• "Dracula l'immortel" ( Dracula, the un-dead en VO) est un roman de Dacre Stoker et Ian Holt. C'est la "suite" du "Dracula"d e Bram Stoker.

     

    Synopsis :

    En 1888, un groupe de six intrépides a réussi à détruire Dracula aux portes de son château de Transylvanie. Vingt-cinq ans plus tard, ils se sont dispersés mais le souvenir de cette périlleuse aventure où l’un d’eux a laissé sa vie les poursuit. Combat quasi mystique contre les forces du mal, vengeance d’amoureux endeuillés ou inextinguible jalousie : les raisons mêlées de leur acte continuent de perturber leur existence et la disparition du prince des ténèbres n’a pas apaisé leurs tourments. Une mort inexpliquée devant un théâtre parisien et un deuxième assassinat d’une effroyable cruauté au cœur de Londres vont réveiller la peur. Du Quartier latin à Piccadilly Circus, l’ombre de Dracula semble à nouveau planer… Les héros d’autrefois devront faire face à un ennemi insaisissable aux attaques sournoises ou d’une violence inouïe, mais aussi à leurs propres démons. De quoi brouiller les pistes et troubler les esprits, dans une intrigue menée avec maestria qui ressuscite le fantasme et la malédiction de l’immortalité.

     

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    Critique :

    Dracula l’immortel… sorti en grande pompe avec un slogan ravageur : la suite du chef d’œuvre de Dracula de Bram Stoker. Avec une accroche pareille, il était fort à parier que le livre allait être médiocre… Mais je ne m’attendais pas à une telle horreur. Non seulement le livre est mauvais, mais en plus il se permet de massacrer son parent « Dracula » !

     

    Le début ne paraissait pourtant pas mauvais. Vingt-cinq ans après la mort de Dracula en Transylvanie, les principaux protagonistes ne vivent pas dans un monde rose : la happy-end après la destruction du Mal n’a pas eu lieu. Un couple qui bat de l’aile, un lord retiré du monde et toujours en peine d’amour, un docteur drogué, un mari alcoolique… Bref, ça va mal.

     

     La perte de la forme épistolaire me gêne un peu : solution de facilité pour les auteurs probablement… Eh oui, Stoker avait mis très très très longtemps avant de finir son livre… Pas question que le couple Stoker/Holt y passe un quart de siècle ! Ensuite, même si les personnages ont beaucoup changé, j’ai eu un peu de mal à les retrouver. Est-ce le passable à la troisième personne ? La perte de la forme épistolaire ? Les vingt-cinq ans passés ?

    J’avoue aussi mettre aussi un peu ennuyé, car j’ai pu lire le premier tome BD adapté du lire et que c’est assez fidèlement retranscrit. Mais bon, ceci est une autre histoire. Cependant, les choses ne se sont pas forcément améliorées au fur et à mesure de ma lecture.

     

    Dans le livre, on découvre notre chère comtesse Bathory. C’est la grande vilaine méchante très belle et lesbienne. Ce dernier point de détail m’a un peu « gêné ». Bathory lesbienne, je pense que ce n’est pas une première dans un livre, mais c’est plus la manière dont c’est traité. En effet, j’ai parfois eu l’impression de tomber dans des vieux clichés machos : elle est lesbienne, car brutalisé par son mari, elle ne trouve de plaisir charnel qu’entre les mains tendres de femmes… Ensuite, les auteurs disent que lors de ses premiers rapports lesbiens, Bathory découvre sa « vraie nature » (elle est humaine à ce moment-là, pas de vampire qui tienne). J’avoue avoir été très gêné par cette expression. Faute de traduction ou idée des auteurs ? je ne saurai dire… Bref, une évocation de l’homosexualité féminine qui m’est apparue comme « veillotte » et « cliché ».

    Pour en rester avec les femmes, même si Mina a le droit à des éloges sur son caractère, les femmes ne sont pas forcément bien loties dans ce roman. Entre Bathory qui est traité comme un cliché et Mina comme la mère et la femme mariée, bonjour l’image ! Sans compter que les auteurs font remarquer que les femmes pensent avec leurs cœurs et leurs sentiments (au contraire des hommes qui penseraient toujours avec leurs têtes et leurs consciences) : chose parfaitement mise en avant, car Mina et Bathory ne pensent QUE comme cela ! L’amour (avec un petit a ou avec un grand A) est ce qui motive les deux femmes.

    Mesdames, vous êtes condamnées à penser avec votre cœur pour venger vos amours, sauver votre couple, sauver vos enfants ou à faire n’importe quoi pour l’Homme (?) de votre vie ! Entre un job payé 10 000 € à ne rien faire ou partir au bout du monde avec votre « âme sœur » sans le sou pour une vie de clodo, vous allez forcément partir vivre dans la rue ! Vous n’y pouvez rien c’est comme ça !

     

    Revenons au livre.

    La lecture est relativement facile avec un style pas trop désagréable. Même avec le pavé qu’était la première édition, il ne faudra pas plus de trois jours pour en venir à bout. À condition de pouvoir y parvenir, car plus on avance, plus on voit les choses arriver et plus en a envie de jeter le livre par la fenêtre… si ce n’est pas vous qui regarder la fenêtre pour mettre fin à vos jours vu l’horreur que vous avez entre les mains…

    J’ai sentir venir les choses tant elles étaient grosses pour certaines. D’abord, vous vous dites : non ce n’est pas possible, ils (les auteurs) n’auraient pas osé… À si en fait ! J’étais dégoutée !  

