants. Mais ne vous inquiétez pas, rien de méchant !

     

    J’ai l’impression de me perdre en description nulle : c’est beau, c’est émouvant. J’ai été très touché par ce film. Il m’a beaucoup parlé, surtout dans le lien homme-animal. Les sentiments des personnages m’apparaissent justes, ainsi que les liens des uns et des autres.  

     

    Un très beau conte fantastique dans un décor sublime. Bien sûr, cette histoire est à regarder avec des yeux d’enfants. Les adultes auront surement tendance à plus voir cet aspect « too much ».

    Je le conseille TRÈS VIVEMENT à tout le monde, parents et enfants ! C’est un très bon moment à passer

     

    C’est mon gros coup de cœur !

     

    coup de coeurN&B


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  • "Hell Blade T.02" est un manga de Je-Tae Yoo.

     

    Synopsis :

    L'inspecteur Roy Johnson, de Scotland Yard, entretient en cachette une liaison avec une jeune veuve rencontrée lors d'une enquête, Susan Reynolds. Malheureusement, cette dernière est soumise à une belle-mère à moité folle qui la bat et tente même de la tuer ! En voulant se défendre, Susan lui porte un coup mortel... Appelé à la rescousse, Roy a une idée : faire passer cette tragédie pour un crime de Jack l’Éventreur !

    Hélas, sa vie tourne au cauchemar quand, soupçonné par ses collègues, il se retrouve obligé de fuir avec Susan, qui continu de semer des cadavres sur son passage. Mais voilà qu'une nuit, Jack l’Éventreur fait son apparition et s'en prend à la jeune femme...qui se transforme en un monstre hideux sous les yeux de Roy !

    Un ballet gore et énigmatique, vé

     

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    Critique :

    Je dois avouer que ce second tome m’a plus plu que le premier.

     

    Pour commencer, j’apprécie vraiment les dessins de cet auteur. Il y a une grande diversité physique des personnages, les monstres sont vraiment superbes. De plus, je retrouve l’aspect épuré que premier tome. J’aime bien quand les mangas ne sont pas surchargés de décors. Très souvent, ça encombre l’image, alourdit la lecture et perturbe la compréhension des actions (dans les combats pas exemples).

    Les affrontements sont très dynamiques et pleins de vie. Les mouvements n’apparaissent pas comme figés.

     

    Il y a pas mal de changement par rapport au premier tome. En effet, le personnage de Roy, cité dans la quatrième de couverture !, n’apparait plus. Le récit se concentre principalement sur Jack l’Éventreur, dont on en apprend un peu plus. Il y a aussi des récits parallèles dont un avec Sherlock Holmes (qui apparait déjà dans le premier tome) et du Docteur Watson.  Ces deux personnages, qui ressemblent à des ados, sont assez éloignés des canons habituels, mais ils sont très drôles. Ce qui les rend très attachants par ailleurs.  

    L’auteur rassemble dans son œuvre des grands noms de la littérature gothique du XIXe siècle. On y découvre un monsieur Hyde (aura-t-on le droit de trouver Jekyll plus tard ?) des plus… Un monsieur Hyde quoi ! La délicatesse et la gentillesse même ! Il y aussi des personnages historique comme Nikola Telsa.

    Tout le récit est aussi truffé de références littéraires et fantastiques.

     

    Peut-être comme le premier tome, le principal défaut pourrait être le scénario. L’histoire semble prendre une direction assez différente du récit présenté dans le tome 1, mais j’ai l’impression qu’il risque de tomber dans les travers du vu et revues. Cependant, il y a des éléments sympathiques qui, j’espère, auront le droit à un approfondissement dans les tomes suivant.

     

    Bref, malgré un scénario léger, ce second tome se lit très bien et le dessin plaisant me laisse une très bonne impression.


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  • "Hunger Games l'Embrasement" est le second tome de la trilogie Hunger Games de Suzanne Collins.

