• Et voila ma petite nouvelle pour l'ATI du forum Autres Mondes. Le thème de cet ATI était Glaces Galactiques et l'Infini Intersidéral. J'ai eu des avis qui me disait que c'était court et que ça manquait d'approfondissement, mais c'est limité à 6000 signes (espaces compris).

     

    Bonne Lecture.

     


    La fin

     

        Hope vient de s’éteindre. Je suis donc la dernière survivante.
    Je ne me sens pas la force d’évacuer son corps. À quoi cela servirait donc ? Cela fait longtemps que j’aurai pu être une arrière-grand-mère si mes enfants avaient vécu. Je vais donc la laisser dans cette chambre. Ce sera son ultime tombeau.
    D’un certain côté, ma vieille amie est chanceuse. Moi, je me retrouve seule, dans cet immense vaisseau vide, dans cette ville spatiale vide, qui avait pour but de nous conduire sur une nouvelle planète. Malheureusement, cette mission ne sera jamais accomplie.
    J’étais une adolescente quand notre voyage s’arrêta brusquement. Les savants qui avaient organisé ce formidable exode, ce début de colonisation universelle, n’ont pas été assez brillants pour prévoir l’impensable. Sûr d’eux, ces derniers n’ont pas été en mesure de considérer l’espace, l’univers infini, comme une route sans risque. Il fut un temps où les automobilistes savaient qu’un danger pouvait surgir du bas-côté. Mais pour les scientifiques, il n’y avait aucune chance pour qu’un obstacle surgisse sur notre voix. Quelle erreur !
    Mes parents, tous jeunes adultes, avaient été les « chanceux » à prendre place dans cette aventure qui devait permettre à l’humanité d’entrer dans une nouvelle ère, celle de la conquête de l’Univers ! Ce dont des auteurs de romans ou des cinéastes avaient rêvé, les savants le réalisaient. Je n’ai donc jamais connu la Terre, cette mère patrie dont j’avais tant entendu parler à l’école et mes parents. Je suis née et j’ai toujours vécu dans cet ogre technologique, ce vaisseau de l’Avenir. Moi, je devais être celle qui donnerait naissance à une nouvelle humanité, sur une planète sœur. Cela était convenu dès le départ : ceux qui partiraient avaient peu de chance d’arriver à destination, tant ce voyage était long. Ce serait leurs enfants qui auraient à remplir cette mission colonisatrice. Mais le jeu en valait la chandelle. C’était sans compter ce drame ! Cet obstacle sur le bord de la route.
    Je devais avoir quinze… ou seize ans, quand notre ville spatiale fut percutée par un titanesque bloc de glace. Non, cela ne convient pas, c’était plutôt une mer gelée galactique ! Les savants n’avaient pas prévu que des objets stellaires de cette taille pouvaient se mouvoir ainsi dans l’immensité vide. Porter par des vents cosmiques, cette immensité s’était trouvée au mauvais endroit au mauvais moment, celui où nous passions justement par là.
    Ce fut le premier drame qui endeuilla notre communauté puisqu’une partie du vaisseau a été broyé et que des milliers de personnes ont été aspirés par le vide extérieur. Je ne suis jamais allée dans cette partie de la ville, mais certains disaient que des corps avaient été immédiatement pris dans les glaces et que l’on pouvait toujours les voir.
    Cette collision fut aussi une catastrophe, car elle avait détruit l’endroit où se trouvaient tous les moyens de communication, ceux qui devaient nous permettre de joindre la Terre une fois arrivée et ceux pour notre usage personnel sur notre nouvelle planète.
    Mais cela aurait pu paraitre anecdotique comparé à la tragédie dont nous fûmes toute victime, mettant ainsi un terme à notre rêve de colonisation. Notre vaisseau se fit prendre dans les glaces. À l’image des explorateurs des pôles Nord et Sud, notre voyage s’achevait ainsi. Sauf qu’ils ne nous étaient impossibles de fuir cette épave gelée.
    Prisonnier de cette mer de Glace, notre ville se mit peu à peu à dévirer de sa trajectoire. Nous ne faisions plus qu’un avec cette mer, condamnée à errer dans le vide de l’Univers. J’avais près de quarante ans quand je saisis que cet endroit serait ma tombe. Jamais de ma vie je n’aurais pu connaitre une terre… D’autre l’avait compris et accepter avant moi, ce qui entraina nombre de drames personnels et collectifs. Certains se suicidèrent, gagnés par le désespoir. D’autres, pris de folies, décimèrent à coup de poison, d’armes et de mot les esprits les plus fragiles. Si bien que notre population diminua rapidement.
    Ils avaient peut-être raison… De toute façon, nous étions condamnés à mourir sur notre arche. Nous étions des Noé qui jamais n’atteindraient les terres émergées.



    Je regagne mon habitat. C’est un bout de couloir que j’ai aménagé une fois que le nombre de survivants fut si minime que notre ville était devenue inutile. J’ai choisi un endroit calme, un peu éloigné du lieu où les autres vivaient. Un long et épais rideau, cousu à partie de nombreux vêtements antifroids, me servait à la fois de porte d’entrée et de mur. Cela donnait un air vagabond à mon antre, un esprit bohémien. À l’intérieur de mon petit nid, il n’y avait guère plus qu’un lit, un fauteuil, une vague cuisine ainsi que le nécessaire pour se chauffer. Si j’ai choisi, c’est endroit, c’est à cause de l’immense baie vitrée. Je peux y voir l’Univers, avec une galaxie ou deux au loin, et les bras de glace qui enserrent le vaisseau. J’observe souvent, avec une étrange sérénité, cette étendu de vide qui s’offre à moi.
    Installé face à ce décor de rêve, je me demande ce qui va advenir de moi. Je vais mourir, de cela, je n’en doute pas. Mais que faire en attendant ce moment ? Je suis seule. Les animaux sont morts bien avant les humains.
    Je pourrais prendre des médicaments, ou me pendre, comme beaucoup l’ont fait. Mais je n’en ai pas le courage. Malgré un sort couru d’avance, j’ai envie de vivre. Drôle de sentiment, drôle de désire quand l’on est dans ma situation. C’est peut-être là un reste d’instinct, celui de vivre à tout prix. Ou peut-être est-ce une incroyable force vitale ?
    Quoi qu’il en soit, je suis la dernière.


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  • Salyna, ma frangine, m'a fait le plaisir de lire la première partie du tome 1 des Yggardiens, Novgorod. Je suppose que cela lui à plu (ou alors elle se faisait vraiment chier), car elle lit peu sur le PC.  J'accorde de l'importance à ses remarques car, comme moi, Salyna n'a pas sa langue dans sa poche et cela ne la gêne pas de me dire si un passage, un chapitre est pourri.
    Les remarques qu’elle m’a le plus faites concernent le manque de description et d’explication. Il va donc falloir que je m’y attèle sérieusement.