    En plus, j’avoue avoir eu beaucoup de mal à voir Bram Stoker apparaitre dans cette « suite ». J’ai trouvé que cela faisait un peu « incestueux ». À cela, il faut ajouter qu’au vu du récit, ça ne rend vraiment pas hommage à ce grand homme ! Au contraire, ça fait plus jeu pervers où l’on lui dirait : « regarde comment on a retourné ton livre, comment on l’a massacré pour qu’on se foute plein les poches ! »

     

    Ce livre est un massacre du livre de Stoker ! Et encore pire, le roman a été dénaturé et transformé en littérature pour pucelle de quinze ans fan de Twilight !! Sérieux, dans ce livre, les auteurs nous expliquent que Dracula, Vlad Tepes, était un GENTIL personnage !! Qu’il n’était en fait pas le méchant du livre de Bram Stoker ! Il est un soldat de Dieu ! Un flingue, donnez-moi un flingue ! Mon royaume pour un flingue !

     Et que Abraham Van Helsing était un putain de manipulateur et un assassin (ce n’est pas ce que Anthony a joué Van Heling et Hannibal Lecter qu’il fallait confondre les deux) !

    D’un certain point de vue, cela aurait pu être acceptable. Quand on connait un peu le personnage historique de Tepes, on peut dire : oui, il a œuvré toute sa vie à la défense du monde chrétien contre les armées ottomanes. Mais « Dracula » de Stoker n’est pas un roman historique ! C’est un roman gothique, fantastique. Donc l’auteur a pris des libertés ! Vous ne voulez pas qu’on apprenne à nos enfants que dans leurs jeunesses, le président Lincoln chassait des vampires et la reine Victoria des zombies ?

    Je pense que la recherche de mêlée-vérité historique et récit fantastique n’a vraiment pas fonctionné ici ! Surtout quand on sait comment le personnage de « Dracula » est présenté dans le roman de Stoker ! Sacrilège !!!

     

    *Attention spoiler*

    Voilà donc ce que nous révèle cette « suite » : si Dracula désirait venir à Londres, c’était pour arrêter sa cousine Bathory, car celle-ci n’est qu’autre que Jack l’Éventreur ! Et c’est pour cette raison qu’il n’a pas tué Jonathan lors de son séjour dans son château : le vampire ne voulait pas prendre le risque que ce dernier mette Bathory aux aboies. Bien sûr, une fois la méchante vampire tuée, il aurait libéré le jeune homme. Hahaha. Mais ce n’est pas tout ! Il n’a pas tué les marins du Déméter : ils sont tous morts de la peste. Évidemment. Il n’a pas tué Lucy non plus ! Il a même fait mieux : il lui a sauvé la vie ! Certes, Dracula a fait une erreur en la mordant, mais il était assoiffé (n’oubliez pas qu’il a traversé la méditerranée sans manger). Mais ce n’est pas sa morsure qui l’a conduite à la mort, mais la transfusion de Van Helsing (rappelons que les groupes sanguins ne sont pas connus à cette époque) ! Et encore pire, Lucy aurait pu vivre en bon vampire si Van Helsing (encore lui) n’avait pas tué (une seconde fois) la jeune femme ! Arthur aurait pu vivre heureux avec la vampire de ses rêves ! Remarque : si Lucy est une vampire qui mange les petits enfants, c’est parce que lors de sa renaissance, ses sens surpuissants et son horrible soif l’ont rendue folle et qu’elle a donc attaqué la première chose qui passait à sa portée. Il faut dire que le généreux Dracula souhaitait être à ses côtés pour l’instruire, mais que comme poursuivirent par Van Helsing et les autres, il n’a pas pu être présent.

    Vous pensez être dans une mauvaise fanfiction ? Non, c’est bien ce que raconte le livre !

     

     

    Si ce roman est une suite de quelques choses, c’est la suite du film de Francis Ford Coppola : Bram Stoker’s Dracula ! Et encore ! Les auteurs (on se demande d’ailleurs s’ils ont lu le livre original) ont tout misé sur ce qui a fait la réussite du film : l’histoire d’amour!!!!!! Eh oui, donnant à raison à toutes les gamines en rut, Dracula est amoureux transit de Mina. Edward Cullen et sa conne de Bella ont presque trouvé plus fort qu’eux ! Si Bella avait choisi de se marier avec Jacob, « Dracula l’immortel » aurait été la suite vingt ans après !

    Si demain on me demandait de choisir entre Twilight et Dracula l’immortel, je préférerais encore relire Twilight, car lui, au moins, ne massacre pas l’un des plus grands chefs d’œuvre de la littérature.  

     

    *Attention spoiler*

    Et là, la révélation (non, ce n’est pas une parodie d’un livre Stéphanie Meyer) qui ne surprend personne, car on s’y attendait tellement tellement que les auteurs ont joué sur le déjà vu et le « je manque cruellement d’originalité quand on s’amuse avec un trio amoureux une femme et deux hommes ». Par ailleurs, j’ai vaguement trouvé que cette scène avec des points communs avec une scène très connue de Star Wars.