     

    Synopsis :

    Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s'agit surtout d'une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d'une rébellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n'hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. A l'aube des Jeux de l'Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss...

     

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    Critique :


    Le premier tome m’avait laissé un avis mitigé (j’avais aussi vu le film avant de le lire). Mais ce second tome a été plus agréable à lire.

     

    Je pense qu’il faut faire remarquer la vraie qualité de l’écriture de ce livre. D’une manière très fluide et très « simple », l’auteure arrive à décrire des sentiments ou des situations graves, dramatiques, forts, et ce avec une justesse incroyable !

    Ensuite, et je me répète surement sur ce que j’avais dit pour le tome 1, mais Katniss est vraiment une héroïne exceptionnelle ! Elle n’aime pas les choses superficielles, ne fait pas attention à son physique, ne tombe pas dans un sentimentalisme niais vis-à-vis des deux garçons qui la trouble (Peeta et Gale), elle sait prendre des décisions délicates sans pour autant ne penser qu’avec son cœur (ce que font trop souvent les héroïnes dans les romans). Elle a ses forces, mais aussi ses faiblesses, mais sans tomber dans des travers du genre « normal c’est une fille ». Lors de sa rencontre avec des geais bavards, on voit bien que Finick réagit de la même manière.  

    Les autres personnages sont aussi très travaillés, toujours avec cette plume légère et vraie.

     

    Pour le récit en lui-même, l’auteure parvient à ne pas faire une répétition de son premier livre. Les choses apparaissent plus complexes et ô combien plus travailler. J’avais déploré le manque de « philosophie » dans le premier tome : il est un peu plus présent ici. Il faut aussi dire que Katniss évolue aussi dans son mode de pensée, change d’avis. Elle réfléchit à ce qu’elle peut faire face à une oppression qu’elle ne comprend pas toujours. De plus, elle apparait comme une étincelle de révolte malgré elle : la misère finit toujours pas engendrer des affrontements, il suffit de peu de chose pour que déclencher.

    Le Capitole apparait bien plus nettement comme un système autoritaire et violent qui fera tout, même à sacrifier des milliers de gens, pour garder le contrôle sur sa population.

     

    Cependant, j’ai trouvé deux défauts à ce tome.

    Bien que cela ne tombe jamais dans une niaiserie dégoulinante de bave et de « je t’aime moi non plus, mais on ne peut pas, et patati et patata… » ou d’un romantisme à deux balles, et bien que je comprenne parfaitement les sentiments de Katniss, je trouve qu’il y a trop de moment où le roman met en avant ses sentiments et ses dilemmes.

    Ensuite, la fin du tome. En fait, il y a tellement peu d’éléments qui nous mettent sur la piste que j’avais eu l’impression que les choses tombaient un peu comme un cheveu sur la soupe. Mais ce qui est sur, c’est que Katniss a une réaction très appropriée, bien qu’un peu méchante. Cependant, cela se comprend.

     

    L’ouverture vers le dernier tome est bien faite, même si la fin du second tome ne m’a pas emballé. Les choses se corsent.

    En résumé, ce volet est meilleur que le premier, mais souffre de quelques défauts (bien que mineurs).


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  • "Gilles de Rais"  est une monographie (biographie) de Matei Cazacu.

     

    Résumé :

    Figure satanique, compagnon de tuerie de la Pucelle d'Orléans, serial killer, " premier Vendéen ", Gilles de Rais (1405-1440) a fait le délice de nombreux conteurs et biographes. Un personnage à la mesure de cette époque brutale et chaotique ou l'angélisme côtoie la barbarie. Cette biographie raconte les multiples vies du seigneur de Rais. Elle rend justice à la place qui fut la sienne dans la noblesse française, reconstitue sa brillante carrière militaire au service de Charles VII, son rôle décisif dans la levée du siège d'Orléans en 1429, son élévation à la dignité de maréchal de France à l'âge de 24 ans. Voilà pour l'avers de la médaille. Côté revers, le saint se fait ogre. Ruiné par ses dépenses somptuaires et militaires, Gilles succombe à ses démons, enlève, torture, viole, assassine des enfants. Il s'adonne à l'alchimie pour trouver la pierre philosophale et sacrifie des humains lors de cérémonies sataniques. Arrêté, jugé par l'Eglise lors d'un retentissant procès, Gille de Rais est exécuté à Nantes en 1140. Il entre dans la légende. Une légende tronquée puisque s'opère rapidement un glissement. On l'identifie alors à Barbe Bleue, tueur de femmes et non d'enfants, mythe qui sera bientôt revisité et immortalisé par Charles Perrault.