    Ensuite, j’ai été confronté à deux soucis qui n’ont pas échappé à la frangine.
    Premièrement, j’ai été à court de vocabulaire pour le personnage de Claude Rat qui est médecin. Entre « médecin » et « docteur », je n’ai pas vraiment su quel autre terme utilisé. De plus Saly pense que « toubib », c’est trop vulgaire pour être utilisé. Si vous avez des suggestions, je suis preneuse.
    Mon second problème est venu pour désigner Dajan, un africain et qui à donc la peau noire. Saly a passé le roman à m’engueuler, car j’utilisais les mots « noir » ou « black » pour le désigner. Je suis d’accord que ce n’est pas super (je ne passe pas mon temps à dire que Novgorod est blanche par exemple). Mais je n’ai pas su comment faire pour désigner sa couleur de peau… Alors pareil, si vous avez des conseils à ma filer, je prends !

     



    Je vous propose ci-dessous un petit panel des commentaires que Saly m’a laissés. Certains sont bons, d’autres non. Certains m’ont bien fait rire. Parfois, j’ai mis quelque explication entre crochets pour que vous poussiez mieux comprendre.

    Concernant le chapitre 2 :
    Bon, ce chapitre, tu vas pouvoir le retaper à fond, car franchement on ne bitte rien… On sait jamais de quoi tu ne parles ni de qui tu ne parles… bref, je le trouve merdique… Puis, on est au 2e chap, on a aucune idée réel à quoi ressemble ni Kureno (hormis qu’il a des corne et une moustache noir, des cheveux qu’on sait pas, car on connait pas le mot alzamachin [alors oui, on peu faire découvrir un nouveau mot, mais il faut d’abord qu’on sache quel est sa couleur de cheveux avec des mots connus]) ni Eustache (il a les cheveux blancs, une barbiche et des lunettes…) on est super avancé
    Ca manque aussi de descriptions : le manoir, combien d’étages, des salons, des chambres, des bureaux ? La chambre de Kureno pareil… on n’a pas l’impression que ça pu alors que tu dis que ça pu… une phrase genre « lorsque le prof ouvrit la porte, il eu la nausée, car une odeur de rat crevé vint lui piquer les narines… » tu vois le genre ?
    Perso, j’ai failli ne pas aller plus loin que les 20 premières lignes….Donc à revoir.

    Concernant le chapitre 17 :
    Quoi qu’une seule page pour un chapitre???? Soit tu le prolonges soit tu le fusionnes avec un autre !! Mais pas une page pour un chapitre !! Surtout pour ce qu’il ne se passe : rien !

    Concernant le chapitre 19 :
    Putain il se passe rien dans ce chapitre… je trouve qu’en général du découpe mal tes chapitres…. Essaie de revoir ça

    Concernant la fin du chapitre 21 (je lui avais envoyé les 21 premiers chapitres d’un jet, sur un total de 24) :
    FLEUR BLEUE !!!!!
    SALOPE COMMENT TU AS PU NE PAS ME FILER LA SUITE VENDREDI !!! TU ME LAISSES DANS LE SUSPENSE LE PLUS INSOUTENABLE!!!!!!
    VIEILLE PUTE!!!! QUE LES OURS VIENNENT TE BOUFFER !!! NA !!!

    Concernant le chapitre 22 :
    Franchement, on s’emmerde dans ce chapitre ! [Je coupe la suite du commentaire, car ça spoil, mais Saly me dit tout le bien qu’elle pense de ce chapitre]

    Concernant le chapitre 23 :
    TU NE PEUX PAS COUPER UN CHAPITRE COMME ÇA!!!!

    Concernant le chapitre 24 :
    Saly me dit tout ce qu’elle pense de la fin de ce dernier chapitre… (qui est bien et mal à la fois). Je ne peux pas retranscrire ce qu’elle a mis sans spoiler.

    Divers commentaires au cours des chapitres
    -Heu… c’est quelle couleur ça ?? Pense au pauvre lecteur inculte !
    -Son manque de détails émotionnels
    -3 lignes pour décrire UN VILLAGE entier dévasté ??
    -Explique ce que c’est (car on n’y connaît rien nous !)
    -T’es sympa ! Avec métastases, c’est 2 ou 3 mois oui !!
    -Subtilité : on change d’abord de chemise, puis de cravate ;) et pas l’inverse ([note suite à observation personnelle de faune nocéenne]
    -insiste sur ses sentiments, ce qu’il ressent, son cœur qui se serre, qui tape dans sa poitrine, l’excitation dans son pantalon j’en sai rien moi !!! on a envie de ressentir ce qu’il ressent, mais tu ne nous donnes rien !! Nous aussi on est excité !!!
    -Bin oui, mais c’est ça XD [ils avaient l’air d’un vieux couple qui s’était disputé.]
    - Nova a déjà appelé une fois Eustachje Izzy, mais on ne sait pas pquoi. Qui on peut piger que Novgorod se contracte en Nova…. Mais Eustache en Izzy…
    - S’ils ont plusieurs jours, ils ont dû commencer à virer au bleu vert… [Parle de cadavre]
    - Ce qui serait cool, c’est que tu décrives un peu St Malo pour que ceux qui ne connaissent pas puissent se faire une idée, mais aussi historiquement je parle. C’est un peu pareil pour le Manoir, il faut faire un peu d’historiques pour encrer l’histoire dans le temps.
    - Au fait ; c’est quoi elle ? Une simple humaine ? une Walkyrie
    - Une fusillade sur les parkings de St Malo, c’est bruyant… Va falloir aussi expliquer ça….
    - Le QUOI????
    - XD elle a dépecé Chenille Lecter !!!! [Quand l’inattention fait écrire « chenille » au lieu de « chemise ». Chenille Lecter est la mascotte de notre forum de jeunes auteurs Plume Imag’in Air]
    - Met l’explication en bas de page, et n’empêche que ça fait rire !
    - C’est quoi ça ??? Dans ton histoire tu parles de créature de légendes, mais tu n’en parles en fait jamais… les cat-people, les machin chose, faut nous les décrire, leurs vies, leurs mœurs… ça donnera du poids à ton histoire
    - Mais putain ta gueule !!! Casse-toi putain !!!
    - Nova dégringole à -150 étages sous terre dans mon estime ! Aragon !! pfff Niaise !! [Salyna a un problème physique et moral avec le poète Aragon depuis de lycée]
    - Un léopard de mer, ce n’est pas un phoque…
    - Très bien ça ! il faut plus de description comme ça dans ton histoire si tu veux vraiment nous faire croire que Eustache est une encyclopédie
    - Brigitte Bardot !
    -NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

     


    J'espère que les remarques que Salyna a faites, même si certaines sont mauvaises, vous donnerons envi de découvrir cette histoire Il y a des informations sur les Yggardiens sur mon blog, bien sûr.

    Je suis actuellement en train de voir pour améliorer ce récit...


