• "Avenger" ("The Avengers" en VO) est un film de Joss Wedon avec  Robert Downey Jr., Crhis Evans, Chris Hemworth, Mark Rufffalo, Scarlett Johanson, Tom Hiddelston, Jeremy Renner, Stellan Skarsgard, Samuel L. Jackson.

     

    Synopsis :

    Lorsque Nick Fury, le directeur du S.H.I.E.L.D., l'organisation qui préserve la paix au plan mondial, cherche à former une équipe de choc pour empêcher la destruction du monde, Iron Man, Hulk, Thor, Captain America, Hawkeye et Black Widow répondent présents.
    Les Avengers ont beau constituer la plus fantastique des équipes, il leur reste encore à apprendre à travailler ensemble, et non les uns contre les autres, d'autant que le redoutable Loki a réussi à accéder au Cube Cosmique et à son pouvoir illimité...

     

    Bande-Annonce :

     

     

     

    Critique :

    Avant de donner mon avis, je rappelle que je n’y connais rien en superhéros. Mes connaissances se limitent aux dessins animés de mon enfance et des films sortis récemment.

    Ensuite, je jure que je ne suis pas allée voir ce film pour mater Thor et Loki (si, je vous jure !!)

     

    Les films sur les héros des Avengers m’avaient plus ou moins emballé. Celui-là m’a beaucoup plus plu. Pour commencer, on sent qu’il y a une vraie cohérence entre l’ensemble des films, ce qui est plutôt pas mal.

     

    C’est vrai, ce film m’a plu, mais il faut avouer qu’il y a des choses franchement limite et que le scénario n’est pas d’une grande originalité. Par ce que, sérieusement, on pourrait résumer l’ensemble à : un groupe qui doit lutter ensemble contre un grand vilain très beau, mais dont les membres ne s’entendent pas ; X péripéties les rassemblent et ils lattent le méchant. Autant dire que c’est du déjà vu. Mais malgré cela, le film passe bien. Il a parfaitement répondu à mes attentes, mais si j’avais espéré un peu mieux vu les bonnes critiques qui ne cessaient de tomber.

    Après, il y a des petits points qui m’ont laissé un peu sceptique. Il y a déjà l’apparition de Thor. Il tombe un peu du ciel (c’est le cas de le dire) et son explication pour passer de Asgard à ce monde est un peu « rapide et facile ». Ensuite, il y a Bruce Banner et plus exactement Hulk qui m’ont un peu embêté. Malgré les beaux discours de quelques personnages, je n’ai pas trop compris pourquoi Banner accepte de mettre « Hulk » au service du SHIELD et des Avengers. En plus, j’ai du mal un peu à comprendre pourquoi Hulk il est aussi « gentil ».

    Le début commence un peu vite à mon gout. J’aime mieux les débuts plus calmes qui posent plus calmement les événements.

    Enfin, c’est que j’ai trouvé Loki beaucoup trop « grand méchant mégalo ». Il est quand même bien (et surtout super beau gosse *bave*) (pardon pour ce moment d’égarement).

     

    Je pense ce qui donne aussi toute sa saveur à ce film, c’est l’humour ! Et un humour très bien maitrisé. À aucun moment, on a le sentiment que le réalisateur a mis une réplique drôle dans le but de combler un blanc scénaristique (même si je pense que c’est ce qu’il fait) et l’humour n’est pas lourd.

    L’action est bien mesurée. La musique assez sympa.

    Un autre bon point, c’est qu’on sent bien les attentes et les problèmes des personnages les uns avec les autres. Ils interagissent tous ensemble de manière juste selon les personnalités de chacun. L’ensemble est peut-être un peu trop tourné vers Tony Stark, mais ce n’est pas très grave.

    Enfin, coup de cœur particulier pour Hulk, qui nous offre deux scènes absolument mémorables, surtout son combat contre Loki. Je me fous de savoir ce que les gens penseront de ce passage, mais pour moi c’est une scène d’anthologie ! C’est génial ! Merci à Hulk pour ça !

     

    Enfin pour terminer, j’ai une opinion… mitigée (?) au sujet de Hawkeyes et Black Widow. J’avais l’impression que le scénario ne savait pas trop quoi faire de ces deux personnages humains sans super pouvoir au milieu des super héros. Du coup, j’ai l’impression qu’ils sont un peu sous-exploités, mais que dans le même temps il est parai difficile de faire plus avec des humains standards.

     

    Après, dans le registre du pas objectif du tout, il faut avouer que Loki est putain de canon de la mort qui tue d’un point de Hulk dans sa gueule ! Thor et Stark sont aussi super bien.

     

     

    Malgré les points noirs que je viens d’énumérer, le film est bon. On ne sent pas passer les 2 h 30. Même avec un scénario léger, l’humour permet de passer un vrai moment de plaisir sans se prendre la tête.

     


    1 commentaire
  • "Lancelot du Lac" est le troisième livre du tome 1 de l'intégral du Cycle du Graal de Jean Markale.

     

    Synopsis :

    Fils de roi, Lancelot du Lac, soustrait à sa mère dans sa plus tendre enfance par la Dame du Lac, élevé dans un palais de cristal bâti par Merlin au fond des eaux, est assurément le plus célèbre et le plus énigmatique héros des romans de la Table Ronde.

         Jean Markale, dans ce troisième volume de la collection qu'il consacre au Cycle du Graal, retourne aux sources mêmes de la légende. Ainsi reconstitue-t-il, de manière fondamentale et dans leur véritable dimension, l'itinéraire initiatique et l'étrange destinée du « meilleur chevalier du monde », dont les prouesses et la quête passionnée illuminent les plus belles pages de l'épopée.
         Au terme d'une série d'épreuves héroïques, après avoir déjoué pièges et embûches tendus par monstres et démons dans les landes et des forêts sauvages, Lancelot prouvera à lui-même et aux autres qu'il est digne de la mission tracée pour lui dans l'ombre par Merlin l'Enchanteur. Champion des forces bienfaisantes triomphant des ténèbres, il parviendra jusqu'à la cour du Roi Arthur, se mêlera à ses preux chevaliers, les surpassera souvent avec éclat. C'est là aussi que l'amour fou lui sera révélé, l'amour de la reine Guenièvre, l'inspiratrice provocante de ses errances et de ses dépassements qui le lanceront, tourmenté, sur la route périlleuse et exaltante de la réconciliation de l'être avec lui-même.
    http://ekladata.com/KMJoj-XKsbL_kvgGv4uN5K66LEk.jpg
    Critique :

    Des trois livres que j’ai lus, il est pour le moment mon préféré. J’avoue que j’ai été heureuse d’en apprendre plus sur Lancelot.