     

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    Avis :

    Cette biographie est très intéressante. La première partie présente le fameux Gilles de Rais : sa vie, son œuvre, sa famille, ses faits d’armes, ses crimes et son jugement. Puis une seconde s’attarde pour savoir comme ce célèbre tueur d’enfants est devenu un tueur de femmes dans Barbe-Bleue, le conte de Perrault.

     

    Sur la première partie, il faut s’accrocher pour tout comprendre. La vie de Gilles et d’une partie de sa famille (principalement son grand-père et son père) ont lieu durant la Guerre de 100 ans. Et pour comprendre tout ce qui se passe, cela nécessite un certain effort. J’avoue que je n’avais pas de bagage historique sur cette période et j’ai souvent peiné à tout saisir les liens entre les différents protagonistes, les changements de camps des uns et des autres, les liens qui unissent un tel ou un tel. Bref, les joies de la féodalité !

    En ce qui concerne Gilles de Rais, on découvre un enfant et un jeune homme à la vie « tumultueuse » : aîné d’une famille, fils unique pendant longtemps, orphelin de parents très jeune, désintéressement à son encontre de son grand-père, éducation négligée. Puis vient le temps des conflits où il s’illustre plus que brillamment et devient compagnon de Jeanne d’Arc.

    À la mort de son grand-père, il est l’un des hommes les plus riches de France (peut-être le second après le roi !). Mais ses dépenses vertigineuses (entretiens de son armée, spectacle, bonne chère, etc.) le conduisent rapidement vers la ruine.

    Puis vient le temps des meurtres d’enfants. J’avoue que cette partie m’a un peu déçu, car je m’attendais à avoir plus de détails sur les atrocités que Gilles de Rais a commises. Bien que des détails soient distillés comme ci comme ça. Cependant, les éléments sur les crimes ne sont vraiment… pas délicats. Il y aussi quelques choses qui m’a beaucoup étonnée, mais j’en parlerai, car cela concerne aussi le conte de Perrault.

    À la fin de cette biographie, on découvre donc un personnage intéressant et complexe, qui bien que n’était pas une brute stupide assoiffée de sang. Il avait une certaine culture et des gouts prononcés pour le théâtre et la musique religieuse. Mais ce qui m’a le plus surpris sur Gilles, c’est son côté « romantique ». À 15 ans, il « enlève » sa future femme (elle est consentante, ce n’est pas un rapt sauvage) et l’épouse en tout petit comité (les mariés et le prêtre) dans une toute petite église bien que ces derniers ne sont pas encore reçus l’accord papal (à l’époque, on peut épouser ses cousins à partie d’un certain degré ; si ce degré est trop faible, il faut l’accord du Pape).

     

    La partie qui concerne le conte de Perrault est intéressante, mais je l’ai trouvé un peu superficiel. Mais il faut s’accrocher aussi, car la « mythologie comparée » n’est pas un domaine facile à comprendre.

    L’auteur tente donc de montrer comment Gilles de Rais est devenu Barbe-Bleue. Je ne referai pas la démonstration ici de peur de dire de bêtise, ce phénomène est une sorte d’assimilation des faits historiques au conte.

