• "Lame de corsaire" est un roman de Nicolas Cluzeau.

     

    Synopsis: 

    Le Pirée, mars 1774.
    La frégate française Scylla embarque une cargaison précieuse : de l’or, des armes, deux mystérieuses passagères pour l’Amérique, ainsi qu’un cadeau des Turcs pour son capitaine, Éric van Stabel, la vieille lame d’un corsaire algérien. Le voyage commence sous de funestes auspices : deux navires de guerre anglais prennent en chasse le Scylla, et l’un des matelots du vaisseau français meurt dans d'étranges circonstances. Et comme si ces malheurs ne suffisaient pas, d’effrayantes rumeurs courent parmi l’équipage : à chaque escale du Scylla dans les ports de Méditerranée, une femme serait assassinée, et le diable aurait élu domicile à bord. Au coeur de cette tourmente, van Stabel charge les enseignes Christian de Saint-Preux et Georges Verlanger, deux jeunes officiers intrépides, de mener l’enquête. Ceux-ci auront fort à faire pour dénouer l’écheveau et survivre aux combats navals imposés par l’Anglais. Une vérité se dégage peu à peu : les secrets des marins sont aussi mortels que les boulets de canon…

     

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    Critique :

    Un livre fort sympathique que j’ai dévoré en deux jours… mais qui peut largement se manger en une seule journée : lire ou regarder Sherlock, il faut choisir.

     

    Ce récit nous entraine donc dans une enquête, en huis clos, dans un navire (une frégate) alors que ce dernier est pris en chasse par nos amis les Anglais. Petite parenthèse pour dire que j’ai adoré les pics vers nos amis d’outre-Manche.

    Ce qui est un poil dommage, c’est que j’ai trouvé que cette enquête ne prenait pas assez de place dans le récit : la fuite face aux deux navires anglais domine largement l’intrigue. Du coup, j’ai trouvé que les investigations étaient un peu rapides et un peu faciles. Je n’ai pas eu l’impression que les deux héros, et surtout Georges Verlanger, n’ont pas eu trop de mal à mettre la main sur le coupable. J’avoue ne pas avoir trouvé qui il était, mais son complice (que j’ai pris un temps pour le coupable) m’a sauté aux yeux. Comme j’ai l’esprit très tordu, je ne me risquerai pas à dire que l’auteur à mal négocier son coup. De plus, la lame corsaire tient un rôle relativement mineur alors que je m’attendais à plus de jeu autour de cette fameuse lame.

     

    J’adore le personnage d’Hélène ! C’est une vraie greluche, mais je la kiff ! Elle est vraiment à l’image du personnage homérique : belle et chiante (oui, Hélène était une conne). Mais elle a tout de même un bon fond. D’ailleurs si j’aime aussi cette fille, c’est parce que l’auteur a réussi à la rendre active, intéressante sans pour autant en faire une warrior. Elle reste dans sa « condition féminine de l’époque », mais brille par un caractère affirmé et une belle intelligence. Même Amélie, sa suivante nunuche est attachante.

    J’ai été moins emballé par les deux enseignes, Christian et Georges, car je les ai trouvé un peu caricaturaux, surtout l’un face à l’autre. L’un est plutôt le don Juan qui rêve de gloire et de batailles, tandis que l’autre est plutôt le poète intellectuel posé… C’est un peu dommage de les avoir autant opposés, car ils sont bien mignons tous les deux.

    Pour le capitaine van Stabel, j’avoue que j’ai été un peu déçu. Mais je pense que je n’arrive juste pas à imaginer un capitaine autrement que Russel Crowe dans Munster et Camembert… heu Master et Commander pardon (l’auteur fait pas mal référence à ce film dans les annexes). Mais malgré cela, on sent bien que le capitaine est de cette trempe.

     

    Une des difficultés de ce livre, mais qui fait aussi son intérêt, c’est le vocabulaire maritime. Même avec des très bonnes annexes, on finit par se lasser de devoir sans arrêt aller vers le lexique pour comprendre le sens d’un terme. Les notions sont tellement nombreuses qu’on finit par s’y perdre complètement. Cependant, on ne pourra qu’apprécier que la restitution de la vie en mer. On sent que l’auteur connait son sujet.

    Par ailleurs, les annexes sont fortes intéressantes ! Outre le lexique, j’ai beaucoup apprécié le schéma du navire pour comprendre son organisation.  

     

    Malgré quelques défauts et quelques difficultés de lecture, ce roman reste très plaisait et à eu le mérite de bien m’occuper. Je ne l’ai pratiquement pas lâche de la journée. Je ne peux que le recommander aux amateurs de polar historique !

    A lire sur la plage sans retenue avec ce beau temps !


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  • "Le cycle du Graal" de Jean Markale, se compose de deux volumes de quatre livres chacuns. Le second livre s'intitule "Lrd chevaliers de la Table Ronde.