     

    Ce personnage est bien plus complexe que ce que laissent entendre les films ou les séries. C’est bien sympa son image de meilleur chevalier du monde et d’amoureux transit, mais le personnage de Lancelot se révèle aussi avoir un tempérament emporté. Il n’est pas rare qu’il se tape des colères monstrueuses.

    Dans ce livre, on découvre donc Lancelot et ses aventures, mais aussi une partie de la vie des ses cousins Lionel et Bohort (leur père son frère : Ban de Bénoïc pour l’un et Bohort de Gonnes pour les deux autres). D’ailleurs, ça fait un peu du bien de voir d’autres personnages que Lancelot, car il a des côtés casse-couilles. Mais il faut avouer qu’avec le nom Bohort, j’ai beaucoup de mal, car je vois toujours le personnage de la série Kamelott d’Alexandre Astier.

    Outre ces deux enfants, on voit aussi beaucoup la Dame du Lac dans la première partie du récit. J’en suis venue à me demander : Viviane, elle se tape Merlin ; elle adore Lancelot comme son fils… Mais pourquoi elle n’en pond pas un ? C’est quelque chose qui revient assez régulièrement dans les récits arthuriens : ni Viviane, ni Guenièvre, ni Iseult n’ont d’enfants… Je ne sais pas pour Morgane, surtout si on compte que c’est parfois elle la mère de Mordred. Et je ne parle du nombre incalculable de pucelles que les chevaliers se tapent. Il devrait y avoir une belle brochette d’enfant illégitime… Bizarre ses histoires. Je pense que c’est une des joies de l’amour courtois.

     

    Comme vous le savez, les romances, les histoires d’amour, ce n’est pas mon genre. Mais il faut bien avouer que celle entre Lancelot et Guenièvre est assez intéressante sur de nombreux points.  

    Les récits arthuriens ont en partie comme sources les récits et les légendes celtiques (principalement de l’Irlande). Il est donc courant de retrouver des archaïsmes dans les textes. Dans le cas de Lancelot, ces références anciennes sont peu présentes (dixit l’auteur). Cependant, on y retrouver certains éléments. L’un de ces principaux éléments, et qui est très souvent occultés dans les différentes adaptations ciné, c’est que Lancelot était probablement bisexuel. Car outre son amour pour la Reine, il est lié avec le personnage de Galehot : et ce n’est pas que de l’amitié ! Surtout quand les versions chrétiennes prennent la peine de dire que les deux hommes dorment ensemble. De plus, quand Lancelot apprend la mort de ce dernier (qui est mort de chagrin, car il pensait Lancelot mort), il tentera d’attenter à ses jours. Sans l’intervention d’une dame de compagnie de Viviane, il en était fini de notre preux chevalier.

    Bien sûr, il ne faut pas occulter son amour pour Guenièvre, la source de la majorité de ses aventures. Et là encore, je trouve ça moche qu’on passe sous silence le fait que Guenièvre est son aînée. Peut-être pas de 20 ans, mais bien d’une dizaine d’années. Mais bon, c’est toujours tellement mieux de montrer la pauvre et belle Guenièvre avec un roi Arthur bien plus âgé qu’elle. Pauvre fille qui va trouver l’amour « vrai » dans les bras d’une jeune galant.

    Sinon, Lancelot, c’est vraiment l’amoureux transit de chez transit. Ça en devient presque drôle et je me suis étonnée que personne (hormis quelques dames) n’ait remarqué qu’il perdait tous ses moyens devant Guenièvre. Lancelot est tellement hypnotisé qu’il a bien manqué de passer par une fenêtre ! Heureusement que Gauvain et une dame étaient pour le rattraper !

    D’ailleurs, j’ai trouvé que la romance entre Lancelot et Guenièvre avait un petit côté Tristan et Iseult, le philtre d’amour à la con en moins. Il faut dire que les deux femmes sont décrites de la même manière : très belles, blondes aux yeux bleus et à la peau pâle et qui sont mariées, et les deux jeunes hommes sont les meilleurs chevaliers de leur roi (Marc’h pour Tristan et Arthur pour Lancelot). Je ne sais plus si c’était dans le livre précédent, mais Guenièvre prendra la défense d’Iseult face à ses adversaires.

     

    Sinon, que dire ? Que les aventures, c’est toujours bien pour l’honneur et la pucelle au bout du chemin. Pour rester dans le sérieux, les aventures de Lancelot sont assez semblables à celles que j’avais déjà pu lire dans « Les chevaliers de la Table Ronde ». Sauf que là, Lancelot réussit vraiment tout ce qu’il entreprend ! Sauf une tâche, car un personnage lui annonce que ce sera un homme de sa lignée (Galahad) qui réussira. Il y a aussi le Graal. Quand il est au château du Roi Pêcheur, on lui passe l’objet sous le nez, mais il ne comprend même pas à quoi il a affaire… Bref…

    Parlons un peu d’Arthur. C’est assez bizarre de voir que depuis qu’il est roi, on ne le voit pas tant que ça et qu’il n’est pas très actif. Je n’irai pas à dire que c’est une larve, mais quand Méléagant vient lui ravir sa femme, il ne fait rien ! D’ailleurs, personne à sa cour ne fait rien ! Et Méléagant part avec la Reine sous le bras sans que personne ne lève son épée ! Ça craint !

     

    Pour résumer, un livre bien sympathique. J’ai hâte d’attaquer le dernier livre de ce premier tome, car il traitera de Morgane.


    votre commentaire
  • "Le tableau" est un film franco-belge de Jean-François Laquionie.

     

    Synopsis :

    Un château, des jardins fleuris, une forêt menaçante, voilà ce qu’un Peintre, pour des raisons mystérieuses, a laissé inachevé. Dans ce tableau vivent trois sortes de personnages : les Toupins qui sont entièrement peints, les Pafinis auxquels il manque quelques couleurs et les Reufs qui ne sont que des esquisses. S'estimant supérieurs, les Toupins prennent le pouvoir, chassent les Pafinis du château et asservissent les Reufs. Persuadés que seul le Peintre peut ramener l’harmonie en finissant le tableau, Ramo, Lola et Plume décident de partir à sa recherche. Au fil de l’aventure, les questions vont se succéder : qu'est devenu le Peintre ? Pourquoi les a t-il abandonnés ? Pourquoi a-t-il commencé à détruire certaines de ses toiles ! Connaîtront-ils un jour le secret du Peintre ?