    L’élément le plus étrange est la différence entre tueur de femmes et tueur d’enfants. L’explication est étrange et « assez simple ». Les enfants étant des êtres asexués par excellence, il était inconcevable pour certains qu’un homme est pu violer puis tuer des enfants (garçons ou filles). Le glissement s’est donc fait lentement vers les femmes. Il faut croire que violer et tué une femme est moins horrible…  

     

    Un livre donc assez dur à lire (il faut parfois s’accrocher), mais très intéressant et très riche avec des annexes très fournies et, bien sûr, une riche bibliographie que ce soit sur Gilles de Rais ou sur le conte de Barbe-Bleue de Perrault.


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  • "Le Fugitif" est le septième tome de la Chronique des Immortels de Wolfgang Hohlbein.

     

    Synopsis :

    De Constantinople à l’île de Malte, un vampyre inconnu traque Andrej et Abou Doun. Le temps s’est écoulé depuis la nuit où ils ont anéanti le clan des gitans, mais les immortels n’oublient jamais et l’heure paraît venue pour les deux compagnons d’expier leur faute…
    1565. Andrej a rejoint l’ordre de Saint-Jean; il porte la tunique rouge à croix blanche des Hospitaliers, à l’heure où Malte se prépare à défendre le dernier bastion de la chrétienté en Méditerranée contre la flotte du sultan Soliman. Alors que se prépare le siège, la paix fragile qu’il avait trouvée sur l’île vole en éclats.

     

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    Critique :


    Bien ce que ce septième tome soit mieux que le précédent, j’avoue que je trouve que la série se ramollit.

     

    Grand bon temporel. Andrej est un chevalier de Saint-Jean et vit à Malte, pendant qu’Abou Doun vit avec une Maltaise et son jeune fils. Une guerre inégale se prépare entre les quelques chevaliers chrétiens sur le caillou et les armées ottomanes qui surpassent largement les premiers. Et un vampyre s’en prend à nos deux héros.

    J’avoue que si l’histoire de base est bien, mais son déroulement est assez ennuyeux. Il faut bien attendre le dernier tiers du livre pour que, à mon avis, il commence à vraiment se passer des choses intéressantes. Pourtant, le livre a une structure un peu différente des tomes précédents, car il fonctionne un peu comme une sorte décompte avant la fin (c’est-à-dire le déferlement des armées ottomanes). Mais voilà, les préparatifs de la bataille ne sont pas prenant, c’est lent et il y peu d’action. J’ai eu du mal à sentir la tension qu’aurait du dégager une telle situation. Pourtant, la plume de l’auteur n’a pas changé. Description, ressentie, des personnages sont toujours rudement bien écrits. Un défaut, peut-être, c’est la répétition de certain très de caractère. J’en avais un peu marre de lire que La Valette était toujours froid et sans expression.

    Le roman laisse apparaitre aussi des réponses aux questions d’Andrej sur sa condition et sur ceux de sa « race ». Mais malheureusement, je n’ai rien pu lire d’exceptionnel ou de surprenant.

     

    Andrej est toujours aussi chiant. Mais en plus, il semble avoir développé une sorte d’égo négatif qui le pousse à dire que sa fuite, à lui et Abou Doun, n’est que sa faute, etc. Parfois, j’avais l’impression de voir une sorte de « princesse Sarah ». Putain, mais secoue-toi un peu ! Heureusement qu’Abou Doun est là ! Toujours aussi sarcastique, toujours aussi drôle et toujours aussi noir ! Bien plus raisonnable et avec les pieds sur terre, il a bien plus de jugeote que son ami. Il est aussi plus posé et plus audacieux en ce qui concerne sa condition de « vampyre ». Il semble plus en paix sur ce point qu’Andrej qui continue à jouer le rôle du mec torturer qui voudrait comprendre et changer son état.

    Pour les autres personnages, ils sont toujours tous aussi bien travailler même si je regrette qu’ils n’aient pas plus été « surprenants ». On se doute vite de qui va trahir, qui va mourir, qui va être chiant du début à la fin…

    Quant au mystérieux vampyre qui attaque les héros… vous verrez bien et je dirais juste : heureusement qu’Abou Doun pense !