    Plantons le décor. Dracula et Mina se vouent un amour fou et plein de passion. Par amour pour son fils Quincey (et aussi beaucoup pour Dracula) et dans l’espoir de le sauver (image de la mère prête à tous pour sauver son enfant et qui pense aussi avec son cœur), Mina devient un vampire ! Oui !! *Quelqu’un a une corde ? *. Après cela, Dracula part pour un combat épique avec sa démoniaque cousine (qu’on oubliera presque) Bathory. Pendant ce temps-là, Quincey arrive après le combat. À noter que pour lui, Dracula est un monstre qui a détruit sa famille et donc qu’il ne pense qu’à le buter. Van Helsing, ce sale manipulateur, l’a aussi un peu orienté.

    Dracula, à moitié mort (il s’est bien fait latter par Bathory), au bord d’une falaise avec le soleil qui s’apprête à se lever. En face Quincey bien décidé à en finir. Et là, c’est le drame !

    « _Quincey, je suis ton père » !

    On l’a venu venir de loin, on s’en dit qu’ils n’auraient pas osé, et bien si ! Dacre Stoker et Ian Holt l’ont fait ! Où sont mes pilules de cyanure ?

     

    Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, le scénario est mauvais ! On se croirait dans un mauvais film de série B où l’on aurait voulu rassembler plusieurs personnages tels que Dracula, Bathory et Jack the Ripper. Des éléments et des révélations prévisibles tant que c’est gros comme une maison. Par ailleurs, j’avoue eu avoir du mal avec des noms de personnages secondaires : Lee, Langella et Price. Ça ne fait que rajouter à l’aspect mauvais film…

    Nombre de personnages sont, à mes yeux, fade et incohérent. Prenez l’inspecteur Cotford. Son revirement à la fin est juste nul ! Pendant tout le récit, il est présenté comme un homme de conviction, de poigne… mais malheureusement, je n’ai pas retrouvé ça à la fin. Son mea culpa n’est pas crédible.

    Mais de tous, je pense que le pire, c’est quand même Mina. Je ne reviendrai pas sur elle, car je pense que j’en ai déjà assez di sur elle. « Je pense avec mon cœur comme toutes bonnes femmes et comme en plus je suis une épouse et mère, j’en remets une couche, sans oublié qu’en fait je suis passionnément amoureux d’un vampire sanguinaire (oups non, il est gentil en fait) et que j’ai donc fait un mariage bidon parce que j’ai pensé avec ma raison en choisissant Jonathan.. ». Avec l’ouverture du Festival de Cannes, je lui remets la palme d’or du personnage féminin cliché misogyne.

     

    Conclusion.

    S’il y avait une bonne idée de départ, le récit part complètement dans du n’importe quoi, à tel point qu’on a parfois l’impression de lire un délire d’un fan qui aurait vraiment voulu se marrer (je suis sûr que les Terrible Twins n’auraient pas pu faire mieux). L’œuvre originale de Bram Stoker est complètement retournée pour que l’on puisse mettre le livre au rayon Bit-Lit. Les personnages sont dénaturés, vides, fades, et les femmes passent pour des crétines dirigées par leurs sentiments, le tout accompagné de cliché macho, pour ne pas dire misogynes.

     

    Bref, j’ai vraiment pas aimé et j’avoue avec été choqué par la niaiserie et le massacre de l’œuvre originale. Je ne sais pas ce que Bram Stoker avait mis dans ses notes, mais j’ai du mal à croire qu’il avait pu prévoir un récit comme ça !

    Je déconseille plus que fortement la lecture de ce livre ! Si vous aimez « Dracula », surtout, ne vendez pas votre âme !

     


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  • "Hunger Games" est un livre de Suzanne Collins.

     

    Synopsis :

    Dans un futur sombre, sur les ruines des États-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur.
    Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l’arène : survivre, à tout prix.
    Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n’hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. À seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature…

     

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    Critique:

    À force d’entendre mes amies parler avec passion des livres de la série Hunger Games et malgré un film que je n’avais pas vraiment aimé, je me suis quand même résolu à lire le premier livre de cette série.

    Au final, qu’en ai-je pensé ? J’avoue avoir un avis un peu mitigé à la fin de ma lecture.

     

    Probablement parce que je connaissais l’histoire grâce au film, j’avoue que ma lecture n’a pas été des plus palpitante (à cela s’ajoutent les indiscrétions de mes amies sur les tomes suivants : eh oui les filles, j’écoute quand vous parler). Du coup, pas de rebondissement, pas de suspense. Après, je me demande s’il n’y a pas non plus un manque d’intensité dans l’écriture, surtout dans l’arène. Je pense que c’est aussi parce que Katniss décrit beaucoup ce qui lui arrive, mais que ce qu’elle ressent, ce qu’elle pense n’est pas assez mis en avant. Parfois, je me suis même demandé si l’auteur n’avait pas voulu rester soft pour ne pas « choquer » ou perturber un public plus jeune. Il est aussi possible que ce soit la manière d’écrire qui fait qu’il y a un manque d’intensité. J’avoue aussi que j’ai eu du mal à ressentir des choses (tristesse, joie), car je ne trouvais les sentiments de Katniss pas assez « extériorisé ». 