     

    Bande-Annonce :

     

    Critique :

    Le tableau est un très beau dessin animé visuellement parlant. Si l’animation est très bonne pour une production franco-belge, le défaut principal de ce film est les bons sentiments.

     

    Cette histoire est construite comme un conte de fées : deux amoureux, un amour contrarié, un tableau où règne l’oppression. C’est la lutte des classes. Donc pas de grande originalité sur le scénario de base. Cependant, la force du film tient sur l’univers : les tableaux et la peinture. Le petit côté dommage, c’est que les tableaux ne soient pas toiles connues, même si on sent très bien que de célèbres toiles les aient inspirés (ou alors je suis nullissime en histoire de l’art). J’ai ressenti du Modigliani, du Picasso, des toiles issues du fauvisme, du cubisme…

    L’histoire tente de faire passer plein de bons messages : l’appel à la tolérance, l’appel à l’acceptation de la différence.

    Après, c’est mon avis personnel, mais j’ai cru voir une critique de la religion. Le peintre est érigé comme un Dieu par les Toupins et le chef des Toupins se fait son porte-parole. Or, le peintre dit des choses bien différentes quand Lola le rencontre à la fin…  

    Sinon, j’ai apprécié la relation de profonde amitié entre Plume et Gomme. D’ailleurs, les deux esquisses sont les personnages qui m’ont le plus plu, que ce soit au niveau du caractère ou du design. Je dois bien avouer que j’ai eu un petit coup de cœur pour le personnage de Plume, une esquisse, qui passe son temps à ronchonner (non je ne me suis pas vu en lui !)

    L’histoire est assez menée d’égale par Lola et Ramo. Enfin des scénaristes qui ont compris qu’on peut faire une bonne histoire avec une fille et un garçon !

     

    Comme je disais en intro, le défaut ce sont les bons sentiments. Il est normal qu’il y en ait dans un film pour enfant. Mais là, je pense qu’ils sont un peu exagérés. Surtout à la fin : les Pafinis et les Reufs deviennent des Toupins. Et là, c’est la fête au village. On oublie qu’on s’est tout affrontés, que les uns ont asservi et violenté les autres. Maintenant que nous sommes pareils, on s’aime tous ! C’est bien gentil et je ne dis pas que la rancœur doit triompher, mais les persécuteurs ne prennent même pas la peine de s’excuser auprès de ceux qu’ils ont tant méprisés et haïs.

    Il en va de même pour la romance. Mais ce n’est pas une nouveauté, les romances niaises, ce n’est pas mon dada. Ils sont bien gentils Claire et Ramo, mais pfff…

     

    Une musique plutôt sympa mais parfoit un peu lourde...

     

    Voilà donc pour ce dessin animé. Je pense que c’est un très bon film d’animation pour les enfants et les jeunes, mais qui sera moins apprécié par les adultes.

     


    1 commentaire
  • "Le roi lion 3D" ( the lion King en VO) est un dessin animé des studio Walt Disney, réaliser par Roger Allers et Rob Minkoff. La musique est signée Hans Zimmer.

     

    Synopsis :

    Sur les Hautes terres d’Afrique règne un lion tout-puissant, le roi Mufasa, que tous les hôtes de la jungle respectent et admirent pour sa sagesse et sa générosité. Son jeune fils Simba sait qu’un jour il lui succèdera, conformément aux lois universelles du cycle de la vie, mais il est loin de deviner les épreuves et les sacrifices que lui imposera l’exercice du pouvoir. Espiègle, naïf et turbulent, le lionceau passe le plus clair de son temps à jouer avec sa petite copine Nala et à taquiner Zazu, son digne précepteur. Son futur royaume lui apparaît en songe comme un lieu enchanté où il fera bon vivre, s’amuser et donner des ordres. Cependant, l’univers de Simba n’est pas aussi sûr qu’il le croie. Scar, le frère de Mufasa, aspire en effet depuis toujours au trône. Maladivement jaloux de son aîné, il intrigue pour l’éliminer en même temps que son successeur. Misant sur la curiosité enfantine et le tempérament aventureux de Simba, il révèle à celui-ci l’existence d’un mystérieux et dangereux cimetière d’éléphants. Simba, oubliant les avertissements répétés de son père, s’y rend aussitôt en secret avec Nala et se fait attaquer par 3 hyènes féroces. Par chance, Mufasa arrive à temps pour sauver l’imprudent lionceau et sa petite compagne. Mais Scar ne renonce pas à ses sinistres projets. Aidé des 3 hyènes, il attire Simba dans un ravin et lance à sa poursuite un troupeau de gnous. N’écoutant que son courage, Mufasa sauve à nouveau son fils et tente de se mettre à l’abri en gravissant la falaise. Repoussé par son frère félon, il périt sous les sabots des gnous affolés. Scar blâme alors l’innocent Simba pour la mort du Roi et le persuade de quitter pour toujours les Hautes terres. Simba se retrouve pour la première fois seul et démuni face à un monde hostile. C’est alors que le destin place sur sa route un curieux tandem d’amis...

     

    Bande-Annonce :

     

     

    Critique :

    3D sceptique que je suis, il faut avouer que mon but premier était de voir le Roi Lion sur grand écran. Et heureusement que je m’étais dit ça, car sinon j’aurai été déçu.

     

    Le dessin animé en lui-même est toujours le même. Toujours aussi bien, toujours aussi beau, toujours on-chiale-à-la-mort-de-Mufasa, toujours la musique est elle bien.

    C'est vraiment l'un de mes Disney préféré, mais il ne détrône pas "La Belle et la Bête" dans mon coeur !

     

    Par contre, la 3D… Je pense que sur toutes mes expériences, c’est vraiment la pire ! Je partais pourtant en assez bonne confiance, car les films d’animation m’avaient relativement convaincu (Tintin, L’étrange Noel de Mr Jack). Mais là, je crie au scandale et au foutage de gueule ! Je pense que personne chez Disney n’a compris l’intérêt de la 3D ! C’est juste insupportable ! Comment est-ce qu’on dire qu’on a mis le film en 3D alors que le cadre du film bouffe tout ! À quoi ça sert de mettre un tel personnage en 3D si de toute façon la limite de la pellicule te rappelle que rien ne sort de l’écran ?