     

    Synopsis du second livre:

    C'est à Carduel, pays des Bretons du Nord, que prend naissance la Table Ronde, table mythique, reflet de celle du Graal, réservée aux seuls initiés. Pour y prendre place, il faut avoir une vie exemplaire et glorieuse. Accomplir des exploits ! Imaginée par Merlin, établie par le roi Uther Pendragon, elle est désormais confiée au roi Arthur. Saura-t-il pour autant choisir ses compagnons ? Chacun doit être garant du mérite de l'autre. Ainsi le veut la tradition qui les fait libres, égaux, et prêts à guerroyer pour le service de Dieu. Une belle cause pour de preux chevaliers !
    Le meilleur d'entre eux n'est pourtant pas encore né, et un siège reste vide. Le Siège Périlleux, qui ne pourra être occupé que par un héros au cœur pur. Tous viennent puiser leurs prouesses dans les beaux yeux de la reine Guenièvre, qui va en perdre plus d'un, menaçant ainsi l'équilibre du royaume.

     

     

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    Critique :

    Et voilà enfin les aventures des chevaliers de la Table Ronde (et pas du buffet à vaisselle).

    Le roman prend bien à la suite du précédent. Arthur, tout jeune roi grâce à Excalibur va devoir repousser les vilains Saxons, convaincre les barons qu’il est bien le roi malgré ses origines en apparences nobles. Puis s’en suivent diverses aventures de chevaliers. Pas les plus connus (Lancelot, Perceval…) puisque ces derniers ont eu le droit à leurs propres livres (d’ailleurs le prochain concerne Lancelot du Lac).

     

    Que dire que dire ?

    Plus le lit, plus je me dis que Merlin est vraiment un vicelard, au sens propre comme au sens figuré. Et c’est super mal placé de sa part de dire que les femmes sont fourbes vu les coups qu’il monte ! Sinon, on en apprend plus sur sa relation avec Viviane, la Dame du Lac. Et là, on peut vraiment dire que c’est un con ! La demoiselle n’est pas blanche de reproche (elle veut quand même Merlin pour elle toute seule, comportement vachement égoïste), mais Merlin est tellement amoureux qu’il est prêt à tout ! Prisonnier dans sa tour d’air, il arrive à dire au Gauvain que « pour sortir d’une prison, il faut le vouloir »… Entre la survie du royaume d’Arthur et Viviane, il a vite fait son choix.

     

    Pour les aventures des divers chevaliers, je dois bien dire que je me suis parfois fait un peu chier, car les aventures se ressemblent assez les unes les autres. Déjà, ces preux messiers font toujours tout pour un baiser ou les beaux yeux d’une demoiselle, et ensuite pour la renommer du roi… Et parfois, c’est lourd ! Surtout quand on se tape 3 pages de : « si tu parviens à faire cela, tu ne pourrais pas faire ceci »...

    Il se dégage parfois une certaine misogynie : l’auteur précise que dès 1200 des poèmes mettent en avant l’inconstance des femmes et leur nymphomanie maladive. Mais c’est assez « drôle » de lire ça quand on voit que Gauvain s’est tapé deux pucelles en deux aventures et qu’il part vers une troisième pour un baiser… Et de voir Arthur dire « j’ai couché avec beaucoup de jeunes filles […] ». Mais non, les hommes ne sont pas nymphomanes… D’ailleurs j’ai été assez surprise de voir que les hommes peuvent ainsi coucher assez librement avec des femmes hors mariage… Je trouve en fait étrange que les moines, qui ont beaucoup retranscrit ces textes, n’aient pas fait de remarque que ces hommes privaient les femmes de leur pucelage, les privant donc d’un mariage digne et les transformant ainsi en catin… C’est un peu : je couche avec une pucelle, je m’en vais et elle se démerde… Merci !

    Après, je ne vais pas m’embarquer sur des discours sur la place de la femme dans les cycles d’Arthur, car ce serait trop long.  

    Il y aussi un épisode avec Tristan et Yseult (probablement la pire histoire d’amour de tous les temps). D’ailleurs, Merlin aide la reine Yseult à éviter le parjure d’une manière superbement fourbe ! Putain, si cela n’avait jamais été écrit, c’est moi qui l’aurais fait (oui, promis je vais me faire dégonflé les pieds après ce post).

     

    Sinon, ce livre garde pas mal de points communs avec le livre d’avant, même si les références aux diverses mythologies sont moins présentes. Cela s’explique facilement puisqu’il n’y a plus de Romains, ni de Saxons. Les références relèvent plus souvent des mythologies celtiques et chrétiennes. D’ailleurs, les néophytes en culture celtique auront toujours du mal à percevoir certains aspects.