     

    Je pense que l’un des bons points de ce roman, c’est Katniss, l’héroïne. L’auteure nous offre une jeune femme débrouillarde qui ne chipote pas sans arrêt sur son apparence. Il faut dire que cette fille à d’autres soucis : sa famille puis sa propre survie. De plus, l’auteur a réussi, selon moi, à sortir son héroïne des stéréotypes dont les jeunes héroïnes souffrent généralement, même si elles ont du caractère. Ses relations avec ses camarades Gale et Peeta en sont la preuve. De plus, elle a montré sa capacité à se prendre en main, à se débrouillé.

    Les autres personnages de ce récit sont aussi très variés et intéressants. J’avoue très appréciés Haymich et son côté mentor bourru bourré.

    Après, j’ai trouvé qu’il y avait peut-être un manque de travail sur la psychologie des héros et même de Katniss. Au début du roman, elle avoue avoir voulu noyer un chaton que sa sœur avait ramené, car c’était une bouche à nourrir en plus. On découvre alors une fille froide, voire cruelle, car à aucun moment on n’a l’impression que cet acte était monstrueux à ses yeux. Surtout que les chats sont bien capables de se nourrir tout seuls… Malheureusement, je ne retrouve pas tellement ce côté de sa personnalité dans l’arène. L’une des bonnes choses, c’est son côté paranoïaque genre « Peeta est gentil avec moi pour mieux m’adoucir et me tuer » qui évolue au fur et à mesure des événements.

     

    Ensuite, l’univers dans lequel évoluent les personnages est intéressant, mais je pense qu’il y a un manque d’approfondissement. D’ailleurs, c’est là peut-être un des défauts du livre : un manque d’approfondissement. Ce défaut bien probablement de la manière dont l’auteure a écrit son livre : à la première personne (donc du point de vue de Katniss) et au présent. Donc du coup, on ne voit les choses que du point de vue d’une ado de 16 ans. Mais malgré les indications que nous offrent l’héroïne, j’aurai aimé en savoir un peu plus : comme la place et le rôle du président Snow ou sur l’état des sciences, car j’avoue que certaines créatures génétiquement modifiées font un peu cheveux sur la soupe. Encore plus quand on voit la manière rustique de vivre des gens du district 12.

    Comme c’est écrit à la première personne, je trouve que ça manque un peu de description de l’environnement, surtout quand on se trouve au Capitole. Mais après, c’est peut-être aussi une déformation de ma part suite au visionnage du film.

    Un reproche que je fais et que j’avais déjà fait pour le film, c’est l’absence du côté philosophique qu’un livre de ce genre aurait nécessité. Sans écraser le livre de notion portant à réfection, j’aurai bien aimé trouver des pistes.  

     

    Malgré des points négatifs et une vision peut-être un peu erronée par le film, je pense qu’Hunger Games n’est pas un mauvais livre. Il possède certes des défauts, mais ces défauts sont principalement dus à la manière d’écrire. De plus, la fin est conçue de telle manière que l’histoire peut s’arrêter à la fin du premier livre. Si vous n’aimez pas, vous ne vous retrouverez pas avec une fin en suspens.

     

    D’ailleurs, je vais prendre parti : si Hunger Games et Twilight peuvent être mis dans le même panier « jeunesse », « Young adult », ou encore « pas grande littérature », je pense qu’ils ne sont absolument pas comparables. Je dirai même que Hunger Games mérite son succès contrairement à Twilight qui allie drame littéraire, drame cinématographique et drame écologique (imaginez le nombre d’arbres abattus).


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  • "La Fée Morgane" est le quatrième livre du premier tome du Cycle du Graal de Jean Markale.

     

    Synopsis :

    Depuis de longues années, les Chevaliers de la Table Ronde, luttant sans cesse contre les forces des ténèbres, font régner l'ordre dans le royaume d'Arthur. Mais selon la prédiction de Merlin, le jour est maintenant venu pour eux de se lancer dans la plus exaltante aventure dévolue à des chevaliers terrestres : la suprême quête du Graal. Or voici qu'apparaît celui qu'on attendait mais qu'on n'espérait plus, Galaad, fils de Lancelot du Lac et de la fille du Roi Pêcheur, celui qu'on appelle le Bon Chevalier, invincible au combat, surpassant même son père, jusqu'ici reconnu pour être le meilleur chevalier du monde ! Avec lui tout bascule, et la recherche unique de la gloire laisse maintenant la place à la quête sacrée de l'Absolu. Galaad le Pur, entraînant à sa suite Perceval et Bohort, réussira-t-il là où tous ses compagnons ont échoué ? Parviendra-t-il à sauver à temps le Roi Pêcheur qui meurt de langueur dans son inaccessible et mystérieuse forteresse ? Quel chevalier ayant échappé à la mort, l'ultime mission accomplie, viendra conter au Roi Arthur, désemparé, les merveilles mettant fin aux redoutables et nostalgiques aventures du Graal qui laissent planer sur l'avenir une issue lourde de menaces ?