     

    Cette série est bien, mais je trouve dommage que les tomes soient tous, hormis les deux premiers, des histoires en un volume. Les deux premiers avaient ceci d’alléchant que le lecteur restait sur un suspense. Là, je pourrais cesser la lecture de la série que ce serait pareil.

     

    En conclusion, un meilleur tome que le précédent, mais toujours pas la magie et l’emballement que j’avais ressentie sur les deux premiers tomes.J'espère que les suites sont plus dynamiques.


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  • Une fois n’est pas coutume (je me demande si je n’ai pas dit ça la dernière fois), je vais un peu parler de moi (non, s’il vous plait, ne partez pas !!!)

     

    Pour commencer, je dirai que j’ai passé un été chargé avec pas moins de trois chantiers de fouilles : un dans le Calvados à Basly où j’ai eu le plaisir de fouiller ma première sépulture ;

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    un second à Grand tout le mois de juillet où j’ai été responsable de secteur ; et comme tous les mois d’aout depuis quatre ans, Nasium. Autant dire que je suis très contente de mes expériences. J’ai donc réussi en quelques mois à fouillé de l’âge du Bronze, de l’Augustéen, de l’Antique et du Médiéval ! C’est fait bien dans le CV… D’ailleurs, si vous connaissez des gens qui bossent dans ce domaine, n’hésitez pas à faire passer mon CV.

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    Niveau critique, je vais être un peu limité puisque je suis toujours sur les livres que j’ai entamé en aout et que j’ai pas mal de choses à faire en parallèle.

    Sinon, j’ai fait THE achat de la rentrée : une liseuse. Stop, revenez encore s’il vous plait merci. Non, je ne vais pas passer au livre numérique. Cette liseuse a pour but principal de me permettre de lire avec plus de facilité et de confort des PDF relatif à l’archéologie, à l’histoire ou des articles scientifiques. Avouez qu’une thèse de 300 pages sur liseuse, c’est plus simple à lire que sur un PC et que ça coute moins cher que de la faire imprimer.

    Mais cette lieuse aura aussi une autre fonction, celle de remplir ma nouvelle mission. En effet, depuis cet été, je fais partie du comité de lecture des Éditions numériques Cyngen. Je vous invite d’ailleurs à découvrir cette toute nouvelle maison qui, comme c’est indiqué, proposera des titres en format numérique. N’hésitez pas à nous envoyer vos manuscrits si l’humeur vous en dit. Cependant (je préviens, on ne sait jamais) que vous êtes un ami ou non, je serais impitoyable dans la lecture des récits et nouvelles. Pas de copinage. Et puis bon, vous le savez je n’ai pas ma langue dans ma poche. J’essaierai de faire des critiques constructives pour les auteurs qui soumettront leur œuvre.

    Et enfin, exceptionnellement, ma liseuse me servira pour lire des romans ou des nouvelles. D’ailleurs, j’ai profité pour remercier les Éditions du Petit Caveau qui m’ont sélectionné pour leur Croc’Ebook.  

     

    Toujours sur le registre de la liseuse, je vais vous donner mon opinion sur mes premières impressions. Bon, soyons honnêtes, lire sur une liseuse, ce n’est pas quelque chose d’aussi horrible qu’on le dit. Perso, je trouve même que cela a un petit côté fun de tourner les pages avec l’écran tactile de mon engin. Mais je pense que le fun passera vite… C’est l’amusement de la découverte. Par contre, il y a quand même un petit côté chiant : ça manque de vie. De plus, je suis obligée de surveillé la barre de vie… heu de charge pour ne pas me retrouver en rade de batterie… Problème que l’on n’a pas avec un livre classique.