    L’auteur nous livre aussi de nombreuses références. Certaines notes indiquent également des versions différentes : comme la relation Viviane/Merlin qui n’est pas toujours présentée de manière aussi romantique.

    Il y a aussi peut-être bon nombre de rappel qui aurait été nécessaire. Parfois, j’ai lu des noms, je savais que je les avais déjà lus, mais impossible de me souvenir dans quel contexte. Le cycle arthurien contient énormément de personnages, il est donc parfois assez dur de se souvenir de tout le monde.

     

    Je dois bien avouer que la lecture fut un peu longue, mais très enrichissante. Certains passages sont très répétitifs, mais on s’y fait.

    Encore une bonne lecture.

     

    PS : j’attaquerai le troisième livre « Lancelot du Lac » auprès une ou deux autres lectures. Je préfère changer d’air entre chaque livre pour ne pas prendre le risque de saturer. Je vous rappelle qu’il y a en tout huit livres, répartie en deux intégrales de plus de 1000 pages !


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  • "20 000 Lieues sous les mers" est un film de Stuart Paton aevc Allen Holubar, Dan Hanlon.

     

    Synopsis (en anglais car j'en ai pas trouvé un digne de ce nom en français) :

    Captain Nemo has built a fantastic submarine for his mission of revenge. He has traveled over 20,000 leagues in search of Charles Denver - a man who caused the death of Princess Daaker. Seeing what he had done, Denver took the daughter to his yacht and sailed away. He abandoned her and a sailor on a mysterious island and has come back after all these years to see if she is still alive and if the nightmares he has will stop. The daughter has been found by five survivors of a Union Army Balloon that crashed near the island. At sea, Professor Aronnax was aboard the ship 'Abraham Lincoln' when Nemo rammed it and threw the Professor, his daughter and two others into the water. Prisoners at first, they are now treated as guests to view the underwater world and to hunt under the waves. Nemo will also tells them about the Nautilus and the revenge that has driven him for all these years.

     

    Films :

     

     

    Critique :

    Ce film porte assez mal son nom, car c’est un mixte entre « 20 000 Lieues sous les mers » et « L’île mystérieuse ». Au nom, les scénaristes ont au moins pris la peine de lire les deux romans ! Mais il faut quand même dire qu’ils ont bien remixé le tout pour avoir une fin heureuse ! Les idées ne sont donc pas mauvaises. C’est d’ailleurs assez surprenant que le film ait osé mettre en avant les origines de Nemo, les autres films ayant préféré jouer sur le mystère.

    Je dirai qu’il faut quand même s’accrocher pour le regarder. C’est en N&B et muet. Non pas que l’ensemble soit dégueu, mais perso, je suis tellement imprégné par le film de Disney que j’ai eu un peu de mal à tout suivre.  Mais il y a quand même de très bonnes choses comme les plans sous marins. N’oublions pas que nous sommes en 1916, ils ne sont pas extraordinaires, mais ils sont une vraie prouesse pour l’époque.

     

    Deux le film : deux femmes. La fille d’Aronnax qui est surtout là pour faire jolie. D’ailleurs, tous les héros de 20 000 lieues sous les mers, Ned, le prof, Conseil, ne servent à rien ! On se demande même pourquoi les scénaristes ont laissé les trois hommes dans ce film. Il en va de même pour les hommes de l’île mystérieuse où la plupart ne servent à rien ! La seconde fille est la fille de Nemo. Je n’en dirai pas plus. Mais pareil, son rôle est très mineur.

    Quand on voit le capitaine pour la première fois, on se dit : merde ils ont peinturluré un blanc… Mais plus tard, on voit Nab le petit noir de l’île mystérieuse. Et là j’ai fait hooooooooooooooooooo. Le maquillage de Nemo vient probablement dut fait qu’ils ne devaient pas avoir un acteur indien sous la main. Par contre, je n’oublie pas qu’à cette époque, il y avait les lois ségrégationnistes. Nab sert les blancs et ne mange pas avec eux…

    Je ne dirais rien sur la pieuvre en plastique…

     

    Un film pas dégueu en fin de compte. Même si les deux livres ont été mélangés, il y a une certaine cohérence dans le récit, mais certains personnages ne servent vraiment à rien !

    À voir pour les amateurs !


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  • "Et pour quelques gigahertz de plus..." est le premier roman d'Ophélie Bruneau.

    Je remercie les Editions Ad Astra, chaleureusement, pour m'avoir offert ce livre !

     

    Synopsis : 

    Un vaisseau proche du cimetière des astronefs…
    Un équipage incomplet et hétéroclite…
    Un système inexploré à la veille d’une guerre interplanétaire…
    Pour Jean-Frédéric Serrano, commandant du Viking, la meilleure solution serait de quitter le secteur avant le début des embrouilles ! Sauf, bien sûr, si les autochtones impliquent de force les Terriens dans leur conflit.
    Pris entre deux feux, privés du soutien de la planète-mère, les soldats du Viking joueront à la roulette russe… à leur façon !
    Dans l’espace, personne ne vous entendra bluffer.
     