    Jean Markale, écrivain, poète, homme de radio et de télévision, comédien et conférencier. Après une longue période d'enseignement à Paris, s'est consacré dans une suite d'ouvrages qui font référence, à la découverte et à l'illustration des civilisations traditionnelles, en particulier la civilisation celtique et le grand cycle arthurien du Moyen Age. A également Publié l' « Histoire de la France secrète » et la « Bibliothèque de l'Etrange » qui regroupent douze volumes. Vit actuellement en Bretagne, aux lisières de la forêt de Broceliande.

     

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    Critique :

    Pour commencer : ouaiiiiiiiiiiii j’ai vaincu le premier tome du cycle du Graal ! 1000 pages, rien que ça ! Et pas écrit en gros s’il vous plait. Bref.

     

    Pour ce dernier livre, j’avoue avoir un peu déçu. Non pas que le contenu n’a pas été intéressant, mais j’espérais voir Morgane plus présente. En effet, dans une bonne grosse moitié du livre, la sœur d’Arthur n’est qu’un personnage secondaire. Certes, c’est elle qui pousse les chevaliers à l’aventure (comme avec Yvain), mais elle n’est pas spécialement mise en avant. Cependant, sa présence se fait plus présente vers la fin et on découvre un personnage intéressant.

     

    Comme je l’ai dit, les récits de ce livre évoquent principalement des chevaliers. J’ai donc pu lire les aventures d’Yvain et de son lion, les aventures de Bohort et les aventures de… Pwyll ? J’ai été très surprise de voir ce personnage apparaitre. En effet, cet homme appartient à ce qu’on appelle le Mabinogion, un récit gallois. D’ailleurs, plusieurs « branches » de ce récit gallois apparaissent dans le livre. Mais j’avais avoir été surprise de voir le personnage de Rhiannon être assimilé à Morgane. Surtout que dans le Mabinogion, on plonge vraiment dans le monde celte et « fantastique ». Cela contraste avec le reste du livre qui apparait un peu plus « réel ».

    On trouve aussi un lai de Marie de France. L’histoire d’un homme qui tombe amoureux d’une dame enfermée dans une tour par un mari jaloux. J’ai cependant eu l’impression d’avoir déjà lu une histoire dans ce genre dans le premier tome du Cycle du Graal. Rien de surprenant puisque certaines histoires sont assez semblables, mais ne mettent pas en scène les mêmes héros.

    Il y a cependant un truc qui m’a surpris : l’arrivée un peu surprise de Mordred. Lors d’une aventure, Lancelot et Bohort le sauvent. J’avoue que je ne m’attendais pas voir ce personnage apparaitre puisqu’il n’avait pratiquement jamais évoqué hormis au début du cycle. Alors bien sûr, le Cycle du Graal est une compilation de récit, mais c’est assez étrange de le voir débarquer ainsi. Surtout qu’un vieil homme (on a retrouvé les vieux de Perceval !) apprend au jeune homme ses vraies origines (c’est-à-dire qu’il est le fils d’Arthur et d’Anna d’Orcanie). Ce passage est d’ailleurs très intéressant. En effet, avant que ce vieux ne lui dise la vérité, Mordred ne m’ait pas apparu comme un être mauvais. D’ailleurs, Lancelot et Bohort semblent l’apprécier. Mais c’est la révélation sur ses origines et sur ce qu’il causera (la mort d’Arthur et la chute du royaume) qui transforme Mordred en tueur. Et là, on se dit que Mordred a bien fait de massacrer le vieux ! Parce que sérieux, si personne ne lui avait rien dit, on peut se poser la question suivante : Mordred serait-il devenu un homme mauvais ?

     

    Une chose que j’ai aussi trouvé drôle et bizarre, c’est les rapports que les personnages ont avec leur « lien de parenté ». Quand un chevalier apprend à Lancelot qu’un a un (demi)frère, Lancelot en est très content, car Hector des Mares est un bon chevalier. Je pense que personne à notre époque ne réagirait comme ça !

    C’est un peu le bordel a un moment, mais Lancelot ne voit jamais son fils (qu’il a eu avec la fille du Roi Pellès), c’est Bohort qui le découvre lors de son séjour à Cobernic. Et là, c’est juste super mignon de voir que Bohort est tout gaga devant le bébé. Et c’est juste énorme de voir que dans les récits du Moyen-Âge, les hommes sont heureux de voir des bébés et de les pouponner. Il se passe d’ailleurs la même chose avec Lancelot qui découvrir le fils de Bohort.

     

    Voilà pour le dernier livre de ce premier tome.

    La lecture de ce tome m’a permis d’en apprendre plus sur la légende arthurienne. Surtout qu’à ma grande honte, je n’avais jamais lu aucun récit ! De plus, l’auteur cite ses sources, met de nombreux mots de bas de page pour expliquer des points qui pourraient paraitre obscure ou qui met en avant des versions différentes que celles présentées dans le livre.

    Je pense que la chose qui m’a le plus marqué, c’est de voir comment les chevaliers, les mâles virils de l’époque, sont traités. Certes, ils sont forts, ils sont beaux (ceci dit, toutes les filles de la légende sont plus belles les unes que les hommes), mais on ne sent pas le machiste qui est si courant à notre époque. C’est super plaisant.