    C’est extrêmement frustrant de voir un élément en 3D, mais coupé en son milieu, de voir un bout d’aile qui mange, une queue qui manque !

    Bref, encore une fois, la pub Haribo fit plus d’effet (à mon grand désespoir, car voir des bonbons vous arrivez dans la gueule et pas pouvoir les chopper, c’est juste horrible !) que le film en lui-même.

     

    Donc, ne prenez pas la peine d’aller le voir. Mieux vaut encore le voir sur sa petite TV avec son petit son de merde.

    De plus, parents, si vous emmenez voir ce film à vos enfants : soyez sûr de les tenir ! C’est vraiment désagréable au possible d’entendre des mômes qui parlent (parce que ces derniers ne chuchotent pas), posent des questions aussi discrètement qu’un mammouth sur des klaxons.

     

    Petit bonus pour la route...

     


    votre commentaire
  • "D, tome 2 : Lady D'Angerès" est une BD d'Alain Ayroles au scénario, Bruno Maïorana au dessin et Thierry Leprévost aux couleurs.

    La critique du 1er (et qui commence à dater) est ici.

     

    Synopsis :

    Du fog londonien jusqu'aux brumes de la lande, l'aventurier Richard Drake et l'improbable mister Jones suivent la piste de lord Faureston. L'inquiétant dandy est-il réellement un vampire ? Une chose est sûre : depuis qu'il a agressé miss Lacombe, la jeune femme parait sombrer dans les ténèbres. La traque s'intensifie et les chasseurs vont croiser la route d'une redoutable créature : La mystérieuse lady d'Angerès.

     

    http://ekladata.com/CwB81MDLkgwi7ipkNyt6Ns422Rs.jpg

     

    Critique :

    J’avais bien aimé le premier tome même si j’avais trouvé un peu trop de similitudes avec le roman de Bram Stocker. Dans cette suite, on s’en éloigne un peu plus et je dirai heureusement. Cependant, on reste sur quelques schémas classiques. Je pense que l’une des forces de ce tome 2, ce sont les révélations et les évolutions des divers personnages.

     

    Pour commencer, un petit coup de gueule. C’est une attaque que je fais sur cette BD mais elle pourrait toucher d’autres œuvres, car cet « élément scénaristique » est assez récurant. J’en ai marre de voir des vampires féminins tripotés les héroïnes. Non pas que j’ai quelques choses contre les lesbiennes, mais dans le petit monde vampirisme, les vampires femmes sont tout minimum bisexuel ! Elle est bien gentille la lady d’Angères d’aller tripoter les seins de Cathy, de lui mordiller les lèvres, de la sniffer… Mais est-ce que les auteurs auraient été effleurés par l’idée de faire entrer Lord Faureston dans la chambre de Drake, en pleine nuit, puis lui tripoter les parties ou lui rouler des pèles ? Je n’en suis pas sûr. Mon dieu, cela aurait révulsé le public masculin ! Car c’est bien connu, deux filles qui se tripotent, ça fait rêver hommes et femmes. Par contre, deux hommes qui se caressent…  

    Et pourtant, les auteurs nous auraient offert quelque chose de très original. Bref, les fantasmes des auteurs avant tous. Sans oublier qu’il faut « plaire » aux lecteurs.

     

    Alors, comme je disais en intro, ce sont les personnages qui portent ce second tome. Il y a d’abord Cathy que l’on voit sombrer dans les Ténèbres. Suite à sa première attaque de Faureston, elle est perdue et angoissée. Mais elle est contaminée et on voit très bien le changement de son comportement.

    Je dois avouer mon coup de cœur pour Mister Jones. C’est vraiment un personnage humain et touchant. Dommage qu’il soit tant effacé au profit de Drake. Car pour moi, le vrai héros c’est lui. Il n’est pas hyper courageux, il n’est pas super fort. Il est maladroit, peureux, sensible. Et pourtant, il s’était lancé tout seul à la poursuite de Faureston (l’assassin de sa femme)

    Drake perd son aspect de « super héros charismatique » via les lectures de la cousine de Cathy, Élisabeth. C’est intéressant de voir les confrontations des récits de voyage de ce dernier avec ceux de son compagnon de voyage.

    Déception pour la lady d’Angerès. Si son nom m’a tout de suite fait penser à « dangereux-dangereuse » (ce qu’elle est à n’en pas douter), je l’ai trouvé un peu classique sur la forme. Belle, bisexuelle (pour ne pas dire lesbienne), aventureuse, sexy… Bref, la femme fatale qui caractérise si bien les femmes vampires.   

     

    Grâce aux travaux sur les personnages, le récit prend une étrange tournure. Si on pensait que la traque de Faureston était l’intrigue principale, on se rend vite compte que Drake s’est en fait introduit dans une histoire plus compliquée. Lady d’Angerès et Lord Faureston n’avaient pas vraiment l’air de s’apprécier et semblent pourtant lié à un étrange médaillon. Médaillon que l’on lie à Drakul car au livre que lit Drake.

    Par contre, petit bémol pour la fin qui mêle « récit présent » et « extrait du roman ». Les corrélations qui sont faites ne m’ont pas beaucoup emballé. Il faut dire que les romances, ce n’est pas mon truc du tout ! D’ailleurs, pourquoi toujours lier « naissance vampirisme » et « amour ».

    Malgré cela, la dernière page qui met en scène Mister Jones et Élisabeth donne envie de découvrir la suite de cette série.

    À part cela, il y a des petits points de détail que j’ai bien aimé. Par exemple, la tronche de la directrice d’école d’Élisabeth quand elle lui annonce qu’un homme l’attend… Mon dieu, son institutrice fréquenterait un homme ! Même chose quand un vieil anglais l’appelle Mrs Drake, car elle discuter avec Drake. C’est vrai qu’à cette époque, une femme sans chaperon avec un homme, c’est par ce qu’elle est avec son mari… Bref, des petits points très appréciables.

     

    Rien à redire au niveau du dessin. J’aime cette impression de « plusieurs traits » pour faire les contours des décors ou même des personnages. Après, si j’avais une critique à faire, ce serait la rousseur des cheveux de lady d’Angerès. Cathy la brune, Élisabeth la blonde, il ne manquait que la rouquine.