    Il y a aussi des choses, vis-à-vis de ma liseuse, qui me gêne : je dois y faire super gaffe. C’est que ce n’est pas donné ces conneries. Et comme j’ai l’habitude de laisser mes livres trainées sur mon canapé et que je m’écroule souvent dessus, j’ai la fâcheuse tendance à écraser mes livres (et à me faire mal aux côtes). Autant dire qu’il serait regrettable que je pose violemment mes grosses fesses dessus. Et puis, il ne faut pas que les chats marchent, faut pas que ça tombe par terre, je n’ose pas la mettre dans mon sac à main de peur qu’elle prenne un mauvais coup… Bref, un bon livre papier, c’est bien moins de soucis.

     

    Très rapidement, j’ai aussi eu entre les mains mon premier manuscrit en tant que bêta-lecture. Bon, j’avoue que je ne l’ai pas encore fini (les chantiers de fouille, ça prend du temps. Pardon Maxime). C’est une expérience très intéressante, car elle me permet de voir des erreurs à ne pas faire dans un manuscrit ou des choses qui permettent aux lecteurs d’accrochés.

    J’en profite pour dire que je ne suis pas contre renouveler ce genre d’expérience. Si des gens sont tentés par mes services. Mais je préviens, je serais aussi impitoyable que pour une critique de livre. Pour autant, j’espère que mes commentaires et avis permettront aux auteurs de progresser et d’améliorer leurs écrits. De plus, pas trop de manuscrit à la fois.

     

    Au passage, je suis toujours partante pour critiquer des romans. Si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à m’en envoyer. Mais n’oubliez pas que je ne suis pas du genre lèche-cul et que si votre livre ne me plait pas, je ne vous brosserai pas dans le sens du poil. J’essaie aussi toujours de tirer le positif dans un livre, même si je n’apprécie pas. Bref, j’argumente dans la mesure du possible mes gouts (et parfois, ce n’est pas toujours facile).

    (Ou comment je viens de moi-même saboter mes services de lectrices-critiqueuses).

     

    Mais revenons à nos moutons (bêêêêê) http://ekladata.com/FxfPDq_heAmGUqS3Dh5KqohHNrI.jpg

     

    Côté écriture, où en suis-je ?

    J’aurai tendance à dire nulle part. Le prochain webzine Autres Mondes proposera une de mes nouvelles, La fin du Monde, car je suis arrivée 3e à l’AT dont le thème était « Et si… ». La nouvelle est lecturable (oui, j’ai dit lecturable) ici. Je posterai aussi un lien vers le webzine dès qu’il sera sorti pour que vous puissiez connaitre les autres nouvelles publiées.

    D’ailleurs, j’avais pensé reprendre l’idée de cette nouvelle pour un AT aux Éditions Nergäl. Malheureusement, je ne pense pas être en mesure de terminer correctement cette nouvelle nouvelle (ha ha ha) avant la date limite de dépôt des textes.

    C’est d’ailleurs mon problème pour pas mal d’AT. J’ai des idées, mais je ne parviens pas à terminer les textes. Si ça continue, je vais monter un recueil intitulé « Nouvelles d’AT inachevées ».  

    Pour les projets des Terrible Twins, tout est au point mort. Nous aimerions bien avancer le « projet secret », mais nous bloquons sur des petits détails à la con. Et là ma sœur bosse en Vendée et n’a pas accès au Net et le réseau n’étouffe pas son gîte… Nous envisageons de proposer Eelyonn et Robin des Bois aux Éditions Cyngen… Mais vu le niveau littéraire de cette histoire, il y a de toute façon peu de chance que cela aboutisse à quelque chose.

     

    Qu’en est-il de mes projets à moi.

    En ce qui concerne Macha, la réécriture est en suspens. J’ai besoin de consolidé mes connaissances sur la période historique pour pouvoir continuer à écrire quelques de pas trop mauvais sans pour autant tomber dans la recherche d’un récit réaliste. Non, je veux pouvoir continuer à voir Macha dire des mots tendres (kof kof) à Richelieu… (ah sinon, ce n’est pas drôle).