     

    Un livre long et assez dur à dure mine de rien. Chaque livre fait entre 300 et 400 pages et j’ai mis largement plus d’une semaine pour en lire un, alors que je peux facilement manger un livre de 300 pages en un ou deux jours !

    De plus, je pense que des personnes totalement ignorantes de la civilisation celtique (continentale et irlandaise), de l’Histoire de cette période, des mythes, des textes de références seront un peu perdues par moment. Cependant, les notes en bas de page et les références bibliographiques sont là pour aider.

    J’ai le second tome, mais je ne le lirai pas pour le moment. Ce n’est pas que je n’ai pas envie, mais je vais beaucoup me déplacer dans les temps à venir et je ne me vois pas avec un pavé de 1000 pages dans mon sac ! La lecture du second tome devrait probablement attendre septembre !

     


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  • Comme j’adore faire des swaps, je me suis inscrite à celui organisé par Livresse sut le thème Fées et Elfes.

    Le colis devait se composer au moins à deux livres, une gourmandise, un marque-page et deux surprises.

     

    J’ai donc reçu un petit (gros) colis de la part Agnah.

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    Super !! Du carton haché!!!!!!!!!!! À noter que Tarkin a trouvé l’ouverture du colis intéressant.

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    Il y avait donc plus de petits trucs dans le gros carton, sous le carton haché.

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    Il y avait donc deux livres :

    — Nobliaux et Sorcières de Terry Pratchet (mon premier !)

    — Dames de lunes, Fées des brumes, une anthologie dirigée et illustrée par Cécile Guillot. J’ai d’ailleurs eu la bonne surprise de voir que le livre était doublement dédicacé !

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    — Deux marques-pages. Eh oui, je compte la petite carte en plus comme un marque-page !

    — Des bonbons schtroumpfs (pas de quartiers pour les bleus !)

    — Et deux surprises : un petit carnet (à dessin ?) avec une jolie fée dessus et un super… heu….Poster ? Tapisserie?...Bref, un truc pour mettre au mur super cool ! Et en plus, j’adore le vert !

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    Voilà donc pour ce colis.

    Encore merci à Agnah!!!!


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  • "Dark Shadows" est un film de Tim Burton avec Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Helena Bonham-Carter, Eva Green, Chloe Moretz.

     

    Synopsis :

    En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.
    Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé…

     

    Bande-Annonce :

    Critique :

    Dans la filmographie de Burton, un seul m’avait déçu : La planète des Singes. Je peux désormais dire qu’il y en a deux : La planète des Singes et Dark Shadows.

     

    J’adore Tim Burton. Je pense avoir vu tous ses films. Certains ont été très bons, d’autre un peu moins, mais j’avais toujours pris du plaisir les regarder (hormis un). Mais là, je dois bien avouer que je me suis fait chier.

    Pour commencer, je dirai que le scénario tient dans un mouchoir de poche et qu’on a du mal à voir là où vent en venir le réalisateur ? Est-ce que Dark Shadows est un film romantique ? Un film sur une famille ? Une parodie ? Un gros épisode d’une série ?

    Il pourrait y avoir plusieurs fils conducteurs dans cette histoire, mais on a dû mal à les suivre et ils sont très peu développés. Premièrement, il y a celui qui concerne l’histoire personnelle de Barnabas : sa malédiction, ses amours, ses emmerdes. L’histoire tourne principalement autour de ça, mais je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas parvenu à trouver ça passionnant. Il faut dire que j’ai trouvé tant de choses superficielles dans le film que je pense qu’il est difficile d’apprécier ce qui se passe. Il y aussi le récit avec la famille Collins. Mais là encore, c’est dur à suivre, car tout est traité de manière superficielle.  Le rétablissement de la firme Collins se fait the finger in the noze par exemple.

    Et puis cette putain de fin de merde ! Non, mais sérieux, les scènes mielleuses à la Twilight genre : je t’aime, mais ce n’est pas possible parce, car je vis dans la Lumière et toi dans les Ténèbres. Oui bin en attendant, j’ai pas eu vraiment l’impression que Barnabas avait tant de problème que ça pour vivre « au grand jour ». C’est niais, c’est incohérent avec l’ensemble du film. Je m’en serai bien passé dans un Burton ! Genre, le film aurait pu être sous-titré « L’amour plus fort que la mort »… Putain ! Surtout que la romance Barnabas /Vicotiria (ou Maggy de son vrai nom) est survolée. Premier regard et c’est bon l’affaire est dans le sac pour tout le monde. Cette romance parait encore plus superficielle quand on voir ce qui se passe entre Barnabas et Angélique. Il est clair que notre vampire est attiré par la miss façon « plan cul ». Mais que cette dernière veut plus. Seulement, leur petit jeu de « je viens, puis je repars, je te fais la gueule, je te pardonne » est lassant. J’avais un peu l’impression d’avoir affaire à Cathy et Heathcliff dans « Les Hauts de Hurlevent » : on s’aime vraiment, mais on se fait se le fait payer en souffrance et en vacherie ».  