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  • "Seelianes" est un roman fantasy urbaine (c'est comme ça qu'on dit ?) de Marie-Danielle Merca.

     

    Synopsis :

    Au début de cette aventure, je n’étais rien de plus qu’une jeune Réunionnaise qui découvrait l’Université. Dès le premier jour, je fis la rencontre des Siliconées, les reines de Young City, le genre de peste que tout le monde croise au moins une fois dans sa vie. Il m’était plus agréable d’admirer le regard émeraude de Cédric Eriac, le beau scientifique pour qui je fondais comme une glace au soleil. Mais tout cela c’était avant que je ne rencontre les Seelianes, que je devienne une cible pour les vampires, les fées maléfiques, les sorcières et les autres créatures ténébreuses.

    Quand la réalité se mêla aux mythes et à la magie, je dus affronter une destinée hors du commun. Il m’a fallu jongler entre les cours, mes parents qui ne se doutaient de rien, un amoureux mystérieux, mes visions, les combats pour ma survie et ma petite soeur qui développait d’étranges pouvoirs... Bref, ce fut une première année bien remplie à Young City.

    Je m’appelle Léa Marem. Je suis une Potentielle et mes amies sont des Seelianes...

    http://ekladata.com/g01qnrgWE3ReDxqT6iDR3-3MmwU.jpg

    Critique :

    Trop court ! Bien trop court ! C’est la première chose que j’ai pensée à la fin de ce livre. Il y a une bonne raison à cela, Marie-Danille Merca n’approfondit pas assez certains assez de son livre.

    Pour commencer, ma grosse déception du livre : la Réunion. Je m’attendais à avoir plus de description de l’île. Cette attente était motivée par le fait que l’auteure est originaire de là-bas et qu’en plus, j’y ai séjourné deux fois ! Mais pourquoi, ô pourquoi ne pas avoir plus mis en avant cette île ? (Marie-Danielle, je sais que tu liras ceci, cette question est pour toi). C’est un lieu sublime, mélange de culture ! Mais je n’ai pas retrouvé grand-chose de ça dans le livre (surtout que j’ai séjourné à Etang-Salé-les-Hauts, à côté de Saint-Louis…) ! Et les marchés le matin ? Et la plage (grande absente du livre) [d’ailleurs, quand un personnage est retrouvé en sang dans l’océan, pourquoi ne pas avoir parlé des requins et de la chance de ce perso de s’en être sortie entier ?] ? Et la route du littoral pour aller à Saint-Denis ? Surtout que c’est un lieu enchanteur qui colle parfaitement à l’histoire. Bref, je pense que le livre aurait gagné en charme si l’île avait été mise plus en avant.
    Toujours liée à la Réunion, il a certains points qui nous perdent un peu : les « grandes » vacances en fin d’année. Il aurait fallu préciser que ces vacances n’ont pas lien en Juillet-Aout, mais en Décembre-Janvier (si je ne dis pas de bêtises) à cause de la chaleur. Ce qui me fait parler du temps. C’est dommage là aussi que le ou plutôt les climats de l’île n’est pas été utilisé (car contrairement à ce qu’on pourrait croire, on peut avoir TRÈS froid à la Réunion !). Dans la suite, s’il y en a une, je veux que le livre fasse exploser le tourisme sur l’île, OK ?

     Bon, je vais continuer sur les mauvais points.
    Hormis l’île, je trouve que l’ensemble du livre manque de description. Et j’insisterai beaucoup sur les personnages ! Hormis Cédric et un peu Léa, j’avoue avoir eu du mal à me faire une idée des autres personnages. Pour Raya et Connie, je n’ai rien calqué des images des mes copines guyanaises… Et même pour le groupe des Siliconées, c’est même là que je trouve que c’est aussi super dommage de ne pas avoir plus de description. Hormis miss Monde, difficile de se faire une idée des autres. De plus, j’ai eu un petit souci avec quelques prénoms (mais là, c’est vraiment du ressenti personnel) : perso, j’aurai plus vu Raya asiatique et Connie africaine que l’inverse.
    Ensuite, je trouve que les ressenties des différents personnages ne sont pas assez mis en avant. J’ai même trouvé que parfois, Léa passait un peu vite sur son propre ressenti ou ses réactions sont excessives (comme lorsqu’elle s’enfuit, car Cédric et Miss Monde se roulent une pèle). Je pense que c’est une conséquence de l’écriture à la première personne, et pour le plus grand malheur de l’auteur, j’ai lu avant Seelianes, un roman de Bram Stoker et là, je n’ai pas eu ce souci… (Oui, je sais c’est pas sympa de comparer un texte d’une jeune auteure avec celui d’un grand auteur comme Stoker).
    La vie à la fac manque aussi un peu de « vie ». Il n’y a pas assez d’anecdotes sur la vie estudiantine pour rendre le récit complètement crédible : le retard des bourses, les cours décalés au dernier moment, les cours pas dans les bonnes salles, le resto U blindé, les voisins qui foutent le bordel le soir en chambre étudiante (non, ce n’est pas un ressentie de ma propre vie d’étudiante).

    Ensuite, deux trois ne remarquent pas bien méchantes : des profs de fac en grèves ? C’est assez rare, il aurait fallu donc une explication (solide). De plus, les relations profs-élèves sont un peu bizarres… Perso, je n’ai jamais entendu parler de prof qui prenait des L1 (surtout quand ils sortent tout juste du bac) sous leur aile… Ca fait un peu trop « idéalisation » de la fac, mais version américaine. À moins que ledit étudiant soit vraiment un surdoué. Toujours dans le même registre, un prof qui étudie les mythes et légendes, OK, mais à partie d’un blog… c’est limite : or alors, c’est de la sociologie…
    Un dernier point, mais qui n’est peut-être pas du ressort de l’auteure, ce sont, les renvoie, vers les mots réunionnais. C’est dommage qu’ils ne soient pas directement en bas de page ou signalé avec une étoile.
    Il y a aussi un changement un peu brusque entre l’ensemble du roman et l’avant-dernier chapitre. Je ne sais pas trop comment dire ça, mais j’ai eu l’impression d’une cassure dans la continuité du récit…
    Un petit point sur certaines choses que je n’ai vraiment pas aimé : pas mal d’anglicismes, et surtout l’utilisation du mot « bitch ». Je trouve que ça fait vraiment vulgaire ! Là vraiment, je n’ai pas aimé (et pourtant, les gros mots, ça me connait). Pétasses seraient surement un peu mieux passé. 