     

    Voilà pour ce tome 2. Avis plutôt positif même si certains points ne m’ont pas emballé. L’amélioration encore les deux premiers tomes laisse prévoir une suite intéressante. Mais je dois bien avouer que j’ai un sentiment… de peur ?


    votre commentaire
  • Suite à mon article sur mes personnages principaux (enfin, concernant les héroïnes), je voulais revenir sur les secondaires. Comme je l’avais dit, je suis beaucoup plus libre et original sur les autres femmes de mes récits. Il faut dire que je recherche moins à m’identifier à ces dernières.

     

    Donc, que dire sur ces personnages secondaires hormis que je me lâche. Je pense que je mets plus de créativité dans ces dames quand dans les héroïnes standards. Petites, grandes, vieilles, jeunes, brunes ou blondes, hétéro ou lesbiennes, gentilles ou méchantes… C’est vraiment le craquage du slip !

    Mais je pense qu’elles gardent une caractéristique commune ave les héroïnes principales : elles ont du caractère. Même si elles sont ultra sexy, ou pas du tout, même si elles sont des garces de premières, je veux toujours qu’elles aient du caractère. Mais avoir du caractère ne veut pas dire « super warrior ». Une femme n’est pas obligée d’être 20e dan de Judo ou de Karaté pour forte.  

    Malheureusement, une belle paire de nichons prévaut plus qu’un caractère bien trempé ! N’oublions pas les hommes et les femmes aiment les personnages féminins sexy, mais que l’inverse n’est pas vrai ! Ces messieurs hétéros ont du mal avec des hommes très sexy (d’ici qu’ils passent pour des homos les pauvres !). Mais je m’égare.

     

    En rédigeant cet article, je me suis aperçue d’un truc atroce. Un truc impardonnable puisque je critique souvent cette chose : mes héroïnes principales souffrent du syndrome de la Schtroumpfette ! C’est-à-dire qu’elles sont souvent les seules femmes au milieu d’hommes ! J’ai honte ! Comment ai-je pu tomber dans ce cas de figure ?

    Bon, voyons l’aspect positif des choses, je vais pouvoir rectifier tout cela.

     

    http://ekladata.com/xi0YQR7tYXgb_M6cajWkqoixg-Y.jpg

     

    Mais en y réfléchissant, c’est un syndrome mitigé (soit je suis trop indulgente avec moi-même, soit je suis trop sévère).

    Dans les Yggardiens, Novgorod (je ne parlerai ici que du premier tome) n’est pas toute seule non plus. Il y a la capitaine Indriðason et la Pythie. En tirant un peu plus loin, il y a la dryade au début du récit et la capitaine Monnier qui apparaitra plus tard (et qu’on reverra assez souvent). Et là, autre drame : tous les méchants des Yggardiens sont des mâles ! Horreur ! Va falloir que je trouve aussi une solution pour ça.

    Mais ce n’est pas facile, car je suis prise en étau. Je vous explique le résonnement. Prenons Novgorod. Si je dois lui créer une Némésis, on dira : évidemment que l’auteur a choisi une femme, car la Némésis est un double méchant de l’héroïne. Mais si j’en fais un homme, on dira alors : c’était logique puisque c’est l’opposition des sexes. Je crois alors que je n’ai plus qu’à me pendre ! Je suis souvent confrontée à ce genre de soucis dans mes écrits. Comme si j’avais constamment de justifier mes choix concernant un tel ou un tel personnage.

     

    Bref, revenons à nos moutons…

    Dans l’univers de Macha, c’est vrai que cette dernière un est un peu seul. Il y a Margot, mais c’est une enfant et au final je l’exploite peu. À la vue de l’époque, je pourrais me dire : oui, mais les femmes, elles étaient mal loties et entre maison et couvent, elles ne faisaient pas grand-chose. C’est le règne de Louis XIII après tout. Mais n’est-ce pas là une grande facilité de ma part ? Je pense que oui ! Il va donc falloir que je reprenne tout ça en main ! Margot va devoir prendre un rôle plus important d’un côté, et de l’autre je vais tenter de faire intervenir plus de personnages féminins ! J’avais déjà écrit une rencontre (électrique) entre Macha et Marie de Médicis… Je pourrais peut-être continuer dans cette voie-là.

     

     

     Après ce moment de mea culpa et d’autoflagellation, je vais parler un peu de Brynhildur Indriðason, capitaine de l’unité d’élite Odin, personnage secondaire de « Novgorod » premier tome des Yggardiens.

    Pour commencer, un petit point sur son nom. Si vous connaissez un peu la manière dont se transmettent les noms en Islande, vous n’avez pu que bondir de votre siège en hurlant. Car oui, vous lisez bien : Brynhildur, fils d’Indriða ! Or, c’est bel et bien une femme ! Sachez que c’est parfaitement voulu. Il s’agit ici de son nom militaire, en civile elle est Brynhildur Indriðadottir ! Ça s’est fait, je peux me pendre la conscience tranquille.

    Autant dire que cette femme, c’est la crème de la crème. Si elle partage de très nombreux points communs avec Novgorod : beauté, intelligence, caractère affirmé, Brynhildur est très sexy et surtout beaucoup plus simple à vivre ! En même temps, toutes femmes ne sont pas aussi chiantes que Macha… heu Novgorod… que mes héroïnes principales quoi !

    Comment vous avez pu le remarquer, je suis souvent en proie avec d’affreux doutes, surtout ce les qu’en-dira-t-on. Et il se trouve que sur Brynhildur, j’ai ce souci. Pourquoi ? Parce que j’ai choisi de faire d’elle une homosexuelle.

    Pour commencer, je dirai que je n’ai pas fait une lesbienne pour faire style de mettre une lesbienne (parce que la diversité, c’est cool), mais parce que je pense que c’est quelque chose de normal. Et c’est là que mon esprit cogite : elle est belle, intelligente, à du caractère, est sexy, donc il était donc évident qu’elle soit lesbienne, car tout simplement une femme hétéro ne peut pas réunir toutes ses qualités à la fois.