    Pour le premier tome des Yggardiens, Novgorod, les choses sont un peu mieux (je rappelle que je suis en phase réécriture aussi pour ce récit). Cet été, j’ai réussi à débloquer le chapitre 6 sur lequel je butais depuis… au moins avril ! J’ai espoir de parvenir rapidement au chapitre 10. Arrivé à ce cap, je tenterai de reprendre ses chapitres pour les clarifier, les corriger et ajouter ce qu’il manque. J’aurai, à ce moment-là, mis en forme pas loin du premier tiers du livre, c’est-a-dire 10 chapitre + 2 chapitres ajoutés (eh oui !). Sois 12 chapitres… Ce qui, réflexion faite, représente la moitié du livre à l’heure actuelle. Mais bon, il est possible que d’autres chapitres intercalaires apparaissent.

    J’aimerai vraiment boucler cette histoire avec les 27 ans (ce qui me laisse deux ans) pour tenter de la présenter à une maison d’édition.

     

    Bon, je crois que j’ai fait un peu le tour des choses à dire.

    J’en profite pour vous rappeler que j’ai lancé un second swap sur le thème des « Grandes Dames ». Il est ouvert à tous et dans tous, il y a aussi les Belges. Vous pouvez retrouver les infos concernant le swap sur la page ici.

     

    Pour terminer, je vous invite à suivre ma fanpage sur FB : Xian Moriarty (ne confondez pas avec mon profil s’il vous plait) ainsi que mon tweeter : @Xian Moriarty.


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  • "Les Chroniques de Legion, livre I" est une BD de Fabien Nury pour le scénario et Mathieu Lauffray, Mario Alberti, Zhang Xiaoyu et Tirso pour les dessins.

     

    Synopsis :

    Vlad Dracula Tepes est mort le 14 décembre 1476.

    Voici ce qui lui est arrivé après...

     

    http://ekladata.com/BEcpTdq1bxY06_wTSIPPSlCFMcs.jpg

     

    Critique :

     

    Bien que les dessinateurs nous offrent quatre récits visuellement très beaux, j’avoue que le scénario m’a laissé une impression étrange.

     

    Bon, comme je viens juste de le dire dans ce qui sert d’introduction à cette critique, les dessins de cette BD sont vraiment superbes. Quatre dessinateurs donc quatre styles. J’avoue une grande préférence pour ceux de Mathieu Lauffray (le premier récit) avec un très sombre et réaliste. Un petit bémol : Radu a parfois les yeux bleus et parfois vert (non, je n’ai pas détail chez vignette une par une).

     

    Pour le scénario, j’avoue être resté un peu sceptique.

    Si les deux premiers récits s’enchainent de très bien (d’ailleurs, cela pourrait être regroupé en un même récit, mais le dessinateur change), les suivants sont un peu plus perturbants. Les sauts temporels et les points de vue différents m’ont un peu perdu dans ma lecture (mort de Tepes, colonisation de l’Amérique, défaite de Napoléon à la Berezina, XIXe siècle victorien). Bien que des liens apparaissent clairement, j’ai eu un peu de voir à voir là où l’auteur voulait en venir. Surtout qu’avec les « changements » de corps, je ne suis jamais sûr de savoir à qui j’ai affaire.

    Côté vampire, j’ai beaucoup apprécié son utilisation façon « vampirisation de corps ».

     

    J’avoue que cette critique n’est pas très longue, mais je ne sais pas trop quoi dire d’autre (j’suis pas en forme ces temps-ci niveau avis).

     


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  • "Van Helsing contre Jack l'Eventreur, T.01 Tu as vu le diable" est une BD de Jacques Lammontagne pour le scénario, Sinisa Radovic pour le dessin et Nadine Thomas pour la couleur.