    Mais rassurez-vous, il y a des bons points (respire Marie-Danielle, respire !!!)
    Même si ça manque de descriptions, c’est génial que toute cette aventure ait lieu à la Réunion ! Comme je le disais dans la critique de « La Prophétie » d’Adeline Nessetonne, marre de voir les choses se déroulées dans des grandes villes anglaises, américaines ou canadiennes ! Même à Paris, cela m’aurait gonflé. Non, nous sommes bien loin de tout ça dans ce roman !
    Ensuite, c’est super d’avoir utilisé des contes et des récits réunionnais, surtout avec Gran Mèr Kalle ! Ça, c’est une super bonne idée, mais c’est dommage de n’avoir pas plus joué avec plus de choses de ce registre.
    Le mélange exotique de la Réunion et la mythologie prend super bien, à ma grande surprise ! Mais, je dois bien avouer qu’avec mes connaissances, j’ai perdu une partie du suspense (trop de savoir tue la lecture parfois).
    Une des choses que j’ai particulièrement appréciées, c’est l’histoire Léa-Cédric. L’auteure reste très pudique à ce sujet et je trouve ça très TRÈS bien ! C’est un premier amour : les personnages (enfin, surtout Léa) se posent les questions d’une telle histoire, s’ils sont prêts à sauter le pas ! Je trouve ça bien, sans que cela tombe dans une ode à la virginité. Les personnages ne sont pas sûrs, ne sont pas prêts : ils attendent le bon moment ! C’est le début histoire d’amour la plus crédible que je n’ai jamais lu ! Et vu comment je porte les histoires d’amours dans mon cœur, l’auteure a fait fort !

    On ressent aussi beaucoup les influences de l'auteure, à la fois (probablement) tiré de son passé ( issu de son propre vécu et de sa culture) et aussi de la culture "young adult" de maintenant.


    Au final, ce qui est un peu dommage avec ce livre, on ne sait pas trop à quel public il s’adresse vraiment. D’un côté, j’ai trouvé que c’était un peu « simple » pour des ados (ou jeunes adultes). De l’autre, certains points ne correspondent pas à un public plus jeune (moins de 10 ans). Malgré ces défauts, ce livre se lit vite et bien. Il est plein d’originalité (je n’ai peut-être pas assez parlé de ça) avec un univers très intéressant.
    Et comme je suis un boulet, j’oublie de parler de la couverture que j’aime beaucoup et qui est très attractive.

    Un dernier point : pourquoi utilisé le pronom Laura ? Bordel, j’ai horreur de lire mon nom dans un bouquin ! Ha !!!

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  • "Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombre" ( "Sherlock Holmes : Game of Shadows" en VO) est un film de Guy Ritchie avec Robert Downey Jr., Jude Law, Naomi Rapace, Jared Harris, Stephan Fry; Rachel McAdams et Kelly Reilly.

     

    Synopsis :

    Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l'homme à l'esprit le plus affûté de son époque. Jusqu'au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d'une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène… Il a même sans doute un net avantage sur Holmes car il met non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s'enflamme : on apprend ainsi qu'en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale, ou qu'en Chine un trafiquant d'opium est décédé, en apparence, d'une overdose, ou encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à Vienne et qu'aux Etats-Unis, un baron de l'acier vient de mourir…
    Personne ne voit le lien entre ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les mène en France, en Allemagne et en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d'avance et semble tout près d'atteindre son objectif. S'il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l'Histoire pourrait bien en être changé à jamais…

     

    Bande-Annonce :

     

     

    Critique :

    Personnellement, j’ai adoré ! MAIS ! Mais ce second volet est beaucoup moins bien que le premier. Guy Ritchie a probablement trop usé de ce qui avait remis au gout du jour le premier film. Par ailleurs, je pense que beaucoup de fans de Holmes risquent d’être un peu déçus.

    Beaucoup, beaucoup de défauts dans réalisation à mon avis. Déjà, ça commence mal, car j’ai eu l’impression que certains plans étaient flous. La question que je me pose, c’est de savoir si cela vient du film ou du cinéma (et de la projection). À vous de me dire…
    Ensuite, les ralenties sont bien trop nombreux, car il a y beaucoup trop de scènes d’actions ! Ça explose, ça court, ça tire dans tous les sens. Ce n’est pas mauvais dans le sens où l’on ne s’ennuie jamais. Cependant, ça laisse peu de temps pour la réflexion ou les déductions de Holmes. Pour en revenir aux ralentis, ces derniers sont particulièrement brouillons dans la scène dans la forêt. 
    Il y a pas mal de plans sur des journaux, ou des notes, qui permettent à Holmes de faire ses déductions. Malheureusement, nous, les spectateurs, on ne voit rien de ce qui est écrit où on n’a pas le temps de voir ce qui est marqué. C’est très frustrant, car du coup, on ne peut pas faire nos propres hypothèses sur ce qui va se passer. C’est chiant !
    Enfin, il y a des choses complètement insensées : comme la pauvre Mary Watson qui se fait éjecter d’un train (en marche), qui fait une bonne chute d’une vingtaine de mètres (et encore, je pense que je suis gentille), qui atterrie dans un fleuve, et qui s’en sort sans une égratignure…

    Un bon film tient aussi à un bon scénario. Si celui de Game of Shadow n’est pas mauvais, je trouve qu’il fait beaucoup d’anachronisme, même s’il a un côté steampunk comme dans le premier. Faire des armes pas possibles, ça passe. Mais la prouesse médicale mise en scène ici est too much ! Vraiment too much !
    Par ailleurs, hormis Moriarty, il n’y a pas de lien avec le premier film. Et l’arme de Blackwood que Moriarty récupère à la fin ? Aucune trace. C’est complètement passé à la trappe. La continuité est donc mise à mal.
    Et puis j’aime pas la fin… en Suisse…
     Dommage que les derniers passages, qui terminent le film, n’ait pas été mis à la fin du générique. Cela aurait été rudement plus sympa.

    Pour les personnages, il y a pas mal de déceptions (je traiterai de Moriarty à part). Premièrement, le colonel Moran, le tireur d’élite de Moriarty. La VF aidant probablement, je trouve qu’il manque de charisme. On a du mal à croire qu’il était un ancien militaire haut-gradé, tireur d’élite par-dessus le marché. Il a plus un côté voyou vulgaire de bas étage ! Enfin, je modère, car il est très bien utilisé dans tout le film.
    Noomi Rapace… Elle sert à quoi ? C’est l’exemple même du personnage féminin foiré ! Simza a été mis en place pour remplacer Irène Adler qui nous fausse compagnie au début du film (oui !!!). Mais la sauce ne prend pas tant il y a d’incohérence dans le personnage.
    Une petite déception pour Holmes, ce dernier ne déduit plus, il prévoit… car le film est aussi conçu comme un jeu d’échecs (entre Holmes et Moriarty). Cependant, j’ai eu un peu de mal avec ça, car parfois, ça fait aussi too much pour un esprit, même brillant comme celui de Holmes. Ce dernier apparait presque plus manipulateur que Moriarty en fin de compte.

    Pour résumer un peu, je dirai qu’il y a un manque flagrant de subtilité.
    Mais malgré tout ça, j’ai quand même aimé ce film.