    Je pense que ces réflexions viennent de ma passion pour Xena la guerrière : quand j’étais jeune, pour moi, c’était une femme ! une vraie ! Et quand je disais ça, on se foutait de moi et on me répondait : mais elle est lesbienne, c’est normal qu’elle soit comme ça ! (au passage, j’ai l’impression que les gens oubliaient vite que ma princesse guerrière de modèle s’était tapé des mecs)  Dur dur…

    http://ekladata.com/pwbPHhJFANFwE1jTe2wk0h82jlw.jpg

    Pour moi, ici et maintenant, il est évident que les traits de caractère, la manière de s’habiller, etc. ne définissent pas la sexualité des gens. Mais comment faire passer ce message dans des écrits ? Comment faire comprendre que Novgorod et Brynhildur sont les mêmes, mais qu’elles n’ont pas la même sexualité et que cela est normal ? Encore beaucoup de questions, encore beaucoup de soucis… car pour moi, il n’était pas évidemment que Brynhildur soit lesbienne. Au départ, je peux l’avouer, je pensais qu’elle serait l’amante de Dajan. Mais ça m’a saoulé de faire une histoire comme ça. Il est sûr que j’aurai pu la laisser hétéro et lui faire une vie en dehors de son boulot. Mais là encore ça me saoulait ! Et puis cette idée de la faire lesbienne m'est venue et j’ai kiffé… et donc voilà…

    Toute sa complicité avec Dajan (un grand Kenyan) me pose problème maintenant. Si elle s’entend si bien avec lui, est-ce parce qu’elle est lesbienne et que l’amitié homme femme est ainsi plus facile ? Si Brynildur avait été hétéro, sa relation avec Dajan aurait-elle été la même ? Haaaaaaaaaaaaaaaa… trop de question !!

    http://ekladata.com/ahzOxYLDdXpMrxuFgyaSaZajVOA.jpg

     

    Et je m’égare encore…

    Je m’excuse de partir à droite à gauche dans diverses réflexions, mais en faisait cela j’essaie aussi de montrer mes interrogations sur ce que j’écris, la manière de la faire, mes difficultés. Et si ça se trouve, vous vous en foutez !

    Je pense que j’arrive à la fin de cet article qui parle de plein de choses et au final, peu des personnages secondaires de mes récits.

     

    N’hésitez pas à me laissez des commentaires, des pistes de réflexion, des avis, vos propose soucis dans ce domaine si vous écrivez…


    votre commentaire
  • "Dracula" est une biographie de Matei Cazacu.

     

    Résumé :

    « Dans ce Dracula passionnant et formidablement documenté que livre Matei Cazacu, les images défilent sans se brouiller : voïévode audacieux ou tyran sanguinaire, héros de la guerre aux Ottomans ou... vampire romantique. » Le Monde

    Dracula, prince des vampires pour Bram Stocker et les cinéastes hollywoodiens, et chef militaire pour les historiens, fut aussi un tyran sanguinaire pour ceux qui manipulèrent son image au gré des intérêts politiques. Si l'on sait que Vlad III, un prince médiéval connu sous le nom de « l'Empaleur », a bien existé, les interprétations à son sujet sont aussi variées que peuvent l'être celles qui entourent les mythes : où finit l'histoire, où commence le roman ?

    S'appuyant sur des documents d'époque, cette première biographie historique de Dracula dévoile les multiples facettes de cette figure du XVe siècle, personnage complexe et mal-aimé de l'histoire.

      http://ekladata.com/R-sGH0YYkOF7e1_au5YoTEbCRt8.gif

     

    Avis :

    Ce livre est très intéressant, mais il est assez dur à lire.

    Il se partage en plusieurs parties. La première conserve principalement Vlad Tepes (Dracula) et son père Vlad Drakul (Drakul). Car pour comprendre dans quelle condition Dracula accède au pouvoir et sur quel territoire, il faut appréhender le règne de son père. Ensuite, il y a une partie pour savoir si Tepes a été un grand roi ou un tyran, car selon que l’on soit en Roumanie et en Europe de l’Est ou que l’on soit en Europe de l’Ouest (pour faire en simplifier) la perception de ce personnage n’a pas été la même. Enfin, la fin du livre évoque comment Stoker a « découvert » Dracula et comment il l’a « façonné » pour son livre, ainsi que toute une partie sur la perception des vampires dans les Carpates (à ce sujet, je vous conseille de livre de Ioanna Andreesco, où sont passés les vampires ?)

    Le livre comporte d’ailleurs des annexes très fournies avec des traductions de textes importants. Sans oublier une bibliographie classée par thème.  

     

    La première partie est assez dure à appréhender. Le contexte historique est très compliqué à cause de tous les liens de « féodalité » qui régit la Roumanie, les liens avec les Ottomans et les histoires de familles. À titre d’exemple, l’auteur explique que les fils des voïévodes, légitime ou illégitime, peuvent tous réclamer la place de leurs pères. Je ne vous raconte pas comment ça se bastonne.  De plus, au sein de la Roumanie, il y les territoires (Valachie, Moldavie, Transylvanie), les villes, les peuples, etc. Du coup, il est très dur de comprendre les liens entre tous les acteurs de l’Histoire. Sans oublier les guerres entre monde chrétien et monde ottomans, ainsi que les guerres de successions européennes qui influent sur l’histoire de la Valachie et de ses souverains.

    Cependant, je peux que l’auteur est parvenu à faire une synthèse la plus claire possible de l’ensemble des éléments des firent l’histoire de Vlad père et fils. La plume de l’auteur n’est d’ailleurs pas dénuée d’humour, ce qui allège parfois la lecture.

    Cazacu livre, à mon avis, un travail d’historien de bonne qualité, car il n’hésite pas à dire quand il existe des lacunes, à signaler que ses réflexions se font à la lumière des connaissances actuelles et que des dernières pourraient évoluer changeant ainsi ses interprétations. Il présente également différentes visions de certains événements, en précisant laquelle lui parait la plus probable (toujours en se justifiant). Enfin, il cite de très nombreuses sources.

     

    La partie suivante nous propose d’essayer de savoir si Dracula était un véritable tyran sanguinaire ou un grand souverain. Cazacu tente d’analyse les perceptions des contemporains de Tepes. On se rend vite compte que la manière dont ce personnage est évoqué n’est jamais sans arrière pensée « personnel » ou politique. Ce qui peut se comprendre aisément vu les contextes historiques : soit on cherche à s’attirer les grâces de quelqu’un, soit on essaye de se débarrasser de ses adversaires. Dracula étant un « petit seigneur », il est un pion de plus puissant (aussi bien européens qu’ottomans).

    L’auteur explique aussi que Tepes a cherché à assoir son pouvoir sur des élites locales qui étaient très promptes à renverser leur dirigeant. Comme je l’ai dit plus haut, les fils des voïévodes pouvaient réclamer le siège de leur père. Les élites, ou même la population pouvaient donc changer de bord en fonction de leur intérêt.