    Et puis la scène de « cul » entre Barnabas et Angélique, même si on sent que les monteurs du film ont du se triper entre images et musiques, on se demande l’intérêt de ce passage. Pourtant, il y avait des choses drôles à faire…

    Pour en terminer avec la romance de ce film, je pense que Burton a voulu mettre en place quelque chose genre la difficile conciliation entre le « vrai amour » et le « désir » pour des femmes (genre plan cul). On le sent surtout à la fin avec Angélique qui apparait comme une coquille vide. Mais je pense que l’ensemble du film ne permet pas de bien mettre cela en évidence. Cela vient du fait que le lien Barnabas/Victoria est à peine exploité.

     

     

    Les personnages sont traités de manière très superficielle. Tout l’accent est mis sur Barnabas et sur Angélique, à tels points que les autres sont justes oubliés. Et encore, je n’ai pas toujours très bien compris les motivations et les ambitions de ces deux là. Plan cul ? Pas plan cul ? Je ne t’aime pas, moi aussi… Et puis retour à la case départ… Bienvenue à girouetteland !

    La révélation sur la gamine, Carolyn, de la famille tombe comme un cheveu sur la soupe. On se demande si les scénaristes n’ont pas ajouté ça au dernier moment, car ils s’étaient rendu compte que la petite ne servait juste à rien ! Sans compter que le personnage tient le rôle de l’ado rebelle, mais là encore c’est à peine développé. On le voit, on l’entend, mais on ne le ressent pas. David et ses visions vont dans le même sens. De la part de Burton, je m’attendais à quelques choses de plus gore avec le môme, mais non.

    Le docteur Hoffman m’est apparu incohérent : alcoolo et drogué au médoc, puis prise d’envie furieuse de rester jeune… On a du mal à voir les vraies motivations de cette femme. Et c’est tout comme ça.

    Et le pire, c’est peut-être Victoria qui « disparait » au cours du film. Par moment, hormis pour la romance, je me suis demandé ce que ce personnage foutait là : elle doit être la gouvernante de David (le petit garçon de la famille), mais jamais on ne les voit ensemble ? Pas un cours, rien…

    Pour moi, un des gros problèmes c’est que les personnages n’ont pas l’âme burtonienne. Si physiquement on peut les identifier à Burton, dans les psychologies et le comportement, on en est loin. Bien sûr, c’est une adaptation de série, mais quand même !

     Le jeu d’acteurs est d’ailleurs assez dur à juger. Il n’est pas mauvais, mais le côté superficiel des choses rend parfois les performances douteuses. Et ce qui le fait un second anus, c’est de dire qu’Éva Green, dans son rôle de dominatrice mazo et nympho, n’est peut-être si mauvaise que ça… (aïe mon cul !).

    Johnny Depp est lui toujours bien, mais j’avoue que j’ai eu un peu de mal avec la VF… putain, la voix de Depp c’est aussi la voix d’Obi-Wan Kenobi ! Et des fois, c’est juste pas possible.

    Et puis, quand même une lumière dans ces ténèbres, l’apparition de Christopher Lee ! Le rôle du vieux pêcheur lui va super bien ! Pourquoi personne ne lui a jamais proposé un rôle comme ça avant ?

    J’ai aussi beaucoup aimé Madame Alice Cooper…

     

    La musique ne m’a pas marqué non plus. Mais il faut avouer que parfois, cette dernière m’échappe même si elle est bonne. Les décors, hormis à quelques détails près, ne m’ont pas hyper plus car je ne les ai pas trouvés très Burtonien… Certes, la pointe des veuves et son arbre sont typiques du réalisateur, mais c’est tout.

     

    Je pense que le défaut de ce film, c’est que je n’ai pas retrouvé la patte de Burton. Elle est pourtant présente avec le physique de Barnabas, le fameux arbre cité ci-dessus ainsi que moult petits détails. Cependant, ce n’est pas assez pour dire que c’est un film du maitre.

    Scénario peu consistant, personnages et relations superficiels, manque de dynamisme. Bref, je me suis ennuyée et n’ai trouvé aucune saveur dans ce film.


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  • Comme vous le savez, j’administre depuis quelques années le forum Plume Imag’in Air qui propose de faire découvrir des récits de jeunes auteurs.

     

    Depuis plusieurs mois, avec notre partenaire Métis’Évasion, nous avons œuvré pour créer un webzine qui permettrait à de jeunes auteurs et illustrateurs de faire connaitre leurs œuvres. Chrysalide a donc vu le jour en ce jour après des mois de travail. Cette version d’essai a pour idée de montrer ce à quoi nous inspirons. Pour des raisons techniques, les œuvres appartiennent principalement aux administratrices de Plume et de Métis’. Loin de nous la pensée que nos textes, BD et dessins sont meilleurs, mais nous les avions sous la main et il était plus simple pour nous de jouer avec nos « affaires » avant de se lancer concrètement.

     

    Dans ce cadre, j’ai proposé le premier chapitre du premier tome de ma série de cape et d’épée « Macha ». Je l’ai partiellement retapé pour l’occasion. Je ne dirai pas que j’en suis ultra fière, mais je pense que le texte est « correct » (j’espère !). Avec cela, j’ai aussi proposé un dessin de l’héroïne principale Macha.

    En plus de cela, j’ai rédigé l’édito, une critique de BD « La Licorne » et le mot des lecteurs.