    Son plus gros point fort en reste tout de même ses personnages, même si certains sont un peu dénaturés (enfin, de la vision que je m’en fais). La relation Watson-Holmes et Waston-Mary sont bien plus travaillées quand dans le premier volume. Personnellement, la manière dont le couple Watson-Holmes est traité me faire délirer. Un gros coup de cœur pour Stephan Fry en Mycroft Holmes. Le personnage est un peu dénaturé (j’entends par là que je le trouve un peu trop social), mais il est super attachant !
    De l’humour aussi ! Et heureusement, sinon le film aurait perdu en charme.
    J’ai beaucoup aimé les différents lieux où se déroule le film : Londres, Paris, l’Allemagne, le camp gitan (non, j’ai pas aimé la Suisse !). En fait, hormis quelques effets spéciaux boiteux, toute la partie technique du film est bien : musique, bruitage, montage… Sans oublier les deux génériques qui sont impeccables !

    Maintenant, le point Moriarty.
    Et je dois bien avouer que j’en suis très satisfaite ! Mais j’ai peur que mon opinion soit en partie troublée par le fait que je trouve ce personnage absolument superbe. Il est machiavélique, raffiné (immensément) intelligent, froid, élégant, charismatique, subtil… et beau gosse (je ne ferai aucun commentaire sur mes gouts). Je regrette juste son côté violent (physiquement parlant) à un moment du film, car cela lui fait perdre en noblesse (et je me demande si ce n’est pas voulu pour casser son charisme).
    Mais malgré tout ça, même si j’ai adoré l’interprétation de Jared Harris, le professeur Moriarty, le vrai de vrai, ce sera toujours Eric Porter…
    Par contre, et vous vous en doutez bien, je n’aime pas du tout la fin. Par ailleurs, les fans de Holmes verront une partie du suspense film s’envoler quand Mycroft évoque, dès le début du film, Reichenbach…
    coup de coeurN&B

    Xian approved le professeur James Moriarty

     

    Au final, ce qui fait la force de ce film, ce n’est pas son héros principal, mais tous les secondaires ainsi que leurs interactions.
    Je déplore quelques fautes de réalisations, mais dans l’ensemble c’est correct, surtout grâce à la partie technique (même s’il y a pas eu d’effort particulier sur la musique).
    Si Game of Shadows est un film sympa au final, le premier est bien meilleur. Et je pense que pas mal risque d’être déçu. 


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  • "Le prophétie" est un roman fantastique d'Adeline Neetesonne. Je tiens à remercier chaleureusement l'auteure qui m'a proposé de lire et chroniquer son livre. Je ne peux qui lui souhaiter bonne chance pour la suite de ses aventures littéraires !

     

    Synopsis :

    Depuis qu’elle est tombée gravement malade, Léa s’est enfermée dans une vie solitaire et monotone, jusqu’au jour où un mystérieux inconnu se présente à sa porte. Elle découvre alors un monde aussi séduisant qu’effrayant, peuplé de vampires. 

       La jeune femme se retrouve alors mêlée à des querelles ancestrales, guidée et protégée par son amant, James, qui, pour la sauver, finit par la transformer en vampire. Mais, alors qu’elle croit avoir trouvé la paix, elle doit affronter le maître des vampires, le tyrannique duc de Marlow, dont le seul but est l’asservissement de tous ses sujets.

     

    http://ekladata.com/5IevyLPCFHez1bZOm261FwpRibM.jpg

     

    Critique :
    Je dois bien avouer que ce livre m’a un peu déçue suite à ma lecture de la quatrième de couverture.
    L’auteure a pris un risque en utilisant la première personne (Léa raconte son aventure) pour narrer son récit. Et je pense qu’elle n’a pas su donner assez de profondeur à ces personnages (et surtout son héroïne) pour le récit soit prenant.
    Ce n’est pas ce qu’il y a de plus sympa, mais je vais débuter par les nombreux points négatifs.

    Pour commencer, ma plus grosse déception de ce livre est les psychologies bancales des personnages. Ces dernières sont peu développées et les réactions des personnages sont souvent peu crédibles. Bien que Léa soit blasée par son état, on la sent à peine surprise d’apprendre qu’elle peut devenir une vampire ; on ne la sent pas très triste quand elle perd des êtres qu’elle aime ; son rapport sexuel « forcé » avec le Prince Noir ne semble pas la traumatisé plus que ça alors qu’elle déclarera elle-même que c’était un viol.
    Un des risques de la narration à la première personne (à mon avis) est de passer un peu à côté des descriptions des environnements. Et malheureusement, je trouve qu’il en manque beaucoup ! Surtout quand les personnages se retrouvent en Écosse ! Ça, c’est mon point de vue, mais ce pays a quelque chose de mystérieux, et je ne suis pas parvenue à ressentir cette magie dans le récit. Et puis, ils sont où les beaux Écossais en kilt ? (j’espère que le lecteur ne tiendra pas compte de ma remarque…). Je suis aussi restée sur ma faim concernant le monde vampirique : on apprend peu de choses à ce sujet, et surtout sur le duc de Marlow ! Comment a-t-il pris le pouvoir ? Comment l’exerce-t-il ? Sur quel territoire ? Est-il le seul dans ce genre de position sociale ?
    Un autre défaut est l’enchainement trop rapide des événements ! On passe un peu vite d’une « simple affaire » entre vampires à une affaire de « domination du monde ». L’ensemble donne une sensation de « gros » et rend les choses peu crédibles. Surtout qu’avant qu’elle n’arrive en Écosse, on ne sent rien sur l’importance de Léa dans le monde vampirique. Tout le récit se passe en moins d’une semaine ! Cela aurait pu bien passer (après tout l’aventure du Da Vinci Code se déroule aussi sur quelques jours), mais le manque de dynamisme, d’intensité ne permet pas de compenser la rapidité des enchainements : on a une sensation de « va vite ».
    Une dernière critique, mais elle est vraiment très subjective : les scènes de sexe m’ont paru inutiles. J’ai trouvé qu’elles manquaient d’érotisme et de sensualité. Mais bon, vous savez bien que je ne suis pas friande de ce genre de passage.

    Malgré ces défauts, ce livre a quand même des points positifs !
    La première chose que j’ai aimée, c’est que l’héroïne habite en France, en Sologne ! Je dois dire que je suis heureuse de voir des récits qui se passent ailleurs qu’à Paris ou dans une grande ville anglaise, américaine ou canadienne ! La France profonde ou de province est trop pourrie pour qu’il s’y passe quelque chose ? (Non, je ne suis pas une provinciale [ironique]).
    Ensuite, l’idée de faire « naitre » des vampires via une maladie était une très bonne idée ! Malheureusement (et ça y est, on revient sur les points négatifs), on comprend trop vite que les symptômes sont assez similaires aux faiblesses des suceurs de sang. Par ailleurs, on a parfois l’impression que la maladie de Léa « disparait » pour permettre l’évolution du récit.
    Un autre point qui m’a bien emballée, ce sont les « tocs » de Léa. Elle enchaine les cafés et les cigarettes (heureusement que la loi Evin ne s’applique pas au livre !). Cela donne beaucoup de charme et de crédibilité au personnage. Mais c’est dommage que les autres intervenants n’aient pas subi le même traitement.