    Enfin, et j’ai trouvé cela très intéressant, Dracula n’aurait pas forcément été un être sanguinaire, mais il aurait appliqué à la lettre la législation en vigueur. Le pal en plus…

    Bref, la partie le plus intéressante du livre.

     

    Par contre, je dois bien avouer que toute la « genèse » du Dracula de Bram Stoker ne m’a pas emballé. Il faut dire qu’ici, Cazacu s’éloigne un peu du personnage de Tepes pour un travail plus centré sur l’auteur irlandais et ses sources. Mais elle n’en reste pas moins intéressante.

    Cependant, je m’interroge. Je ne suis pas experte en la matière, mais j’avais déjà lu des explications sur la genèse de ce célèbre roman qui étaient très différentes de ce que propose Cazacu. Alors est-ce moi qui ai un manque de connaissance (probablement) ou alors chaque historien à ses propres interprétations ? À approfondir par d’autres lectures.

    Il évoque aussi les utilisations des vampires et de Dracula dans les films et autres supports. J’ai d’ailleurs relevé une faute. Cazacu cite que c’est Christopher Lee qui interprète le comte dans « Le bal des vampires » de Polanski ! (aïe)

     

    Pour terminer, Cazacu évoque les vampires en Roumanie et tente de voir si la vision de ces créatures peut s’appliquer à Dracula. Il faut avouer que la fin du livre sur cette partie est instructive, mais je lui reproche de se rapprocher un peu trop du livre de Stoker que du personnage historique.

     

     

    Voilà donc pour cette biographie de Dracula. Je pense que pour une meilleure compréhension de l’histoire de cet homme, il nécessiterait à chaque lecture d’avoir des connaissances en droit médiéval. En effet, je me suis rendu compte que pas mal de conflits au sein de la Valachie relevaient de droits des villes, droits des populations, etc. (droit de passage, droit de frapper monnaies).

    Le livre propose une carte de la Roumanie, centrée sur la Valachie. Mais cette aide se relève vite dérisoire aux vues de la complexité des événements. J’aurai aimé avoir des cartes pour comprendre les mouvements des armées des Vlad, père et fils, des armées des ottomans et des autres européens. Une seconde carte signalant les diverses populations de Roumanie et de Valachie aurait aussi pu permettre certains conflits.

     

    En conclusion, je dirai que, malgré quelques difficultés, ce livre est très intéressant. Il permet de mieux appréhender un personnage historique complexe, dans un monde tout aussi complexe, trop souvent connu comme personnage fantastique.


    votre commentaire
  • 'Blanche-Neige" ("Mirror Mirror" en VO) est un film de Tarsem Singh, avec Julia Roberts, Lily CollinsArmie Hammer.

     

    Synopsis :

    Lorsque son père, le Roi, meurt, Blanche Neige est en danger. Sa belle-mère, cruelle et avide de pouvoir, l’évince pour s’emparer du trône. Quand la jeune femme attire malgré tout l’attention d’un Prince aussi puissant que séduisant, l’horrible marâtre ne lui laisse aucune chance et la bannit. Blanche Neige se réfugie alors dans la forêt… Recueillie par une bande de nains hors-la-loi au grand cœur, Blanche Neige va trouver la force de sauver son royaume des griffes de la méchante Reine. Avec l’aide de ses nouveaux amis, elle est décidée à passer à l’action pour reconquérir sa place et le cœur du Prince…

     

    Bande-Annonce :

     

     

    Critique :

    Il faut être honnête : quand on va voir un film tel que celui-là, on sait déjà que ce ne sera pas un chef d’œuvre. Mais plutôt un film du genre « je me fais chier le dimanche soir et je veux voir un très cool qui détend ». Et vu comme ça, je pense que Blanche-Neige est pas mal dans son genre. N’oublions quand même pas que c’est un Disney et que comme tous les Disney… bin c’est Disneyland quoi !

    Blanche-Neige, c’est du vu et revu. Cependant, cette adaptation se caractérise par un humour. Certes, pas le meilleur humour du monde (faut que les enfants le comprennent et qu’il ne soit pas trop osé), mais suffisamment pour faire sourire, voir même carrément rire.

    Ce film est de la même trempe qu’« Il était une fois… » Un peu édulcoré à la Bisounours, une princesse un peu neuneu qui prend du caractère face aux réalités. Et surtout, une fin heureuse ! Vous l’aurez donc compris, le scénario n’est pas très évolué, mais le conte est relativement bien « actualisé ».

     

    Hormis ça, il y a des trucs que j’ai bien aimé.

    Les nains (qui sont vraiment géniaux) apprennent à Blanche-Neige à se battre à l’épée. Et quand elle affronte le prince, un escrimeur confirmé (c’est un prince après tout !), elle se fait battre. Ce que j’ai apprécié, c’est que BN ne devient une super warrior de la mort qui tue. Après tout, c’est normal. Je pense que même si je faisais un stage intensif de Judo pendant 1 mois, je me ferai mettre au tapis facilement par Teddy Riner. Et je pense que cela aurait été pareil si j’avais été un homme.

    Quand BN passe de petite princesse à voleuse (eh oui, les nains sont des voleurs), son costume est très joli. Mignon sans être ultra sexy ; fonctionnel : pas de talon haut et pointu et un pantalon.

    Gros coup de cœur sur les nains ! Ils sont drôles, sympas et très tendres.

    Le design de la Bête était aussi super sympa ! Très oriental, mais très appréciable.

    Le prince a du poil au torse ! Bon, je n’aime pas trop la tête du prince, mais je suis super contente de voir enfin du poil ! Marre des torses de puceaux épilés !

     

    Je pense que le film a aussi voulu jouer avec des ambiances avec les couleurs (le palais est très blanc,  la forêt un très sombre, les costumes font ressortir un tel ou un tel personnage), mais je pense que les contrastes n’ont pas été assez poussés.

     

    Bon, voilà donc pour Mirror Mirror. Je pense qu’il y aurait plus de choses à dire que la vision de la femme dans les contes, etc., mais je ne suis pas allée voir ce film pour ça. Par ailleurs, BN se défend plutôt bien dans son genre. Sur certains points, elle fait moins godiche que certaines nanas dans des adaptations de Comics.

    Un petit moment de détente fort sympathique.


    votre commentaire
  • "La Licorne : Le Jour du Baptême" est le T.04  de la série de Mathieu Gabella au scénario et Anthony Jean au dessin et couleur.