    Avec Et pour quelques gigahertz de plus, space-opera mouvementé qui lorgne du côté de Babylon V et de Galaxy Quest, Ophélie Bruneau vous promet un bel électrochoc !

     

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    Critique :

    Je vais être honnête. Ce livre n’est pas mauvais, mais il ne m’a pas vraiment transporté. Il manque de saveur.

     

    Pour le scénario, je dois dire que je ne lui ai rien trouvé de bien original. Cependant, il en reste bien sympathique. Je pense, par contre, qu’il manque de complexité. Du coup, comme la trame est assez linéaire, il n’y a pas beaucoup de rebondissements, les actions sont assez molles.  

     

    La première chose qui m’a marqué, c’est le ressenti sur l’univers « Geek » de l’auteur avec de très nombreuses références. J’ai surtout perçu cela à travers les titres des chapitres. C’est assez sympathique je dois dire dans un roman de SF d’avoir des « liens » avec notre période actuelle. Je me suis senti proche de cet univers.

    Pour rester sur l’univers du roman, je pense que l’auteur a un peu pêché sur certains points. En effet, j’ai trouvé que ça manquait de description. Ophélie Bruneau évolue surement avec aisance dans le monde de son roman, mais moi, en tant lecteur j’ai été un peu perdu, surtout que je ne suis pas une grosse connaisseuse de la SF. L’exemple le plus flagrant concerne le Viking, le vaisseau spatial de Serrano. Pour moi, y a deux « types » de vaisseaux : le genre Faucon Millénium où il faut une poignée de personne pour gérer l’appareil, et le genre USS Enterprise où on a carrément une ville flottante. Dans ce roman, j’ai eu un peu de mal à ma située. Au début, j’avais l’impression d’avoir affaire au premier type et au fur et à mesure du roman, je me suis rendu compte que c’était plutôt du type second. Rien de bien méchant, mais j’avoue que la perception de l’histoire change en fonction du vaisseau.

    Pour les personnages, l’auteur nous offre une belle palette ! On a le droit à tout : au poivrot, au pervers, au fou furieux, à la belle petite mécano. Mais je pense qu’ils ne sont pas assez approfondit, surtout que certains apparaissant juste comme ça. Il aurait été plus sympa que même les personnages secondaires, principalement les membres de l’équipage, ne soient pas plus mis en avant, plus développé.

    Il y a beaucoup d’humour. Généralement, je suis très amatrice de l’humour qui est mis en place dans ce roman. Cependant, j’ai eu un peu de mal à me trouver cet humour plaisant. Je ne sais pas si ça vient du ton de l’histoire, le style d’écriture, mais je n’ai pas réussi à accrocher. Pourtant, c’est totalement mon genre d’humour.

     

    Malgré pas mal de mauvais points, le livre se lit bien. Le style de l’auteur est fluide, il n’y a pas de lourdeur ni de ralenti.

    J’ai surtout beaucoup apprécié que les personnages jouent à des jeux vidéo massivement multijoueurs. C’est juste énorme !

     

    Au final, un livre sympa à lire, mais sans grande saveur. Mais qui, pour un premier roman, se défend plutôt bien. Il aurait cependant nécessité un peu plus d’approfondissement.

    Perso, je trouve que c’est le genre de livre qu’on prend quand on va faire un long voyage… Un roman SF de gare ?

     


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  • "La dame en noire "(the lady in black en VO) est un film de James Watkins avec Daniel Radcliffe, Ciaran Hinds, Janet McTeer, Liz White. Le film a été inspiré par le livre de Susan Hill

     

    Synopsis :

    Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…

     

    Bande-Annonce :

     

     

     

    Critique :

    J’ai beaucoup aimé ce film ! Il a parfaitement répondu à mes attentes le concernant. Je ne suis pas une grosse trouillarde et je ne sursaute pas facilement. Je préfère largement être parcouru de frissons. J’ai donc été gâté de ce côté-là.

    Après, il faut être honnête, le film en lui-même ne casse pas trois pattes à un connard. On reste dans le thème de la maison hantée et du fantôme. Dans le même genre, on pourrait citer les excellents « Orphelinat » et « Fragile ». C’est vraiment les mêmes bases. Mais ça marche !

    Mais peu importe, les amateurs du genre ne pourront qu’être ravis. Mais je le déconseille aux gros « rationnels », car j’ai souvent pensé que c’était du déjà vu et qu’il n’y avait pas vraiment de surprise. Certes, mais les effets d’effroi, de frayeur fonctionnent. Je suis désolée, mais une ombre qui bouge dans un miroir, ça fait toujours son effet.