    Concernant le style d’écriture, le livre se lit vite et bien. Mais parfois, on a un peu de mal quand Léa évoque des événements dont elle n’a pas été témoin, mais dont elle finalement eu connaissance. Les passages à la narration omnisciente sont décevants, surtout qu’ils sont assez rarement « annoncés ».
    Un anachronisme m’a fait bondir : le personnage de Séréna parle de génétique en 1658, or c’est un concept qui n’existait pas à l’époque. En effet, le mot « génétique » n’apparait qu’en 1905.
    Une autre critique : le titre évoque clairement une prophétie, mais celle n’ait évoqué qu’à la fin du roman.
    La couverture, quant à elle, est superbe. Elle est sombre et annonce des événements durs. Mais on ne retrouve pas assez cette noirceur et cette souffrance dans le récit.

    « La prophétie » est le second tome d’Adeline Neesetonne. Je pense qu’il manque globalement de profondeur malgré de très bons points (le fait qu’il se passe en France et les tocs de Léa m’ont vraiment emballé). Je pense qu’il aurait mérité d’être plus long pour permettre plus de descriptions. 


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  • Bon, je vais me lancer dans ce premier article sur mes influences, mes sources d’inspirations. Comme on me l’a demandé, je vais parler de la mythologie où je puisse le plus pour créer mes histoires et mes récits.

    Pour commencer, et histoire d’en faire hurler certains, quand je parle de « mythologie » (concernant mes écrits, pas dans la vie de tous les jours), j’enveloppe la mythologie (la vision classique du terme), les contes et légendes, le folklore. De peur de me faire haïr par certains, mais les récits bibliques sont de la mythologie en ce qui me concerne…
    Certes, parler alors de mythologie n’est pas totalement correcte, mais c’est plus simple pour moi. Ça me fait un seul et même sac.

    Ha la la, que dire ? (je me sens stupide en écrivain cet article)

    Je suis fan de mythologie depuis que je suis petite. Et je déplore aujourd’hui que seules les mythologies égyptiennes et gréco-romaines soient les plus mises en avant, même si la mythologie celte et germano-scandinave commence à prendre de l’importance ! On se qui me concerne, j’essaie de m’éloigner un peu de ces mondes-là pour trouver des inspirations dans les autres pays du monde. Mais je dois bien admettre que ce n’est pas facile, car soit les livres sont rares, soit ils sont très chers.
    Actuellement, je lis un livre de « La mythologie des Lapons » (eh oui, on peut se distraire avec ce genre de lecture !).

    Quand j’écris, j’essaie de faire des choses originales, mais je n’exclus pas d’utiliser des choses connues. Par exemple, pour les Yggardiens, il est hors de question que j’exclu les mythologies égyptiennes ou greco-romaines sous prétexte que c’est sûr exploité. Par ailleurs, je n’oublie pas qu’une vague l'égyptomanie avait envahi le monde littéraire à une époque (le roman de la momie, le joyau des sept étoiles, etc.) et le monde gréco-romain a été une des bases du mouvement romantique du XIXe (oui, j’ai un peu de culture littéraire).
    Une question importante est toujours : est-ce que je dois respecter le personnage/dieu/entité comme les textes mythologiques nous les font découvrir. La réponse est oui et non. Vous en conviendrez qu'on puisse difficilement faire un Zeus chaste (sauf si on donne une bonne explication dans le récit), ou une Aphrodite affreuse. Mais cela ne sert à rien de les faire 100% comme dans les récits. Par ailleurs, travaillant sur des traductions, il est souvent peu aisé de comprendre l’essence même d’un texte ou d’un récit… (dixit les profs d’archéo). Si je voulais faire quelques choses de fidèles, il faudrait que j’étudie des textes en grec ancien, en latin, en vieux narrois, etc. Dur ! 

    Pour les Yggardiens, je vais utiliser un maximum de mythologie. Pour le moment, je n’évoquerai que le premier tome, « Novgorod ».
    Si je ne me suis pas trop mal démerdée, j’ai de la mythologie grecque (dryade et la Pythie), du folklore européen (vampires, selkies, loup-garou) et français (petit homme des Tuileries, Dûphon), de la mythologie celtique (Kureno), un contre japonais (Orochimaru), des croyances africaines (un homme-lion), mythologie nordique (Yggdrasil)… et peut-être la mythologie étrusque… Je pense ne rien avoir oublié… Bien, cette énumération est restrictive, car tout l’univers des Yggardiens fonctionne avec la mythologie. Et ce n’est que le début… 
    Bien sûr, j’évoque surtout des choses « concrètes » et « physiques » ci-dessus. Mais il y a plein de chose « impalpable » comme la numérologie, les symboles, prophétie, mode de vie… J’oublie certainement des choses…
    Et dans le tome suivant (que je tente de rédiger), il y aura aussi beaucoup de choses variées !

    Je sais ce que j’oubliais ! Pour essayer de faire des choses construites, bien faite, je ne sais pas comment dire, j’aime beaucoup lire des livres sur l’histoire des religions, sur l’interprétation des mythes. J’aimerai bien aussi mettre la main sur des ouvrages de mythologie comparée, mais ce n’est pas facile.
    Mes cours d’archéologie, aussi surprenant que cela puisse paraître, m’aident pas mal pour mettre certaines choses en place. Je pense que pour faire un bon écrit qui utilise la mythologie, il faut aussi avoir des connaissances sociologiques, ethnologiques, anthropologiques et historiques pour comprendre comment les mythes, les légendes et le folklore se sont construits.

    Dans « Novgorod », j’ai essayé de mélanger tout ça dans le but de créer des pistes d’ouvertures pour les prochains tomes. Je ne compte pas faire une « saga » linéaire, mais plutôt des cycles qui s’emboiteraient les uns dans les autres ? Je suis clair ou pas ? Probablement que non… Par exemple, les trois premiers tomes devraient se suivre, mais ne le cycle se terminerait pas à la fin du troisième. Le quatrième tome (et les quelques suivants) repartira sur un autre cycle qui pourrait lui-même être recoupé par le premier, voir par un nouveau cycle…
    Mais je m’égare.

    Les Yggardiens ne sont pas les seuls récits que j’ai écrits où j’utilisais de la mythologie. Mais ces récits sont anciens et (très) mauvais… Mais à chaque fois, j’ai essayé de faire dans l’originalité, mais je ne suis pas sûr d’avoir réussit mon coup !

    Je pense que j’arrive à la fin de cet article. J’ai l’impression de n’avoir rien dit ou d’avoir dit des choses intéressantes…



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  • "Le Joyaux des Sept Etoiles" ( "The Jewel of Seven Stars" en VO) est un roman fantastique de Bram Stoker.