    En ce qui concerne le travail plus « technique », j’ai fait des corrections dans les textes, les présentations, etc. Mais je pense que malgré tout, ces fautes se cachent encore ! Je suis loin d’être une lumière en français et sans mon ami Antidote, elles continueraient d’envahir mes textes.

    Personnellement, j’espère qu’il y aura des retours bons et mauvais sur le fanzine, mais aussi sur les œuvres. Je vous encourage donc à y lire et à donner vos avis sur le livre de Chrysalide sur Plume Imag’in Air.

     

    Je vous propose donc de découvrir ce 0.

     


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  • "Sans Forme" est le second tome du "Protectorat de l'ombrelle" de Gail Carriger.

     

    Synopsis :

    Miss Alexia Tarabotti est devenue Lady Alexia Woolsey.

    Un jour qu’elle se réveille de sa sieste, s’attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s’en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication… laissant Alexia seule, aux prises avec un régiment de soldats non-humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n’est point amusée du tout.
     Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !

     

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    Critique :

     

    Si j’avais adoré « Sans Âme », le premier tome de cette série, je dois bien avouer que j’ai été assez déçu par cette suite. Manque d’action, manque d’originalité. Bref, « Sans Forme » m’a fait l’effet d’un pétard mouillé.

     

    Pour commencer, je dirai que je me suis ennuyée à la lecture de ce récit. Je me suis vraiment fait chier sur les 150 premières pages où pour moi, il ne se passe rien ! C’est un peu genre « les événements de la vie courante », mais qui ne sont en aucun cas intéressants. Pourtant, il se passe un truc incroyable au début. Cependant, j’ai jamais vraiment eu l’impression que c’était si grave que ça. Ça manquait d’intensité, je pense. Est-ce que cela vient de l’écriture ou au fait que le côté guindé des personnages fait que cela est minimisé ? J’en sais rien, mais c’était chiant.

    Même le personnage de madame Lefoux, une Française fort sympathique et très ambigüe durant tout le roman ne permet pas de faire remonter le niveau.

    Passer la moitié du livre, les choses devient plus intéressante (heureusement). Malheureusement, la seconde partie pourrait s’intituler (pour moi) « beaucoup de bruit pour rien ». Et c’est là qu’on retrouve le côté pétard mouillé, surtout concernant les relations entre Lord Maccon et son ancienne meute de Kingsair. Pendant tout le roman, l’auteure insiste sur le « problème », mais quand Lord Maccon lâche enfin le morceau j’ai été super déçue. Tout ce patacaisse pour ça ? Surtout que j’ai pas ressenti tant de malaise, de gêne et de colère chez dans la meute de Kingsair, sauf si on exclu l’arrière-arrière-arrière-arrière-petite-fille de Lord Maccon. Bref, déçu à ce niveau.

    Seconde déception concernant « l’intrigue » principale. On comprend trop vite qui est « l’espion », encore une fois on se tape un « beaucoup de bruit pour rien » vu l’allure à laquelle Alexia est capable de résoudre l’énigme ! Non, mais sérieux, c’est super mal fait cette histoire de ce côté-là. Parfois je me suis même demandé si l’auteure savait où elle allait !

     

    Mais mes déceptions ne viennent pas que de l’intrigue. Il y aussi tout le côté « guindé » du premier tome qui à disparut. Les longues descriptions de vêtements ont aussi disparu et c’est dommage même si cela avait fini par me casser les pieds dans « Sans Âme ».

    J’ai aussi été déçu par la relation Alexia-Conall qui fait « très convenue ». Leurs échanges sont assez fades, manque de dynamisme. Je n’ai pas beaucoup retrouvé le petit côté piquant d’Alexia.

     

    Mais bon, il faut être honnête, il y a quand même des bonnes choses. Même si j’ai été déçu sur un point par Madame Lefoux, je trouve ce personnage très intéressant. J’ai hâte de voir ce que l’auteure va en faire par la suite. Mais surtout, c’est Ivy Hisselpenny qui nous offre les meilleurs moments du livre ! Cette fille, c’est une vraie gourde et une vraie potiche, mais elle est géniale ! Et je pense qu’elle offre une des meilleures répliques du roman « si j’étais morte, je n’aurai jamais pu revivre ça » ( et dit avec tout le sérieux du monde)… Sans commentaire.

    Lady Kingsair est aussi un personnage de poigne que j’ai beaucoup apprécié, mais c’est un peu dommage qu’elle n’ait pas été plus exploitée.

    Il y a d’ailleurs beaucoup de points comme ça : il y a de l’idée, mais pas assez exploité. C’est le cas pour le côté égyptisant du roman et le déshabillage de momie. Cette pratique était assez courante au XIXe siècle et l’égyptologie.

     

    L’auteur met aussi en place des éléments qui appellent à la suite de l’aventure, un peu comme les fameuses « pieuvres » du premier roman.

     

    Voilà donc pour « Sans Forme » qui ne m’a vraiment pas emballé. Heureusement que malgré cela, le livre se lit assez vite. Donc j’ai été déçue, car à défaut de nous offrir un livre égal au premier, pour ne pas dire mieux, ce second tome est un travail plus superficiel, moins dynamique et surtout avec des intrigues un peu flasques.


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