    C’est vrai que je me suis souvent dit : ah tiens là, y va se passer-ci, y va se passer ça. J’avais raison, mais j’avais malgré tout des frissons ! Faut vraiment se laisser porter.

     

    Un de très bon point de ce film, ce sont les décors et les accessoires. Ils contribuent à 100 % à la mise en place de l’ambiance. Sérieusement, la chambre d’enfant de la Maison du Marais est flippante ! Comment une chambre pour un môme peut-être aussi effrayante ? Les jouets (beaucoup d’automates) sont vraiment superbes ! Certains diront que c’est du déjà vu : mais une maison hantée, c’est une maison hantée…

    La musique est aussi un très bon élément. Elle permet aussi de bien fixer l’ambiance même si elle ne déchire pas par son originalité. De plus, de nombreux thèmes m’ont rappelé des BO des films de Tim Burton. Ça fait un peu bizarre, mais ça colle parfaitement.

    J’ai relevé quelques maladresses de réalisations (faux raccords), mais rien de bien méchant. Sinon, j’ai beaucoup comment le film a été monté. C’est étrange à dire, mais il n’y a pratiquement rien à dire sur ce point : des plans bien foutus, des plans toujours utiles (pas de plan nichons !!).

     

    Bien sûr, je ne peux pas échapper à la question que vous devez tous vous poser : et Daniel Radcliffe ?

    Pour commencer, je dirais qu’en Harry ou pas, je n’aime juste pas sa tête ! C’est nul comme critique, mais que voulez-vous… Sinon, son principal défaut, c’est d’avoir une tête d’ado. Même dans un rôle plus mature, on dirait un gamin. Un peu comme Orlando Bloom. Il manque aussi un peu de charisme. C’est salop, mais je pense que ça vient de sa petite taille. Il y a des acteurs petits chez qui ça passe bien… mais là… Peut-être qu’il est mal proportionné, j’ai sais rien… Mais y a truc qui ne va pas.

    Pour son jeu d’acteur, je dirai qu’il est correct. Ce n’est pas fantastique (cela aurait pu être mieux s’il n’avait pas les yeux écarquillés tout le temps), mais ce n’est pas mauvais pour autant.   

     

    J’ai l’air peut-être un peu méchant, surtout sur le scénario classique. Mais les vieux trucs sont les meilleurs trucs ! La sauce prend très bien.

    Un moment de ciné fort sympathique, très bien pour se donner des frissons et pourquoi  pas se faire peur.

    À éviter si on habite tout seul… dans une vieille maison isolée… à la campagne… Au secours !!!

    S’il y a des gens qui ont lu le livre, et même mieux vu ce film et lu le roman, n’hésitez pas à laisser vos avis en commentaire.

     


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  • Je profite aujourd'hui pour faire une pierre de coup sur de bonne démarche.

     

    Pour commencer, je suis l'initiative lancer par Livrement qui consiste à apposer un logoLogo Lecture équitable fond blanc, quand on lit et critique un ouvrage appartement à une petite maison d'édition. Ce que je fais régulièrement. Sans compter que je suis pour la promotions de ces petites structures qui parfois offrent une qualité bien meilleure à celle des grandes.

     

    Je tente donc d'être une lectrice équitable ! C'est pas toujours facile car mon porte-monnaies ne suit pas toujours.

     

     


     

     Second point de la journée, j'aime la nature et l'écologie (la vraie, pas celle des politiques). Comme beaucoup de camarades l'ont fait, je me lance aussi dans la démarche de blog 0 carbone. Il suffit pour cela d'intégrer le logo (ci-dessous) sur votre blog, de prévenir les organisateurs de cette démarche et un arbre sera planté !

    C'est simple et rapide. Et surtout, ça ne mange pas de pain ! Je vous invite donc à en savoir plus sur cette démarche en allant sur ce lien.

    bonial – promos et horaires – un petit geste écolo


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  • Aujourd'hui, petit point archéologie.

    Le jeudi 22 mars, se tiendra à Rennes 1, un SAO intitulé "L'homme, ses ressources et son environnement, dans le Nord-Ouest de la France à l'âge du Bronze.

     

    Plus d'informations et le programme ici.

     

    Le samedi 24 se tiendra la journée de UMR 6566, toujours à Rennes 1, probablement aussi dans le bâtiments CAREN. Je vous tiens au courant pour plus d'information !


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  • "Le cycle du Graal" de Jean Markale, se compose de deux volumes de quatre livres chacuns. Le premier livre s'intitule "La Naissance du Roi Arthur".