     

    Synopsis :

    Assailli dans une pièce entièrement close par quelque chose ou quelqu'un, un éminent égyptologue est plongé dans un étrange état cataleptique. Puis, peu après, au même endroit, certains objets précieux disparaissent pendant que d'autres reviennent dans de troublantes et inexplicables conditions. Et, tandis que le mystère grandit, d'autres malédictions resurgissent, dont une sous la forme d'une main momifiée. Une main pourvue de sept doigts. Une main où scintillent d'extraordinaires joyaux, semblables à des étoiles...

    Il ne s'agit pas ici de vampirisme, mais l'horreur atteint, dans ce superbe roman, des sommets — ou plutôt des gouffres — d'angoisse inattendus. Le Joyau des Sept Etoiles (1903) est présenté ici pour la première fois dans sa version intégrale. En effet, la seule traduction disponible en langue française était amputée d'environ un tiers du texte original, supprimant ainsi l'efficacité des descriptions que Stoker s'était appliqué à donner de cette descente dans les abîmes de l'effroi. Une deuxième fin est également proposée pour la première fois au lecteur français.

     

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    Critique :

    Avant de critiquer le livre, je dirai que ce roman n’est pas à mettre dans toutes les mains. Non pas qu’il fasse peur, qu’il soit gore ou quelque chose dans ce genre, mais parce que sa lecture est assez difficile.
    Beaucoup de monde dit que la lecture de Dracula n’est pas facile. Moi, je l’ai lu à 18-19 ans et à cette époque, j’étais une petite lectrice (pas plus de 6 ou 7 romans par an) à l’époque. Je n’ai eu aucun souci. Maintenant, je suis une livrophage et j’ai galéré !
    De plus, la lecture de la préface est essentielle pour comprendre le livre.

    Comme pour le repaire du ver blanc, ce livre est un concentré d’érudition ! On voit la grande connaissance de Stoker dans l’occultisme, le mysticisme et est pris dans le courant d’égyptomanie qui touchait le XIXe siècle et le début du suivant. Les explications « scientifiques » et théoriques des expériences qui ont lieu dans le livre sont d’une précision étonnante ! Les évocations des Curies et d’autres scientifiques, du polonium et surtout du radium prouvent les connaissances de Stoker ! C’est juste incroyable ! En parenthèse, je dirai que Bram Stoker était un putain de mec cultivé et un puits d’érudition ! J’ai hâte de découvrir ses prochains livres ! 
    Les descriptions de voyages sont tellement prenantes qu’on les prendrait pour véridiques ! Par ailleurs, le récit à la première personne est tellement parfait qu’on le prendrait pour un vrai témoignage !

    L’ambiance du livre, au début, est une sorte de huit clos pour tenter de savoir ce qui est arrivé à Mr Trelawny. La seconde partie correspond à la mise en place de la Grande Expérience. Mais les deux offrent des ambiances prenantes et pesantes ! On sent que rien n’ait laissé au hasard. Et puis la fin ! La fin !! J’aime les bad end !!! Ça change tellement des happy ends ! D’ailleurs, il existe une seconde fin, une happy end. Les deux sont bien. Mais j’ai quand même une préférence pour la première, la bad, car elle est plus « fantastique » que la seconde, plus terre à terre je dirais.
     Les personnages sont tous très bien travaillés malgré le récit à la première personne ! Quand ils parlent (Ross rapporte les dialogues), on sent toujours la passion, les craintes, les tristesses et la tendresse de chacun ! Ce récit est vivant ! À l’image de la Reine Tera !
    La couverture, avec son décor égyptisant, est une très bonne illustration de la vision de l’Égypte à cette époque, fantasmée, mystérieuse !

    Ce livre est un pur plaisir ! Cependant, il est également dur dans prise en main ! Le style est très lourd et les explications sur certains sujets sont parfois difficiles à aborder !
    Avec ce livre, on ne découvre pas qu’une histoire, mais tout le monde scientifique et culturel de l’époque ! 
    Si vous n’avez pas peur d’un récit dur, je vous conseille de vous jeter dessus !


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  • "A dangerous method" est un film de David Cronenberg avec Keira Knightlet, Michael Fassbender, Viggo Mortensen et Vncent Cassel.

     

    Synopsis :

    Sabina Spielrein, une jeune femme souffrant d'hystérie, est soignée par le psychanalyste Carl Jung. Elle devient bientôt sa maîtresse en même temps que sa patiente. Leur relation est révélée lorsque Sabina rentre en contact avec Sigmund Freud...

     

     

     

    Critique :

    Je n’ai pas aimé.

    Pour commencer, je suis allée voir ce film avec une certaine appréhension, car je déteste Keira Kignhtley. Rien à faire : je n’aime pas sa tête, sa bouche de suceuse, et surtout son mauvais jeu d’acteur. Mais bon, je partais positive, car après avoir été agréablement surprise par Orlando Bloom dans les Trois Mousquetaires, je me disais qu’en jouant une hystérique, elle aurait pu me surprendre. Tu parles ! Les seuls moments où je la trouve bien, c’est quand elle fait sa perverse… Si elle avait surement eu plus de succès dans le ciné porno que le ciné conventionnel. Bref… je n’aime pas cette actrice.
    Heureusement que les auteurs masculins, Fassbender, Mortensen, Cassels, sont là pour relever le niveau. Mais hélas (si on exclut Cassel), les rôles ne sont pas assez développés. J’ai trouvé qu’ils manquaient de profondeurs, de convictions ! Je pense que cela vient du fait que les théories de la psychanalyste ne sont pas assez poussées, mise en avant !
    Quelqu’un qui connait à peine Freud se retrouvera très vite perdu à mon avis.
    L’aspect médical n’est pas assez développé non plus : comment s’occupait-on des malades à cette époque ? En quoi les théories de Freud sont révolutionnaires ? Etc. 

    Ce que j’ai trouvé intéressant, c’est la remise dans le conteste historique avec encore ces idées de races. On sent bien que les juifs ont conscient que quelque chose ne va pas. J’ai même trouvé ça drôle l’histoire entre Fassbender et Knightley, car lui est (bon) aryen (pardon pour le jeu de mots de merde) et elle juive.

    Je ne sais pas quoi dire de plus… Le manque d’approfondissement m’a laissé plus que septique.
    Peut-être que je n’ai rien compris au fond du film, car trop psychologique pour moi (après tout, je suis la cruche qui n’ait pas aimé Black Swan). Peut-être ai-je loupé les vrais messages de ce film ? Quoi qu’il en soit, je n’ai pas aimé.


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  • "Anonymous" est un film de Ronald Emmerich avec Rhys Ifrans, Vanessa Redgave, Sebastian Armesto, Rafe Spall, David Thewlis et Edward Hogg. Et j'oubliais sir Derek Jacobi.