     

    Synopsis :

    Londres, 1888,

    Deux ans se sont écoulés depuis le jour où Van Helsing enfonça un pieu de chêne dans le cœur de Dracula, mettant ainsi un terme à son règne infernal. Cependant, l’homme n’en est pas sorti indemne. Maintenant installé à Londres, Van Helsing est depuis plongé dans une profonde dépression. Désespéré de voir ainsi son ami prostré dans ses appartements, Abberline, inspecteur à Scotland Yard, lui propose de l’accompagner afi n de mener enquête sur une série de meurtres perpétrés dans l’East End par un dément que la presse a surnommé “Jack l’Éventreur”. Van Helsing finira par accepter. Débutera alors une nouvelle chasse contre le Mal…

     

    http://ekladata.com/j8VY50khHurRfq_mkYkDJPvxzDQ.jpg

     

    Critique :

    Et encore une BD 1800.

    Soyons honnêtes, le titre de cette BD fait un peu penser à un titre de film de série B. Mais bon, c’est souvent comme ça qu’on a de drôles de films.

    Mais bref, qu’en est-il sérieusement ?

     

    Pour commencer, je dirai que j’ai beaucoup apprécié le dessin et la mise en couleur. Si j’avais peut-être un reproche à faire, ce serait que Van Helsing m’apparait trop comme un mixte du docteur Seward et de Lord Holmwood issu du film de Francis Ford Coppola, Bram Stoker’s Dracula. Ensuite, l’univers londonien manque un peu de noirceur. Rien de bien méchant au final.

    La couverture est très belle et fait immédiatement penser à la nouvelle « L’invité de Dracula » de Bram Stoker.

     

    Là où la BD pêche le plus, c’est dans son scénario. Bien que la lecture soit agréable et sans lourdeur, il ne s’y passe pas grand-chose. De plus, on a un l’impression de revoir les meurtres de l’Éventreur avec Van Helsing comme enquêteur. Un enquêteur de plus pourrait-on penser.

    Si les souvenirs de son affrontement avec Dracula hantent notre vieil hollandais, peu d’éléments permettent de faire en lien avec le plus célèbre des morts-vivants et les agissements de Jack. On se demande même si ce n’est pas Van Helsing qui imagine des choses à cause de ses injections de morphine (c’est d’ailleurs à ces moments-là qu’il me fait le plus penser au docteur Seward) et de son traumatisme.

    Les personnages sont sympathiques, mais manquent un peu de « chaleur humaine » et de personnalité. Peut-être parce qu’Abberline et Van Helsing ont des physiques un peu trop semblables… Je ne sais pas trop. J’avoue aussi que j’ai eu un peu de mal avec le physique de ce dernier. Il m’apparait comme un peu trop « jeune » (surement parce qu’Anthony Hopkins ne quitte pas mon esprit) et psychologiquement trop affaibli ?

    Sinon, il faut souligner la très bonne connaissance du scénariste sur les détails des meurtres de l’Éventreur. Comme j’avais lu un livre à ce sujet, j’ai eu le plaisir de remarquer certains détails véridiques. Un vrai travail de recherche a donc été effectué pour cette BD.

     

    Malgré pas mal de défauts, surtout sur le scénario, la lecture de cette BD reste très agréable et divertissante. Je pense (et j’espère) que le second tome apportera plus de surprise et d’originalité.  

    J’ajouterai que mon édition présente une faute sur la 4e de couverture. Il est écrit : « Londres, 1988 ». Or, les meurtres de l’Éventreur ont eu lieu en 1888 et les décors de la BD ne laissent aucun doute possible quant à la période à laquelle se déroulent les événements. Tout le monde peut se tromper comme dit le proverbe…


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  • Voilà, c'est parti ! Je lance mon second swap sur le thème des Grandes Dames !

     

    Les informations et la fiche d'inscription est disponible sur la page prévue ici (ou juste au-dessus de cet article).

     

    J'espère que vous serez nombreux à participer à cette nouvelle aventure !!

     

    http://ekladata.com/15eae_eYJXKjbKMFd5rSEO-yBMM.jpg


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