     

     

    Synopsis  du premier livre :

    Au commencement était le Graal, coupe d'émeraude dans laquelle joseph d'Arimathie recueillit le sang du Christ sur la croix.
    Son fils, Alain, la cacha dans l'île d'Avalon, terre mythique et mystérieuse qui se dérobait à tous. Pendant plusieurs siècles, en effet, personne ne sut en découvrir le chemin... Vint alors Merlin. Fils du démon et d'une mortelle, mais divinement inspiré, Merlin l'Enchanteur va œuvrer dans l'ombre et présider aux destinées d'Arthur, l'élu, celui que Dieu a choisi pour répandre Justice et paix à travers le monde.
    Auparavant, ce dernier doit sortir vainqueur d'une épreuve : arracher de son socle l'épée magique, Excalibur ! Ainsi débute la merveilleuse épopée du roi Arthur et de ses compagnons, les chevaliers de la Table Ronde. Une aventure exaltante, puisée aux sources de la tradition européenne, mêlant histoire et mythologie, et dont l'ultime ressort reste la quête du Graal.

     

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    Critique :

    Pas évident de critiquer un livre qui a pour thème les légendes arthuriennes. D’autant plus que je suis athée et que parfois, j’ai du mal avec la pensée religieuse : celle-ci est omni présente dans ce genre de récit.

    Je ne me lancerai pas non plus dans de longs discours sur les divers éléments symboliques. Il faudrait des heures et des heures de conférences par un grand érudit pour en venir à bout ! Surtout que les textes présentés dans ce livre ne sont que récits choisis par l’auteur pour donner une cohérence à l’ensemble de la geste arthurienne.

     

    Dans ce premier livre, Jean Markale nous livre des récits qui évoquent les origines mythologiques de la Bretagne (j’entends par là la Grande-Bretagne d’aujourd’hui) à l’arrivée sur le trône du roi Arthur.

    J’avoue que je connaissais assez mal les premiers textes qui évoquent l’origine légendaire de l’Albion, l’ancien nom de l’Angleterre. Comme j’ai eu des cours de « civilisation celtique » au cours de la formation de licence, il y a des choses probablement plus compréhensibles pour moi que pour un lecteur non averti. Il faut savoir que, sous l’influence du monde romain, de très nombreux peuples ont cherché des origines « légendaires » auprès des Grecs (je rappelle que Rome a été fondé par des descendants d’Enée). C’est ainsi qu’Albion trouve son nom par Albia, une Grecque exilée, puis que ce nom devient Brittania alors de se conquête de Brutus, lui aussi descendant d’Enée.

    J’avoue avoir été assez intéressé par le récit sur les origines du Graal et de son voyage, grâce à Joseph d’Arimathie jusqu’en Angleterre et chez le Roi Pêcheur. Mais là, on voit bien que la légende dit n’importe quoi puisque le Graal est non loin d’Alexandreta ! (non, je n’ai pas regardé Indiana Jones récemment)

     

    Ce qui est assez sympa, et aussi très étrange, c’est que dans ces récits médiévaux, on retrouve toutes sortes de réminiscence à diverses périodes de l’Histoire, réelles ou légendaires. Il y a bien sûr tous les peuples : les Romains, les Gaulois, les Celtes, les Bretons, les Pictes, les Saxons, les Gaëls. Mais aussi les références à des mythologies grecques, germaniques, celtiques et irlandaises, romaines et bien sûr chrétiennes. Cela donne un mélange étrange, mais au combien sympathique.  

     

    Donc, un premier livre bien sympa, même si le côté chrétienne m’a un peu gêné, car il finit par être tellement présent qu’on en oublierait les plus anciennes sources de ces récits. Seuls les lecteurs avertis, dans mon genre, seront en mesure se saisir ces éléments anciens. Je ne dirai rien sur la vision des femmes dans l’ensemble de ce livre puisque vu la date de rédaction des récits originaux, rien d’étonnant ! Mais on voit bien que les traditions celtiques ont été largement effacées au profit de la morale chrétienne.

     


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  • "Mythologie des lapons" est une monographie de Juha Pentikäinen, avec un préface de Jean-Marie Privat.

     

    Résumé de l'ouvrage :

    Depuis longtemps, les Lapons, ou, si l’on préfère les Sâmes, ont éveillé une vive curiosité et, dès 1673, Schefferus en a décrit les croyances. Cette ethnie des terres extrêmes — la terra hyperborea incognito — se trouve présente en Suède, en Norvège, en Finlande et en Russie, et vit de pêche, d’agriculture, ou d’élevage en suivant comme naguère les troupeaux de rennes, dans les zones les plus septentrionales de ces pays nordiques.
    Juha Pentikaïnen étudie les coutumes, les rites, la mythologie, et la conception du monde de ces populations marquées dans leur culture par des conditions de vie très éprouvantes. Il prête une attention particulière à l’articulation entre christianisme — luthérien à l’ouest, orthodoxe à l’est — et paganisme subsistant par la transmission orale. Ainsi accorde-t-il une large place à la transe, aux prédictions et à la voyance, à l’étude du chamanisme et de la sorcellerie.
    En ethnologue et en historien des religions, Juha Pentikaïnen nous offre une synthèse magistrale de ses enquêtes menées auprès de ces populations. Cette réflexion sur la culture lapone qui s’inscrit dans un mouvement international de réhabilitation des « peuples premiers » prend acte de leur récent réveil identitaire.
    Juha Pentikaïnen est professeur de religions comparées à l’Université d’Helsinki et professeur de folkloristique à l’Université de Turku. Il a publié une trentaine d’ouvrages et a enseigné, en tant qu’invité, en Europe et aux Etats-Unis.

     

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    Avis :

    Comme je travaille sur un récit qui met en scène des créatures issues des légendes et de la mythologie, je suis toujours à la recherche de livres évoquant ces sujets. C’est donc avec plaisir que je suis un jour tombé sur ce livre.

     

    Les Same, c’est ainsi qu’il faut nommer les habitants de la Laponie, sont assez connus du grand public puisqu’ils luttent activement pour conserver leur culture.

     

    Je vais l’avouer : je n’ai pas lu entièrement cet ouvrage. Les deux derniers chapitres sont ceux qui étaient le « moins » intéressants par rapport à ce que je recherchais. Seconds aveux : je n’ai pas toujours tout compris à ce que livre racontait, surtout sur la partie concernant le chamanisme. L’auteur évoque surtout le chamanisme des Same, mais met peu en valeur cette pratique en général. Et comme je n’y connais rien…

    Sinon, un défaut dans ce livre : l’absence de carte. Il est parfois difficile de se situer dans cette région que je ne connais absolument pas ! Surtout que les Same s’étalent entre la Norvère, la Suède, la Finlande…

     

    Sinon, que dire ?

    Ce n’est pas évident de faire un commentaire de ce genre de livre.

    L’auteur nous offre, pour commencer, un bilan bibliographique sur le sujet, les mythes et les croyances des Same. Il faut dire que depuis les débuts de la christianisation de ces populations, des chercheurs de tous poils ses sont penchés sur leurs pratiques religieuses.

    Ensuite, j’ai beaucoup aimé la partie où l’auteur replace les Same dans leur contexte géographique. Pour comprendre les croyances et les mythes, il est important de savoir sans quel environnement physique évoluent ces populations. Il en va de même pour leur mode de vie : nomades, sédentaires, éleveurs de rennes, pécheurs…

     

    Ensuite vie les croyances et les pratiques culturelles et religieuses des Same. Je ne pense pas que je sois en mesure de critiquer cette partie. D’ailleurs, a-t-elle vocation à être critiquée ?

    J’ai cependant été surprise par quelques points. Par exemple, les loups et les ours sont respectés et ne sont pas considérés comme des nuisibles, alors que le Lynx, lui, l’est…

     

    Puis résumer, un livre très intéressant, mais dont la lecture sera peut-être un peu compliquée pour des personnes n’ayant pas vraiment de connaissance en ethnologie, ethnographie, sociologie et autre science sociale. Ce qui a été mon cas.

     

     


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  • "Métropolis" est un film de Fritz Lang, de 1927, avec Alfred Abel, Gustav Frohlich, Rudolf Klein-Rogge, Fritz Rasp, Theodor Loos, Erwin Biswanger, Heinrich George, Brigitte Helm

     

    Synopsis :

    Des ouvriers travaillent dans les souterrains d'une fabuleuse métropole de l'an 2026. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la révolte.

     

    Bande-Annonce :

     

     

    Critique :

    J’ai eu la chance de pouvoir visionner la nouvelle version de Métropolis, c'est-à-dire la version allongée suite à la découverte d’une copie inédite en 2008 à Buenos Aires.

    Malgré une restauration, certaines images sont encore de mauvaise qualité, mais cela n’enlève rien à la beauté du film. La musique était aussi très bien…mais je ne sais pas si c’est les « pistes » originales

     

    Ce qui m’a le plus marqué, c’est dès que début (plan, mis en scène) on sait que ce film est un chef d’œuvre. Ce sentiment est assez paradoxal quand on sait que Metropolis fut un bide monstre à sa sortie en 1927 !

    L’autre chose qui m’a stupéfaite, c’est la modernité du message passé ! Des ouvriers, accablés par le travail des machines, souffrent pendant que les riches vivent dans l’opulence. Honnêtement, je me suis même demandé si j’avais affaire à un film de SF ! Surtout dans le contexte actuel où les ouvriers de Florange luttent pour leurs survies ! Ensuite, il y aussi l’indifférence du maitre de Métropolis envers ces gens-là, qu’il méprise…mais celui là, il est pas petit (en taille). Or, comme dit la maxime du film « les mains et le cerveau ont besoin d’un médiateur, le cœur ».

    La chose la plus irréaliste, c’est ce fils de riche, Freder, qui découvrir le monde ouvrier et en prend sa défense.

     

    Un truc m’a frappé : chez les ouvriers, on voit des femmes… Cependant, chez les riches je n’ai pas eu l’impression qu’elle appartenait à leur monde. Je m’explique : les ouvrières participent activement à la révolte, les autres femmes ont ne les voit qu’au début, dans les jardins, et j’avais plus l’impression qu’elles étaient là pour distraire les jeunes hommes… Cela n’engage que moi, mais j’ai eu capté ce message : filles des milieux sociaux très élevés sont des potiches…

    Ensuite, il y a l’être-machine et Maria. Deux femmes, la chute et le salut. Au passage, je n’ai pas pu m’empêcher de penser que les hommes (en généralisant) sont pervers… Les scènes où ils regardent danser l’être-machine, qui a forme humaine, sont d’une perversité incroyable ! On dirait des chiens en train de baver ! Et il y a le savant qui poursuit la pauvre Maria, tout bras tendu… Franchement, ça fait vieux pervers. J’ai par ailleurs remarqué que les hommes sont assez facilement manipulables. Les riches qui perdent pied face à l’être-machine qui danse, les ouvriers qui écoutent « religieusement » Maria ou l’être-machine. Et c’est là que je fais une blague de merde : les femmes au Pouvoir ! Bref.

    En parallèle de cette vision de la femme dans la société, il y a sont lien plus « privé ». On voit comment le maitre de Métropolis et le savant pleurent la même femme, Hel (qui est le nom de la déesse des Enfers chez les germains) et la vénèrent aux travers soit de son fils, soit via son « avatar » qu’est Maria.

    Un mot sur le savant. Ce personnage m’a immédiatement fait penser à Doc, dans Retour vers le futur : le scientifique un peu fou avec les cheveux blancs en pétard, et à Dark Vador, avec sa main gantée et qui n’en ait pas vraiment une…

    D’ailleurs, on sent que c’est ce film qui a inspiré, plus tard, les productions des Frankenstein : le laboratoire, les objets, la « naissance » de la créature…

     

    En fait, ce film m’a surprise sur de nombreux points, mais pas ceux auxquels je m’attendais. J’ai été surpris de voir le nombre de contacts physiques entre les hommes ! Je me sus rendu compte, qu’aujourd’hui, il n’y a plus ce genre de chose dans les réalisations, si ce n’est dans le cadre d’une relation homosexuelle. Un mec de trente ans, qui prend son père par la main, et qui marche côte à côte, serré, avec ce dernier… ouhaaaaaaaaaaaa !!! Des hommes qui se prennent souvent chaleureusement dans les bras, et qui restent à discuter dans cette position sans que cela n’ait rien de sensuelle… ouhaaaaaaaaaaa. Et que dire avec les enfants ! Putain, on n’a pas l’impression qu’il existait une distance entre les hommes et les enfants ! Je n’avais jamais vu ça ! Le héros prend des enfants dans ses bras sans que cela ne paraisse une contrainte ou faux (genre je te porte, mais ça me fait chier). Des relations humaines vraiment extraordinaires !

     

    C’est con ce que je vais dire, mais au niveau du scénario, on a vraiment tout ! Une critique sociale, de l’action, de l’amoueureuuuuu, de la vengeance, de la violence (dans la mesure de l’époque, on voit même un peu de sang), du suspense, des courses poursuites, de l’amitié… Vraiment, une merveille a ce niveau-là !

    Des effets spéciaux, certes archaïques, mais ô combien bien faits ! J’en suis moi-même étonné ! La superposition de pellicule, ça fait des merveilles !

    Je dirais un design, bâtiment, objet, etc. kitch, mais c’est que je n’aime pas les années 30… Sinon, on retrouve bien l’ambiance matérielle de cette époque. Comme pour le scénario, j’ai eu parfois du mal à voir un film de SF…

     

    Bref, vous allez me dire que j’ai assez peu parlé de la lutte des classes que mises en avant dans le film, sur l’aspect philosophique de l’être-machine. C’est vrai. Mais ce film a tellement été étudié qu’il y a surement des sites et des blogs qui en parleront bien mieux que moi. Et surtout, qui seront plus complets.

     

    Au final, ce film est pour moi une vraie révélation ! Un VRAI film comme on en fait plus ! Et pourquoi ? Parce que l’image est le message ! Le réalisateur (le superbe) Fritz Lang fait a su pallier le manque de parole pour la puissance de l’image ! Et c’est peu ça qui manque aujourd’hui, où ce sont les dialogues qui « portent » un film.

    Un classique à voir, à revoir, à montrer à ses enfants, dans les classes…

    Et pour moi, la motivation de regarder d’autre film du Maitre Lang !

     

     

    coup de coeurN&B


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