     

     

    Synopsis :

    C’est l’une des plus fascinantes énigmes artistiques qui soit, et depuis des siècles, les plus grands érudits tentent de percer son mystère. De Mark Twain à Charles Dickens en passant par Sigmund Freud, tous se demandent qui a réellement écrit les œuvres attribuées à William Shakespeare. Les experts s’affrontent, d’innombrables théories parfois extrêmes ont vu le jour, des universitaires ont voué leur vie à prouver ou à démystifier la paternité artistique des plus célèbres œuvres de la littérature anglaise.
    A travers une histoire incroyable mais terriblement plausible, "Anonymous" propose une réponse aussi captivante qu’impressionnante. Au cœur de l’Angleterre élisabéthaine, dans une époque agitée d’intrigues politiques, de scandales, de romances illicites à la Cour, et de complots d’aristocrates avides de pouvoir, voici comment ces secrets furent exposés au grand jour dans le plus improbable des lieux : le théâtre…

     

     

     

    Critique :


    Ce film est pas mal. Mais j’en ai vu des meilleurs.
    Là où j’avais été un peu surprise, c’est que cette production a vraiment un « parti » pris. Je m’attendais à quelques choses de plus subtiles qui, à la fin, nous feraient hésiter à la question phrase : Shakespeare a-t-il écrit ses pièces ? Et ici, il est clair que non. Je vais, mais trop m’étendre sur le sujet, mais j’aurai tendance à penser que l’aspect usurpateur de Shakespeare a été un peu exagéré : c’est presque un idiot fini qui flaire juste la bonne opportunité. On a même parfois que ce qu’il faut (acteur, « écrivain ») l’intéresse en fait peu. 
    Niveau jeu d’acteur, je ne dirai pas grand-chose, car je pense qu’il n’y a pas grand-chose à dire. C’est correct.   D’ailleurs, en parlant d’acteur, c’est assez incroyable de voir à quel point Rafe Spall ressemble à son père (Timothy Spall). C’est les deux même !

    J’aime beaucoup l’ouverture et la clôture : le film se compose comme un récit que narre Derek Jacobi dans une salle de théâtre. C’est presque paradoxal de voir un acteur shakespearien douter des écrits de son « créateur » dans un théâtre…
    Par ailleurs, le film est assez paradoxal. Il souhaite montrer que Shakespeare n’a pas écrit ses pièces (ce qui est vrai dans le film), mais l’ensemble est composé comme une pièce de cet auteur : complot, drame, bataille, fond historique, amour contrarié, trahison. C’est utilisé les ingrédients du succès des pièces de Shakespeare pour démolir l’auteur.
    Un autre détail qui m’a perturbé : des gardes brulent le théâtre. Mais est-ce vraiment quelque chose de « sensé » quand on sait que tout Londres (ou presque) était composé de construction en bois ? C’est un coup à faire cramer toutes la ville ça…

    Les costumes, les décors, tous est bien. Je ne pourrai pas dire si c’est fidèle à l’époque élisabéthaine, mais j’ai beaucoup aimé, surtout la Tamise gelée ! Une remarque tout de même au niveau du maquillage, surtout sur David Thewlis. On voit que certains personnages sont barbouillés. Certes, les hommes se maquillaient à cette époque, mais là ça fait vraiment « pot de peinture ».

    Au final un film sympa, assez joli à regarder (à cause de l’époque), mais qui ne transporte pas non plus.


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  • "Hugo Cabret"  ("Hugo" en VO) est un film de Martin Scorsese avec Asa Butterfiled, Chloe Moretz, Ben Kingsley, Sasha Baron Cohen entre autre (et aussi Christophee Lee).

     

    Synopsis :

    Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clé - en forme de cœur - qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure…

     

     

     

    Critique :

    C’est avec une certaine appréhension que je suis allée voir ce film. Non pas que je n’apprécie par les films pour les enfants et les ados, mais je me souviens de ma souffrance quand j’avais vu Gang of New-York de Scorsese ! À cette époque, ennui et ce film était des synonymes. De plus, je n’avais pas regardé Aviator en plein exactement pour les mêmes raisons.

    Je dois dire que j’ai été agréablement surprise ! Scorsese a su se débarrasser de la lenteur qui le caractérisait ! Si le film nous offre un superbe scénario et un émouvant hommage à Georges Méliès, il souffre de la qualité de jeux très mauvais des deux enfants, d’effets spéciaux que je qualifierai de honteux (j’y reviendrai plus tard) et d’une VF à chier !
    Et pour tout dire, le film commence bien mal. Premièrement, il y a énorme faut raccord ! Les yeux avisés n’auront pas loupé la disparition de la baguette de pain. Ensuite, et ce n’est pas spécifique à ce film, mais j’ai horreur de voir marquer le numéro d’exploitation du film sous le titre !

    Comme je disais plus haut, la VF est à chier (rien de bien surprenant, la VF valant ce qu’elle vaut). Cela ne fait qu’augmenter les mauvaises prestations des acteurs d’Hugo et Isabelle. Franchement, il ferait mieux de chercher des enfants qui jouent bien, plutôt que d’essayer de nous offrirent de « bonnes bouilles » qui ont un jeu limite !
    Heureusement que les adultes sont là. Ben Kingsley est juste merveilleux ! Cet acteur est vraiment polyvalent et nous prouve qu’il est capable du meilleur (et parfois du pire comme dans Blood Rayne). Il est va de même pour l’ensemble du casting. Évidemment, je ne peux que trouver superbes les courtes apparitions de Christopher Lee. Moi aussi je veux un libraire comme ça !

    Le scénario n’a, à mon avis, aucun accro ! C’est vraiment un superbe film ! Et je pense que le mettre dans la catégorie enfant est une grave erreur ! L’histoire nous permet de partir à la découverte des origines du cinéma et d’un monument de cet art, un français de surcroit, Georges Méliès. De nombreux extraits de ses films sont par ailleurs présents et on ne peut que pleurer quand on découvre que sur près de 500 films qu’il a réalisés, seulement 80 sont (parfois partiellement) conserver. La faute à qui ? À la guerre. C’est aussi intéressant de voir que la guerre, ça ne tue pas que des soldats.
    L’environnement des années 30 est superbe. Les mécanismes des horloges et de l’automate sont sublimes. La vie dans la gare, son activité donne un superbe décor ! Vraiment, c’est vraiment une chose que j’ai adorée !
    J’en viens donc aux effets spéciaux. Et honnêtement, je trouve que c’est honteux. La qualité des FX n’est pas à la hauteur du film et encore moins de l’histoire. Les incrustations 3D sont bien trop visibles ! Quand on voit la qualité des effets spéciaux des films de Méliès, je trouve que c’est juste une honte ! Comme quoi, les faits main sont souvent plus convainquant que la 3D.  Cela a vraiment été une déception.

    Malgré quelques points noirs, ce film mérite d’être vu. Je précise que j’ai vu en normale, pas en 3D. Et ces défauts font que je ne le mets pas en coups de cœur !
    Je conseille vivement à tout le monde de le voir !



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