     

    Synopsis :

    Ambroise Paré et ses alliés savent enfin où se trouve la Licorne. Il ne leur reste plus qu'un obstacle à franchir : le château du Chasseur où réside le Vampire, seul capable de contrôler les Primordiaux. Le moment idéal pour frapper : durant l'alignement de la Constellation de la Licorne, appelé le "Jour du baptême", qui arrive une fois l'an... La prochaine aura lieu dans trois jours.

     

    http://ekladata.com/90Myz5XNA14fibN9-q6fEhgTEYw.jpg

     

    Critique :

    Seulement quatre tomes ! Mais pourquoi seulement 4 tomes ?! C’est juste nul ! Alors que certaines séries s’étalent et commencent à s’épuiser, la Licorne nous offre seulement quatre tomes de bonheur ! Bref, je suis désespérée !

     

    Je ne dirais pas que ce tome est le meilleur de la série (dommage pour la fin), mais il reste prenant. Son défaut, à mon humble avis, est qu’il est un peu trop rapide, précipité. Je pense surtout à la bataille finale.

    Cependant, ce tome est super, car il offre moult rebondissements que ce soit sur nos héros (Nostradamus, Ambroise, Paracelse, Marie), sur le chasseur, la licorne ou les primordiaux. L’aspect un peu manichéen que l’on retrouvait dans les premiers tomes (chose qui n’avait rien de désagréable vu comment le scénario était manié) disparait complètement pour présenter plusieurs visions d’événements passés et la manière dont le futur peut être envisagé.

    J’ai d’ailleurs été très étonnée de voir que la romance mise en place dans le récit ne bouffe pas l’histoire, ni n’apparait comme but final de toute chose. Certes,  l’amour explique la manière dont le chasseur conçoit le futur, mais je n’ai pas trouvé cela gênant. Comme quoi on peut faire de belles histoires d’amour qui ne sont pas plan-plan et qui ne bouffent pas un récit !

    Là où j’ai été contente, c’est que Marie est plus mise en avant et qu’elle joue un rôle important.

    Je me rends compte dans ce tome à quel point le scénariste est parvenu à mêler avec justesse la naissance de la médecine, la perception du corps humain, les sciences, l’Histoire et les mythologies. L’ensemble des tomes offre un récit très cohérent, très poussé dans ses recherches. Même si des personnages comme Nostradamus ou « Le Maitre » (je ne dirai pas qui c’est, mais même le plus idiot des lecteurs l’aura compris) sont vus et revus dans de nombreux livres, BD ou même film, ils sont ici utilisés avec originalité (et humour). D’ailleurs, jamais l’auteur ne tombe dans du banal ou dans un manque d’originalité.

    Par contre, c’est quoi cette fin de merde ? Il va y avoir une suite, ce n’est pas possible !!! J’en appelle aux auteurs, faites une suite !! Ou une préquelle ou n’importe quoi, mais j’en veux encore ! Je veux encore retrouver mes vieux !!

     

    Encore une fois, je n’ai rien à redire sur les dessins, ainsi que l’encrage, de Jean qui sont juste sublimes ! Il nous offre toute une nouvelle palette de primordiaux aussi bien les uns que les autres. Cependant, j’avoue avoir été un peu déçu par l’aspect du Sphinx qui manque un peu de lion selon moi. Mais passons.  

    Un autre petit défaut serait que certaines cases manquent un peu de dynamisme.

     

     

    Putain, j’ai adoré cette BD mais je trouve que ma critique est nulle ! Pourtant, c’est l’une des meilleures séries de BD que je n’ai jamais eue le plaisir de lire, le tout porter par un dessin exceptionnel ! Je ne sais que dire d’autre pour crier mon amour pour cette série.

    Je ne peux que très chaudement recommander cette série à tous les amateurs, c’est juste énorme 

    coup de coeurN&B


    votre commentaire
  • "Iron Man 2" est un film de Jon Favreau avec Robert Downey Jr., Scarlett Johansson, Don Cheadle, Mickey Rourke, Samuel L. Jackson, Gwyneth Paltrow.

     

    Synopsis :

    Le monde sait désormais que l'inventeur milliardaire Tony Stark et le super-héros Iron Man ne font qu'un. Malgré la pression du gouvernement, de la presse et du public pour qu'il partage sa technologie avec l'armée, Tony n'est pas disposé à divulguer les secrets de son armure, redoutant que l'information atterrisse dans de mauvaises mains. Avec Pepper Potts et James "Rhodey" Rhodes à ses côtés, Tony va forger de nouvelles alliances et affronter de nouvelles forces toutes-puissantes...

     

    Bande-Annonce :

     

     

     

    Critique :

    Continuons dans la lignée superhéros avec Iron Man 2. Je n’avais pas spécialement apprécié le premier, et mon avis est à peu près le même pour ce second.

     

    J’avoue d’ailleurs ne pas savoir trop quoi dire sur ce film puisqu’il est médiocre.

     

    Le scénario, comme tous les films de ce genre, ne casse pas trois pattes à un connard. Tony Stark a un caractère de merde de petit riche. C’est assez paradoxal, mais cela le rendrait presque attendrissant. Je pense que ça vient du fait qu’il n’est pas capable de dire à Pepper Pots tout le bien qu’il pense d’elle. D’ailleurs, ce personnage est juste hilarant et je trouve le plus intéressant, car elle n’a pas super pouvoir, subit ceux de Tony Stark et doit en même temps gérer tout le train-train d’une femme d’affaires. Bref, je la plains.  

     

    Après il y a Mickey Rourke. Je pense que ce n’était pas la peine de faire tout un patacaisse sur lui. Le personnage est assez sympathique, surtout quand il réclame sont perroquet, mais c’est sans plus. Mais j’avoue avoir apprécié le côté punk-truand donné au savant fou.

    Bon, Scarlett Johansson est là pour faire jolie…

    Ah oui, il y a le concurrent de Stark : Hammer. Non, mais sérieusement : c’est un homme d’affaires ou un guignol ? Et l’armée marchande avec un type pareil ? Franchement, c’est à pleurer tant ce personnage est minable (la VF aidant).

     

    Heu… je pense avoir tout dit à ce propos…

    Un film qui se regarde un soir, histoire de dire : ah oui, je l’ai vu. Mais pas indispensable. Et non, je ne dis pas ça parce qu’il n’y a pas de beaux mecs ! Robert Downey Jr n’est pas moche dans son genre.


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires